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    Comparaison des séroprévalences du virus de l’hépatite C et du VIH, des profils sociodémographiques, des pratiques de consommation et de l’accès aux seringues chez les usagers de drogues en France selon les zones géographiques, enquête ANRS-Coquelicot 2011

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    International audienceBackground : People who use drugs (PWUDs) are at a high risk for hepatitis C virus (HCV) and human immunodeficiency virus (HIV), but they have different characteristics depending on the local context. In France, seroprevalence, sociodemographic, and behavior information have only been studied at a national level rather than at a local level. The Aim : of this study was to describe and examine profile and drug use practice differences in seven French cities and departments and to assess whether these differences can explain HCV and HIV seroprevalence variations between French geographical areas. Methods Data were collected from the cross-sectional ANRS-Coquelicot survey conducted for the second time in 2011 among drug users having injected or snorted drugs at least once in their life. Professional interviewers administrated a face-to-face questionnaire in six different areas in France: Paris, Marseille, Bordeaux, Lille, Strasbourg and the Seine-Saint-Denis department (Paris suburbs). Participants were asked to self-collect a fingerpick blood sample in order to search for the presence of anti-HIV and anti-HCV antibodies and to estimate seroprevalence in PWUDs. Results Overall, HCV and HIV seroprevalence was 44% [95% CI: 39.6–47.9] and 10% [95% CI: 7.5–12.6] respectively. The highest HCV seroprevalence was 56% in Marseille and the lowest was 24% in Bordeaux and for HIV the highest was 18% in Seine-Saint-Denis and the lowest was 0% in Lille. The population's age differed between areas and could mostly explain HCV seroprevalence variation but not exclusively. Profiles and practices, different in each area, can also explain this variation. In multivariate analysis, HCV seroprevalence was lower in Bordeaux (prevalence ratio [PR] = 0.64), Strasbourg (PR = 0.76), and Seine-Saint-Denis (PR = 0.8) than in Paris. Nearly one-third of injectors declared having had difficulties to obtain syringes in the 6 previous months, but disparities existed between areas. Conclusion HCV risk exposure in PWUDs remains high in France and varies between different areas. Innovative harm reduction strategies including educative programs about safe injecting and supervised consumption rooms need to be developed.osition du problèmeLes usagers de drogues constituent une population particulièrement touchée par le virus de l’hépatite C (VHC) et par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) mais cette population a des caractéristiques différentes d’une ville à l’autre. L’objectif de cet article est de présenter les différences locales dans les profils et les pratiques de consommation qui pourraient expliquer les différences de séroprévalences selon les zones géographiques. Environ un tiers des injecteurs déclarent avoir eu des difficultés pour se procurer des seringues dans les 6 derniers mois. Des disparités existent selon les zones géographiques.MéthodeLes données sont issues de l’enquête transversale ANRS-Coquelicot, menée pour la deuxième édition en 2011 auprès d’usagers de drogues ayant sniffé ou injecté au moins une fois dans la vie. Les informations ont été collectées grâce à un questionnaire réalisé en face à face dans six zones géographiques françaises (cinq agglomérations et un département) : Paris, Marseille, Bordeaux, Lille, Strasbourg, et en Seine-Saint-Denis. Un autoprélèvement de sang a été réalisé par les usagers permettant la recherche des anticorps anti-VIH et anti-VHC en laboratoire et l’estimation des séroprévalences.RésultatsLes séroprévalences du VIH et du VHC sont respectivement de 10 % [IC 95 % : 7,5–12,6] et de 44 % [IC 95 % : 39,6–47,9] sur l’ensemble de la population des usagers de drogues. Elles varient entre 24 % [IC 95 % : 13,5–39,7] à Bordeaux et 56 % [IC 95 % : 47,8–63,5] à Marseille où elle est particulièrement élevée pour le VHC, et de 0 % à Lille et 18 % [IC 95 % : 8,9–31,8] en Seine-Saint-Denis pour le VIH. Ces différences sont liées à une structure par âge différente d’une ville à l’autre mais s’expliquent aussi par des profils et des pratiques de consommation propres à chaque zone géographique. Après ajustement sur ces variables, la séroprévalence du VHC est plus faible à Bordeaux (RP = 0,64), à Strasbourg (RP = 0,76) et en Seine-Saint-Denis (RP = 0,8) par rapport à Paris.ConclusionL’exposition au risque VHC reste élevée dans la population des usagers de drogues en France et varie selon les zones géographiques. Il est donc indispensable d’accentuer les efforts en matière de réduction des risques et de proposer des dispositifs innovants tels que l’accompagnement aux risques liés à l’injection et les salles de consommation à moindre risque

