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    AntibiothĂ©rapie chez des sujets obĂšses : enquĂȘte de pratique auprĂšs des membres de la SNFMI et de la Spilf

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    National audienceIntroduction Les posologies recommandĂ©es pour les antibiotiques reposent sur des Ă©tudes faites avec des sujets de poids normal. Bien qu’un traitement sous optimal soit reconnu comme facteur de risque indĂ©pendant de mauvaise rĂ©ponse, peu de recommandations existent (hors antibioprophylaxie) pour l’adaptation des antibiotiques au surpoids. Nous avons proposĂ© une enquĂȘte auprĂšs des membres de la SociĂ©tĂ© nationale française de mĂ©decine interne (SNFMI) et de la SociĂ©tĂ© de pathologie infectieuse française (Spilf), pour mieux connaĂźtre les habitudes de prescription chez les patients obĂšses. Patients et mĂ©thodes Nous avons utilisĂ© un questionnaire anonyme en ligne, complĂ©tĂ© entre septembre 2014 et dĂ©cembre 2015 par des internistes et/ou infectiologues, portant sur leur structure hospitaliĂšre et sa consommation d’ antibiotiques, les pathologies infectieuses prises en charge, le recours au dosage d’ antibiotiques et 3 cas cliniques simples avec choix de posologies chez des patients obĂšses. RĂ©sultats 117 questionnaires ont Ă©tĂ© analysĂ©s, en provenance d’établissements pour moitiĂ© universitaires, de plus de 400 lits dans 77 % des cas, disposant d’un rĂ©fĂ©rent antibiotiques dans 90 % des cas, de chirurgie bariatrique dans 68 % des cas, avec une consommation d’ antibiotiques de 534 doses dĂ©finies journaliĂšres pour 1000 jours d’hospitalisations en moyenne. Deux tiers des rĂ©pondeurs Ă©taient des praticiens hospitaliers. L’existence d’un indice de masse corporelle (IMC) de plus de 30 ou 40 kg/m2 influait essentiellement sur le choix de la posologie (93 % et 90 % des cas, respectivement), moins sur celui de la molĂ©cule (33 % et 48 %), rarement sur la durĂ©e de traitement. Le calcul de la posologie se faisait le plus souvent Ă  partir du poids rĂ©el : 52 % pour la vancomycine, 46 % pour les aminoglycosides, 53 % pour bĂȘtalactamines, 39 % pour fluoroquinolones, plus rarement sur le poids ajustĂ© (26 à 35 %), ou le poids idĂ©al (10 à 15 %). Les dosages de vancomycine et d’aminoglycosides Ă©taient effectuĂ©s pour 94 % et 72 %, sur place, avec un rĂ©sultat en rĂšgle disponible en moins de 24 h. Les dosages de bĂȘtalactamines et de fluoroquinolones Ă©taient plus rarement demandĂ©s (respectivement, 58 % et 32 %, surtout en cas d’insuffisance rĂ©nale ou hĂ©patique ou d’intolĂ©rance), rĂ©alisĂ©s le plus souvent Ă  l’extĂ©rieur (67 %), avec des rĂ©sultats obtenus en plus de 48 h. Le choix des posologies en situation clinique Ă©tait trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšne avec, pour l’érysipĂšle (poids = 120 kg, IMC= 39) des doses d’amoxicilline allant de 3 à 12 g/24 h (6Ă 8 g par injection intraveineuse pour 60 % des prescripteurs, 4 à 6 g per os pour 18 %, maintien posologie Ă  3 g/24 h pour 10 %) ; pour la pyĂ©lonĂ©phrite aiguĂ« (poids =105 kg, IMC =41), des doses de ceftriaxone de 1 à 4 g/24 h initialement associĂ©e ou non Ă  la gentamycine de 3 à 8 mg/kg/24 h, et pour la sigmoĂŻdite diverticulaire (poids =120 kg, IMC= 39), ofloxacine 400 à 600 mg/j per os seul ou avec mĂ©tronidazol 1,5 g/24 h per os. Discussion MalgrĂ© la prĂ©sence d’un rĂ©fĂ©rent dans 9 centres sur 10, celui-ci n’est sollicitĂ© que dans 57 % des cas pour la prise en charge infectieuse chez l’obĂšse. L’adaptation des posologies antibiotiques au surpoids est trĂšs souvent rĂ©alisĂ©e mais de maniĂšre variable (poids rĂ©el/idĂ©al/ajustĂ©), tĂ©moignant de l’absence de rĂ©fĂ©rentiel sur le sujet. Le suivi pharmacologique est rĂ©alisĂ© en routine pour la vancomycine et les aminoglycosides mais reste difficile pour les autres molĂ©cules (envoi extĂ©rieur, dĂ©lai). Conclusion Cette enquĂȘte permet une « photographie informative » de nos pratiques Ă  l’égard des antibiotiques. Sans ĂȘtre forcĂ©ment reprĂ©sentative (biais de prescripteurs motivĂ©s par cette problĂ©matique), elle montre cependant, Ă  travers la diversitĂ© des rĂ©ponses, le manque de recommandations claires pour ce type de population et souligne la nĂ©cessitĂ© de travaux plus larges, en particulier dans le domaine pharmacologiqu

