Nuclear power fleet replacement: an opportunity for the French energy mix?

International audience– In France, 27% of the electricity is to be produced by renewable resources by 2020. This share is intended to grow continuously up to 2050. The recent European agreement and the French " energy transition law " will promote such a development. The French power system is characterized by high nuclear penetration and nuclear power is meant to remain a significant contributor in the medium and long term, as a low-carbon power source. More than half the French nuclear power fleet was installed in the late seventies / early eighties. Thus, the issue of its replacement is at the core of the French power mix issue. The objective of this paper is to provide some insights about the opportunity it enables for the energy mix. Two plausible replacement scenarios are developed and analyzed as regards the energy cost provided by nuclear power. For a given target level of nuclear installed capacities, the penetration of non-dispatchable renewables with dispatch priority will increase the need for nuclear power modulation at reduced average load factor. The impact of modulation on the nuclear levelized cost of electricity is assessed, according to the considered replacement scenario and for different renewable and nuclear energy penetration scenarios. Results show that, according to the selected assumptions, implementing a progressive shutdown (based on an increased operation lifetime of Nuclear Power Plants) appears a relevant choice since it both provides a lowest power production cost even at reduced average load factor to participate to load following and allows the possibility of " waiting " for choosing most sustainable technologies

Nuclear and non-dispatchable renewables: two compatible supply options? The case of the French power mix

The complementary features of low-carbon power sources are a central issue in designing energy transition policies. The French current electricity mix is characterised by a high share of nuclear power which equalled 73% of the total electric production in 2013. With the increase of non-dispatchable renewable resources, nuclear flexibility is examined as part of the solution to balance electricity supply and demand. Our proposed methodology involves designing scenarios of nuclear and non-dispatchable renewable penetration levels, and developing residual load duration curves in each case. The load modulation impact on the nuclear production cost is estimated. This article shows to which extent the nuclear annual energy production will decrease with high shares of non-dispatchable renewables (down to load factors of 40% for proactive assumptions). However, the production cost increase could be compensated by implementing a progressive replacement of the plants. Besides, incentives proves required for nuclear to compete with combined cycle gas turbines as its alternative backup option. In order to make the social planner and plant operator goals coincide, the solution could be to find new outlets rather than reducing nuclear load factors. To conclude, nuclear flexibility could then be considered through the power use by producing heat or hydrogen

Activities of peroxidase (soluble and cell wall bound) and of other H2O2 scavenging enzymes are markers of the flower bud development stage in lemon

Specific activities of H2O2 scavenging enzymes, soluble peroxidase (G-POD), catalase (CAT) and ascorbate peroxidase (APX), and cell wall bound (CWB) G-POD, have been characterized in flower buds and leaves in potted lemon trees (Citrus limon L. Burm.) growing in a glasshouse in Tunisia. In leaves during the winter rest period (from September to December), enzyme activities did not change markedly. Then, leaf G-POD (soluble and CWB activity) increased 4-5 fold in January as the buds reached dormancy release. In growing buds, the activities of the three enzymes increased strongly (10-100-fold) between dormancy and full bloom and decreased slightly (3-fold) post-bloom (beginning of fruit-set). Along the shoots, the developmental stages of flower buds advanced from node 1 to node 5. G-POD activity increased from the shoot apex toward the base of the twig in both leaves and buds. A similar trend was observed for APX and CAT but their activities tended to decrease slightly far from the apex. Retardation of flowering by application of growth regulators strongly reduced leaf-specific activities of the H2O2 scavenging enzymes. Therefore, G-POD activity (APX and to a lesser extent CAT) appears to be a good marker of flower formation in lemon (from bud swelling to full bloom). The results also suggest a link between H2O2 production and flower bud development

Exploiter les centrales nucléaires dans la durée - les défis économiques

L’augmentation de la durée d’exploitation des réacteurs est un enjeu économique important, tant pour l’exploitant (électricien) que pour la collectivité. Les évaluations économiques menées à ce jour montrent qu’au plan mondial ce choix est très généralement le meilleur. Pour la France, ces évaluations ont été complétées par une analyse multicritère. Il en ressort que ce choix est le meilleur du point de vue économique (coût du kWh produit, et par suite PIB et emploi), mais aussi en termes de gestion de la dynamique du parc (possibilité de lissage de la charge industrielle induite par la construction des nouveaux réacteurs), ainsi que vis-à-vis des aspects environnementaux (absence de recours transitoire à des moyens de production émetteurs de CO2 en cas de décrue “rapide” de la puissance nucléaire, même si remplacée par des EnR intermittentes : un back-up de l’intermittence par des centrales émettrices de CO2 serait nécessaire). Ces avantages de l’accroissement de la durée d’exploitation ne sont évidemment envisageables que si les impératifs de sûreté sont atteints

