875 research outputs found

    Towards integrated solutions?

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    Orthodoxie fédéraliste et relations régionales transfrontières, une menace illusoire

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    Following a few studies published in the United States and Canada, the author examines formal relations between some American states and Canadian provinces to assess their effect on the conduct of relations between both federal governments. She studies the regional "summits" where American governors meet Canadian premiers, particularly the annual Conference of New England Governors and Quebec and Maritime premiers, with some references to similar organizations just beginning in the West, and in the South with Mexican states. She concludes that federal governments keep substantial control over this "regional diplomacy". Washington and Mexico retain control more directly, and Canada indirectly via major subsidies to some provincial programs, and rulings on international economic relations. As a political instance, the regional Conference has gone from a goal of « integrated regional development » in 1974, to a simple « agency for mutual information » today. Its decisions do not seem to contradict federal policies in any significant way. In Canada, it may nevertheless induce a vague for m of continentalism, going contrary to Ottawa's new nationalism

    Spatialiser la transition énergétique: Vers la production d'"écosystèmes énergétiques territoriaux" en milieu ruralRapport intermédiaireOctobre 2014

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    Cette recherche vise à interroger la « cohérence spatiale » des logiques de substitution énergétique à l’œuvre en France. On part du constat que les innovations dans ce domaine sont le plus souvent appréhendées dans une logique techniciste, se traduisant en terme d’aménagement par une banalisation et une uniformisation du territoire et des paysages. Dans ce contexte la transition énergétique représente un enjeu spatial de premier ordre devant être saisi dans toute sa complexité, par les diverses échelles d’aménagement qu'elle touche : architecturale, urbaine et paysagère. A cet égard, ce débat doit être impérativement relayé par une réflexion critique sur les logiques d'innovation en cours, en vue d'élaborer d'autres concepts et approches, pour qualifier cette transition et l'aborder en termes de projet. Les territoires ruraux de faible densité à dominante agricole et forestière constituent notre terrain d'étude privilégié. On est parti de l’hypothèse que ces territoires représentent un enjeu de projet stratégique, tant par leurs évolutions démographiques et économiques, que par leur potentiel de production énergétique lié à leurs ressources naturelles. Prenant en compte ces caractéristiques, un des objectifs clefs de cette recherche sera d'identifier à l'échelle locale le nouveau substrat énergétique, mettant à profit la puissance des quatre éléments propres aux énergies renouvelables - énergie chimique contenue dans la biomasse ; énergie mécanique de l'eau ou du vent ; énergie thermique de l'eau chaude du sous-sol ou du rayonnement solaire. Autrement dit, il sera question de préfigurer une nouvelle « économie de l'habiter » en milieu rural, liée à la mise en place de ce nouveau substrat technique et énergétique. Dans cette optique deux concepts fédérateurs sont élaborés de manière hypothétique à cette étape de notre travail : - celui d'« écosystème énergétique territorial », permettant de croiser les « échelles énergétiques » et de travailler autant au stade de « l'énergie finale » (les outils et les infrastructures influant sur la dépense d'énergie), qu'au stade de « l'énergie primaire » (les formes sous lesquelles la nature livre l'énergie)- celui de « plan local d'énergie et de paysage », permettant d'identifier les implications à l'échelle architecturale et territoriale, de ce nouveau substrat énergétique, à moyen et à long termes. Méthodologie de recherche : Cette réponse élaborée conjointement avec des enseignants-chercheurs de l’ENSAG et du réseau ERPS vise à poursuivre une méthode de recherche spécifique explorée précédemment fondée sur l'interdisciplinarité : la recherche par le projet. Selon cette méthode, le projet joue un double rôle : heuristique et expérimental. La dimension heuristique, développée dans la première phase de la recherche consiste à faire émerger par le projet, dans le cadre des ateliers de Master, des questions architecturales et territoriales stratégiques par rapport à nos objectifs de recherche. Traitées d'un point de vue scientifique, ces questions permettront de formuler des hypothèses qui seront livrées aux concepteurs et testées dans le second temps de projet, la phase expérimentale. Le matériel produit à l’issue de ces phases de projet sera ensuite analysé par l’équipe afin de dégager des résultats discutés dans le cadre élargi d’un séminaire international. Au travers de ces travaux en atelier, il s’agit de produire des connaissances spécifiques, susceptibles renouveler nos pratiques d'aménagement vers la construction d'une nouvelle alliance homme/territoire basée sur une redéfinition de notre rapport à l'énergie et à ses modes de production. En somme, de la recherche par l’action et pour l’action. Sa mise en application repose sur une dynamique de travail interdisciplinaire combinant activité scientifique, activité pédagogique et activité de mise en œuvre d'un projet expérimental, à partir du territoire de la commune d'Ambert située dans le Parc naturel régional du Livradois-Forez

