83 research outputs found

    Recompositions spatiales et marginalisation sociale au centre

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    La patrimonialisation de la vieille ville de Harar en Éthiopie, classĂ©e par l’Unesco en 2006, rĂ©pond aujourd’hui Ă  diffĂ©rents enjeux. Outil de dĂ©veloppement Ă©conomique et social, elle sert Ă©galement la mise en Ɠuvre de stratĂ©gies voire de crispations identitaires autour de la valorisation d’un groupe et de son histoire. C’est Ă  la lumiĂšre de ces stratĂ©gies que peut que se lire la construction de marges spatiales par les politiques urbaines ; ces marges se dĂ©finissent comme des espaces de relĂ©gation permettant le rejet du non-patrimonial en dehors du pĂ©rimĂštre classĂ©. Ce processus peut renvoyer Ă  l’exclusion hors de la vieille ville de certains habitants forcĂ©s au dĂ©placement et au relogement en pĂ©riphĂ©rie. Il renvoie Ă©galement Ă  la marginalisation au cƓur mĂȘme de la ville classĂ©e de certaines catĂ©gories de population stigmatisĂ©es par des modes de vie, des pratiques de la ville ou des activitĂ©s Ă©conomiques qui ne correspondent pas Ă  la nouvelle image du centre historique de Harar.The heritage process in the old city of Harar in Ethiopia, classified by Unesco in 2006, is now responding to different issues. As a tool for economic and social development and it also serves for the implementation of identity strategies and even tensions towards the development of a group and its history. As a result of these strategies, we can distinguish specific outside demarcated areas as a product of these urban policies. These outside demarcated areas are used to receive the rejected activities that arose out of the classified perimeter. This process results in the exclusion from the old town of some residents who are forced to resettle in the urban periphery. It also refers to the marginalization at the heart of the classified city of certain groups of people, stigmatized by their lifestyles, their practices or their economic activities that do not fit the new image of the historic center of Harar

    Identification of genetic variants associated with Huntington's disease progression: a genome-wide association study

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    Background Huntington's disease is caused by a CAG repeat expansion in the huntingtin gene, HTT. Age at onset has been used as a quantitative phenotype in genetic analysis looking for Huntington's disease modifiers, but is hard to define and not always available. Therefore, we aimed to generate a novel measure of disease progression and to identify genetic markers associated with this progression measure. Methods We generated a progression score on the basis of principal component analysis of prospectively acquired longitudinal changes in motor, cognitive, and imaging measures in the 218 indivduals in the TRACK-HD cohort of Huntington's disease gene mutation carriers (data collected 2008–11). We generated a parallel progression score using data from 1773 previously genotyped participants from the European Huntington's Disease Network REGISTRY study of Huntington's disease mutation carriers (data collected 2003–13). We did a genome-wide association analyses in terms of progression for 216 TRACK-HD participants and 1773 REGISTRY participants, then a meta-analysis of these results was undertaken. Findings Longitudinal motor, cognitive, and imaging scores were correlated with each other in TRACK-HD participants, justifying use of a single, cross-domain measure of disease progression in both studies. The TRACK-HD and REGISTRY progression measures were correlated with each other (r=0·674), and with age at onset (TRACK-HD, r=0·315; REGISTRY, r=0·234). The meta-analysis of progression in TRACK-HD and REGISTRY gave a genome-wide significant signal (p=1·12 × 10−10) on chromosome 5 spanning three genes: MSH3, DHFR, and MTRNR2L2. The genes in this locus were associated with progression in TRACK-HD (MSH3 p=2·94 × 10−8 DHFR p=8·37 × 10−7 MTRNR2L2 p=2·15 × 10−9) and to a lesser extent in REGISTRY (MSH3 p=9·36 × 10−4 DHFR p=8·45 × 10−4 MTRNR2L2 p=1·20 × 10−3). The lead single nucleotide polymorphism (SNP) in TRACK-HD (rs557874766) was genome-wide significant in the meta-analysis (p=1·58 × 10−8), and encodes an aminoacid change (Pro67Ala) in MSH3. In TRACK-HD, each copy of the minor allele at this SNP was associated with a 0·4 units per year (95% CI 0·16–0·66) reduction in the rate of change of the Unified Huntington's Disease Rating Scale (UHDRS) Total Motor Score, and a reduction of 0·12 units per year (95% CI 0·06–0·18) in the rate of change of UHDRS Total Functional Capacity score. These associations remained significant after adjusting for age of onset. Interpretation The multidomain progression measure in TRACK-HD was associated with a functional variant that was genome-wide significant in our meta-analysis. The association in only 216 participants implies that the progression measure is a sensitive reflection of disease burden, that the effect size at this locus is large, or both. Knockout of Msh3 reduces somatic expansion in Huntington's disease mouse models, suggesting this mechanism as an area for future therapeutic investigation

