Top Quarks, Axigluons and Charge Asymmetries at Hadron Colliders

Axigluons are colored heavy neutral gauge boson that couple to quarks through an axial vector current and the same strong coupling as gluons. The most important model-independent manifestation of axigluons is the generation of a forward--backward asymmetry in top-antitop quark production at $p\bar{p}$ collisions which originates from the charge asymmetry. We update our previous analysis for the inclusive QCD induced forward--backward asymmetry and define a new observable which is more sensitive to the effect than the forward--backward asymmetry. Furthermore, we find a lower limit of 1.2 TeV at 90% C.L. on the axigluon mass from recent measurements of the asymmetry at Tevatron. Also at LHC, the charge asymmetry is sizable in suitably selected samples. We evaluate this asymmetry in the central region for different selection cuts and show that, like at Tevatron, the charge asymmetry can probe larger values of the axigluon mass than the dijet mass distribution.Comment: 13 pages, 9 figure

Analytic solutions for neutrino momenta in decay of top quarks

We employ a geometric approach to analytically solving equations of constraint on the decay of top quarks involving leptons. The neutrino momentum is found as a function of the 4-vectors of the associated bottom quark and charged lepton, the masses of the top quark and W boson, and a single parameter, which constrains it to an ellipse. We show how the measured imbalance of momenta in the event reduces the solutions for neutrino momenta to a discrete set, in the cases of one or two top quarks decaying to leptons. The algorithms can be implemented concisely with common linear algebra routines.Comment: 9 pages, 3 figure

The Generic Reasons for Strikes: An Interpretative Analysis of the Israëli Case

À cause de leur effet néfaste sur l'économie en Israël, les grèves sont devenues sujets d'enquêtes scientifiques de la part des spécialistes en relations professionnelles dans ce pays. Plusieurs études ont été publiées, mais elles paraissent déficientes dans leurs conclusions en ce qu'elles ne parviennent pas à découvrir les causes profondesqui les engendrent. Celles-ci, en effet, ne doivent pas être confondues avec les occasions immédiates des grèves prises individuellement.Une distinction s'impose. Si les occasions de grèves peuvent résulter de différends entre les parties tels les désaccords en matière de salaires et d'avantages sociaux, l'embauchage ou le congédiement des salariés, la reconnaissance des syndicats, la fermeture des entreprises, etc., les causes véritables ont un caractère plus profond et elles peuvent être extrinsèques ou intrinsèques.Parmi les causes extrinsèques, on peut citer les conditions de la vie sociale, comme le manque de canaux d'expression politique, les conditions d'ordre économique comme l'inflation galopante. Il s'agit de situations favorisant les conflits qui dégénèrent ensuite en grève, et d'un état général de la société considérée à une période donnée qui s'applique à toutes les grèves et qui aide à en déterminer le nombre.En Israël, on a trouvé, par exemple, que le facteur qui avait exercé le plus d'influence sur le nombre des grèves n'était pas le niveau de l'activité économique, mais le taux, surtout le taux d'accélération, des investissements. Les espoirs exprimés par les investisseurs créent des espoirs similaires parmi les salariés désireux d'obtenir leur part du gâteau, ce qui constitue un climat général favorable aux grèves. De même, les effets funestes d'une inflation rapide, qui affectent toutes les branches de la vie économique ont aussi un effet négatif sur les relations professionnelles, parce que les syndicats doivent s'efforcer de protéger leurs membres par des clauses d'indexation.D'autre part, il faut aussi considérer les causes intrinsèques des grèves.Celles-ci résultent d'abord en Israël de la démocratisation des syndicats, soit par la mise en place de structures qui permettent à la base de jouer un rôle plus important dans la prise des décisions, soit par la multiplication et la fragmentation des sections locales. C'est ainsi, par exemple, que l'établissement de plusieurs unités de représentation dans une entreprise favorise la concurrence, les intrigues et la méfiance entre les diverses sections. Au lieu de faire valoir ses besoins et ses revendications spécifiques, chaque unité de négociation concentre son attention sur les gains des autres pour en obtenir d'identiques ou d'analogues, ce qui crée un cercle vicieux forçant quelquefois les parties à conclure des accords secrets.Autre cause intrinsèque des grèves: les erreurs de jugement provenant des maladresses des parties, du défaut de connaissances des règles du jeu ou du fait que des négociateurs inexpérimentés manquent de flexibilité au cours des tractations.On peut aussi ranger parmi les causes intrinsèques des grèves les pratiques de négociations incorrectes. Il arrive fréquemment que les négociations ne sont qu'apparentes. Au fond, il ne se passe rien dans la réalité, chaque partie demeurant cramponnée à ses exigences. En certains cas, on va jusqu'à rejeter le mécanisme de négociation lui-même. On abuse aussi du recours aux comparaisons: cette tendance a rendu la négociation collective plus rigide, principalement dans le secteur public, mais on la retrouve aussi dans le secteur privé. Au lieu de concentrer leur attention sur les enjeux de la négociation, les parties discutent des groupes auxquels elles estiment devoir être comparées, ce qui rend lourd le processus des négociations et augmente d'autant les possibilités de conflit.Par ailleurs, une des sources majeures d'opposition dans tout système social porte sur les questions d'idéologie. Chacun veut faire sa « guerre sainte ». En matièrede relations professionnelles, la situation devient particulièrement grave quand les mécanismes de négociation bien établis sont modifiés ou quand certaines questions, jusque là négociables, sont délibérément exclues par l'une ou l'autre des parties.Enfin, beaucoup de spécialistes accordent une grande importance à la législation dont les déficiences peuvent être et sont effectivement une source de conflits entre les parties. En Israël, l'une d'entre elles est qu'il n'existe à peu près pas de lois touchant l'établissement, les fonctions, les responsabilités et les obligations des syndicats et des associations d'employeurs.Que conclure si ce n'est que les grèves ne sont pas un indicateur de l'état de santé d'un système de relations professionnelles mais que, si l'on veut limiter le nombre de grèves, il faut en connaître les causes véritables plutôt que d'en traiter les symptômes? En Israël, on catalogue cinquante pour cent des grèves sous la rubrique « salaire insuffisant ». Il est naïf de penser que toutes ces grèves ont leur origine dans le refus des employeurs de satisfaire aux exigences du syndicat ou le désir du syndicat d'écraser l'employeur. Il est vrai que les questions d'argent furent souvent l'occasion immédiate de la grève, mais cela ne doit pas conduire à la conclusion énoncée que celles-ci expliquent totalement le fait de la grève. C'est une méprise d'imaginer qu'un désaccord sur des problèmes d'argent peut inexorablement entraîner une interruption des contacts entre les parties. Pour empêcher de pareilles interruptions, il faut non seulement se préoccuper des salaires, mais aussi des causes plus profondes des arrêts de travail.The purpose of this paper is to reveal those universal socio-economic conditions which generally foster strikes, and the most general labor relations-related reasons for conflicts which eventually result in strikes

