90 research outputs found

    Peut-on encore parler de "complément circonstanciel" au XXIe siècle ?

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    Communication au Colloque international "ComplémentationS", Santiago de Compostela (20-23 octobre 2010), EspagneInternational audienceÀ notre connaissance, il n'existe pas d'études qui aient constitué l'inventaire des structures syntaxiques admises (ou exclues) pour chacune des prépositions du français. Si, dans le cadre d'une linguistique descriptive, les travaux de M. Gross (1975) ont pu aller dans ce sens, le classement concernait les verbes et reposait sur des propriétés non étayées par des attestations pour chacune des entrées mentionnées. L. Melis (2003) a commencé un tel travail de recensement des propriétés syntaxiques caractérisant la préposition en général et chaque préposition en particulier, mais sans que l'on aboutisse à un classement systématique. Notre propos est à la fois plus ambitieux et plus modeste que celui de nos prédécesseurs: plus ambitieux parce que nous visons à établir un panorama des propriétés syntaxiques que nous appliquerons à toutes les prépositions de manière à en établir le classement formel (à la manière de M. Gross pour les verbes), et que chacune des possibilités sera vérifiée sur un corpus attesté et diversifié (FRANTEXT, GEOPO, PFC...). Plus modeste parce que nous ne parvenons pas, par là, à saisir le fin de l'identité de chaque préposition elle-même (car il faut pour cela procéder à l'étude des distributions dans leur détail). C'est l'objet de nos recherches par ailleurs

    Expressions figées et traduction : langue, culture, traduction automatique, apprentissage, lexique

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    International audienceDe par la généralisation des échanges dans le monde contemporain, la traduction, et en particulier la traduction automatique, répond aujourd'hui à des enjeux économiques , politiques, culturels, techniques, scientifiques qui s'illustrent par une diffusion de produits sur différents supports: traduction de textes officiels comme de logiciels, de jeux vidéo, d'aide en ligne de logiciels, de contrats d'assurance, de sous-titres de films, de posologies de médicaments, de modes d'emploi, de prospectus publicitaires, de romans, de conférences... Autrement dit, tout est susceptible d'être traduit, mais cela ne peut se faire sans rigueur et méthode. Il faut tenir compte en effet du transfert culturel qui mènera à la "bonne traduction". Notre objectif consiste donc, d'une part, à faire le point sur la doxa actuelle, du point de vue des sciences du langage, en ce qui concerne le statut des expressions figées et leur traduction ; d'autre part, à regarder ce qu'il en est du côté des logiciels de traduction automatique. Il ne s'agit donc pas d'une étude comparée des expressions figées, mais d'une évaluation de la prise en charge des expressions figées par les logiciels de traduction automatique. Enfin, nous envisagerons des solutions pour augmenter leurs performances (l'élaboration de ressources linguistiques) et compléter leur offre (nous proposons ainsi un travail de veille lexicographique/terminologique sur ces différents supports)

    La morphographie grammaticale : le marquage des accords sur les verbe

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    Conférence invitée par Jacques David et Morgane Beaumanoir-Secq dans le cadre de la Formation de formateurs 2009-2010 "L'orthographe dans les enseignements-apprentissages de la lecture et de l'écriture du primaire au secondaire" (12 février 2010)National audienceRappelons que, dans le système français, l'enseignement de la grammaire à l'école élémentaire concerne "le verbe et le nom", qui "sont les points d'articulation des principaux phénomènes syntaxiques. Leur identification permet d'entrer dans la construction de la phrase ou du texte et de comprendre qu'elle n'est pas une simple succession de mots. Leur manipulation met en évidence les liens qu'ils entretiennent avec tous les autres composants de l'énoncé" (Les nouveaux programmes, 2004 : 190). Ces liens étroits entre le verbe et le nom, et plus précisément les phénomènes d'accord sur les verbes, seront mis en relief dans la présente étude à travers les principales erreurs que l'on rencontre dans les productions écrites d'étudiants en première année de Licence

    "Être aux anges", "Sortir de ses gonds"... Comment les langues traduisent-elles des états émotionnels ?

