10 research outputs found

    Attache-moi !

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    La musique nous possède, tout en se détachant de son support : « Écoute et attachement », tel était le thème des Rencontres nationales des bibliothécaires musicaux, organisées par l’ACIM conjointement avec le groupe Nord-Pas-de-Calais de l’ABF à Lille, les 19 et 20 mars

    Biennale du livre de sciences humaines et sociales : La fabrique du travail

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    La deuxième édition de la Biennale du livre de sciences humaines et sociales s’attèle à une thématique complexe : la fabrique du travail. Ces rencontres permettent d’apporter un regard, une perspective, économique, philosophique, historique, sociologique et éthique : travailler, mais jusqu’où ? Le régime de l’intermittence est-il vraiment un modèle ? Et si, de plus en plus, on entendait : « le travail ? Non merci… ». Pour donner à réfléchir, nous avons fait appel à des chercheurs confirmés, des jeunes chercheurs - car il nous a semblé que c’était la place d’une institution que de leur donner aussi la parole - et à un écrivain

    Des Anormaux de Foucault aux handicapés : le médico-social comme médecine de l’incurable

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    La catégorie des anormaux, dont Foucault fait la généalogie dans son cours de 1974-1975 au Collège de France, a complètement disparu au début du XXe siècle. Par l'extension illimitée de l'anormal qu'elle permettait et par la somatisation de toutes les pathologies physiques ou mentales qui la soutenait, cette catégorie peut cependant être rapprochée de notre notion actuelle de « handicap », et tout particulièrement des handicaps psychiques. Ce rapprochement permet d'apprécier ce qui a changé dans notre rapport aux normes. L'intégration sociale et la modification des anormaux a remplacé leur exclusion et contention. Mais l'inquiétude des normes est toujours aussi forte, et s'articule désormais autour d'une recherche de sécurité dont le handicap est l'expression. La méthode généalogique permet ainsi l'étude des lignes de fracture de cette notion, révélatrice des problèmes que produisent notre volonté de prendre médicalement en charge de supposés incurables.Foucault in his lessons of 1974-1975 at College de France makes the genealogy of a category which disapeared at the beginning of the 20th century, after a very short existence: the category of abnormals, linked with the theory of degeneration. This category gave an infinite extension to abnormalities, and was founded on the somatization of every diseases, those of the mind as those of the body. For theses reasons, it's possible to compare it with our notion of disability. Indeed, following the definition of WHO, disabilities are always caused by a physiological pathology, and are very numerous (the last classification of disabilities takes more than one hundred pages). These comparison between "diability" and "abnormality" is not an essay of heuristic. It is a way to understand what changed in our norms and our use of them. The social integration and the modification of the people we consider abnormals is now the general pattern of our norms, and not anymore the exclusion. But abnormals as disabled people still cause our anxiety, and we still try to put an end to abnormalities by establishing a global security for everybody - disabled people and normal people - in a endless quest. So, the genalogic method reveals the splits of our notion of disability, and how our will to take medically care of the incurable people is, at the same time, the origin of our medico-social institutions and the expression of very sharp problems related to difference and differenciation

    L'éducation des corps à la lumière des rééducations, ou la santé dans la socialisation

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    International audienceLes rééducations physiques constituent un cas privilégié pour l'étude des apprentissages du corps, qu'elles permettent d'inscrire à la fois dans une expérience de la santé et dans des modèles sociaux.S'établissent en effet dans ces rééducations des rapports de longue durée entre les médecins et les patients, entre ces patients et leurs propres capacités, entre la société, ces médecins et ces patients. En effet, ce n'est pas seulement la santé, synonyme de maintien en vie ou de la mort qui s'approche qui est l'enjeu des rééducations, mais les aptitudes des personnes, leur capacité à agir de manière plus ou moins autonome sur fond d'incurabilité. Dès lors, les lectures seulement physiologiques ou biologiques des corps ne suffisent plus. Il faut comprendre au long cours les actes et les manières d'agir pour construire les traitements, sélectionner aussi les aptitudes qui peuvent avoir le plus de valeur. Dans tous les rapports soignants-malade qui se tissent le long des jours, un accompagnement, une compréhension sont ainsi nécessaires au sein de tout un jeu de normes médicales et sociales : se jouent là des problèmes clefs pour les pratiques de l'éducation thérapeutique. Que peut faire quelqu'un, que doit-il faire, comment s'en assurer ? Triple difficulté au moins, intersubjective, environnementale et sociale qu'il faut examiner précisément: difficulté de la place des volontés dans les actes, de ce qu'il est possible d'en dire pour les patients comme pour les médecins tandis que la volonté est à la fois invisible, insuffisante et indispensable ; difficulté de la détermination des aptitudes à reconquérir, au vu de l'infinité des combinatoires possibles, mais aussi de la singularité des personnes dont les vies et les apprentissages antérieurs ont pu être bouleversés par leur pathologie ; difficulté des choix existentiels à faire, rendus plus que jamais incertains par l'exposition à une fragilité définitive, particulière et angoissante dans des environnements sociaux qui sont plus ou moins ouverts.Convaincre par la parole, agir, tenter, modéliser, laisser le malade à son mystère, le percer à jour, faire jouer les collectifs, se tenir en marge des choix quotidiens, co-organiser tout un mode de vie... Les questions que se posent les rééducateurs sont aussi celles que se posent tout soignant dans des traitements de longue durée qui impliquent une activité complexe des patients : quelle est la vérité de ce qui se dit face à ce qui se passe ? Que peut-on essayer avec les malades, dans et au dehors des institutions ? Les réactions des malades se jouent-elles seulement sur un terrain médical ? Jusqu'où vont les libertés dans les systèmes médico-sociaux qui sont les nôtres ? En défendant le rôle des discours, de la liberté d'expérimenter et des luttes avec les handicaps qui impliquent des choix existentiels et pas seulement vitaux ou fonctionnels, c'est ce que nous voudrions étudier au travers de cas précis sur la rééducation des tabétiques, mutilés de guerre, polios et blessés médullaires

