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    LES MOBILITÉS SOUS CONTRAINTES DES MÈRES SEULES AVEC ENFANT(S) : ANALYSE DANS LE CADRE DE LA BRETAGNE (FRANCE)

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    International audienceReprésentant environ une famille française sur cinq en 2005, les familles monoparentales pourraient être considérées comme des familles ordinaires si elles n'étaient pas plus vulnérables que les autres familles avec enfants. Très majoritairement dirigées par des femmes (c'est aujourd'hui le cas de 85 % des familles monoparentales françaises) dont les salaires moyens sont inférieurs à ceux des hommes, les familles monoparentales sont nombreuses à disposer de revenus du travail ne permettant pas de dépasser le seuil de pauvreté. Cette pauvreté des familles monoparentales et l'impact des politiques sociales sont fréquemment analysés. Il n'en est pas de même des aspects relatifs aux conditions de logement, aux mobilités résidentielles et aux mobilités quotidiennes des mères seules qui sont l'objet d'une recherche menée en Bretagne. L'hypothèse est que la pauvreté des familles monoparentales trouve son origine dans un espace de vulnérabilité combinant des dimensions économiques, sociétales, territoriales abordées dans la première partie de l'article. La deuxième partie du texte porte sur les conditions de logement et les mobilités résidentielles des femmes seules avec enfant(s). L'ampleur des changements de logement au moment du passage à la monoparentalité permet d'affirmer que la monoparentalité entraîne fréquem-ment des parcours résidentiels régressifs qui, à leur tour, peuvent être constitutifs de la vulnérabilité des familles monoparentales féminines. Les mobilités quotidiennes sont ensuite analysées pour elles-mêmes et dans leurs articulations avec les mobilités résidentielles. Bien que les situations individuelles soient diverses

    LES MOBILITÉS SOUS CONTRAINTES DES MÈRES SEULES AVEC ENFANT(S) : ANALYSE DANS LE CADRE DE LA BRETAGNE (FRANCE)

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    International audienceReprésentant environ une famille française sur cinq en 2005, les familles monoparentales pourraient être considérées comme des familles ordinaires si elles n'étaient pas plus vulnérables que les autres familles avec enfants. Très majoritairement dirigées par des femmes (c'est aujourd'hui le cas de 85 % des familles monoparentales françaises) dont les salaires moyens sont inférieurs à ceux des hommes, les familles monoparentales sont nombreuses à disposer de revenus du travail ne permettant pas de dépasser le seuil de pauvreté. Cette pauvreté des familles monoparentales et l'impact des politiques sociales sont fréquemment analysés. Il n'en est pas de même des aspects relatifs aux conditions de logement, aux mobilités résidentielles et aux mobilités quotidiennes des mères seules qui sont l'objet d'une recherche menée en Bretagne. L'hypothèse est que la pauvreté des familles monoparentales trouve son origine dans un espace de vulnérabilité combinant des dimensions économiques, sociétales, territoriales abordées dans la première partie de l'article. La deuxième partie du texte porte sur les conditions de logement et les mobilités résidentielles des femmes seules avec enfant(s). L'ampleur des changements de logement au moment du passage à la monoparentalité permet d'affirmer que la monoparentalité entraîne fréquem-ment des parcours résidentiels régressifs qui, à leur tour, peuvent être constitutifs de la vulnérabilité des familles monoparentales féminines. Les mobilités quotidiennes sont ensuite analysées pour elles-mêmes et dans leurs articulations avec les mobilités résidentielles. Bien que les situations individuelles soient diverses

    Global well-posedness for the Navier-Stokes-Boussinesq system with axisymmetric data

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    In this paper we prove the global well-posedness for a three-dimensional Boussinesq system with axisymmetric initial data. This system couples the Navier-Stokes equation with a transport-diffusion equation governing the temperature. Our result holds uniformly with respect to the heat conductivity coefficient κ≥0\kappa \geq 0 which may vanish.Comment: 22 page

    Impact of early enteral versus parenteral nutrition on mortality in patients requiring mechanical ventilation and catecholamines: study protocol for a randomized controlled trial (NUTRIREA-2)

