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    Intérêt pronostique des marqueurs de résorption osseuse et évaluation du remodelage osseux sous pamidronate au cours du myélome multiple de stade III (étude rétrospective portant sur 32 patients)

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    Le myélome multiple (MM) est une hémopathie maligne caractérisée par une infiltration de la moelle osseuse par un clone de plasmocytes tumoraux, ainsi que par la présence de lésions osseuses classiquement lytiques. Selon les auteurs, 70 à 85% des patients atteints de MM présentent une atteinte osseuse. L observation de l hétérogénéité des lacunes de résorption a montré que ces dernières se trouvaient exclusivement à proximité des foyers de cellules tumorales. De même, l étude de ces lésions a permis de montrer qu elles étaient le fait d une hyper-résorption ostéoclastique, doublée d un ralentissement de l activité ostéoformatrice ostéoblastique. Ce découplage d activité résulte des interactions entre les plasmocytes tumoraux et les cellules du microenvironnement médullaire, conduisant à la dérégulation de la sécrétion de nombreux facteurs locaux dont certains agissent non seulement dans ce découplage, mais aussi dans la survie et la croissance des cellules tumorales. L atteinte osseuse et l évolution de la maladie sont donc intimement liées. Les marqueurs du remodelage osseux, et en particulier les marqueurs de résorption, semblent donc pouvoir occuper une place de choix dans le monitoring de la maladie. Les bisphosphonates gardent toute leur place dans la prise en charge médicale des complications de l atteinte osseuse. Au cours de ce travail, nous avons évalué le remodelage osseux chez 32 patients atteints de MM de stade III. Cette évaluation a été possible grâce au dosage sérique et/ou urinaire de marqueurs du remodelage osseux tels que : Ostéocalcine , Pyridinoline, Déoxypyridinoline, et fragments du peptide C-terminal du collagène (CTX). Plus particulièrement, nous avons étudié l intérêt pronostique des marqueurs du remodelage osseux au diagnostic et leur variation sous pamidronate, respectivement chez 26 patients et 13 patients. Au cours de notre étude, nous n avons pas retrouvé d association significative entre les taux de marqueurs et, le degré d atteinte osseuse, les facteurs génétiques ou la survie. Cependant nous avons mis en évidence une corrélation entre le taux de CTX et l index pronostique international (IPI). Par ailleurs, nous avons observé que la variation des taux de CTX semble être la plus sensible à l administration de pamidronate, pouvant rendre son utilisation pertinente dans la surveillance de ce traitement. A côté de puissants facteurs pronostiques que sont les anomalies génétiques, l intérêt en pratique quotidienne des marqueurs du remodelage pourrait sembler limité. Cependant, des études portant sur de plus larges cohortes et incluant de nouveaux marqueurs nous semblent nécessairesAMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Spectre étiologique des hypogammaglobulinémies dans le service de médecine interne du CHU d'amiens (à propos de 467 cas)

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    INTRODUCTION La découverte d une hypogammaglobulinémie est un problème relativement fréquent en médecine et impose de déterminer son origine primitive ou secondaire avant de poser la question de son étiologie. Le but de cette étude est de déterminer les étiologies des hypogammaglobulinémies au sein d un service de Médecine Interne et d étudier les complications infectieuses associées à cette anomalie biologique pour appréhender l impact du traitement substitutif par immunoglobulines polyvalentes. PATIENTS ET METHODES Il s agit d une étude rétrospective monocentrique menée dans le service de Médecine Interne du CHU d Amiens étudiant toutes les électrophorèses des protéines (EPP) ayant mis en évidence une hypogammaglobulinémies < 6g/l entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2012. RESULTATS 467 patients ont été inclus. La moyenne d âge était de 67,3 ans, le sex ratio de 0,72. 159 patients, ont été exclus des analyses car nous ne disposions pas d EPP de contrôle. 185 patients présentaient une hypogammaglobulinémie persistante et 123 patients une hypogammaglobulinémie transitoire. Dans le groupe hypogammaglobulinémies persistantes , le taux médian de gammaglobulines était de 4,71g/l, 48,6% des patients présentaient une hémopathie lymphoproliférative, 15,7% étaient sous traitement immunosuppresseur et 13,5% présentaient un DICV avec la particularité de compter 7 patients âgés de plus de 60 ans. Pour quelques patients aucune étiologie n a pu être identifiée et enfin pour 3,8% une association avec des pathologies chroniques variées a été identifiée. Dans le groupe hypogammaglobulinémies transitoires , 46,3% des patients suivaient un traitement immunosuppresseur, 17,9% étaient dénutris. Pour 8,9% des patients, aucune étiologie n a pu être retenue, en revanche, la consommation de tabac, d alcool et la prise de statines ont été souvent retrouvées chez ces patients. Enfin, 35,1% des patients avec une hypogammaglobulinémie persistante ont présenté des complications infectieuses, qui s amendaient dès la mise en place d une substitution par immunoglobulines polyvalentes. Une seule infection opportuniste a été rapportée, il s agissait d une pneumocystose. Il n a pas pu être établi de seuil de gammaglobulines au-delà duquel il n existe plus de complications infectieuses. DISCUSSION et CONCLUSION Cette étude à l effectif conséquent nous amène au constat de la nécessité de former et d informer les cliniciens sur la prise en charge des hypogammaglobulinémies car bon nombre passent inaperçues. D autre part, ce travail a permis d identifier une entité jamais décrite à ce jour le DICV de révélation tardive qui pourrait donner lieu à de futurs travaux de recherche et a permis de mettre en évidence des associations inédites de causes toxiques et d hypogammaglobulinémies.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocSudocFranceF

