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Peut-on encore parler de "complément circonstanciel" au XXIe siècle ?

Abstract

Communication au Colloque international "ComplémentationS", Santiago de Compostela (20-23 octobre 2010), EspagneInternational audienceÀ notre connaissance, il n'existe pas d'études qui aient constitué l'inventaire des structures syntaxiques admises (ou exclues) pour chacune des prépositions du français. Si, dans le cadre d'une linguistique descriptive, les travaux de M. Gross (1975) ont pu aller dans ce sens, le classement concernait les verbes et reposait sur des propriétés non étayées par des attestations pour chacune des entrées mentionnées. L. Melis (2003) a commencé un tel travail de recensement des propriétés syntaxiques caractérisant la préposition en général et chaque préposition en particulier, mais sans que l'on aboutisse à un classement systématique. Notre propos est à la fois plus ambitieux et plus modeste que celui de nos prédécesseurs: plus ambitieux parce que nous visons à établir un panorama des propriétés syntaxiques que nous appliquerons à toutes les prépositions de manière à en établir le classement formel (à la manière de M. Gross pour les verbes), et que chacune des possibilités sera vérifiée sur un corpus attesté et diversifié (FRANTEXT, GEOPO, PFC...). Plus modeste parce que nous ne parvenons pas, par là, à saisir le fin de l'identité de chaque préposition elle-même (car il faut pour cela procéder à l'étude des distributions dans leur détail). C'est l'objet de nos recherches par ailleurs

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