    De la position relative des localités. Systèmes électriques et réseaux socio-politiques

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    National audienceDans cet article, nous nous intéressons à deux formes d'électrification, le développement du réseau électrique centralisé, en Côte d'Ivoire et surtout en Algérie, et une expérience d'électrification décentralisée basée sur l'utilisation du photovoltaïque en Polynésie Française. L'électrification constitue un objet d'études particulièrement intéressant, dans la mesure où il s'agit d'un objet frontière: elle est rarement mise en oeuvre sans que soit fait référence à un moment donné au collectif national et à la manière dont peuvent s'articuler les choix politiques de développement et les choix techniques de réalisation industrielle. Partant de ces études de cas qui tenteront de restituer minutieusement le détail des opérations par lesquelles se construisent les systèmes techniques, nous nous demanderons pratiquement comment l'ordre industriel qui leur sert de support parvient à s'étendre, sur quels compromis il s'appuie, et quelles sont les conséquences finales de ce processus sur l'organisation de la société civile et sur la répartition des compétences entre le "local" et le "central", étant entendu ici que nous ne partons pas d'une définition a priori de ce qui est local ou central, mais que nous nous donnons comme problématique la constitution de ces "centres" et de ces "localités" au travers de la construction d'un système technique

    Paysage et agriculture : un nouveau projet

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    La mobilité urbaine à Marrakech : enjeux et perspectives

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    To drive and to walk in Marrakesh is very demanding. Main issues concerns mobility, parking and public transport. The global approach on urban transportation also concerns the freely flowing, the safety of the users, the quality of life as well as the sound and air pollutions. Therefore, urban mobility is a current and a future issue in the city of Marrakesh. Moreover, the concept of urban mobility is a relevant indicator of the urban policy of a city. How do the unhabitants daily move in their city? More precisely, who moves and what are the reasons that lead people to move? What is the frequency of these moves and what is the price to pay for moving? Five millions of daily trips are counted in Marrakesh. These daily trips share out like this way: 60% are on-foot trips, 21% are two-wheels trips, 15% are car trips and 4% are public transport trips. The paradox consists in this sharing already causes problems of traffic jam and insecurity of the roads. How Marrakech has led to this point? What kind of measures have been chosen to improve urban mobility in Marrakesh? Are there other suggestions that could make the parking, the driving and the transportation to get better?A Marrakech, circuler dans la ville relève du défi. La ville connaît plusieurs problèmes en termes de mobilité, de stationnement et de transports publics. Les déplacements urbains posent également la question de la fluidité des mouvements, de la sécurité des usagers, de la qualité de vie et de la maîtrise des pollutions sonores et atmosphériques. La mobilité urbaine constitue donc un enjeu actuel et à venir pour la ville de Marrakech. Par ailleurs, la mobilité est un bon indicateur du comportement d’une ville. Comment les Marrakchis se déplacent-ils au quotidien dans leur ville ? Qui se déplace et pour quels motifs ? A quelle fréquence et à quel prix ? Marrakech enregistre 5 millions de mouvements par jour. Sur l’ensemble des déplacements, 60% se font à pied, 21% en deux roues, 15% en voiture et 4% par les transports en commun. Paradoxalement, cette répartition pose déjà des problèmes de congestion et d’insécurité du trafic. Pour quelles raisons Marrakech est-elle arrivée à ce constat ? Quelles sont les mesures mises en place pour améliorer la mobilité urbaine ? D’autres propositions d’amélioration peuvent-elles être apportées en termes de stationnement, de circulation et de transports

    Contribution à la mise en oeuvre et à la commande d'un microréseau de cogénération modulaire (injection de puissance et stabilisation de fréquence)

