32 research outputs found

    Biogeography of Amazonian fishes: deconstructing river basins as biogeographic units

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    LES ALOSA FOSSILES ET LA NOTION DE GENRE EN SYSTÉMATIQUE PHYLOGÉNÉTIQUE.

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    Un total de douze espĂšces fossiles a Ă©tĂ© attribuĂ© au genre Alosa. Une seule espĂšce provient de gisements oligocĂšnes de Russie alors que les autres sont des espĂšces miocĂšnes en provenance de Turquie (5 espĂšces), de l’Afrique du Nord (Oran, 4 espĂšces), du Caucase (1 espĂšce) et d’Allemagne (1 espĂšce). La plupart de ces espĂšces seront retirĂ©es du genre lorsque les relations de parentĂ© entre elles seront analysĂ©es. Elles n’appartiennent probablement pas au genre Alosa. Mais, comment peut-on dĂ©cider de l’appartenance d’un poisson, fossile ou actuel, Ă  un genre ? Alosa est un taxon d’un rang taxonomique. Pour la systĂ©matique Ă©volutionniste, un taxon n’est rien d’autre qu’une classe, c’est-Ă -dire un regroupement d’objets partageant au moins l’un des caractĂšres diagnostiques du groupe. En systĂ©matique phylogĂ©nĂ©tique, au contraire, un genre est un individu. Il doit donc possĂ©der primitivement l’ensemble des caractĂšres diagnostiques et il possĂšde une histoire propre. Il peut comprendre un nombre arbitraire d’espĂšces et avoir une extension temporelle et spatiale quelconque. Par ailleurs, l’utilisation des catĂ©gories taxonomiques ne se justifie ni par la thĂ©orie de l’évolution (une thĂ©orie des mĂ©canismes et des processus) ni par les mĂ©thodes de classification phylogĂ©nĂ©tique (ayant trait Ă  la structure des relations de parentĂ©). Il s’agit plutĂŽt d’une ingĂ©rence de la nomenclature dans la thĂ©orie gĂ©nĂ©rale des classifications. En ce qui concerne les aloses, en l’absence d’étude phylogĂ©nĂ©tique, on ne peut pas se prononcer sur la pertinence de ce taxon. Les espĂšces actuelles partagent certains caractĂšres de l’appareil branchial. Mais ces caractĂšres ne sont pas observables chez les fossiles attribuĂ©s au genre Alosa. Ils doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©s, par consĂ©quent, comme des Clupeidae incertae sedis

    LES ALOSA FOSSILES ET LA NOTION DE GENRE EN SYSTÉMATIQUE PHYLOGÉNÉTIQUE.

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    Un total de douze espĂšces fossiles a Ă©tĂ© attribuĂ© au genre Alosa. Une seule espĂšce provient de gisements oligocĂšnes de Russie alors que les autres sont des espĂšces miocĂšnes en provenance de Turquie (5 espĂšces), de l’Afrique du Nord (Oran, 4 espĂšces), du Caucase (1 espĂšce) et d’Allemagne (1 espĂšce). La plupart de ces espĂšces seront retirĂ©es du genre lorsque les relations de parentĂ© entre elles seront analysĂ©es. Elles n’appartiennent probablement pas au genre Alosa. Mais, comment peut-on dĂ©cider de l’appartenance d’un poisson, fossile ou actuel, Ă  un genre ? Alosa est un taxon d’un rang taxonomique. Pour la systĂ©matique Ă©volutionniste, un taxon n’est rien d’autre qu’une classe, c’est-Ă -dire un regroupement d’objets partageant au moins l’un des caractĂšres diagnostiques du groupe. En systĂ©matique phylogĂ©nĂ©tique, au contraire, un genre est un individu. Il doit donc possĂ©der primitivement l’ensemble des caractĂšres diagnostiques et il possĂšde une histoire propre. Il peut comprendre un nombre arbitraire d’espĂšces et avoir une extension temporelle et spatiale quelconque. Par ailleurs, l’utilisation des catĂ©gories taxonomiques ne se justifie ni par la thĂ©orie de l’évolution (une thĂ©orie des mĂ©canismes et des processus) ni par les mĂ©thodes de classification phylogĂ©nĂ©tique (ayant trait Ă  la structure des relations de parentĂ©). Il s’agit plutĂŽt d’une ingĂ©rence de la nomenclature dans la thĂ©orie gĂ©nĂ©rale des classifications. En ce qui concerne les aloses, en l’absence d’étude phylogĂ©nĂ©tique, on ne peut pas se prononcer sur la pertinence de ce taxon. Les espĂšces actuelles partagent certains caractĂšres de l’appareil branchial. Mais ces caractĂšres ne sont pas observables chez les fossiles attribuĂ©s au genre Alosa. Ils doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©s, par consĂ©quent, comme des Clupeidae incertae sedis