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    BACKGROUND: Nutritional support is crucial to the management of patients receiving invasive mechanical ventilation (IMV) and the most commonly prescribed treatment in intensive care units (ICUs). International guidelines consistently indicate that enteral nutrition (EN) should be preferred over parenteral nutrition (PN) whenever possible and started as early as possible. However, no adequately designed study has evaluated whether a specific nutritional modality is associated with decreased mortality. The primary goal of this trial is to assess the hypothesis that early first-line EN, as compared to early first-line PN, decreases day 28 all-cause mortality in patients receiving IMV and vasoactive drugs for shock. METHODS/DESIGN: The NUTRIREA-2 study is a multicenter, open-label, parallel-group, randomized controlled trial comparing early PN versus early EN in critically ill patients requiring IMV for an expected duration of at least 48 hours, combined with vasoactive drugs, for shock. Patients will be allocated at random to first-line PN for at least 72 hours or to first-line EN. In both groups, nutritional support will be started within 24 hours after IMV initiation. Calorie targets will be 20 to 25 kcal/kg/day during the first week, then 25 to 30 kcal/kg/day thereafter. Patients receiving PN may be switched to EN after at least 72 hours in the event of shock resolution (no vasoactive drugs for 24 consecutive hours and arterial lactic acid level below 2 mmol/L). On day 7, all patients receiving PN and having no contraindications to EN will be switched to EN. In both groups, supplemental PN may be added to EN after day 7 in patients with persistent intolerance to EN and inadequate calorie intake. We plan to recruit 2,854 patients at 44 participating ICUs. DISCUSSION: The NUTRIREA-2 study is the first large randomized controlled trial designed to assess the hypothesis that early EN improves survival compared to early PN in ICU patients. Enrollment started on 22 March 2013 and is expected to end in November 2015. TRIAL REGISTRATION: ClinicalTrials.gov Identifier: NCT01802099 (registered 27 February 2013)

    Les mères seules et leurs espaces de vie. Mobilités résidentielles et pratiques quotidiennes de l'espace des femmes seules avec enfant(s) en Bretagne.

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    The growing instability of couples, married or not, has largely contributed to the increase of single parenthood. Nowadays, 20% of French families with children are single-parent families. Among these families, 85% are women-headed (Insee, 2006). While several studies have been devoted to understand the poverty of women with children, researches on their living spaces and their spatial practices are uncommon. This is why the model of « social space of vulnerability » (Séchet and al., 2002) offers an interesting framework to support the methodology of the doctoral research. The methodology combines a quantitative method (questionnaire) and a qualitative one (interviews), allowing us to measure the constraints of residential and daily mobilities on single mothers lives. Firstly, it appears that single parenthood involves residential mobility and residential regression because of a limited choice of housing (localisation, status). Secondly, the analysis has shown that residential mobility comes often with a diminution of social networks, time, capacity for mobility and therefore, by a retraction of the living spaces. Finally, the research has revealed various forms of vulnerability (economic, social, spatial) interacting with each other and leading to cumulative risks: poverty, spatial marginalization and social exclusion.L'instabilité croissante des couples, mariés ou non, a largement contribué à la progression de la monoparentalité : aujourd'hui, en France, une famille avec enfant(s) sur cinq est une famille monoparentale. Parmi ces familles, 85% sont dirigées par une femme (Insee, 2006). Alors que la précarité de ces familles est fréquemment étudiée, un faible intérêt est porté à leurs espaces de vie. D'où un projet portant sur les mobilités résidentielles associées à la monoparentalité et les mobilités quotidiennes qui en découlent. La méthodologie de la recherche doctorale a été élaborée en référence au modèle de l' « espace social de vulnérabilité » (Séchet and al., 2002). La complémentarité entre une enquête par questionnaire et des entretiens compréhensifs a permis de mesurer l'impact en termes de mobilités résidentielles et quotidiennes des contraintes qui pèsent sur ces femmes. D'une part, la situation monoparentale engendre fréquemment une mobilité mais aussi une régression résidentielle du fait d'un choix limité en matière de localisation résidentielle, de statut et de type de logement. D'autre part, l'analyse des pratiques sociales prouve que la mobilité résidentielle est souvent accompagnée d'une rétraction des réseaux sociaux, du temps, de la capacité de mobilité et, par conséquent, d'une rétraction des espaces de vie. La recherche révèle ainsi différentes formes de vulnérabilité (économiques, relationnelles, spatialités contraintes) qui interagissent les unes avec les autres et qui, en se cumulant, produisent un risque de pauvreté économique, de marginalité spatiale et d'exclusion sociale

    LES MOBILITÉS SOUS CONTRAINTES DES MÈRES SEULES AVEC ENFANT(S) : ANALYSE DANS LE CADRE DE LA BRETAGNE (FRANCE)

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    International audienceReprésentant environ une famille française sur cinq en 2005, les familles monoparentales pourraient être considérées comme des familles ordinaires si elles n'étaient pas plus vulnérables que les autres familles avec enfants. Très majoritairement dirigées par des femmes (c'est aujourd'hui le cas de 85 % des familles monoparentales françaises) dont les salaires moyens sont inférieurs à ceux des hommes, les familles monoparentales sont nombreuses à disposer de revenus du travail ne permettant pas de dépasser le seuil de pauvreté. Cette pauvreté des familles monoparentales et l'impact des politiques sociales sont fréquemment analysés. Il n'en est pas de même des aspects relatifs aux conditions de logement, aux mobilités résidentielles et aux mobilités quotidiennes des mères seules qui sont l'objet d'une recherche menée en Bretagne. L'hypothèse est que la pauvreté des familles monoparentales trouve son origine dans un espace de vulnérabilité combinant des dimensions économiques, sociétales, territoriales abordées dans la première partie de l'article. La deuxième partie du texte porte sur les conditions de logement et les mobilités résidentielles des femmes seules avec enfant(s). L'ampleur des changements de logement au moment du passage à la monoparentalité permet d'affirmer que la monoparentalité entraîne fréquem-ment des parcours résidentiels régressifs qui, à leur tour, peuvent être constitutifs de la vulnérabilité des familles monoparentales féminines. Les mobilités quotidiennes sont ensuite analysées pour elles-mêmes et dans leurs articulations avec les mobilités résidentielles. Bien que les situations individuelles soient diverses

