11 research outputs found

    Rapid Detection of a Molecular Marker for Chloroquine-Resistant Falciparum Malaria

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    A PCR-based technique using molecular beacons was developed to detect the chloroquine resistance-associated pfcrt K76T point mutation in Plasmodium falciparum. One hundred thirty African clinical isolates were tested by the new method in comparison with the PCR-restriction fragment length polymorphism method. This rapid and inexpensive genomic assay could expand the possibilities for monitoring chloroquine resistance

    Circulating secretory phospholipase A2 activity and risk of incident coronary events in healthy men and women: the EPIC-Norfolk study

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    To assess the association between secretory phospholipase A2 (sPLA2) activity, which encompasses several types of sPLA2, and cardiovascular disease (CAD) in healthy individuals. We investigated this association in a nested case-control study among the 25,663 participants in EPIC-Norfolk cohort. Cases (n=991) were subjects in whom CAD developed during the 6 years of mean follow-up. Controls (n=1806) matched by age, sex, and enrollment time remained free of any CAD during follow-up. The risk of incident CAD was associated with increasing quartiles of sPLA2 activity (P <0.001). After adjustment for risk factors, C-reactive protein and sPLA2 type IIA concentration, the odds ratios of incident CAD in the second, third, and fourth quartiles of sPLA2 activity were 1.41, 1.33, and 1.56 (P=0.003), compared with the lowest quartile. sPLA2 activity and CRP were poorly correlated (r=0.15), and their combined values were more informative for incident risk of CAD than either biomarker alone. Subjects in the highest quartiles of sPLA2 activity and CRP had an adjusted odds ratio of 2.89 (95% confidence interval, 1.78 to 4.68; P <0.001) for CAD compared with those with the lowest quartiles of both markers. Measurement of serum sPLA2 activity provides additive prognostic value to traditional risk factors and CRP levels, and identifies a subgroup of individuals at high risk for incident CAD. Measurement of sPLA2 type II concentration had little added prognostic utilit

    Haemodynamic and anatomic progression of aortic stenosis

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    Background : Aortic valve stenosis (AS) is a progressive disease, but the impact of baseline AS haemodynamic or anatomic severity on AS progression remains unclear. Methods : In 149 patients (104 mild AS, 36 moderate AS and 9 severe AS) enrolled in 2 ongoing prospective cohorts (COFRASA/GENERAC), we evaluated AS haemodynamic severity at baseline and yearly, thereafter, using echocardiography (mean pressure gradient (MPG)) and AS anatomic severity using CT (degree of aortic valve calcification (AVC)). Results : After a mean follow-up of 2.9±1.0 years, mean MGP increased from 22±11 to 30±16 mm Hg (+3±3 mm Hg/year), and mean AVC from 1108±891 to 1640±1251 AU (arbitrary units) (+188±176 AU/year). Progression of AS was strongly related to baseline haemodynamic severity (+2±3 mm Hg/year in mild AS, +4±3 mm Hg/year in moderate AS and +5±5 mm Hg/year in severe AS (p=0.01)), and baseline haemodynamic severity was an independent predictor of haemodynamic progression (p=0.0003). Annualised haemodynamic and anatomic progression rates were significantly correlated (r=0.55, p<0.0001), but AVC progression rate was also significantly associated with baseline haemodynamic severity (+141±133 AU/year in mild AS, +279±189 AU/year in moderate AS and +361±293 AU/year in severe AS, p<0.0001), and both baseline MPG and baseline AVC were independent determinants of AVC progression (p<0.0001). Conclusions : AS progressed faster with increasing haemodynamic or anatomic severity. Our results suggest that a medical strategy aimed at preventing AVC progression may be useful in all subsets of patients with AS including those with severe AS and support the recommended closer follow-up of patients with AS as AS severity increases

    Actualisation des valeurs guides de qualité d’air intérieur : Acroléine (CAS n°107-02-8)