    Prévalence de l’antigène HBs dans deux populations exposées : les usagers de drogues (ANRS-Coquelicot 2011-2013) et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (Prevagay 2009) à Paris, France

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    International audienceThe French Institute for Public Health Surveillance set up two communities based surveys which provide both Hepatitis B surface antigen (HBsAg). The first one, the ANRS-Coquelicot survey, studied in 2011-2013 drug users (DUs) who attend specialized structures in health care and risk reduction. The second survey, Prevagay, concerned men who have sex with men (MSM) who attended Paris gay venues in 2009. Persons recruited for both surveys were invited to collect a fingerprick whole blood sample on filter paper, and to respond to a behavioral questionnaire. This questionnaire was anonymous and administered by interviewers for DUs, and self-completed for MSM. Blood samples were screened for the presence of HBs Ag using the Monolisa HBs Ag ULTRA (Biorad®) assay. Among the 647 DUs and the 876 MSM investigated in Paris and included in the analysis, 15 DUs and 12 MSM were diagnosed HBs Ag-positive, representing HBs Ag seroprevalence of 2.1% (IC95% [1.0-4.2]) and 1.4%,respectively. In these two specific populations, different in terms of socio-demographic profiles, and both at risk of HBV transmission, due to their drug use practices or their sexual behaviors, HBs Ag seroprevalence was closeto the one observed in the general population.L’Institut de veille sanitaire a mené deux études de séroprévalence de l’antigène HBs (AgHBs) en populations spécifiques. La première, l’enquête ANRS-Coquelicot, a étudié en 2011-2013 les usagers de drogue (UD) fréquentant les structures de prise en charge et de réduction des risques. La seconde, Prevagay, concernait les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) fréquentant les lieux de convivialité gay parisiens en 2009. Les personnes recrutées pour ces deux études déposaient sur un papier buvard un échantillon de sang par auto-prélèvement capillaire au bout du doigt, puis répondaient à un questionnaire comportemental. Ce questionnaire était anonyme et passé en face-à face avec des enquêteurs pour les UD, et auto-administré pour les HSH. La recherche de l’AgHBs a été réalisée en laboratoire, à l’aide de la trousse Elisa Monolisa HBsAg ULTRA (Biorad®). Parmi les 647 hommes UD et les 876 HSH enquêtés à Paris et retenus pour l’analyse, 15 UD et 12 HSH étaient porteurs de l’AgHBs, soit des séroprévalences respectives de 2,1% (IC95% [1,0-4,2]) et 1,4%. Ces deux populations spécifiques, différentes en termes de profils sociodémographiques, toutes deux exposées aux risques de transmission du VHB de par leurs pratiques d’usage de drogues ou leurs pratiques sexuelles, avaient des séroprévalences de l’AgHBs proches de celle de la population générale

    Estimation de la séroprévalence du VIH et de l’hépatite C chez les usagers de drogues en France - Premiers résultats de l’enquête ANRS-Coquelicot 2011

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    International audienceThe second edition of the Coquelicot survey aimed to describre drug users’ (DUs) profiles and practices, estimate HIV and HCV seroprevalences, and assess harm reduction policies. The survey was conducted in 2011 with a method of random sampling including DUs enrolled in specializedservices from five different cities and two departments in France. The eligibility criteria were: having injected or snorted at least once in their life, being at least 18 years old, and speaking French. A blood sample was also collected from to DUs at the end of the interview. Among all DUs selected, 1,568 (75%) accepted to participate. Most of them were men and socially precarious. Mean age was 39 years old. HIV and HCV seroprevalences were respectively 10% and 44%, and varied by age and cities.HCV seroprevalence has decreased since the first edition of the survey in 2004, especially among young DUs (less than 30 years old). HIV seroprevalence remained stable. As injection behaviors are still very strong among the youngest DUs (56% of them under 30 years old had injected at least once in their life, and among them 53% had injected during the month prior to the interview), risk reduction efforts should continue.La deuxième édition de l’enquête Coquelicot avait pour objectifs de décrire les profils et les pratiques des usagers de drogues (UD), d’estimer la séroprévalence du VIH et du VHC, et d’évaluer la politique de réduction des risques.L’enquête s’est déroulée en 2011 à partir d’un échantillon aléatoire d’UD recrutés dans des structures spécialisées de cinq agglomérations et de deux départements français. Les conditions pour pouvoir participer à l’enquête étaient : avoir injecté ou sniffé au moins une fois dans la vie, être majeur et francophone. Un prélèvement biologique a été réalisé auprès des UD ayant répondu au questionnaire. Les premiers résultats montrent un taux de participation de 75%. Avec au final 1 568 personnes enquêtées, l’échantillon se compose en majorité d’hommes. Une grande partie d’entre eux est dans une situation sociale précaire. La moyenne d’âge est de 39 ans. Les séroprévalences du VIH et du VHC sont de 10 et 44 % et varienten fonction de l’âge et de la ville. La séroprévalence du VHC est en baisse depuis la première édition de l’enquête en 2004, en particulier chezles moins de 30 ans. Celle du VIH est stable. Les pratiques d’injection restant importantes chez les plus jeunes (56% des UD de moins de 30 ans ont déjà injecté au cours de la vie, dont 53% dans le dernier mois), les efforts en matière de réduction des risques doivent se poursuivre

