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    Potentiel évolutif de l'hirondelle bicolore (Tachycineta bicolor) : plasticité phénotypique et variation génétique dans un contexte d'hétérogénéité environnementale

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    Les changements environnementaux actuels entrainent des modifications importantes dans les pressions de sĂ©lection qui agissent sur les populations naturelles. Cependant, la capacitĂ© de rĂ©ponse des populations Ă  ces modifications et l’importance relative des diffĂ©rents mĂ©canismes comme la plasticitĂ© phĂ©notypique et les changements de la composition gĂ©nĂ©tique des populations restent encore trop peu connus. L’objectif gĂ©nĂ©ral de ma thĂšse Ă©tait donc d’évaluer les rĂŽles de la plasticitĂ© phĂ©notypique et de la variation gĂ©nĂ©tique sur le potentiel Ă©volutif en population naturelle. Pour ce faire, j’ai utilisĂ© comme modĂšle d’étude l’Hirondelle bicolore (Tachycineta bicolor), un passereau migrateur qui est suivi dans le Sud du QuĂ©bec depuis 2004 dans un environnement hĂ©tĂ©rogĂšne. Dans un premier temps (chapitre 2), j’ai Ă©valuĂ© les dĂ©terminants environnementaux de la date de ponte et Ă©valuĂ© leurs effets Ă  des niveaux individuels et populationnels de plasticitĂ© phĂ©notypique. Comme observĂ© chez de nombreuses espĂšces aviaires, la tempĂ©rature avait un effet important sur la synchronisation de la ponte, similaire au niveau individuel et populationnel, avec les dates de ponte plus hĂątive lorsque les tempĂ©ratures Ă©taient plus chaudes. Par contre, ces relations semblaient contraintes par la densitĂ© locale d’hirondelles, considĂ©rĂ©e dans ce systĂšme d’étude comme un indice de la qualitĂ© de l’environnement. Plus prĂ©cisĂ©ment, les rĂ©ponses plastiques Ă  la tempĂ©rature Ă©taient moins prononcĂ©es Ă  faible densitĂ©, c’est-Ă -dire dans les habitats plus contraignants. Ces rĂ©sultats suggĂšrent donc que malgrĂ© la prĂ©sence de plasticitĂ© phĂ©notypique chez une espĂšce donnĂ©e, son efficacitĂ© pour pallier les changements climatiques peut ĂȘtre inĂ©gale entre les populations. Dans un deuxiĂšme temps (chapitre 3), je me suis intĂ©ressĂ©e Ă  4 gĂšnes candidats liĂ©s Ă  la phĂ©nologie (CLOCK, NPAS2, ADCYAP1 et CREB1) montrant de la variation de type courtes rĂ©pĂ©titions en tandem, et Ă  leur relation avec deux traits phĂ©nologiques, la date de ponte et le temps d’incubation. Ces analyses ont montrĂ© plusieurs relations entre la variation observĂ©e Ă  ces gĂšnes et celle des traits phĂ©nologiques Ă©tudiĂ©s, dans la plupart des cas en interaction avec des variables environnementales (densitĂ© locale, latitude ou tempĂ©rature printaniĂšre). Par exemple, les femelles avec en moyenne des allĂšles plus courts au gĂšne CLOCK pondaient plus tĂŽt que celles avec des allĂšles plus longs, une relation plus marquĂ©e Ă  densitĂ© locale Ă©levĂ©e. Les diffĂ©rents rĂ©sultats suggĂšrent l’importance que peuvent prendre les interactions gĂ©notype-environnement, qui sont rarement prises en compte dans les Ă©tudes de gĂšnes candidats, et qui pourraient expliquer une partie des rĂ©sultats discordants entre les celles-ci. Dans un troisiĂšme temps (chapitre 4), j’ai vĂ©rifiĂ© la faisabilitĂ© d’une Ă©tude en gĂ©nĂ©tique quantitative avec les donnĂ©es rĂ©coltĂ©es dans le systĂšme d’étude utilisĂ©e, caractĂ©risĂ© par un fort taux de reproduction hors couple et un faible recrutement des oisillons. Plus prĂ©cisĂ©ment, j’ai testĂ© Ă  l’aide de donnĂ©es empiriques et simulĂ©es la prĂ©cision et l’exactitude des estimations d’hĂ©ritabilitĂ© et de corrĂ©lations gĂ©nĂ©tiques pour trois types de traits, morphologiques, reproducteurs et d’oisillons. Les rĂ©sultats suggĂ©raient un manque de prĂ©cision important pour les traits morphologiques et reproducteurs, de mĂȘme que des biais considĂ©rables lors de l’utilisation du pĂ©digrĂ©e social plutĂŽt que du pĂ©digrĂ©e gĂ©nĂ©tique. Ces analyses rĂ©vĂšlent entre autres l’utilitĂ© des simulations pour tester adĂ©quatement la faisabilitĂ© d’une Ă©tude en gĂ©nĂ©tique quantitative sur une population donnĂ©e. Dans une derniĂšre Ă©tude (chapitre 5), j’ai documentĂ© les effets de l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© environnementale et de l’utilisation de diffĂ©rentes approches de gĂ©nĂ©tique quantitative sur les prĂ©dictions de rĂ©ponses Ă©volutives en population naturelle. Plus particuliĂšrement, cette Ă©tude s’est concentrĂ©e sur trois traits morphologiques (masse, longueur de l’aile et du tarse) mesurĂ©s Ă  diffĂ©rents moments au cours du dĂ©veloppement des oisillons. Les diffĂ©rentes analyses ont montrĂ© une sĂ©lection plus forte Ă  faible densitĂ© locale pour la masse Ă  12 jours ainsi que des variations dans les composantes de variances phĂ©notypiques selon la qualitĂ© de l’environnement (densitĂ© locale faible ou Ă©levĂ©e) pour la plupart des combinaisons trait-Ăąge Ă©tudiĂ©es. Il en rĂ©sultait une tendance Ă  des rĂ©ponses Ă©volutives prĂ©dites plus grandes Ă  faible densitĂ© locale. Par contre, les prĂ©dictions obtenues avec l’équation du reproducteur et le second thĂ©orĂšme de la sĂ©lection diffĂ©raient frĂ©quemment, et contrastaient grandement avec les tendances phĂ©notypiques observĂ©es. En somme, les rĂ©sultats de ma thĂšse suggĂšrent que les possibilitĂ©s d’ajustement aux changements environnementaux par la plasticitĂ© phĂ©notypique et d’adaptation par des changements gĂ©nĂ©tiques entre les gĂ©nĂ©rations peuvent varier selon l’environnement expĂ©rimentĂ© par une population. Mes recherches contribuent Ă  une meilleure comprĂ©hension des facteurs et mĂ©canismes influençant la persistance Ă  long terme des populations naturelles face aux modifications dans les pressions de sĂ©lection

