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Obstacles à l’intégration de la prise en charge de l’épilepsie dans le paquet minimum d’activités (PMA) des centres de santé intégrés (CSI) au Niger
Introduction: Integration barriers of epilepsy care in to integrated health centre package activities were the aim of this study. Method: Integrated Health Centre was selected based on criteria set by the size of the research budget. The research was conducted according to Mercenier model. Results: The results presented have involved on 15 months of project implementation. They indicate health system and health workers behavioral barriers witch contribute to strengthened inverse care law in epileptology.Introduction : Les obstacles à l’intégration de la prise en charge (PEC) de l’épilepsie dans le paquet minimum (PMA) des CSI ont été l’objet de cette étude. Méthode : Il s’agit d’une recherche action conduite selon le modèle de Mercenier. Les CSI (sites de l’étude) ont été sélectionnés sur la base de critères imposés par la taille du budget alloué à la recherche. Résultats : Les résultats présentés ont concernés 15 mois d’exécution du projet. Ils indiquent des obstacles liés au système de santé et aux comportements des agents qui contribuent à renforcer la loi du soin inversé en épileptologie
Traitement chirurgical de l’épilepsie en Afrique subsaharienne : Problématique et Perspectives
Epilepsy is a common brain disorder that affects millions of people. According to the World Health Organization (WHO), 5 million people are affected worldwide. The prevalence of epilepsy in sub-Saharan Africa is about 15 per 1000 against 6-8 in developed countries. Epileptic seizures are resistant to medical treatment in 20 to 40% of cases leading to cognitive disorders, to a reduced quality of life as well as an increased risk of death . Progress in the field of both morphological and functional brain imaging, neuronavigation and the development of microsurgical techniques have contributed to the indication of surgery in the treatment of drug-resistant epilepsy. Good results are achieved in most of cases especially in temporal lobe epilepsy where the success rate can reach 85% in the literature. Surgical treatment is not utilized in sub-Saharan Africa, despite a high prevalence of epilepsy. In Africa, 75 to 80 % of people with epilepsy do not have adequate treatment. Several reasons have been cited including poor socioeconomic conditions and socio-cultural beliefs. Regional and multidisciplinary collaboration are necessary in sub- Saharan Africa to initiate within a short time the surgical treatment of epilepsy that is constantly evolving with good results.L’épilepsie est une affection cérébrale courante et ubiquitaire affectant des millions de personnes. Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), 5 millions de personnes seraient affectées dans le monde. La prévalence de l’épilepsie en Afrique subsaharienne est de l’ordre de 15 pour 1000 contre 6 à 8 dans les pays développés. Les crises épileptiques sont résistantes au traitement médical dans 20 à 40% des cas conduisant aux troubles cognitifs, à une diminution de la qualité de vie ainsi qu’à une augmentation du risque de mort. Les progrès réalisés dans le domaine de l’imagerie cérébrale aussi bien morphologique que fonctionnelle, la neuronavigation ainsi que le perfectionnement des techniques microchirurgicales ont contribués à l’indication de la chirurgie dans le traitement de l’épilepsie pharmacorésistante avec des résultats très satisfaisants notamment dans l’épilepsie temporale où le taux de succès peut atteindre 85% dans la littérature. Le traitement chirurgical tarde à avoir sa place en Afrique subsaharienne malgré une forte prévalence de l’épilepsie. En Afrique, 75 à 80% des épileptiques n’ont pas de traitement adéquat. Plusieurs raisons ont été évoquées pour expliquer ce retard notamment les mauvaises conditions socioéconomiques et les croyances socioculturelles. Une collaboration sous régionale et multidisciplinaire s’avère nécessaire en Afrique subsaharienne pour initier dans un bref délai et faire bénéficier nos populations de ce moyen thérapeutique qui ne cesse d’évoluer avec des résultats de plus en plus satisfaisants
Génétique de l’épilepsie en Afrique: défis et perspectives futures
Despite the diversity of the African population, genetic studies, of epilepsy in particular, have been limited, especially in sub-Saharan Africa. In recent years, with the regression of infectious diseases in developing countries, the focus has shifted more towards non communicable disorders. The prevalence of epilepsy in Africa is higher compared to other continents. Although this has been attributed to the high rate of infectious diseases, genetic contributions should not be ignored. Research in genetic epilepsy in Africa could well benefit from the decreasing cost of genetic analysis, and could contribute to further our knowledge on the spectrum of these diseases in Africa. The growing collaboration between African research institutions and those of developed countries offers a unique opportunity to boost research in Africa and improve our global understanding of human disease, thus leading to the development of better therapeutic approaches.Malgré la diversité de la population africaine, les études génétiques, de l’épilepsie en particulier, ont été limitées, surtout en Afrique sub-saharienne. Dans les années récentes, avec la régression des maladies infectieuses dans les pays en développement, les regards sont tournés vers les maladies non transmissibles. La prévalence de l’épilepsie en Afrique est plus élevée que dans les autres continents. Bien que ceci ait été lié au taux élevé des maladies infectieuses, la contribution génétique ne devrait pas être ignorée. La recherche sur la génétique de l’épilepsie pourrait bénéficier de la baisse continue des coûts d’analyses génétiques et pourrait contribuer à l’augmentation de notre connaissance du spectre de ces maladies en Afrique. La collaboration croissante entre les institutions de recherche africaines et celles des pays développés offre une opportunité unique de booster la recherche en Afrique et améliorer notre compréhension des maladies humaines, permettant ainsi le développement de meilleures approches thérapeutiques
Epilepsie en Afrique subsaharienne : Connaissances, Attitudes et Pratiques face à l’épilepsie