Enjeux économiques de l’énergie nucléaire

Le lecteur assidu des articles sur l’économie du nucléaire constatera sans nul doute combien est différent aujourd’hui un article sur ce sujet de ce qu’il aurait été il y a seulement 3 ou 4 ans. Plusieurs événements d’ampleur considérable sont en effet intervenus depuis : traduction effective dans le système français des directives sur la concurrence entre producteurs d’électricité et en conséquence réflexion en profondeur sur le calcul des prix à payer par les nouveaux entrants pour accéder au nucléaire “historique”, accident de Fukushima, campagne électorale en cours avec une question jusqu’ici peu traitée relative au parc : que faut-il souhaiter en termes d’exploitation des réacteurs actuels ? Ainsi, la conséquence majeure est que la réflexion économique s’est intensifiée en regard des coûts du nucléaire existant, alors qu’il y a peu, l’économie du nucléaire était surtout abordée en termes de compétitivité vis-à-vis des autres moyens de production électriques, dans une perspective donc de construction de nouvelles centrales (une logique dite “en développement”). Cet article reflète très nettement cette nouvelle tendance et une place importante est donnée à l’économie du nucléaire existant. La question de son coût (ou de ses coûts) est présentée en détail. On constate une augmentation certaine des coûts, au regard des évaluations encore récentes : elle est notamment la conséquence de la meilleure prise en compte des coûts de maintien du parc, de démantèlement et de stockage des déchets. Le nucléaire historique produit son énergie pour un coût courant économique de l’ordre de 50 euros/MWh, selon le rapport récent de la Cour des Comptes sur l’économie de la filière nucléaire, hors les options de rénovation possibles. En comptant toutes les rénovations envisageables, y compris induites par la prise en compte de l’accident de Fukushima, ce coût courant économique atteint 54 /MWh, sur la base de la même méthode. Il existe également d’autres méthodes de calcul détaillées dans cet article. un tel niveau est plus compétitif que les autres moyens de production existants ou en développement (hydraulique excepté). C’est ce qui explique l’intérêt économique de prolonger l’exploitation du parc actuel, tant que l’Autorité de sûreté le permet (compte tenu des travaux à réaliser et de leurs coûts). Sous un autre angle, le rapport de la Commission “Energies 2050” évalue le coût total actualisé de l’arrêt du parc actuel, selon l’hypothèse d’une durée d’exploitation limitée à 40 ans, à de l’ordre de la centaine de milliards d’euros. Enfin, nous terminons cet article par un regard sur les coûts actuels des réacteurs en développement, dont l’EPR. Nous concluons à une augmentation significative des coûts, laquelle doit cependant être relativisée. Au total, le nucléaire ne fait pas exception dans l’évolution des coûts de la production et de la distribution d’électricité en France et dans le monde : les évolutions récentes marquent une tendance significative à la hausse. Malgré cela, cette source d’électricité est la plus compétitive quand il s’agit du parc existant, et de loin, et reste l’une de plus compétitives si l’on considère des unités en développement

Economic appraisal of deployment schedules for high-level radioactive waste repositories

The deep geological repository (DGR) is considered as the definitive management solution for high-level waste (HLW). Countries defined different DGR implementation schedules, depending on their national context and political choices. We raise the question of the economic grounds of such political decisions by providing an economic analysis of different DGR schedules. We investigate the optimal timing for DGR commissioning based on available Nuclear Energy Agency (NEA) data (2013). Two scenarios are considered: (1) rescheduling the deployment of a DGR with the same initial operational period, and (2) rescheduling the deployment of a DGR with a shorter operational period, i.e. initial closure date. Given the long timescales of such projects, we also take into account the discounting effect. The first finding is that it appears more economically favorable to extend the interim storage than to dispose of the HLW immediately. Countries which chose “immediate” disposal are willing to accept higher costs to quickly solve the problem. Another interesting result is that there is an optimal solution with respect to the length of DGR operational period and the waste flow for disposal. Based on data provided by the Organisation for Economic Cooperation and Development (OECD)/Nuclear Energy Agency (NEA), we find an optimal operating period of about 15 years with a flow of 2000 tHM/year

COSI6: A Tool for Nuclear Transition Scenario Studies and Application to SFR Deployment Scenarios with Minor Actinide Transmutation

International audienc

Characterization of SLC26A9 in Patients with CF-Like Lung Disease

International audienceDiffuse bronchiectasis is a common problemin respiratory clinics. We hypothesized that mutations inthe solute carrier 26A9 (SLC26A9) gene, encoding for achloride (Cl−) transporter mainly expressed in lungs, maylead to defects in mucociliary clearance. We describe twomissense variants in theSLC26A9gene in heterozygotepatients presenting with diffuse idiopathic bronchiectasis: p.Arg575Trp, identified in a patient also heterozygotefor p.Phe508del in theCFTRgene; and p.Val486Ile.Expression of both mutants inXenopus laevisoocytesabolished SLC26A9-mediated Cl−conductance withoutdecreasing protein membrane expression. Coexpressionof CFTR with SLC26A9–p.Val486Ile resulted in a sig-nificant increase in the Cl−current induced by PKAstimulation, similar to that obtained in oocytes express-ing CFTR and SLC26A9–WT. In contrast, coexpres-sion of CFTR with SLC26A9–p.Arg575Trp inhibitedSLC26A9-enhanced CFTR activation upon PKA. Fur-ther structure–function analyses led us to propose a siteencompassing Arg575 in the SLC26A9–STAS domainfor CFTR–SLC26A9 interaction. We hypothesize thatSLC26A9–p.Arg575Trp prevented SLC26A9-mediatedfunctional activation of CFTR by altering SLC26A9–CFTR interaction. Although we cannot confirm that thesemutations by themselves are deleterious, we propose thatthey trigger the pathogenic role of a singleCFTRmuta-tion and provide insight into a novel mechanism of Cl−transport alteration across the respiratory mucosa, basedon functional inhibition of CFT