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    Les dernières décennies ont été marquées par une prise de conscience mondiale sur les envolées du cours des énergies primaires et la multiplication des dérèglements climatiques. L'une des pistes de solution les plus prometteuses consiste à développer et à adopter de nouveaux modes de production et d'exploitation de l'énergie électrique. L'orientation du développement des réseaux actuels vers les réseaux plus intelligents ("Smartgrid") constitue une piste de solution âprement explorée par la communauté scientifique à travers la planète. Dans la même veine, la présente thèse est une contribution au développement et au déploiement des microréseaux électriques (MRE) qui sont l'implémentation à une échelle réduite des concepts liés aux réseaux intelligents. Basé sur une littérature scientifique très fournie sur le sujet, ce travail représente un défi multidisciplinaire proposant un ensemble de solutions éprouvées en laboratoire. La première contribution de cette thèse est la conception et la construction d'un prototype pour l'étude en laboratoire des microréseaux électriques. Un tel équipement est un atout majeur dans l'étude de l'interaction entre les différentes composantes d'un réseau intelligent. Ce dernier a permis la mise en oeuvre d'une procédure d'identification des paramètres du générateur diesel qui est la pierre angulaire de l'alimentation en énergie des régions isolées, notamment au Nord du Québec (Îles-de-la-Madeleine). En outre, cette thèse présente une étude détaillée du système de stockage inertiel comme solution de stabilisation à court terme de la fréquence du MRE opérant en mode autonome. À partir des résultats pratiques obtenus sur le prototype construit, elle propose des solutions améliorant la dynamique d'injection de puissances (actives et réactives) à l'aide des onduleurs de support synchronisés au MRE. The last decades have been marked by a global awareness of the surge in primary energy prices and the proliferation of climate disruption. One of the most promising solutions is to develop and adopt new paradigms of production and exploitation of the electrical energy. The development of current electrical grids towards smarter networks, the smartgrid paradigm, is a solution track that has been fiercely explored by the scientific community around the world. In the same vein, this thesis is a contribution to the development and deployment of micro-grids, which are the implementation on a small scale of concepts related to smart grids. Based on a rich scientific literature on the subject, this work represents a multidisciplinary challenge proposing a set of proven solutions in the laboratory. Gearing up in this direction, the present thesis is a contribution to the development and deployment of Microgrids, which are the implementation on a small scale of concepts related to the smartgrids paradigm. Based on a rich scientific literature, this work represents a multidisciplinary challenge proposing a set of proven solutions in the laboratory. The first contribution of this thesis is the design and construction of a microgrid's prototype for laboratory studies and suitable for the training. Such equipment is an essential asset in the study of interactions between components of the microgrid that has allowed the implementation of a procedure for identifying the parameters of a diesel genset, which is the cornerstone of the power supply in remote areas, particularly in the Magdalen Islands, in northern Quebec. This thesis also presents a detailed study of a flywheel energy storage system, as a short-term stabilization solution, and proposes improvements of the grid-support-inverter, tied to the microgrid for the active and reactive powers injection