    Les urgences infectieuses en urologie

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    International audienceObjective: To report the nature, diagnosis and therapeutic strategy of infectious emergencies in urology.Material and methods: Bibliographic research from Pubmed, Embase, and Google scholar in July 2021. A synthesis of the guidelines of national infectious diseases societies.Results: Urosepsis and complicated urinary tract infection have a standardized definition. Diagnosis and therapeutic strategy are presented for upper tract urinary infection, male urinary infection, healthcare associated urinary infection, symptomatic canduria and urinary infections of the elderly. Appropriate antibiotherapy should be tailored to the degree of severity, bacterial ecosystem, patient characteristics et localization of the infection.Conclusion: Urinary infections can be critical and require immediate care. Knowledge of the guidelines and of appropriate diagnosis and therapeutics strategy improve care which should be rapidly applied, and collegial.ObjectifRapporter la nature, les stratĂ©gies diagnostiques et thĂ©rapeutiques des urgences infectieuses en urologie.MatĂ©riel et mĂ©thodeRecherche bibliographique Ă  partir de Pubmed, Embase et Google Scholar en juillet 2021. SynthĂšse des recommandations nationales du comitĂ© d’infectiologie de l’AFU (CIAFU) et de la SociĂ©tĂ© de Pathologies Infectieuses de Langue Française (SPILF).RĂ©sultatsL’urosepsis et sepsis urinaire grave rĂ©pondent Ă  des critĂšres diagnostiques stricts. La prise en charge infectieuse diagnostique et thĂ©rapeutique des pyĂ©lonĂ©phrites graves, infections urinaires masculines graves, infections urinaires associĂ©es aux soins, candiduries symptomatiques et infections urinaires chez la personne ĂągĂ©e sont dĂ©crites. L’antibiothĂ©rapie doit ĂȘtre adaptĂ©e Ă  la gravitĂ©, l’écologie bactĂ©rienne, aux particularitĂ©s du patient et au site d’infection.ConclusionLes infections urinaires peuvent ĂȘtre graves et nĂ©cessitent une prise en charge en urgence. La connaissance des recommandations et des stratĂ©gies diagnostiques et thĂ©rapeutiques adaptĂ©es aux diverses prĂ©sentations permet une optimisation de la prise en charge qui doit ĂȘtre la plus rapide possible, et collĂ©giale

    Decreased darunavir concentrations during once-daily co-administration with maraviroc and raltegravir: OPTIPRIM-ANRS 147 trial

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    International audienceBackgroundThe OPTIPRIM-ANRS 147 trial compared intensive combination ART (darunavir/ritonavir, tenofovir disoproxil fumarate/emtricitabine, raltegravir and maraviroc) started early during primary HIV-1 infection with standard tritherapy with darunavir/ritonavir, tenofovir disoproxil fumarate and emtricitabine. From month 6 to 18, the percentage of viral load values <50 copies/mL was lower in the pentatherapy arm than in the tritherapy arm. Here we compared antiretroviral drug concentrations between the two arms.MethodsPlasma samples were collected from 50 patients at various times after drug administration. A Bayesian approach based on published population pharmacokinetic models was used to estimate residual drug concentrations (Ctrough) and exposures (AUC) in each patient. A mixed linear regression model was then used to compare the AUC and Ctrough values of each drug used in both groups.ResultsPublished models adequately described our data and could be used to predict Ctrough and AUC. No significant difference in tenofovir disoproxil fumarate, emtricitabine and ritonavir parameters was found between the two arms. However, darunavir Ctrough and AUC were significantly lower in the pentatherapy arm than in the tritherapy arm (P = 0.03 and P = 0.04, respectively).ConclusionsAdding maraviroc and raltegravir to darunavir-based tritherapy decreased darunavir concentrations. Compliance issues, maraviroc–darunavir interaction and raltegravir–darunavir interaction were suspected and may affect the kinetics of viral decay during pentatherapy. A specific pharmacokinetic interaction study is needed to explore the interactions between darunavir and maraviroc and raltegravir
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