    Le processus patrimonial à Hébron, dans les territoires palestiniens occupés

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    Les villes palestiniennes, et en particulier HĂ©bron, constituent aujourd’hui des espaces disputĂ©s, investis de valeurs contradictoires par les diffĂ©rents acteurs en jeu dans leur production. Elles font l’objet de conflits parfois violents pour leur appropriation, leur accaparement ou leur propriĂ©tĂ© alors que les implantations de colons juifs israĂ©liens continuent de se multiplier dans leur pĂ©riphĂ©rie. Dans le contexte d’occupation militaire et civile menĂ©e par l’État d’IsraĂ«l et de grande ins..

    Conflits d'acteurs et stratĂ©gies d'adaptation au nouveau projet urbain dans une ville du Patrimoine Mondial : Harar en Éthiopie

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    International audienceHarar est une ville moyenne d'Éthiopie dont le centre historique vient d'ĂȘtre classĂ© au titre du Patrimoine Mondial par l'Unesco. Dans le contexte de la nationalisation de la terre en Éthiopie et de la patrimonialisation du centre qui a symboliquement acquis la valeur exceptionnelle universelle des biens classĂ©s patrimoine de l'humanitĂ©, cet exposĂ© s'intĂ©resse au point d'articulation entre l'action institutionnelle, amĂ©nagiste et stratĂ©gique de l'acteur ville et les stratĂ©gies d'adaptation ou de contournement des habitants, acteurs ordinaires de l'espace urbain concernĂ© par la mise en Ɠuvre de nouveaux projets de dĂ©veloppement