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    Citation suggérée : Anses. (2022). Actualisation des valeurs guides de qualité d’air intérieur. Acroléine (CAS n°107-02-8) (saisine 2021-PEX-0184). Maisons-Alfort : Anses, 105 p.En France, comme pour l’air extérieur, la qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments constitue une préoccupation de santé publique, en particulier puisque chaque individu passe en moyenne, en climat tempéré, 85 % de son temps dans des environnements clos dont une majorité de ce temps dans l’habitat. L’environnement intérieur offre une grande diversité de situations de pollutions par de nombreux agents physiques et contaminants chimiques ou microbiologiques, liées notamment à la nature des matériaux de construction, aux équipements, à l’environnement extérieur immédiat etaux activités des occupants. Or, les pollutions peuvent avoir des conséquences importantes sur l’état de santé des individus, même si elles ne sont pas toutes quantifiables avec précision et s’il est souvent difficile de s’accorder sur la part des déterminants génétiques, sociaux et environnementaux dans l’apparition et le développement des pathologies observées : irritations, maladies allergiques, pathologies dermatologiques d’origine immunitaire, affections broncho-pulmonaires, intoxications aiguës, cancers, syndrome des bâtiments malsains (SBM ou sick building syndrome (SBS)), etc.Les données collectées par l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI), mis en place par les pouvoirs publics en 2001, ont confirmé la nécessité de disposer, au niveau national et par polluant, de valeurs de référence permettant de situer les niveaux de concentrations mesurées dans les environnements clos et d’instaurer des mesures de réduction des émissions proportionnées notamment au risque potentiel encouru. Par ailleurs, le manque de niveaux de référence pour la qualité de l’air intérieur limite le développement de référentiels utiles pour la qualification, en termes sanitaires, des émissions de composés par les produits de construction, de décoration ou de consommation. Ces éléments manquent également pour la conception de protocoles en vue de la spécification de bâtiments à Haute Qualité Environnementale (HQE).À l’échelle internationale, des valeurs de recommandations sont proposées dans certains pays et par quelques organismes reconnus. Le rapport du projet européen INDEX (CE, 2005), financé par la Direction Générale de la Commission Européenne pour la santé et la protection des consommateurs (DG SANCO), a dressé en 2005 une liste de polluants chimiques prioritaires des environnements intérieurs susceptibles d’être réglementés dans le futur et a proposé des valeurs guides de qualité d’air intérieur. Par ailleurs, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s’est engagée en 2006 à proposer des valeurs guides de qualité de l’air intérieur (OMS, 2006) en distinguant trois groupes : substances chimiques, agents biologiques et polluants émis par la combustion intérieure. Les travaux relatifs spécifiquement à l’humidité et aux moisissures ont été publiés en 2009 (OMS, 2009). Puis, des valeurs guides de qualité d’air intérieur ont été publiées fin2010 pour neuf substances chimiques (OMS, 2010).En France, des actions à court, moyen et long terme afin d’améliorer la qualité de l’air dans les espaces clos ont été proposées en octobre 2013 par les ministères chargés de l’écologie et de la santé lors du lancement du Plan d’actions sur la qualité de l’air intérieur aux deuxièmes assises nationales de la qualité de l’air. Celles-ci constituent le volet sur l’air intérieur du troisième Plan national santé-environnement (PNSE 3).Pour faire face à l’enjeu sanitaire que représente la qualité de l’air intérieur et apporter aux pouvoirs publics des éléments utiles à la gestion de ce risque, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation de l’environnement et du travail (Anses) s’est autosaisie en 2004 afin d’élaborer des valeurs guides de qualité d’air intérieur (VGAI), fondées sur des critères sanitaires.Les VGAI proposées par l’Anses constituent le socle initial du procédé institutionnel visant à fixer des valeurs réglementaires de surveillance de la qualité de l’air intérieur.Afin d’appuyer les pouvoirs publics dans l’élaboration de valeurs opérationnelles permettant de mettre en place des actions d’amélioration de la qualité d’air intérieur, le ministère chargé de la santé a demandé au Haut conseil de la santé publique (HCSP) de proposer, à partir des VGAI de l’Anses, des valeurs repères d’aide à la gestion de la qualité d’air intérieur, ainsi qu’un calendrier pour leur déploiement. Le HCSP formule des propositions afin d’éclairer les gestionnaires du risque sur les niveaux de concentration à partir desquels des actions sont à entreprendre. Le HCSP tient comptede considérations pratiques, réglementaires, juridiques, économiques et sociologiques.Enfin, conformément à la loi du 1er août 2008 relative à la responsabilité environnementale, les VGAI réglementaires sont établies par le Ministère chargé de l’écologie inscrites dans le code de l’environnement et sont associées à des mesures de gestion

    Expertise en vue de la fixation de valeurs limites d’exposition à des agents chimiques en milieu professionnel - Évaluation des effets sur la santé et des méthodes de mesure des niveaux d’exposition sur le lieu de travail pour le protoxyde d’azote (CAS n°10024-97-2)

