41 research outputs found

    Palaeogeographical reconstructions of Lake Maliq (Korça Basin, Albania) between 14,000 BP and 2000 BP

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    International audienceSince the early 1990s, excavations of a protohistoric lakeside settlement in the Korça basin carried out by a French–Albanian archaeological team have induced geomorphological and palynological studies about the sedimentary records of Lake Maliq. These studies allow us to distinguish a series of centennial-scale high and low lake level events between 4200 and 4000 cal BP (2899–2637 BC/2843–2416 BC) and 2600 cal BP (822–671 BC), probably due to large-scale climate changes (in the Mediterranean basin). In addition, the sediment sequence also gives evidence of a millennial-scale trend of lake level rise. It appears to be an interplay between lake level rises and falls against tectonic subsidence of the basin allowing accommodation space for sediment deposition. The variations of the lake's level and the lake's surface area influenced the development and the abandonment of the nearby lakeside settlements (like the tell of Sovjan). In order to prepare an archaeological survey around the now dried up lake, we made a 3D model of the Holocene deposit from the lake including these lake level results, geomorphological mapping, excavation data, numerous core logs, AMS 14 C dating and SRTM DEM data. The GIS model allowed us to propose four palaeogeographical reconstructions of the extension of Lake Maliq: around 14,000 BP, during the Mesolithic (around 9000 BP – 8781–8542 BC), the Early/Middle Bronze Age transition (around 3800 BP – 2310–2042 BC) and the Iron Age (2600 BP – 822–671 BC). A map of the thickness of the sediments above potential archaeological layers is also proposed

    LES VARIATIONS DE L'EXTENSION DU LAC MALIQ (BASSIN DE KORÇË, ALBANIE) EN RELATION AVEC L'OCCUPATION HUMAINE ENTRE 14000 BP ET 2000 BP

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    International audienceDepuis le début des années 1990, les fouilles archéologiques menées dans le bassin de Korçë, notamment sur le tell de Sovjan, occupé du Néolithique ancien (7990 cal BP, soit 7060 - 6899 av. J.-C.) jusqu’à l’Âge du fer (2600 cal BP, soit 822 - 671 av. J.-C.), ont confirmé l’implantation de populations sédentaires, pratiquant l’agriculture et l’élevage depuis le Néolithique ancien (LAFE 2005 ; LERA 1990 ; LERA et al. 1996 ; TOUCHAIS et al., 2005). Il s’agit de la civilisation dite « culture de Podgorie » (KOBAS 2005 ; KORKUTI 1995 ; PRENDI 1990). La partie nord du bassin de Korçë a été occupée par le lac Maliq, jusqu’à ce qu’il soit asséché par drainage à la fin des années 1950. À cette époque, l’extension du lac variait de 40 km2 à la fin de l’été à 80 km2 (FOUACHE et al. 2001). Du Néolithique ancien à l’Âge du fer, et surtout à la période du Bronze moyen (autour de 3800 cal BP, 2310 - 2042 av. J.-C.), de nombreuses implantations humaines occupaient les rives du lac (fig. 1) comme sur le site de Maliq, le seul site « palaffitique » étudié dans le bassin (PRENDI, 1966) ou Sovjan, un site de rive (TOUCHAIS et alii, 2005).Afin de reconstituer plus précisément la densité de ces sites et d’aboutir à un modèle d’implantation humaine autour du lac Maliq, la Mission franco-albanaise a entrepris des prospections archéologiques systématiques. En préliminaire à ces prospections, des reconstitutions paléogéographiques de l’extension du lac Maliq ont été proposées pour quatre périodes clefs : autour de 14000 BP, le Mésolithique (autour de 9000 cal BP, soit 8781 - 8542 av. J.-C.), le Bronze moyen (autour de 3800 cal BP, soit 2310 - 2042 av. J.-C.) et l’Âge du fer (2600 cal BP, soit 822 - 671 av. J.-C.). Ces reconstitutions ont été réalisées à partir d’un Système d’Information Géographique (SIG) associé à un Modèle Numérique de Terrain (MNT) en trois dimension, incluant des données topographiques, géologiques, paléoenvironnementales et archéologiques.Ces reconstitutions permettent également de discuter de l’influence possible des variations climatiques holocènes sur les fluctuations du niveau du lac Maliq

    Sultan bin Muhammad al-Qasimi, Chronique d'une ville, deuxième partie

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    Sultan bin Muhammad al Qasimi, Commerce et luttes de pouvoir dans le Golfe, 1620-1820

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    From Anne of Green Gables to Anne with an E: the avatars of a Canadian heroine