    Le patrimoine, une ressource pour l’action sur les territoires

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    RĂ©sumĂ© – Dossier d’habilitation Ă  diriger les recherches – Pauline BOSREDONLe premier volume de cette HDR, le mĂ©moire de synthĂšse, retrace les douze annĂ©es de recherche Ă©coulĂ©es depuis mon recrutement Ă  Lille comme MCF et qui se sont focalisĂ©es sur deux objets d’étude principaux : la culture – ses lieux, ses Ă©quipements, ses acteurs, ses politiques et leur articulation aux politiques urbaines, en particulier de renouvellement urbain – et la patrimonialisation, comme phĂ©nomĂšne culturel et processus social et politique, Ă  travers ses acteurs, ses objets, son articulation avec les politiques urbaines et les politiques culturelles. Ces objets ont Ă©tĂ© scrutĂ©s et questionnĂ©s sur un terrain en particulier : les espaces urbains, en particulier dans les villes en prise avec les processus de mĂ©tropolisation, observĂ©s dans les discours et les politiques urbaines et dans leurs effets sur la recomposition des quartiers centraux et pĂ©ricentraux, mais aussi dans des villes marquĂ©es par une grande vulnĂ©rabilitĂ© liĂ©es Ă  leur contexte spĂ©cifique (gĂ©opolitique en particulier). Ces questions et ces espaces ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s dans diffĂ©rents contextes culturels, sociaux et gĂ©opolitiques : le nord de la France et l’espace transfrontalier franco-belge, le Minas Gerais au BrĂ©sil, en particulier Belo Horizonte, et les villes palestiniennes de Cisjordanie, notamment Naplouse, HĂ©bron et Ramallah. Le mĂ©moire de synthĂšse est complĂ©tĂ© par un recueil d’articles (second volume).Le troisiĂšme volume, qui constitue l’ouvrage inĂ©dit, porte sur le patrimoine comme ressource pour l’action sur les territoires. Le premier chapitre traite de la patrimonialisation des hĂ©ritages industriels dans la mĂ©tropole lilloise sous l’angle des processus et des acteurs de la production de cette ressource symbolique. Le patrimoine industriel semble constituer Ă  Lille ou Ă  Roubaix une ressource territoriale efficacement mobilisĂ©e pour le redĂ©veloppement social et Ă©conomique de l’agglomĂ©ration et sa mĂ©tropolisation par la culture. A travers l’analyse de plusieurs cas d’étude dans la mĂ©tropole lilloise, nous nous questionnerons sur les acteurs de cette patrimonialisation : par qui la ressource patrimoniale est-elle mobilisĂ©e ? Et au profit de qui ?Nous interrogeons ensuite dans le deuxiĂšme chapitre la patrimonialisation et plus largement l’appel au patrimoine comme ressource politique, c’est-Ă -dire une ressource pour l’action collective, la participation citoyenne, le droit Ă  la ville. Nous livrons d’abord des rĂ©flexions menĂ©es sur le terrain brĂ©silien, dans la mĂ©tropole de Belo Horizonte oĂč nous avons suivi plusieurs mouvements sociaux et mobilisations citoyennes dĂ©veloppant des argumentaires patrimoniaux au service de causes sociales plus larges (la sĂ©curisation fonciĂšre, la lutte contre les bouleversements induits par l’urbanisme nĂ©olibĂ©ral, la revendication de l’accĂšs libre et sans entrave Ă  l’espace public...). Nous analysons ensuite le cas des patrimonialisations concurrentes et trĂšs politiques menĂ©es en Cisjordanie dans le territoire palestinien occupĂ©, leurs acteurs, leurs motivations, leurs effets territoriaux.Le troisiĂšme et dernier chapitre constitue un ensemble de pistes de recherche pour les annĂ©es Ă  venir qui s’intitule « Faire projet dans la ville hĂ©ritĂ©e : le patrimoine, ressource d’une ville durable ». Il s’appuie sur les conclusions des deux chapitres prĂ©cĂ©dents et propose de renouveler l’approche classique du patrimoine dans l’amĂ©nagement urbain (le patrimoine saisi par les outils dĂ©diĂ©s : identification, protection, mise en valeur) par la notion de ressource qui suggĂšre le potentiel du patrimoine, les possibles qu’il offre Ă  la ville durable, nĂ©cessairement sobre, rĂ©siliente et inclusive, notamment par le biais de pratiques urbanistiques nouvelles ou alternatives (urbanisme tactique, patrimoine rĂ©vĂ©lĂ© par l’occupation et les nouveaux usages)

    Classement patrimonial et projet local urbain Ă  Harar, Ethiopie

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    L'articulation entre dynamique locale et dynamiqueglobale a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© pensĂ©e et largementexplicitĂ©e en ce qui concerne les institutionset l'Ă©conomie. Elle l'a moins Ă©tĂ© en ce quiconcerne le champ culturel et singuliĂšrement celui dupatrimoine tel que le dĂ©finissent les institutions internationales.C'est ce que cette recherche propose d'Ă©tudieren se penchant sur le cas d'Harar, en Éthiopie, dont lecentre ancien a Ă©tĂ© classĂ© par l'Unesco en juillet 2006

    Habiter et amĂ©nager les centres anciens. Les reconfigurations du rapport des acteurs Ă  la vieille ville par le classement au patrimoine mondial : une comparaison entre Harar en Éthiopie et Alep en Syrie