    Divergence régionale et répartition spatiale en mosaïque chez les demoiselles Enallagma hageni et E. ebrium

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    Tableau d’honneur de la FacultĂ© des Ă©tudes supĂ©rieures et postdoctorales, 2010-201

    Effects of blood parasite infection and innate immune genetic diversity on mating patterns in a passerine bird breeding in contrasted habitats

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    Genetic diversity at immune genes and levels of parasitism are known to affect patterns of (dis)assortative mating in several species. Heterozygote advantage and/or good genes should shape mate choice originating from pathogen/parasite-driven selection at immune genes. However, the stability of these associations, and whether they vary with environmental conditions, are still rarely documented. In this study, we describe mating patterns in a wild population of tree swallows (Tachycineta bicolor) over 4 years and assess the effects of haemosporidian parasite infection and immune genetic diversity at ÎČ-defensin genes on those patterns within two habitats of contrasting environmental quality, in southern QuĂ©bec, Canada. We first show that mating patterns were only very weakly related to individual status of infection by haemosporidian parasites. However, we found a difference between habitats in mating patterns related to infection status, which was likely due to a non-random distribution of individuals, as non-infected mating pairs were more frequent in lower quality habitats. Mating patterns also differed depending on ÎČ-defensin heterozygosity at AvBD2, but only for genetic partners outside of the social couple, with heterozygous individuals pairing together. Our study underlines the importance of considering habitat heterogeneity in studies of sexual selection