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    International audienceCanadian author Lucy Maud Montgomery’s acclaimed classic children’s novel Anne of Green Gables tells the adventures of Anne Shirley (with an –e), an 11-year-old, red-haired, freckled, talkative, imaginative orphan who is mistakenly sent for adoption to middle-aged siblings Marilla and Matthew Cuthbert (they expected a boy) in the fictional small town of Avonlea on Prince Edward Island and then gradually grows into a young woman in the only home she ever had. The novel has been adapted countless times in a variety of forms it was published in 1908 and its heroine is still as popular as ever.Adapting Canada’s most popular book ever yet another time is definitely a challenge, especially when all Anne lovers keep a fond memory of its most successful adaptation so far, Kevin Sullivan’s 1985 miniseries starring Megan Follows as Anne.The years surrounding and following the centenary of Anne have seen a surge of more Anne adaptations, down to the very last, somewhat controversial, CBC/Netflix Anne with an E. Does the latter, as it introduces new material in the source narrative, perpetuate the success of the original and/or compete with its numerous former adaptations? How does it update or reinvent the initial text to potentially appeal to new, contemporary audiences, while playing on the nostalgia of adult spectators who might feel entitled to have their say when it comes to their national icon? As it reinvests and reappraises the original fictional world in a radical and much darker way than its predecessors, does it really bring its audience back to the source novel? Such are a few questions this presentation will raise and try to answer.Anne… la maison aux pignons verts, le célèbre roman pour enfants de l’auteure canadienne Lucy Maud Montgomery, raconte les aventures d’Anne Shirley (avec un –e), une orpheline de 11 ans aux cheveux roux, avec des taches de rousseur et extrêmement bavarde et imaginative, envoyée par erreur pour être adoptée par Marilla et Matthew Cuthbert, deux frère et sœur célibataires qui voulaient un garçon, dans la petite ville fictive d’Avonlea sur l’île du Prince Edouard et qui devient petit à petit une jeune femme dans le seul foyer qu’elle ait jamais connu. Le roman a été adapté à de très nombreuses reprises sous diverses formes depuis sa publication en 1908 et son héroïne n’a jamais perdu de sa popularité.Toute nouvelle adaptation du roman canadien le plus populaire de tous les temps est nécessairement un défi, d’autant que tous les fans de la jeune orpheline gardent le souvenir de la meilleure adaptation à ce jour, la minisérie de Kevin Sullivan de 1985, avec Megan Follows dans le rôle d’Anne.Les années qui ont immédiatement précédé et suivi le centenaire de la publication d’Anne ont vu apparaître de nouvelles adaptations, jusqu’à la dernière en date, parfois controversée, Anne with an E, diffusée sur CBC puis sur Netflix. Alors qu’elle introduit des éléments nouveaux dans le récit source, cette adaptation contribue-t-elle à prolonger le succès de l’original et/ou concurrence-t-elle ses nombreuses adaptations précédentes ? Comment réactualise-t-elle ou réinvente-t-elle le texte initial pour attirer un public nouveau, contemporain, tout en jouant sur la nostalgie de spectateurs adultes qui peuvent revendiquer leur droit à la parole quand il s’agit de leur icône nationale ? En réinvestissant et en relisant l’univers fictionnel original de façon radicale et beaucoup plus sombre que ses prédécesseurs, parvient-elle à ramener son public vers le roman source ? Telles sont quelques-unes des questions que nous soulèverons et auxquelles nous tenterons d’apporter une réponse au cours de cette présentation

    Sultan bin Muhammad al-Qasimi, Chronique d'une ville, deuxième partie

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    La représentation des Autochtones dans la Capitale Nationale du Canada : symbolique d’une présence visible et invisible

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    International audienceAs Canada is about to celebrate the 150th anniversary of Confederation, it seems relevant to examine a powerful emblem of the Confederation, namely itself capital, which was known as Bytown until 1855. The choice of the capital’s name, borrowed from the Algonquins as a reference to the nearby Ottawa River, and of the site itself of the capital by Queen Victoria in 1857 is far from neutral and raises the issue of the acknowledgement of the place granted (or not) to Aboriginal people in Canadian society as well as the recognition of the role they were led play (or not) in the construction of the new federal state and the Canadian identity in all its diversity. We will pay close attention to the physical and symbolical traces of the presence of Aboriginal people and their heritage in the National Capital — whether it be sacred places, commemorative plaques, place names, statues, works of art, etc —, trying to make out the meaning of this visible and invisible presence in the urban landscape : how is this presence expressed? Is the Aboriginal dimension of the Canadian identity truly acknowledged through this representation? Do the memorial pratices aimed at representing and celebrating the diversity of the Canadian identity truly avoid old assimilation practices? Such are the questions we’ll try to answer in our critical survey of Aboriginal Ottawa.Alors que le Canada s’apprête à célébrer le 150ème anniversaire de la Confédération, il paraît pertinent de se pencher sur un emblème fort de la Confédération, à savoir sa capitale, Ottawa, connue jusqu’en 1855 sous le nom de Bytown. Le choix à la fois de son nom emprunté aux Algonquins en référence à la rivière des Outaouais qui la borde et de l’emplacement de la capitale par la reine Victoria en 1857 n’est pas neutre et s’inscrit dans la problématique de la reconnaissance de la place donnée (ou non) aux Autochtones dans la société canadienne et du rôle qu’ils ont pu jouer (ou non) dans la construction du nouvel état fédéral incarné par sa capitale et de l’identité canadienne dans sa diversité. Nous nous intéresserons donc aux traces physiques ou symboliques de la présence des Autochtones et de leur héritage dans la Capitale Nationale, lieux sacrés, plaques commémoratives, noms de lieux, statues, œuvres d’art, etc, en nous interrogeant sur le sens à donner à cette présence visible ou invisible dans le paysage urbain : quelle(s) forme(s) prend cette présence ? Peut-on parler de reconnaissance de la dimension autochtone de l’identité canadienne à travers cette représentation ? Les pratiques mémorielles visant à représenter et célébrer les diversités de l’identité canadienne évitent-elles le piège de l’assimilation ? Telles sont les questions auxquelles nous tenterons de répondre dans cette approche critique de l’Ottawa autochtone
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