    Les mères seules avec enfants et leurs espaces de vie. Une enquête en cours en Bretagne.

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    The growing instability of couples, married or not, has largely contributed to the increase of single parenthood. Nowadays, 20% of French families with children are lone parent families. Among these families, 85% are womenheaded. However, while several studies have been devoted to understand the poverty of women with children, researches on their living spaces and their spatial practices are uncommon. This article presents the ongoing research about residential and daily mobilities of single mothers. After a presentation of the context of the study, we present the model of « social space of vulnerability » developed through previous studies. This model offers a framework for the methodology of the doctoral research in progress. This methodology combines a quantitative method (questionnaire) and a qualitative one (interviews). This allows us to measure the constraints of residential mobility and daily mobility on single mothers lives according to their personal social position.L'instabilité croissante des couples, mariés ou non, a largement contribué à la progression de la monoparentalité : aujourd'hui, en France, une famille avec enfant(s) sur cinq est une famille monoparentale. Parmi ces familles, 85% sont dirigées par une femme. Or, si la précarité de ces familles est fréquemment étudiée, c'est souvent en négligeant de s'intéresser à leurs espaces de vie. Le présent article présente une recherche en cours sur les mobilités résidentielles et quotidiennes des femmes seules avec enfant(s) en Bretagne. Après avoir rappelé quelques éléments de contexte, nous présentons le modèle de l' « espace social de vulnérabilité » des familles monoparentales élaboré dans le cadre de travaux antérieurs. Ce modèle a guidé la méthodologie de la recherche doctorale en cours. La complémentarité entre une enquête par questionnaire et des entretiens compréhensifs doit permettre de donner la mesure des contraintes aux mobilités résidentielles et quotidiennes qui pèsent sur ces femmes, même si, bien sûr, cela est à nuancer en fonction de leur position sociale personnelle

    Les mobilités sous contraintes des mères seules avec enfant(s) : analyse dans le cadre de la Bretagne (France)

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    Représentant environ une famille française sur cinq en 2005, les familles monoparentales pourraient être considérées comme des familles ordinaires si elles n’étaient pas plus vulnérables que les autres familles avec enfants (Chardon, Daguet et Vivas, 2008). Très majoritairement dirigées par des femmes (c’est aujourd’hui le cas de 85 % des familles monoparentales françaises) dont les salaires moyens sont inférieurs à ceux des hommes, les familles monoparentales sont nombreuses à disposer de re..

    Mobilités de formation et ancrage des étudiants dans les villes universitaires : exemple de la Bretagne (France)

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    L’article apporte une contribution à l’analyse des processus de mobilité de formation et d’ancrage des étudiants dans les villes universitaires, dans la région Bretagne. À partir d’une méthodologie quantitative, nous réinterrogeons, d’une part, l’hypothèse selon laquelle les étudiants seraient de plus en plus mobiles et, d’autre part, nous nous intéressons à leurs ancrages dans la ville universitaire (pratiques résidentielles et de la ville elle-même). Notre population de référence est celle d’étudiants d’IUT (institut universitaire de technologie), de licence (L1, L2 et L3) et de master (M1 et M2) inscrits dans une université bretonne.This article contributes to the analysis of the processes of student training mobility and anchorage in Brittany's university cities. Using a quantitative methodology, we have re-examined, on the one hand, the hypothesis that students have become more and more mobile, and we have also looked at their anchorage in the university city (both their residential and urban practices per se). Our reference population is that of IUT (technological university institute) students, at bachelor degree level (Ist, 2nd, and 3rd year) and Breton university MA students (1st and 2nd year)

    Mobilités de formation et ancrage des étudiants dans les villes universitaires : exemple de la Bretagne (France)

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    This article contributes to the analysis of the processes of student training mobility and anchorage in Brittany's university cities. Using a quantitative methodology, we have re-examined, on the one hand, the hypothesis that students have become more and more mobile, and we have also looked at their anchorage in the university city (both their residential and urban practices per se). Our reference population is that of IUT (technological university institute) students, at bachelor degree level (Ist, 2nd, and 3rd year) and Breton university MA students (1st and 2nd year
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