    The lack of genetic variation underlying thermal transcriptomic plasticity suggests limited adaptability of the Northern shrimp, Pandalus borealis

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    Introduction: Genetic variation underlies the populations’ potential to adapt to and persist in a changing environment, while phenotypic plasticity can play a key role in buffering the negative impacts of such change at the individual level. Methods: We investigated the role of genetic variation in the thermal response of the northern shrimp Pandalus borealis, an ectotherm species distributed in the Arctic and North Atlantic Oceans. More specifically, we estimated the proportion transcriptomic responses explained by genetic variance of female shrimp from three origins after 30 days of exposure to three temperature treatments. Results: We characterized the P. borealis transcriptome (170,377 transcripts, of which 27.48% were functionally annotated) and then detected a total of 1,607 and 907 differentially expressed transcripts between temperatures and origins, respectively. Shrimp from different origins displayed high but similar level of transcriptomic plasticity in response to elevated temperatures. Differences in transcript expression among origins were not correlated to population genetic differentiation or diversity but to environmental conditions at origin during sampling. Discussion: The lack of genetic variation explaining thermal plasticity suggests limited adaptability in this species’ response to future environmental changes. These results together with higher mortality observed at the highest temperature indicate that the thermal niche of P. borealis will likely be restricted to higher latitudes in the future. This prediction concurs with current decreases in abundance observed at the southern edge of this species geographical distribution, as it is for other cold-adapted crustaceans. Keywords : phenotypic plasticity ; climate change ; ocean warming ; crustacean ; decapod ; fisheries ; RNA-seq

    Offspring mass variation in tree swallows : a case of bet‐hedging?

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    The evolution of reproductive strategies is affected by the ability of organisms to deal with future environmental conditions. When environments are temporally unpredictable, however, it is difficult to anticipate optimal offspring phenotype. Diversification of offspring phenotypes, a strategy called diversified bet‐hedging, may allow parents to maximize their fitness by reducing between‐year variation in reproductive success. The link between diversification of offspring phenotypes and individual reproductive success, however, has rarely been documented empirically. We used an eight‐year dataset (1215 broods, 870 females) on individually marked tree swallows ( Tachycineta bicolor ) to assess whether intra‐brood mass variation was compatible with a diversified bet‐hedging strategy. Intra‐brood mass variation was weakly, but significantly repeatable within females, suggesting consistent individual differences. Greater intra‐brood mass variation, however, was not associated with reduced between‐year variation in reproductive success or increased female reproductive success. Moreover, contrary to diversified bet‐hedging expectations, fledging success of large broods was greater when hatchlings had similar rather than variable masses. Our results suggest that intra‐brood mass variation may not result from diversified bet‐hedging, but rather from complex interactions between environmental, brood, and maternal characteristics

    Potentiel évolutif de l'hirondelle bicolore (Tachycineta bicolor) : plasticité phénotypique et variation génétique dans un contexte d'hétérogénéité environnementale