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    Communication aux Journées franco-suédoises de linguistique sur le thème "Langues et Textes en contraste", Université de Växjö (Suède)International audienceLe linguiste, par les descriptions qu'il propose, peut répondre aux attentes économiques et technologiques de la traduction automatique. Nous le démontrerons par le contenu même de notre contribution : l'étude des expressions figées dénotant des états émotionnels telles que "être aux anges", "sortir de ses gonds"... et leur traduction en anglais et en espagnol. L'évaluation de logiciels de traduction automatique révèlera que la technologie ne peut être compétitive si elle ne tient pas compte des études descriptives réalisées par les linguistes

    "Dans", "hors", "vers". La primauté sémantique de l'espace déposée

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    Communication aux Cinquième Rencontres de Sémantique et Pragmatique (RSP5), Université de Gabès (22-24 avril 2009), TunisieInternational audienceEn tant que linguiste qui se préoccupe de saisir le fonctionnement du système linguistique lui-même, il nous paraît cohérent de chercher à caractériser le sens d'une préposition à l'aide des relations syntaxiques et distributionnelles qu'elle tisse avec son cotexte. Une approche diachronique et synchronique de prépositions révélera qu'il n'y a pas a priori de raison de considérer le sens spatial comme primordial (il n'apparaît pas systématique d'une part qu'un emploi temporel puisse être analysé comme la transposition métaphorique d'un emploi spatial, d'autre part que tout emploi temporel présuppose un emploi spatial). Il faudra donc reconsidérer la doxa en ce qui concerne les définitions habituellement données de "dans" (intériorité, relation contenant/contenu...), "hors" (extériorité) et "vers" (direction). En d'autres termes, nous souhaitons dénoncer la primauté de la sémantique de l'espace sur celle du temps, et le temps est perçu comme un espace (un intervalle...)

    Que dire de "hors" ?

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    International audienceThe knowledge we have of the French word "hors" is limited to the work of lexicographers, who attempt to list all the meanings it can have. Our study shows that "hors" can certainly be identified as a preposition ("hors les murs" - "outside the walls"), but it can also be identified as a word "formant" ("un hors-d'œuvre"), a locution ("Il est hors jeu" - "He is offside"), an adverb ("Une fois hors, il sera repris par la brigade" - "Once outside, he will be recaptured by the squad") or a prepositional phrase ("On se jeta hors des lits" - "We burst out of the beds"). Progresses concerning the semantic identity of this expression were made thanks to a formal analysis (distributional and syntactic). Thus, "hors" includes a temporal meaning that indicates an ending state. It reveals a resulting state which succeeds to a presupposed initial state.La connaissance de "hors" se limite au travail des lexicographes, qui cherchent à répertorier l'ensemble des sens que cette forme peut revêtir. Notre étude révèle que "hors" peut être identifié certes comme une préposition ("hors les murs"), mais aussi comme un "formant" de mot ("un hors-d'œuvre") ou locution ("Il est hors jeu"), un adverbe ("Une fois hors, il sera repris par la brigade") ou encore une locution prépositive ("On se jeta hors des lits"). L'analyse formelle (distributionnelle et syntaxique) a permis de progresser dans l'investigation sémantique de chacun de ces emplois, d'une part, et dans l'identité sémantique de "hors", d'autre part. Ainsi, il y a quelque chose de l'ordre du temporel dans "hors" qui signale un état dont on sort. Elle traduit un état résultant, ayant succédé à un état initial, présupposé

    Compte-rendu "Jean-Jacques Franckel & Denis Paillard, "Grammaire des prépositions", Tome 1, Paris : Ophrys, 2007, 220 p."