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    Les VLEP telles que recommandées par le CES sont des niveaux de concentration en polluants dans l’atmosphère des lieux de travail à ne pas dépasser sur une période de référence déterminée et en deçà desquels le risque d’altération de la santé est négligeable. Même si des modifications physiologiques réversibles sont parfois tolérées, aucune atteinte organique ou fonctionnelle de caractère irréversible ou prolongée n’est admise à ce niveau d’exposition pour la grande majorité des travailleurs. Ces niveaux de concentration sont déterminés en considérant que la population exposée (les travailleurs) est une population qui ne comprend ni enfants ni personnes âgées.Ces niveaux de concentrations sont déterminés par les experts du CES à partir des informations disponibles dans des études épidémiologiques, cliniques, de toxicologie animale, etc. L’identification de ces concentrations sécuritaires pour la santé humaine nécessite généralement d’appliquer des facteurs d’ajustement aux valeurs identifiées directement par les études. Ces facteurs permettent de prendre en compte un certain nombre d’éléments d’incertitude inhérents à la démarche d’extrapolation conduite dans le cadre d’une évaluation des effets sanitaires des substances chimiques sur l’Homme.Trois types de valeurs sont recommandées par le CES :- valeur limite d’exposition 8 heures (VLEP-8h) : il s’agit de la limite de la moyenne pondérée en fonction du temps de la concentration atmosphérique d’un agent chimique dans la zone de respiration d’un travailleur au cours d’un poste de 8 heures. Dans l’état actuel des connaissances scientifiques (en toxicologie, médecine, épidémiologie, etc.), la VLEP-8h est censée protéger d’effets sur la santé à moyen et long termes, les travailleurs exposés régulièrement et pendant la durée d’une vie de travail à l’agent chimique considéré ;- valeur limite d’exposition à court terme (VLCT-15min) : il s’agit de la limite de la moyenne pondérée en fonction du temps de la concentration atmosphérique d’un agent chimique dans la zone de respiration d’un travailleur sur une période de référence de 15 minutes pendant le pic d’exposition quelle que soit sa durée. Elle vise à protéger les travailleurs des effets néfastes sur la santé (effets toxiques immédiats ou à court terme, tels que des phénomènes d’irritation), dus à des pics d’exposition ;- valeur plafond : il s’agit de la limite de la concentration atmosphérique d’un agent chimique dans la zone de respiration d’un travailleur, qui ne doit être dépassée à aucun moment de la période de travail. Cette valeur est appliquée aux substances reconnues comme irritant fort ou corrosif ou pouvant causer un effet grave potentiellement irréversible, à très court terme.Ces trois types de valeurs sont exprimés :- soit en mg.m-3, c'est-à-dire en milligrammes d’agent chimique par mètre cube d’air et en ppm (parties par million), c'est-à-dire en centimètres cube d’agent chimique par mètre cube d’air, pour les gaz et les vapeurs ;- soit en mg.m-3 uniquement, pour les aérosols liquides et solides ; soit en f.cm-3, c'est-à-dire en fibres par cm3 pour les matériaux fibreux.La valeur de la VLEP-8h peut être dépassée sur de courtes périodes pendant la journée de travail à condition toutefois :- que la moyenne pondérée des valeurs sur l’ensemble de la journée de travail ne soit pas dépassée ;- de ne pas dépasser la valeur de la VLCT si elle existe.En plus des VLEP, le CES évalue la nécessité d’attribuer ou non une mention « peau », lorsqu’une pénétration cutanée significative a été identifiée (Anses,à paraître). Cette mention indique la nécessité de prendre en compte la voie d’exposition cutanée dans l’évaluation de l’exposition et, le cas échéant, de mettre en œuvre des mesures de prévention appropriées (telles que le port de gants de protection). En effet, la pénétration cutanée des substances n’est pas prise en compte pour la détermination des niveaux de valeurs limites atmosphériques et peut donc potentiellement entraîner des effets sanitaires indépendamment du respect de ces dernières.Le CES évalue également la nécessité d’attribuer ou non une mention « bruit » signalant un risque d’atteinte auditive en cas de co-exposition au bruit et à la substance en dessous des limites d’exposition recommandées afin que les préventeurs mettent en place des mesures appropriées (collectives, individuelles et médicales).Le CES évalue également les méthodes de référence applicables pour la mesure des niveaux d’exposition sur le lieu de travail. La qualité de ces méthodes et leur applicabilité à la mesure des expositions aux fins de comparaison à une VLEP ont été évaluées notamment sur leur conformité aux exigences de performance de la NF EN 482 et de leur niveau de validation
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