    Self-reported injection practices among people who use drugs in French prisons: Public health implications (ANRS-Coquelicot survey 2011–2013)

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    International audienceIntroduction and Aims:The Aims:of this study were to describe the prevalences of injection practices and needle/syringe sharing in people who use drugs in French prisons, and to investigate associated factors. Design and Methods: Using the ANRS-Coquelicot survey (2011−2013), a random sample of 1718 people who used drugs in free society was included. Information regarding a history of incarceration, drug-injection practices inside prison and needle/syringe sharing was collected during interviews. Results: In our sample, 65.5% reported a history of injection and 57.4% had been incarcerated at least once. Among those who reported both of these conditions, 14% reported injection practices inside prison, 40.5% of whom had shared needles/syringes. In the multivariable model, the following variables were associated with injection practices inside prison: being a Russian-speaking detainee, having spent more time in prison, and having started to inject before 1996 and especially before 1987. Being Russian speaking was also associated with needle/syringe sharing in prison. Discussion and Conclusions: The prevalences of injection practices and needle/syringe sharing in prisons are alarmingly high. Effective interventions to prevent the transmission of infectious diseases among people who use drugs in the prison setting are essential. The implementation of international recommendations on the principle of equivalence between prisons and the community is still very limited in most countries, and should be complemented with tailored interventions for the most vulnerable prison populations, especially Russian-speaking detainees

    Effectiveness and cost-effectiveness of interventions targeting harm reduction and chronic hepatitis C cascade of care in people who inject drugs: The case of France

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    International audienceSummary Direct-acting antivirals (DAAs) represent an opportunity to improve hepatitis C virus (HCV) care cascade. This combined with improved harm reduction interventions may lead to HCV elimination especially in people who inject drugs (PWID). We assessed the effectiveness/cost-effectiveness of improvements in harm reduction and chronic hepatitis C (CHC) care cascade in PWID in France. We used a dynamic model of HCV transmission and CHC natural history and evaluated the following: improved needle/syringe programmes-opioid substitution therapies, faster diagnosis/linkage to care, earlier treatment initiation, alone and in combination among active PWID (mean age = 36). Outcomes were as follows: life expectancy in discounted quality-adjusted life years (QALYs); direct lifetime discounted costs; incremental cost-effectiveness ratio (ICER); number of infections/reinfections. Under the current practice, life expectancy was 15.846 QALYs, for a mean lifetime cost of ?20 762. Treatment initiation at F0 fibrosis stage alone was less effective and more costly than faster diagnosis/linkage to care combined with treatment initiation at F0, which increased life expectancy to 16.694 QALYs, decreased new infections by 37%, with a ICER = ?5300/QALY. Combining these interventions with harm reduction improvements was the most effective scenario (life expectancy = 16.701 QALYs, 41% decrease in new infections) but was not cost-effective (ICER = ?105 600/QALY); it became cost-effective with higher initial HCV incidence rates and lower harm reduction coverage than in our base-case scenario. This study illustrated the high effectiveness, and cost-effectiveness, of a faster diagnosis/linkage to care together with treatment from F0 with DAAs. This ?Test and treat? strategy should play a central role both in improving the life expectancies of HCV-infected patients, and in reducing HCV transmission
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