    Minimiser l’homoplasie revient-il Ă  maximiser l’homologie ? MaHo : une mĂ©thode pour Ă©valuer l’homologie au sein des arbres Ă©quiparcimonieux

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    L’analyse de parcimonie a pour but d’identifier l’arbre s’optimisant le mieux avec les hypothĂšses d’homologie. Cependant, la mĂ©thode de parcimonie ne maximise pas directement l’homologie, mais minimise l’homoplasie. Lorsque l’analyse de parcimonie identifie plusieurs arbres Ă©quiparcimonieux, il a Ă©tĂ© montrĂ© que le nombre de caractĂšres homologues varie de façon significative d’un arbre Ă  l’autre. Nous proposons une mĂ©thode appelĂ©e MaHo, permettant de sĂ©lectionner, parmi les arbres Ă©quiparcimonieux, le(s) arbre(s) portant le nombre maximum d’homologies. Nous appliquons cette approche aux relations phylogĂ©nĂ©tiques de 31 reprĂ©sentants de la sous-famille des Dombeyoideae (Malvaceae, ex-Sterculiaceae) originaires de l’archipel des Mascareignes. L’analyse de parcimonie permet de retenir 29 336 arbres Ă©quiparcimonieux. MaHo est utilisĂ© afin d’amĂ©liorer la rĂ©solution et d’augmenter le nombre d’homologies acceptĂ©es. Le consensus des 7592 arbres Ă©quiparcimonieux prĂ©sentant le nombre maximal d’homologies est sĂ©lectionnĂ©. Cette sĂ©lection « rĂ©vĂšle » cinq synapomorphies supplĂ©mentaires, rĂ©duit de façon importante le nombre des arbres Ă©quiparcimonieux et amĂ©liore la rĂ©solution du consensus strict de ces arbres Ă©quiparcimonieux.Parsimony analysis aims at finding the tree that best fits hypotheses of homology. However, parsimony does not directly maximize homology, but minimizes homoplasy. When a parsimony analysis results in more than a single most-parsimonious tree (MPT), it is shown that the number of homologous characters may vary significantly. We propose a method called MaHo to identify, among the MPTs, the tree(s) that has (have) the highest number of characters that are homologies. We apply this approach to the phylogenetic relationships of the Dombeyoideae (Malvaceae) of the Mascarene Islands. A parsimony analysis was performed, including 31 representatives of the Dombeyoideae. The search resulted in 29,336 MPTs. MaHo was used in order to improve the resolution of the consensus and to increase the number of unambiguous homologies. The consensus of the 7592 MPTs presenting the highest number of homologies was chosen. This resulted in unravelling five additional synapomorphies and in reducing the number of MPTs.</p

    Tests morphologique et moléculaire des hypothÚses de phylogénie des Clupeomorpha (Teleostei)

