COVID-19 symptoms at hospital admission vary with age and sex: results from the ISARIC prospective multinational observational study

Background: The ISARIC prospective multinational observational study is the largest cohort of hospitalized patients with COVID-19. We present relationships of age, sex, and nationality to presenting symptoms. Methods: International, prospective observational study of 60 109 hospitalized symptomatic patients with laboratory-confirmed COVID-19 recruited from 43 countries between 30 January and 3 August 2020. Logistic regression was performed to evaluate relationships of age and sex to published COVID-19 case definitions and the most commonly reported symptoms. Results: ‘Typical’ symptoms of fever (69%), cough (68%) and shortness of breath (66%) were the most commonly reported. 92% of patients experienced at least one of these. Prevalence of typical symptoms was greatest in 30- to 60-year-olds (respectively 80, 79, 69%; at least one 95%). They were reported less frequently in children (≤ 18 years: 69, 48, 23; 85%), older adults (≥ 70 years: 61, 62, 65; 90%), and women (66, 66, 64; 90%; vs. men 71, 70, 67; 93%, each P < 0.001). The most common atypical presentations under 60 years of age were nausea and vomiting and abdominal pain, and over 60 years was confusion. Regression models showed significant differences in symptoms with sex, age and country. Interpretation: This international collaboration has allowed us to report reliable symptom data from the largest cohort of patients admitted to hospital with COVID-19. Adults over 60 and children admitted to hospital with COVID-19 are less likely to present with typical symptoms. Nausea and vomiting are common atypical presentations under 30 years. Confusion is a frequent atypical presentation of COVID-19 in adults over 60 years. Women are less likely to experience typical symptoms than men

Gouvernance collaborative d’un système alimentaire en transition vers la durabilité. Une étude de cas dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean

Ce mémoire étudie les dynamiques collaboratives de la gouvernance alimentaire à partir de l’étude de la démarche Borée dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Nous nous intéressons plus particulièrement aux défis rencontrés par les partenaires intersectoriels dans la mise en place de cette initiative, ainsi que les mécanismes qui ont favorisé la collaboration. Nous avons mené une étude de cas, dans une approche praxéologique, qui nous a permis de participer à la démarche et de constater ses effets. Cela incluait treize entrevues semi-dirigées avec des partenaires du Comité Borée et l’examen des documents pertinents. En utilisant le cadre conceptuel de la gouvernance collaborative, développé par Ansell et Gash (2008) et revu par Emerson et al. (2012), nous avons effectué une description détaillée de l’exercice de création d’une initiative de gouvernance alimentaire à l’échelle régionale. Nos résultats indiquent que la mise en place de mécanismes d'animation inclusifs, favorisant la participation active dans un cadre sécuritaire, a été bénéfique pour développer la confiance et une compréhension commune entre les parties prenantes qui avaient initialement peu l'habitude de travailler ensemble. En général, les acteurs impliqués ont pu justifier leur participation dans la démarche en raison d'un potentiel d'action accru pour atteindre leurs objectifs. Plusieurs ressources ont été essentielles pour mobiliser les partenaires, allant des ressources financières et techniques à l'expertise et aux connaissances du milieu. La mise en lien d'acteurs centraux a été un levier pertinent pour favoriser la diffusion des connaissances. Nos résultats ont également mis en lumière l'importance d'un leadership pluriel et permanent pour mobiliser et rassembler les parties prenantes, ainsi que la priorisation de résultats plus simples, mais successifs en début de démarche pour instaurer et entretenir la confiance entre les partenaires. Bien que la formalisation d’une structure de gouvernance et de procédures de fonctionnement représente un enjeu critique, ce processus peut également démobiliser les partenaires. Prendre le temps d’expérimenter et de comprendre les rôles individuels et collectifs en premier lieu peut aider à construire l’identité du collectif, tester une forme de gouvernance et l’adapter au fil des expérimentations. Notre recherche démontre également que de nombreux défis sont encore à relever quant à l’arrimage entre les échelles territoriales et à la pérennité des structures de gouvernance alimentaire, qui semblent de plus en plus nécessaires pour gérer de façon durable les enjeux systémiques de l’alimentation