Goal-conflict detection based on temporal satisfiability checking

Goal-oriented requirements engineering approaches propose capturing how a system should behave through the speci ca- tion of high-level goals, from which requirements can then be systematically derived. Goals may however admit subtle situations that make them diverge, i.e., not be satis able as a whole under speci c circumstances feasible within the domain, called boundary conditions . While previous work al- lows one to identify boundary conditions for con icting goals written in LTL, it does so through a pattern-based approach, that supports a limited set of patterns, and only produces pre-determined formulations of boundary conditions. We present a novel automated approach to compute bound- ary conditions for general classes of con icting goals expressed in LTL, using a tableaux-based LTL satis ability procedure. A tableau for an LTL formula is a nite representation of all its satisfying models, which we process to produce boundary conditions that violate the formula, indicating divergence situations. We show that our technique can automatically produce boundary conditions that are more general than those obtainable through existing previous pattern-based approaches, and can also generate boundary conditions for goals that are not captured by these patterns

Synthesizing SystemC Code from Delay Hybrid CSP

Delay is omnipresent in modern control systems, which can prompt oscillations and may cause deterioration of control performance, invalidate both stability and safety properties. This implies that safety or stability certificates obtained on idealized, delay-free models of systems prone to delayed coupling may be erratic, and further the incorrectness of the executable code generated from these models. However, automated methods for system verification and code generation that ought to address models of system dynamics reflecting delays have not been paid enough attention yet in the computer science community. In our previous work, on one hand, we investigated the verification of delay dynamical and hybrid systems; on the other hand, we also addressed how to synthesize SystemC code from a verified hybrid system modelled by Hybrid CSP (HCSP) without delay. In this paper, we give a first attempt to synthesize SystemC code from a verified delay hybrid system modelled by Delay HCSP (dHCSP), which is an extension of HCSP by replacing ordinary differential equations (ODEs) with delay differential equations (DDEs). We implement a tool to support the automatic translation from dHCSP to SystemC

Longest Common Extensions in Sublinear Space

The longest common extension problem (LCE problem) is to construct a data structure for an input string $T$ of length $n$ that supports LCE$(i,j)$ queries. Such a query returns the length of the longest common prefix of the suffixes starting at positions $i$ and $j$ in $T$. This classic problem has a well-known solution that uses $O(n)$ space and $O(1)$ query time. In this paper we show that for any trade-off parameter $1 \leq \tau \leq n$, the problem can be solved in $O(\frac{n}{\tau})$ space and $O(\tau)$ query time. This significantly improves the previously best known time-space trade-offs, and almost matches the best known time-space product lower bound.Comment: An extended abstract of this paper has been accepted to CPM 201

A Distributed Multilevel Force-directed Algorithm

The wide availability of powerful and inexpensive cloud computing services naturally motivates the study of distributed graph layout algorithms, able to scale to very large graphs. Nowadays, to process Big Data, companies are increasingly relying on PaaS infrastructures rather than buying and maintaining complex and expensive hardware. So far, only a few examples of basic force-directed algorithms that work in a distributed environment have been described. Instead, the design of a distributed multilevel force-directed algorithm is a much more challenging task, not yet addressed. We present the first multilevel force-directed algorithm based on a distributed vertex-centric paradigm, and its implementation on Giraph, a popular platform for distributed graph algorithms. Experiments show the effectiveness and the scalability of the approach. Using an inexpensive cloud computing service of Amazon, we draw graphs with ten million edges in about 60 minutes.Comment: Appears in the Proceedings of the 24th International Symposium on Graph Drawing and Network Visualization (GD 2016

A classical Over Barrier Model to compute charge exchange between ions and one-optical-electron atoms

In this paper we study theoretically the process of electron capture between one-optical-electron atoms (e.g. hydrogenlike or alkali atoms) and ions at low-to-medium impact velocities (v/v_e <= 1) working on a modification of an already developed classical Over Barrier Model (OBM) [V. Ostrovsky, J. Phys. B: At. Mol. Opt. Phys. {\bf 28} 3901 (1995)], which allows to give a semianalytical formula for the cross sections. The model is discussed and then applied to a number of test cases including experimental data as well as data coming from other sophisticated numerical simulations. It is found that the accuracy of the model, with the suggested corrections and applied to quite different situations, is rather high.Comment: 12 pages REVTEX, 5 EPSF figures, submitted to Phys Rev