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    La notion de caractĂšre utilisĂ©e en analyse cladistique est vague et propre Ă  chaque systĂ©maticien. La formalisation du caractĂšre proposĂ©e ici distingue la gĂ©nĂ©ration des conjectures d'homologie de leur validation et Ă©vacue les relations d'ancĂȘtre Ă  descendant et le raisonnement abductif. L'analyse Ă  trois taxons maximise l'homologie ainsi formalisĂ©e, la sĂ©vĂ©ritĂ© du test de congruence et la prĂ©cision de la mĂ©thode. L'indice de rĂ©tention, seule mesure d'ajustement pertinente, est utilisĂ© dans deux applications originales. NoiseSnapper permet la dĂ©tection du bruit en analyse cladistique en fixant le seuil d'ajustement Ă  partir duquel le contenu explicatif des caractĂšres est nul. La deuxiĂšme application concerne le problĂšme de l'ajustement des cladogrammes Ă  la stratigraphie. Les indices existants sont rĂ©futĂ©s et une nouvelle mesure d'ajustement hiĂ©rarchique est proposĂ©e, le HIFI (Hierarchical Fit Index). Un troisiĂšme dĂ©veloppement est l'application de l'analyse de saturation aux donnĂ©es morphologiques, qui permet de dĂ©tecter des artĂ©facts d'attraction de longues branches et d'optimisation des donnĂ©es manquantes. Dans une deuxiĂšme partie de ce travail, les rĂ©sultats mĂ©thodologiques obtenus sont appliquĂ©s aux hypothĂšses de phylogĂ©nie des Clupeomorpha. Le test molĂ©culaire montre que les Clupeomorpha constituent le groupe frĂšre des Ostariophysi et propose une redĂ©finition des Protacanthopterygii, avec une relation de groupe frĂšre entre les Ă©socoĂŻdes et les salmonidĂ©s. Le test morphologique, qui inclut un grand nombre de taxons fossiles, permet de rĂ©soudre les relations entre les clades les plus inclusifs de Clupeomorpha et de redĂ©finir les EllimmichthyiformesThe cladistic concept of character is loosely defined and every systematicist seems to have its own. The formalisation of the concept of character proposed here makes the distinction between the source of the conjectures of homology and their validation, abandoning ancestor-descendant relationships and abductive interpretation. Three-taxon analysis maximises the homology as defined here, the severity of the test of congruence and the precision of the method. The retention index, the only relevant measure of fit, is used in two original approaches. NoiseSnapper allows the detection of noise in cladistic analysis by identifying the threshold under which characters have no explanatory power. The second application deals with the problem of the fit of cladograms to stratigraphy. All the hitherto defined indices are refuted and a new hierarchical fit index (HIFI) is proposed. A third development is the application of the analysis of saturation to morphological data that allows the detection of artefacts caused by long-branch attraction and by missing data optimization. In the second part of this work, the methodological results are applied to the phylogenetic hypothesis of the Clupeomorpha. The molecular test shows that Clupeomorpha and Ostariophysi are sister-groups and proposes a redefinition of the Protacanthopterygii, with a sister-group relationship between esocoids and salmonids. The morphological test resolves the relationships between the most inclusive clades of the Clupeomorpha and redefines the EllimmichthyiformesPARIS-Museum Hist.Naturelle (751052304) / SudocSudocFranceF

    Why should cladograms be dichotomous?

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    International audienceA cladogram is usually considered as resolved when all its branching points are bifurcations. The problem we address in this contribution concerns foundations: is this “principle of dichotomy” empirically grounded in the hypothesis of dichotomous speciation? First, we survey Brundin’s (1966) and Hennig’s (1966) answers to this question: Hennig (1966), in particular, is cautious, and first claims that the principle of dichotomy is “no more than a methodological principle” (Hennig 1966: 210); but he soon concedes that it might also have empirical roots (Hennig 1966: 211). Second, we examine Platnick’s (1979) and Nelson and Platnick’s (1981) contributions, which stick to Hennig’s first intuition, and try to reduce the principle of dichotomy to a mere methodological requirement of science. Third, we suggest our own solution: the principle of dichotomy is a methodological and theoretical requirement not only of science, but also and above all of phylogenetic systematics itself. Cladograms—taxa and their relationships—are the result of a Cartesian analysis, which consists in the decomposition of taxa into homologies, i.e. hypotheses of identity. Now, identity is best represented by a ternary relationship, where two features are more identical to each other than any is to a third one. The foundation of taxa and their relationships upon homologies thus results in an intrinsically dichotomous pattern

    Temporal paralogy, cladograms, and the quality of the fossil record

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    Bagils, RenĂ© ZaragĂŒeta, LeliĂšvre, HervĂ©, Tassy, Pascal (2004): Temporal paralogy, cladograms, and the quality of the fossil record. Geodiversitas 26 (3): 381-389, DOI: http://doi.org/10.5281/zenodo.537435

    Hierarchical representation of hypotheses of homology

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    Cao, NathanaĂ«l, Bagils, RenĂ© ZaragĂŒeta, Vignes-Lebbe, RĂ©gine (2007): Hierarchical representation of hypotheses of homology. Geodiversitas 29 (1): 5-1
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