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    Changements dans l'occupation du sol et l'aménagement des paysages du Mont-Liban du Néolithique aux époques historiques

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    International audienceThe French-Lebanese Nahr Ibrahim Project was undertaken on the valley of this major river in Mount Lebanon. It aims to characterize the environmental impacts on forests, soils and water resources of landscape terracing (a typical feature of Mount Lebanon), and of settlement patterns in the Holocene. The definition of transitional periods and the timescales of changes are examined through archaeological and historical data, 14C datings, geology and soil science (paleosols), paleobotany (anthracology, carpology, phytholits), anthropology and ancient photographs (due to the Jesuit Fathers in the beginnings of the XX c.). The study of the Nahr Ibrahim watershed is linked to a multiscalar approach of the territory lying between Nahr el-Kelb toward south and Nahr ej-Jaouz toward north in order to map the variations in land-use. The present paper focuses on the strengths and weaknesses of the archaeological data base to achieve this mapping. We then expose the main aspects of the study of a four meters polygenetic soil profile in regard to the first records from a recent excavation on the most ancient sedentary settlement known in the mountain. The integrative approach brings into light the environmental answers to the exploitation of natural resources and in return the adaptation of societies to these variations in the second half of the Holocene, from the forest clearing around 6000 BP up to recent landscape and socio-economical changes.Le projet de recherche franco-libanais "Nahr Ibrahim" initié autour de la vallée éponyme de ce fleuve majeur du Mont‑Liban s’attache à caractériser les impacts sur l'environnement forestier, les sols et les ressources en eau de la construction des paysages en terrasses, et des formes de peuplement à l'Holocène. La définition des transitions et les temporalités des changements sont examinées à partir des données archéologiques et historiques, radiochronologiques (14C), géologiques et pédologiques, paléobotaniques (anthracologie, carpologie, phytolithes), ethnologiques et iconographiques (dont les photographies du début du XXe s. par les Pères Jésuites). L'étude du bassin versant du Nahr Ibrahim est articulée à une approche multiscalaire du territoire entre le Nahr el‑Kelb au sud et le Nahr ej‑Jaouz au nord, pour cartographier les variations de l'occupation du sol. Dans cet article, nous discutons les apports et les limites de la carte archéologique puis nous mettons en perspective l'étude d'un profil de sol polygénique plurimétrique avec les premiers résultats provenant de la fouille de l'habitat sédentaire le plus ancien documenté à ce jour dans la montagne libanaise. L'approche intégrative met en évidence des réponses de l'environnement à l’exploitation des ressources par les sociétés et des adaptations de ces dernières aux changements dans la seconde moitié de l'Holocène, depuis les défrichements vers 6000 BP jusqu'aux mutations paysagères et socio-économiques récentes

    Liban

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    Le Liban est au carrefour de la Méditerranée et de l'Orient arabe. Il concrétise une longue histoire naturelle de la construction des paysages levantins jusqu'à leurs façonnements par l’Homme depuis l’Holocène jusqu'à 21e siècle. Ce numéro spécial propose au travers les six articles, des lectures historiques et contemporaine de la transformation des territoires dans sa capitale Beyrouth, dans son espace montagnard et sa plaine agricole. Dans un premier volet, les transformations de l’espace urbain à Beyrouth sont décrites au travers l’occidentalisation des espaces publics depuis la fin du 19e siècle, suivies d’une étude morpho-dynamique à une échelle fine du tissu du bâti de la ville depuis 1950. Dans un deuxième volet, le Mont-Liban a connu aussi une recomposition territoriale de son espace reflétant une mobilité des populations et leurs adaptations depuis le Néolithique jusqu’aux époques historiques. Une étude de cette recomposition politique du territoire montagnard depuis 1975 repositionne le Mont-Liban entre espace « refuges » et espace « mondialisé ». Le dernier volet se focalise sur la plaine agricole de la Beqaa, les transformations de son occupation du sol ainsi que les stratégies d’adaptations adoptées face aux défis accrus de sécheresse. Lebanon is at the crossroads of the Mediterranean basin and the Middle-East. The country’s landscape reflects a variety of ecosystems, topography and micro-climate. Located at the crossroads of human dispersal routes, the landscape is hampered by human activity since the Neolithic time. This issue proposes different case studies regarding territorial transformation divided into three thematic parts. First, the transformation of the urban spaces in Beirut are described through the westernization of public spaces since the end of the 19th century followed by a morpho-dynamic study of the urban fabric of the city since 1950. Second, the mountainous areas of Lebanon were also impacted by human activity and mobility since the Neolithic. A first case study on spatial pattern of human occupation in Mount Lebanon describe the population dynamics and the adaptation strategies adopted in an archeological site. A second case study describe the political transformation of the Mount-Lebanon since 1975 to examine the mountain territory role between a "refuge" and a "globalized" space. The last part focuses on the agricultural sector in the Beqaa plain with two cases studies, one on the drought monitoring since 2001 and the other on land and water uses strategies followed by farmers to cope with drought challenges
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