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    Les changements environnementaux actuels entrainent des modifications importantes dans les pressions de sĂ©lection qui agissent sur les populations naturelles. Cependant, la capacitĂ© de rĂ©ponse des populations Ă  ces modifications et l’importance relative des diffĂ©rents mĂ©canismes comme la plasticitĂ© phĂ©notypique et les changements de la composition gĂ©nĂ©tique des populations restent encore trop peu connus. L’objectif gĂ©nĂ©ral de ma thĂšse Ă©tait donc d’évaluer les rĂŽles de la plasticitĂ© phĂ©notypique et de la variation gĂ©nĂ©tique sur le potentiel Ă©volutif en population naturelle. Pour ce faire, j’ai utilisĂ© comme modĂšle d’étude l’Hirondelle bicolore (Tachycineta bicolor), un passereau migrateur qui est suivi dans le Sud du QuĂ©bec depuis 2004 dans un environnement hĂ©tĂ©rogĂšne. Dans un premier temps (chapitre 2), j’ai Ă©valuĂ© les dĂ©terminants environnementaux de la date de ponte et Ă©valuĂ© leurs effets Ă  des niveaux individuels et populationnels de plasticitĂ© phĂ©notypique. Comme observĂ© chez de nombreuses espĂšces aviaires, la tempĂ©rature avait un effet important sur la synchronisation de la ponte, similaire au niveau individuel et populationnel, avec les dates de ponte plus hĂątive lorsque les tempĂ©ratures Ă©taient plus chaudes. Par contre, ces relations semblaient contraintes par la densitĂ© locale d’hirondelles, considĂ©rĂ©e dans ce systĂšme d’étude comme un indice de la qualitĂ© de l’environnement. Plus prĂ©cisĂ©ment, les rĂ©ponses plastiques Ă  la tempĂ©rature Ă©taient moins prononcĂ©es Ă  faible densitĂ©, c’est-Ă -dire dans les habitats plus contraignants. Ces rĂ©sultats suggĂšrent donc que malgrĂ© la prĂ©sence de plasticitĂ© phĂ©notypique chez une espĂšce donnĂ©e, son efficacitĂ© pour pallier les changements climatiques peut ĂȘtre inĂ©gale entre les populations. Dans un deuxiĂšme temps (chapitre 3), je me suis intĂ©ressĂ©e Ă  4 gĂšnes candidats liĂ©s Ă  la phĂ©nologie (CLOCK, NPAS2, ADCYAP1 et CREB1) montrant de la variation de type courtes rĂ©pĂ©titions en tandem, et Ă  leur relation avec deux traits phĂ©nologiques, la date de ponte et le temps d’incubation. Ces analyses ont montrĂ© plusieurs relations entre la variation observĂ©e Ă  ces gĂšnes et celle des traits phĂ©nologiques Ă©tudiĂ©s, dans la plupart des cas en interaction avec des variables environnementales (densitĂ© locale, latitude ou tempĂ©rature printaniĂšre). Par exemple, les femelles avec en moyenne des allĂšles plus courts au gĂšne CLOCK pondaient plus tĂŽt que celles avec des allĂšles plus longs, une relation plus marquĂ©e Ă  densitĂ© locale Ă©levĂ©e. Les diffĂ©rents rĂ©sultats suggĂšrent l’importance que peuvent prendre les interactions gĂ©notype-environnement, qui sont rarement prises en compte dans les Ă©tudes de gĂšnes candidats, et qui pourraient expliquer une partie des rĂ©sultats discordants entre les celles-ci. Dans un troisiĂšme temps (chapitre 4), j’ai vĂ©rifiĂ© la faisabilitĂ© d’une Ă©tude en gĂ©nĂ©tique quantitative avec les donnĂ©es rĂ©coltĂ©es dans le systĂšme d’étude utilisĂ©e, caractĂ©risĂ© par un fort taux de reproduction hors couple et un faible recrutement des oisillons. Plus prĂ©cisĂ©ment, j’ai testĂ© Ă  l’aide de donnĂ©es empiriques et simulĂ©es la prĂ©cision et l’exactitude des estimations d’hĂ©ritabilitĂ© et de corrĂ©lations gĂ©nĂ©tiques pour trois types de traits, morphologiques, reproducteurs et d’oisillons. Les rĂ©sultats suggĂ©raient un manque de prĂ©cision important pour les traits morphologiques et reproducteurs, de mĂȘme que des biais considĂ©rables lors de l’utilisation du pĂ©digrĂ©e social plutĂŽt que du pĂ©digrĂ©e gĂ©nĂ©tique. Ces analyses rĂ©vĂšlent entre autres l’utilitĂ© des simulations pour tester adĂ©quatement la faisabilitĂ© d’une Ă©tude en gĂ©nĂ©tique quantitative sur une population donnĂ©e. Dans une derniĂšre Ă©tude (chapitre 5), j’ai documentĂ© les effets de l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© environnementale et de l’utilisation de diffĂ©rentes approches de gĂ©nĂ©tique quantitative sur les prĂ©dictions de rĂ©ponses Ă©volutives en population naturelle. Plus particuliĂšrement, cette Ă©tude s’est concentrĂ©e sur trois traits morphologiques (masse, longueur de l’aile et du tarse) mesurĂ©s Ă  diffĂ©rents moments au cours du dĂ©veloppement des oisillons. Les diffĂ©rentes analyses ont montrĂ© une sĂ©lection plus forte Ă  faible densitĂ© locale pour la masse Ă  12 jours ainsi que des variations dans les composantes de variances phĂ©notypiques selon la qualitĂ© de l’environnement (densitĂ© locale faible ou Ă©levĂ©e) pour la plupart des combinaisons trait-Ăąge Ă©tudiĂ©es. Il en rĂ©sultait une tendance Ă  des rĂ©ponses Ă©volutives prĂ©dites plus grandes Ă  faible densitĂ© locale. Par contre, les prĂ©dictions obtenues avec l’équation du reproducteur et le second thĂ©orĂšme de la sĂ©lection diffĂ©raient frĂ©quemment, et contrastaient grandement avec les tendances phĂ©notypiques observĂ©es. En somme, les rĂ©sultats de ma thĂšse suggĂšrent que les possibilitĂ©s d’ajustement aux changements environnementaux par la plasticitĂ© phĂ©notypique et d’adaptation par des changements gĂ©nĂ©tiques entre les gĂ©nĂ©rations peuvent varier selon l’environnement expĂ©rimentĂ© par une population. Mes recherches contribuent Ă  une meilleure comprĂ©hension des facteurs et mĂ©canismes influençant la persistance Ă  long terme des populations naturelles face aux modifications dans les pressions de sĂ©lection