    Le visible et l'anonyme, Foucault à Münsterlingen, à l'origine de l'Histoire de la folie

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    Foucault à Münsterlingen est un ouvrage collectif, dirigé par Jean-François Bert et Elizabetta Basso, respectivement sociologue et philosophe, spécialistes tous deux des archives, de la genèse et de la réception des œuvres de Foucault. Sept articles composent le volume, pour lequel d'autres philosophes spécialistes de Foucault (Luca Paltrinieri, Philippe Sabot), des historiennes des sciences intéressées aux médicaments psychotropes (Magaly Tornay), des historiens des religions (Yann Dahhahoui..

    Droit et travail

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    Intervention de Stéphane Zygart (doctorant et moniteur en philosophie - UMR STL/Lille 3- Bordeaux 3) dans le cadre de la Biennale du livre de sciences humaines et sociales : La fabrique du travail

    L'événement

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    Le présent numéro explore quelques facettes de l’attirante mais fuyante catégorie d’événement. Cette notion, nullement inconnue de la philosophie classique, est devenue, ces dernières décennies, une notion populaire, voire journalistique, en même temps qu’un objet philosophique à part entière, objet problématisé par les écoles de pensée les plus diverses (de la phénoménologie au pragmatisme) et dans les champs les plus différents (philosophie et théories de l’art, philosophie morale, politique et juridique, philosophie de la religion, philosophie de l’histoire, histoire des sciences et épistémologie). La notion d’événement traverse et informe également de nombreux terrains artistiques : la poésie, la musique, le théâtre, la danse, les arts de performance et d’improvisation en général. Les études ici recueillies entendent faire droit à cette diversité des objets et des méthodes. Elles ne couvrent pas la totalité du champ des pratiques et des théories, l’entreprise serait impossible ; mais elles dessinent quelques lignes essentielles. L’histoire de la philosophie du XXe siècle y est particulièrement bien représentée, mais aussi la musique et la poésie, arts de l’événement par excellence. L’inévitable et féconde disparité des approches, des présupposés philosophiques et des formes de problématisation disent aussi quelque chose de « l’événement ». Seul l’événement est parlant, suggère Milan Kundera. Il faut, pour entendre ce que l’événement a à nous dire, avoir créé les formes nécessaires de disponibilité et d’écoute. Les études qui suivent cherchent à y contribuer. Bernard Sèv

    Dire et vouloir dire

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    Que veut dire vouloir dire ? Les contributions réunies dans ce numéro s'intéressent à différentes réponses données à cette question du Moyen Âge à nos jours. Le problème du vouloir dire est au cœur des efforts d’élucidation de ce phénomène à la fois quotidien et impénétrable qu’est le langage. Il y a (au moins) deux raisons à cela : d’une part, la question de savoir ce que veut dire ‘vouloir dire’ vise la notion de signification, notion dont on peut dire sans exagérer qu’elle est la préoccupation centrale de la philosophie du langage ; de l’autre, cette question appelle un certain nombre de distinctions qui révèlent la nécessité de prendre en compte conjointement, dans la théorie de la signification, des éléments qui relèvent non seulement de la philosophie du langage, mais encore de la philosophie de l’esprit

    Dire et vouloir dire

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    Que veut dire vouloir dire ? Les contributions réunies dans ce numéro s'intéressent à différentes réponses données à cette question du Moyen Âge à nos jours. Le problème du vouloir dire est au cœur des efforts d’élucidation de ce phénomène à la fois quotidien et impénétrable qu’est le langage. Il y a (au moins) deux raisons à cela : d’une part, la question de savoir ce que veut dire ‘vouloir dire’ vise la notion de signification, notion dont on peut dire sans exagérer qu’elle est la préoccupation centrale de la philosophie du langage ; de l’autre, cette question appelle un certain nombre de distinctions qui révèlent la nécessité de prendre en compte conjointement, dans la théorie de la signification, des éléments qui relèvent non seulement de la philosophie du langage, mais encore de la philosophie de l’esprit
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