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    The heritage process in urban centres transforms the relationship between actors and the historic town : first, the amount of their daily investments, in other words their dwelling ; then their mobilization, that is to say the ability to act on this urban space ; finally, all the strategies they implement for that. The thesis questions itself about the meaning given to the heritage process by the institutional actors and analyzes the way it uses it to implement their policy. Moreover, the thesis questions itself too about the way the other actors of the city — inhabitants, users, economic actors — take their position in keeping with their district transformation, in regard to their own interest and to their capacity to act or to react. Aleppo in Syria and Harar in Ethiopia, two cities of world heritage which have been classified 20 years apart, are the objects of this study. To compare one town with the other one highlights four different positionings faced with heritage process. The instrumental position considers the heritage a tool to legitimate actions on urban spaces ; above all, it is the position of institutional actors. On the other hand, the social position turns heritage process into a means to improve inhabitants living conditions and to maintain their way of life. This position is against the conservative one that see heritage as a tool to safeguard the built environment which is the essential support, in their eyes, of the identity and history of the town. The economic position, as for it, bets on tourism as an essential tool of heritage development and consequently of local economy development ; to maintain this position, the town requires sufficient ressources but in that case some other ordinary activities may disappear. Finally, the cultural position differentiates itself from institutional heritage process ; it is the position shared by the inhabitants and the users of the old city which, through their way of life and their daily practices, create a living and popular heritage which jeopardizes the institutional heritage process.La mise en patrimoine du centre urbain transforme le rapport des acteurs Ă  la vieille ville : d'abord la somme de leurs investissements quotidiens, autrement dit leurs modes d'habiter ; ensuite, leurs mobilisations, c'est-Ă -dire leurs capacitĂ©s d'agir sur cet espace ; enfin, l'ensemble des stratĂ©gies qu'ils mettent en Ɠuvre dans ce dessein. La thĂšse pose la question du sens donnĂ© Ă  ce processus patrimonial par l'acteur institutionnel et analyse la façon dont il s'en sert pour mettre en Ɠuvre sa politique. Le questionnement de la thĂšse porte, par ailleurs, sur la maniĂšre dont les autres acteurs de la ville – habitants, usagers, acteurs Ă©conomiques – se positionnent par rapport aux transformations de leurs quartiers, en fonction de leurs intĂ©rĂȘts propres et de leur capacitĂ© d'agir ou de rĂ©agir. Alep en Syrie et Harar en Éthiopie, deux villes du patrimoine mondial classĂ©es Ă  vingt ans d'intervalle, constituent les lieux de cette Ă©tude. L'analyse comparative met en lumiĂšre quatre positionnements diffĂ©rents face Ă  la patrimonialisation. La position instrumentale considĂšre le patrimoine comme un outil de lĂ©gitimation de l'action sur l'espace urbain ; elle est surtout celle des acteurs institutionnels. D'un autre cĂŽtĂ©, la position sociale fait de la patrimonialisation le moyen d'amĂ©liorer les conditions de vie des rĂ©sidents tout en s'efforçant de conserver leurs modes de vie et s'oppose Ă  celle des conservateurs qui conçoivent la patrimonialisation comme un outil de sauvegarde du bĂąti, support indispensable Ă  leurs yeux de l'identitĂ© et de l'histoire de la ville. La position Ă©conomique, quant Ă  elle, fait du tourisme un outil majeur de la valorisation du patrimoine et, par voie de consĂ©quence, un instrument dĂ©terminant du dĂ©veloppement de l'Ă©conomie locale ; cette position nĂ©cessite que la ville dispose de ressources suffisantes mais prĂ©sente toutefois un danger, celui de faire disparaĂźtre parallĂšlement un certain nombre d'activitĂ©s. La position culturelle, enfin, se dĂ©marque de la patrimonialisation institutionnelle : c'est le positionnement des habitants et des usagers de la vieille ville qui, par leurs modes de vie et leurs pratiques quotidiennes, constituent un patrimoine populaire vivant que met en danger la patrimonialisation institutionnelle

    L’espace public et le patrimoine

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