    RAPPORT NATIONAL SUR L'ETAT DE LA BIODIVERSITE

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    Informations de base sur la République du Cap Vert L'archipel du Cap Vert est constitué par dix îles et huit îlots situés à environ 500 km de la côte occidentale africaine. Sa superficie est de 4033 km2. Les îles sont d'origine volcanique et sont implantées sur la zone sud-ouest de la plate-forme sénégalaise sur la croûte océanique d'âge comprise entre 140 et 120 millions d'années. Le relief est très accidenté dans les îles les plus jeunes (Fogo, Santiago, Santo Antão et S. Nicolau), mais relativement plat dans les îles plus anciennes (Maio, Boavista e Sal). Les sols sont peu évolués, avec des horizons pédologiques peu différenciés. Par sa situation géographique, dans une zone d'aridité météorologique, le climat du Cap Vert est sahélien du type tropical sec, soumis aux vents alizés du nordest, avec des températures modérées (environ 24ºC) et une faible amplitude thermique dû à l'environnement atlantique. Les précipitations sont généralement faibles sur l'ensemble du pays, ne dépassant pas les 300 mm de moyenne annuelle pour les 65% du territoire situé à moins de 400 m d'altitude. Les zones sous l'influence des alizés étant encore plus sèches (150 mm de moyenne annuelle). Sur les versants situés à plus de 500 m d'altitude faisant face aux alizés, on peut atteindre ou dépasser les 700 mm. Les pluies sont irrégulières et généralement mal distribuées dans le temps et dans l'espace. Le peuplement et son influence sur la biodiversité Après leur colonisation par les humains au cours du XVème siècle, les îles du Cap Vert ont été soumises à une forte exploitation des ressources biologiques. Des facteurs anthropiques avec conséquences directe et indirecte sur la végétation, tels que l'agriculture pluviale, dans la plupart des cas pratiquée sur les fortes pentes des versants, l'utilisation du bois de feu, le surpâturage et l'introduction des espèces exotiques ont contribué à la dégradation graduelle de la végétation et des habitats de l'archipel. Le rôle de ces facteurs a été encore accentué par l'action passif des facteurs intrinsèques tels que l'insularité et la fraction importante du territoire occupée par des zones arides et semi-arides. La végétation des zones arides et semi-arides qui occupent, au Cap Vert, plus de 70% du sol arable du territoire, a un faible pouvoir de régénération. Sa flore insulaire est sensible par le fait d'avoir évolué en l'absence de prédateurs et d'être issues de petites populations avec une diversité génétique limitée et par une aire de dissémination très limitée. La diversité des espèces Il existe au Cap Vert, 110 espèces de bryophytes dont 15 sont endémiques. Du total, 36% sont extinctes ou menacées. Parmi les endémiques 40% sont menacées. Les espèces d’angiospermes sont en nombre de 240 dont 45 sont endémiques. A noter que 27% du total sont extinctes ou menacées. Parmi les endémiques, 54% sont en danger de disparition. La biodiversité animale cours des risques majeures de survie. Des 37 espèces de gastéropodes existantes, 15 sont endémiques dont 67% sont menacées. Les arachnides sont au nombre de 111 dont 46 sont endémiques. Parmi les endémiques, 78% sont menacées. Il existe 470 espèces d'insectes (coléoptères) dont 155 sont endémiques. 84% des taxa endémiques sont menacées. On suppose que du total des 470 espèces, 64% sont disparues ou en danger. L'état actuel de la faune et de la flore a été donné par la Première Liste Rouge du Cap Vert, publiée en 1996 et qui indique un certain nombre de statistiques effrayantes : sont menacées plus de 26% des angiospermes, plus de 40% des bryophytes, plus de 65% des ptéridophytes et plus de 29% des lichens ; plus de 47% des oiseaux, 25% des reptiles terrestres, 64% des coléoptères, plus de 57% des arachnides, plus de 59% des mollusques terrestres. L'archipel du Cap Vert est situé dans la zone tropicale où, selon Nunan (1992), si on exclue les espèces migratoires on peu compter environ 273 espèces de poissons, dont 70% sont endémiques. La liste des espèces de poissons des îles du Cap Vert est assez diversifiée et compte environ une centaine d'espèces appartenant à différentes familles. En matière de diversité biologique marine l'exploitation des ressources dans la ZEE (Zone Economique Exclusive) sont encore loin d'atteindre le potentiel estimé. Néanmoins, il existe quelques espèces qui sont en danger, notamment les tortues et les langoustes. Dans les eaux capverdiennes il existe 5 espèces de tortues : Dermocelys coriacea, Chelonia mydas, Eretmochelys imbricata, Caretta caretta et Lepidochelys olivacea. Les tortues sont d'une façon générale soumises à une exploitation irrationnelle depuis des décades. La viande et les oeufs, surtout de la tortue mâle sont très appréciés. La carapace est utilisée dans la bijouterie (boucles, bagues, colliers, etc.). Parmi les quatre familles de langoustes connues, l'archipel du Cap Vert recèle deux : la Palinuridae (langouste rose, verte et marron) et la Scyllaride (langouste de pierre). A signaler également une espèce endémique, le Palinuris charlestoni. Toutes les espèces existantes au Cap Vert sont exploitées, souvent à la limite de la durabilité. La République du Cap Vert et la Convention sur la Biodiversité Le Cap Vert a signé la Convention sur la biodiversité en juin 1992 et l'a ratifié en mars 1995. Pour remplir les obligations découlant de l'adoption de la Convention, le pays a complété sa Stratégie Nationale et Plan d'Action sur la Biodiversité en février 1999. Une institution responsable pour la mise en oeuvre de la politique nationale en matière de l'environnement a été créée, le Secrétariat Exécutif pour l'Environnement (SEPA). Le Plan d'Action National a identifié 21 objectifs divisés en huit groupes thèmatiques et contient des activités jusqu'à l'an 2010. Parallèlement à ces actions, la Loi de Base pour l'Environnement, le Code de l'Environnement, le Code de l'Eau et le Code Forestier ont été adoptés. Ce nouveau Code Forestier a été élaboré afin d'actualiser les normes pour une gestion durable des ressources et le transfert des compétences aux régions et communautés. Au niveau stratégique le Cap Vert a élaboré son Programme d'Action National pour l'Environnement (PANA) et a développé le Programme d'Action National de Lutte Contre la Désertification (PAN-LCD) en utilisant l'approche participative faisant appel à tous les acteurs de la société civile y inclus les associations et ONG. Au niveau international le Cap Vert a adhéré aux conventions telles que la biodiversité, les changements climatiques et le contrôle de la désertification. Le pays a également signé les conventions suivantes : Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer, Convention relative à la Protection du Patrimoine Mondial Culturel et Naturel, Convention de Bâle sur les mouvements trans-frontaliers, Convention internationale pour la Prévention de la pollution par des bateaux, Convention de Vienne sur la protection de la couche de l'ozone, Protocole de Montréal sur les substances qui appauvrissent la couche de l'ozone. La mise en oeuvre de la stratégie nationale sur la Diversité Biologique permettra une meilleure gestion de l'eau, des ressources naturelles et des espaces, l'introduction de nouvelles espèces et de nouvelles technologies alternatives pour l'agriculture et l'élevage ainsi que la création de nouveaux emplois alternatifs, à partir des activités génératrices de revenus, et de diminuer ainsi, la pression sur les ressources naturelles.GEF/PNU
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