    Apport diagnostique de la biopsie osteo-medullaire dans le service de médecine interne du CHU d'Amiens (étude rétrospective de 235 cas)

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    La biopsie ostéo-médullaire consiste en un prélèvément d'un fragment de moelle osseuse, sous forme d'un petit cylindre d'os, dans un site medullaire actif. Elle a pour objectif d'analyser la fonctionnalité de cet organe complexe : c'est à dire, l'hématopoïèse (ou production des lignées sanguines)...AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Recherche de nouveaux antigénes cibles d'auto-anticorps au cours des fausses couches spontanées à répétition d'origine inexpliquée

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    Les fausses couches spontanées à répétition concernent environ 1% des femmes en âge de procréer. Les étiologies sont multiples: anomalies chromosomiques et génétiques, anomalies morphologiques utérines, thrombophilies, maladie auto-immunes, désordres endocriniens, voire infections et facteurs environnementaux. Malgré les bilans proposés les plus exhaustifs, la moitié des fausses couches spontanées à répétition demeurent inexpliquées. Différents arguments (biologiques et anatomo-pathologiques) portent à croire qu un mécanisme d ordre immuno-hématologique pourrait être impliqué. Ainsi, l objectif de notre étude était de rechercher par une technique de Western Blot, des antigènes placentaires reconnus de façon spécifique par des anticorps (IgG ou IgM) qui seraient présents chez les femmes faisant des fausses couches à répétition. L étude porte sur 15 cas de fausses couches spontanées à répétition d origine inexpliquée en comparaison avec 30 femmes témoins. Notre étude met en évidence la présence d anticorps de type IgM dirigés contre une protéine placentaire d environ 55kDa.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Relevance of blood tumor markers in inpatients with significant involuntary weight loss and elevated levels of inflammation biomarkers

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    International audiencePurpose To assess the diagnostic performance of a panel of standard tumor markers (TMs) in patients hospitalized with significant involuntary weight loss (IWL) and elevated levels of inflammation biomarkers, and a combination of the TM panel and the finding of the computed tomography (CT) scan. Methods We conducted a retrospective study in the internal medicine department at Amiens-Picardie University Medical Center (Amiens, France) between January 1st, 2015, and November 1st, 2021. The inclusion criteria were age 18 or over, significant IWL (≥ 5 kg over 6 months), elevated inflammation biomarkers (e.g. C-reactive protein), and assay data on two or more standard TMs (carcinoembryonic antigen (CEA), carbohydrate antigen (CA) 19 − 9, CA 15 − 3, CA 125, neuron-specific enolase (NSE), alpha-fetoprotein (AFP), calcitonin, and prostate-specific antigen (PSA)). The result of each TM assay was interpreted qualitatively (as positive or negative), according to our central laboratory’s usual thresholds. Results Cancer was diagnosed in 50 (37.0%) of the 135 patients included. Positivity for one or more TMs had a positive predictive value (PPV) of 0.55 [0.43–0.66], and a negative predictive value (NPV) of 0.84 [0.75–0.93] for cancer diagnosis. When combined with the presence of suspicious CT findings (e.g. a mass, enlarged lymph nodes and/or effusion), positivity for one or more TMs had a PPV of 0.92 [0.08–0.30]. In the absence of suspicious CT findings, a fully negative TM panel had an NPV of 0.96 [0.89-1.00]. Conclusion A negative TM panel argues against the presence of a cancer, especially in the absence of suspicious CT findings

    Cutaneous involvement in relapsed multiple myeloma

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    International audienceCutaneous involvement in multiple myeloma with extramedullary disease is rare. We report the case of a refractory multiple myeloma patient who developed a cutaneous lesion. Histopathology revealed dermal immature plasma cell infiltrate with a lack of CD138 expression. This cutaneous location was associated with an aggressive clinical course and short survival