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    Zeitschrift für Französische Sprache und Literatur, 119/1, Stuttgart, Franz Steiner VerlagCompte-rendu de l'ouvrag

    Compte-rendu "Enrica Galazzi & Chiara Molinari (éds), Les français en émergence

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    Zeitschrift für Französische Sprache und Literatur, 120/1, Stuttgart, Franz Steiner VerlagCompte-rendu Enrica Galazzi & Chiara Molinari (éds), Les français en émergence, Berne, Peter Lang, 2008, 285 p

    Locutions prépositionnelles en "sous" : classement syntaxique, ressources lexicales, traduction automatique

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    International audienceThe aim of this article is to approach the French prepositional phrases "sous" as them constitute a reflection of the culture of the French language. They will be described through questions of syntax, lexicography, automatic data translation and processing. A first part is devoted to classification and the identification (syntactic, lexical and semantic) of these prepositional phrases. This formal approach reveals that 'prepositional phrase' designation can hide various types constructions (verbal phrases 'garder sous le coude, tomber sous le sens'; situational sentences 'Il y a anguille sous roche, Rien de nouveau sous le soleil'; predicative nominal constructions 'mettre sous clef, être sous les verrous'; prepositional phrases 'sous couleur de, sous peine de', adjectival phrases 'sous pression' and adverbial phrases 'sous huitaine, sous peu'). Whatever the construction selected, the French phrases "sous" have as characteristics to be associated with a negative context and to denote the notional type (of a qualitative nature); like if the language, by the use of locution, left the space-time and the quantitative delimitation of the things. One second part presents the lexical resources (bilingual lexicons) worked out for the French prepositional phrases "sous". These lexicons can be exploited in lexicography, didactic, translation and in the field of the automatic treatment of the language. They quickly make it possible to have access in a state of language and to be able to propose a first contrastive analysis of the listed languages. The last part turns to the software of automatic translation (Systran, Reverso). It aims to evaluate their assumption of responsibility of the French phrases "sous" (as well from the point of view of the rules of recognition of the phrases as of the translation quality).Dans cet article, les locutions en "sous" sont approchées en tant qu'elles constituent un reflet de la culture de la langue française. Elles seront décrites à travers des questions de syntaxe, de lexicographie, de traduction et de traitement automatique des données. Une première partie est consacrée à la classification et l'identification (syntaxique, lexical et sémantique) de ces locutions. Cette approche formelle révèle que l'appellation 'locutions prépositionnelle' peut cacher différents types constructions (des locutions verbales 'garder sous le coude, tomber sous le sens' ; des phrases situationnelles 'Il y a anguille sous roche, Rien de nouveau sous le soleil' ; des constructions nominales prédicatives 'mettre sous clef, être sous les verrous' ; des locutions prépositives 'sous couleur de, sous peine de', adjectivales 'sous pression' et adverbiales 'sous huitaine, sous peu'). Quelle que soit la construction retenue, les locutions en "sous" ont pour caractéristiques d'être associées à un contexte négatif et d'être de type notionnel (d'ordre qualitatif) ; comme si la langue, par la locution, quittait l'espace-temps et la délimitation quantitative des choses. Une seconde partie présente les ressources lexicales (lexiques bilingues) élaborées pour les locutions en "sous". Ces lexiques peuvent être exploités en lexicographie, en didactique, en traduction et dans le domaine du traitement automatique de la langue. Ils permettent d'avoir accès rapidement à un état de langue et de pouvoir proposer une première analyse contrastive des langues recensées. La dernière partie se tourne vers les logiciels de traduction automatique (Systran, Reverso). Elle a pour objectif d'évaluer leur prise en charge des locutions en "sous" (tant du point de vue des règles de reconnaissance des locutions que de la qualité de la traduction)

    "Nous nageons dans la confusion". La lutte des classes : V ou V ?

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    Actes du colloque international de Bruxelles (3-5 novembre 2005)International audienceApproche du sens dans les théories grammaticales et linguistiques (Maurice Gross, Jean Dubois, Françoise Dubois-Charlier), approche du sens vue par la sémantique (D. Willems, Y.Y. Matthieu, Z. Vendler, A. Mourelatos), classification des verbes, propriétés aspectuelles..
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