Sociocultural aspects of epilepsy are not homogeneous in Africa; they vary between countries and within countries by ethnic group. Epilepsy is associated with false beliefs and stigmatizing in Africa and the development of scientific knowledge has not change the situation nowadays. This synthesis and review of the literature aims to firstly focusing on the knowledge, attitudes and practices with respect to epilepsy in sub-Saharan Africa. We searched the medical literature using different combinations of keywords, and a comprehensive review of abstracts of oral and poster presentations of international conferences dealing with epilepsy and sociocultural aspects of epilepsy in sub- Saharan Africa.Les aspects socioculturels de l’épilepsie ne sont pas homogènes en Afrique, ils varient selon les pays et dans un même pays selon les ethnies. L’épilepsie est associée à des croyances erronées et stigmatisantes que l’évolution des connaissances scientifiques n’arrive pas faire évoluer en Afrique. Ce travail de synthèse et de revue bibliographique a pour objectif de faire d’une part une mise au point sur les connaissances, attitudes et pratiques face à l’épilepsie en Afrique subsaharienne. Nous avons effectué une recherche dans la littérature médicale utilisant des combinaisons différentes des mots clés, ainsi qu’une revue exhaustive des résumés des communications orales et affichées des congrès internationaux d’épileptologie ou traitant des aspects socioculturels de l’épilepsie en Afrique subsaharienne
Epilepsie et permis de conduire au Mali : connaissances, attitudes et pratiques des moniteurs d’auto-école et des candidats au permis de conduire
Introduction: L’un des sujets les plus controversés dans le domaine de l’épilepsie est la problématique de la conduite chez l’épileptique.Objectif: Nous avons initié une étude, en collaboration avec l’Agence Nationale de la Sécurité Routière au Mali (ANASER), ayant pour but de faire l’état des lieux sur les connaissances, attitudes et pratiques des conducteurs, moniteurs et inspecteurs d’auto-écoles en matière d’épilepsie.Methode: Il s’agissait d’une étude longitudinale, prospective, descriptive et analytique qui s’est déroulée de juin 2009 à  juin 2010. Elle a porté sur 31 auto-écoles du district de Bamako. 568 personnes ont été interrogées (488 candidats au permis de conduire, 70 moniteurs d’auto-école et 10 inspecteurs).Resultats: Près de 60 % des personnes interrogées accordaient une origine surnaturelle à l’épilepsie ; plus de 85 % indiquaient que l’épilepsie était incompatible avec la conduite automobile. Plus de la moitié ignorait l’existence d’une réglementation. Près de 70 % pensaient que l’épilepsie était pourvoyeuse d’accident de la voie publique.Conclusion: A l’instar de nos précédentes études communautaires au Mali, ce travail a permis de mettre l’accent, d’une part, sur l’importance des connaissances erronées sur l’épilepsie et, d’autre part, sur la nécessité d’actualiser la réglementation en matière de conduite de véhicules motorisés pour ces patients.Mots clés: Attitudes, Épilepsie, Mali, Permis de conduire, Conduite automobileEnglish Title: Epilepsy and driving licence in Mali : knowledge, attitudes and practices of driving schools monitors and the candidates for the licenceEnglish AbstractBackground: One of the most controversial topics in the field of epilepsy remains the issue of driving license for epileptic patients.Purpose: We initiated a study in collaboration with ANASER (National Agency for Road Safety in Mali) with the goal, on one hand, of assessing the knowledge, attitudes and practices of drivers and driving school authorities on epilepsy and, on the other hand, to analyze the current regulations on issuance of license to epileptic patients.Methods: Il s’agissait d’une étude longitudinale, prospective, descriptive et analytique qui s’est déroulée de juin 2009 à  juin 2010. We interviewed 568 sujects, including 488 candidates for driver’s license, 70 driving school monitors and 10 inspectors.Results: About 60% gave a supernatural origin of the disease, and more than 85% believed that epilepsy was incompatible with driving. More than half were unaware of regulations. Approximately, 70% of respondents believed that epilepsy was a contributory factor to road accident.Conclusion: As in our previous community studies in Mali, this study emphasizes the importance of misconceptions about epilepsy, and has shown the need to update the regulations regarding the driving of motorized vehicles for these patients.Keywords: Epilepsy, Attitudes, Driving , Driving License, Mal
Structured headache services as the solution to the ill-health burden of headache: 1. Rationale and description
In countries where headache services exist at all, their focus is usually on specialist (tertiary) care. This is clinically and economically inappropriate: most headache disorders can effectively and more efficiently (and at lower cost) be treated in educationally supported primary care. At the same time, compartmentalizing divisions between primary, secondary and tertiary care in many health-care systems create multiple inefficiencies, confronting patients attempting to navigate these levels (the “patient journey”) with perplexing obstacles. High demand for headache care, estimated here in a needs-assessment exercise, is the biggest of the challenges to reform. It is also the principal reason why reform is necessary. The structured headache services model presented here by experts from all world regions on behalf of the Global Campaign against Headache is the suggested health-care solution to headache. It develops and refines previous proposals, responding to the challenge of high demand by basing headache services in primary care, with two supporting arguments. First, only primary care can deliver headache services equitably to the large numbers of people needing it. Second, with educational supports, they can do so effectively to most of these people. The model calls for vertical integration between care levels (primary, secondary and tertiary), and protection of the more advanced levels for the minority of patients who need them. At the same time, it is amenable to horizontal integration with other care services. It is adaptable according to the broader national or regional health services in which headache services should be embedded. It is, according to evidence and argument presented, an efficient and cost-effective model, but these are claims to be tested in formal economic analyses