    Characteristics of MGUS and Multiple Myeloma According to the Target of Monoclonal Immunoglobulins, Glucosylsphingosine, or Epstein-Barr Virus EBNA-1

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    International audienceChronic stimulation by infectious or self-antigens initiates subsets of monoclonal gammopathies of undetermined significance (MGUS), smoldering multiple myeloma (SMM), or multiple myeloma (MM). Recently, glucosylsphingosine (GlcSph) was reported to be the target of one third of monoclonal immunoglobulins (Igs). In this study of 233 patients (137 MGUS, 6 SMM, 90 MM), we analyzed the GlcSph-reactivity of monoclonal Igs and non-clonal Igs. The presence of GlcSph-reactive Igs in serum was unexpectedly frequent, detected for 103/233 (44.2%) patients. However, GlcSph was targeted by the patient’s monoclonal Ig for only 37 patients (15.9%); for other patients (44 MGUS, 22 MM), the GlcSph-reactive Igs were non-clonal. Then, the characteristics of patients were examined: compared to MM with an Epstein-Barr virus EBNA-1-reactive monoclonal Ig, MM patients with a GlcSph-reactive monoclonal Ig had a mild presentation. The inflammation profiles of patients were similar except for moderately elevated levels of 4 cytokines for patients with GlcSph-reactive Igs. In summary, our study highlights the importance of analyzing clonal Igs separately from non-clonal Igs and shows that, if autoimmune responses to GlcSph are frequent in MGUS/SMM and MM, GlcSph presumably represents the initial pathogenic event for ~16% cases. Importantly, GlcSph-initiated MM appears to be a mild form of MM disease

    Comparison of Monoclonal Gammopathies Linked to Poliovirus or Coxsackievirus vs. Other Infectious Pathogens

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    International audienceChronic stimulation by infectious pathogens or self-antigen glucosylsphingosine (GlcSph) can lead to monoclonal gammopathy of undetermined significance (MGUS) and multiple myeloma (MM). Novel assays such as the multiplex infectious antigen microarray (MIAA) and GlcSph assays, permit identification of targets for >60% purified monoclonal immunoglobulins (Igs). Searching for additional targets, we selected 28 purified monoclonal Igs whose antigen was not represented on the MIAA and GlcSph assays; their specificity of recognition was then analyzed using microarrays consisting of 3760 B-cell epitopes from 196 pathogens. The peptide sequences PALTAVETG and PALTAAETG of the VP1 coat proteins of human poliovirus 1/3 and coxsackievirus B1/B3, respectively, were specifically recognized by 6/28 monoclonal Igs. Re-analysis of patient cohorts showed that purified monoclonal Igs from 10/155 MGUS/SM (6.5%) and 3/147 MM (2.0%) bound to the PALTAVETG or PALTAAETG epitopes. Altogether, PALTAV/AETG-initiated MGUS are not rare and few seem to evolve toward myeloma

    Obstetrical outcome and treatments in seronegative primary APS: data from European retrospective study

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    International audienceObjective: To compare characteristics, pregnancies and treatments during pregnancies of seronegative and seropositive antiphospholipid syndrome (APS), to analyse factors associated with obstetrical outcome.Patients and methods: Inclusion criteria were: (1) thrombotic and/or obstetrical APS (Sydney criteria); (2) absence of conventional antiphospholipid antibodies (APL); (3) at least one persistent non-conventional APL among IgA anticardiolipin antibodies, IgA anti-B2GPI, anti-vimentin G/M, anti-annexin V G/M, anti-phosphatidylethanolamine G/M and anti-phosphatidylserine/prothrombin G/M antibodies. The exclusion criteria were: (1) systemic lupus erythematosus ( SLE) or SLE-like disease; and (2) other connective tissue disease.Results: A total of 187 women (mean 33±5 years) with seronegative APS were included from 14 centres in Austria, Spain, Italy, Slovenia and France and compared with 285 patients with seropositive APS. Seronegative APS has more obstetrical rather than thrombotic phenotypes, with only 6% of venous thrombosis in comparison to seropositive APS. Cumulative incidence of adverse obstetrical events was similar in seronegative and seropositive APS patients, although higher rates of intrauterine deaths (15% vs 5%; p=0.03), of preeclampsia (7% vs 16%, p=0.048) and lower live birth term (36±3 vs 38±3 weeks of gestation; p=0.04) were noted in seropositive APS. The cumulative incidence of adverse obstetrical events was significantly improved in treated versus untreated seronegative APS (log rank<0.05), whereas there was no difference between patients who received aspirin or aspirin-low-molecular weighted heparin combination.Conclusion: Several non-criteria APL can be detected in patients with clinical APS features without any conventional APL, with various rates. The detection of non-criteria APL and thus the diagnosis of seronegative APS could discuss the therapeutic management similar to seropositive APS, but well-designed controlled studies are necessary
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