    Data from: An assessment of the reliability of quantitative genetics estimates in study systems with high rate of extra-pair reproduction and low recruitment

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    Quantitative genetics approaches, and particularly animal models, are widely used to assess the genetic (co)variance of key fitness related traits and infer adaptive potential of wild populations. Despite the importance of precision and accuracy of genetic variance estimates and their potential sensitivity to various ecological and population specific factors, their reliability is rarely tested explicitly. Here, we used simulations and empirical data collected from an 11-year study on tree swallow (Tachycineta bicolor), a species showing a high rate of extra-pair paternity and a low recruitment rate, to assess the importance of identity errors, structure and size of the pedigree on quantitative genetic estimates in our dataset. Our simulations revealed an important lack of precision in heritability and genetic-correlation estimates for most traits, a low power to detect significant effects and important identifiability problems. We also observed a large bias in heritability estimates when using the social pedigree instead of the genetic one (deflated heritabilities) or when not accounting for an important cause of resemblance among individuals (for example, permanent environment or brood effect) in model parameterizations for some traits (inflated heritabilities). We discuss the causes underlying the low reliability observed here and why they are also likely to occur in other study systems. Altogether, our results re-emphasize the difficulties of generalizing quantitative genetic estimates reliably from one study system to another and the importance of reporting simulation analyses to evaluate these important issues

    Figure ESEB 2015

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    <p>Phenotypic variance components estimated with an animal model of 6 tree swallow traits in bad vs. good environment conditions in southern Québec study system.<br></p

    Empirical dataset of the southern Quebec tree swallow population

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    Empirical dataset used to estimate and simulate quantitative genetic parameters. Column headings are individual ids (ID), year (YEAR), stade (STADE),brood ids (BROOD), sex (SEX), age (AGE), female age (AGEF), wing length (WL), Julian day for wing length measurement (WLJJ), body mass (MASS), brood number for body mass measurement (MASSNCOUV), Julian day for body mass measurement (MASSJJPONTE), hour for body mass measurement (MASSHOUR), tarsus length (TARSUS), laying date (LD), clutch size (CS), incubation duration (INC), nestling body mass (MASSJ16), nestling wing length (WLJ16), nestlong tarsus length (TARSEJ16), hour of measurement for nestling measurement (HOUR.J16), Julian day for nestling measurement (JJ.J16)

    Genotypes at four candidate loci

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    Genotypes at four candidate loci (CLOCK1, ADCYAP1, NPAS2, CREB1) for all tree swallows sampled in this study
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