39 research outputs found

    Spatial and phylogenetical closeness between chimpanzees and humans and health consequences. Study case of Kibale national park, Uganda

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    Chimpanzee, our closest relative, is today severely threatened by habitat fragmentation. As a consequence, people and chimpanzees live in increasing proximity. In order to estimate the risks for both species due to such changes, we aim at understanding if chimpanzees avoid the interface and limit occasions of contact with human beings. Fifteen years of research on two chimpanzee communities at Kibale National Park (Uganda) demonstrate that chimpanzees do not avoid forest boundaries, cross tarmac road and that human activities are frequent in the protected area. Direct consequences on chimpanzee health include severe mutilations due to poaching. The diagnosis of similar parasites in both species underlines the potential risk of interspecific transmission and the necessity to expand such study for public health and conservation issuesLe ChimpanzĂ©, espĂšce vivante la plus proche phylogĂ©nĂ©tiquement de l’homme, est aujourd’hui menacĂ©e de disparition en particulier par la fragmentation des forĂȘts tropicales. Afin d’évaluer les risques pour les deux espĂšces de cette proximitĂ© spatiale en potentielle augmentation, notre objectif est d’étudier si les chimpanzĂ©s Ă©vitent les interfaces et si leur santĂ© tĂ©moignent de ces Ă©ventuels contacts. Quinze annĂ©es de recherche sur deux communautĂ©s de chimpanzĂ©s sauvages du parc national de Kibale (Ouganda) montrent que les chimpanzĂ©s n’évitent pas les lisiĂšres, traversent une route Ă  fort trafic et que les activitĂ©s humaines en forĂȘt sont frĂ©quentes. Nos observations rĂ©vĂšlent des consĂ©quences sĂ©vĂšres sur leur santĂ©: mutilations dues au braconnage et dĂ©tection d’agents pathogĂšnes similaires, impliquant probablement des transmissions interspĂ©cifiques. Dans un contexte oĂč les maladies Ă©mergentes peuvent entraĂźner des consĂ©quences fatales sur la santĂ© des hommes et des chimpanzĂ©s, il est primordial d’approfondir ces travaux pour la santĂ© publique et la conservatio

    Reducing the environmental impact of surgery on a global scale: systematic review and co-prioritization with healthcare workers in 132 countries

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    Abstract Background Healthcare cannot achieve net-zero carbon without addressing operating theatres. The aim of this study was to prioritize feasible interventions to reduce the environmental impact of operating theatres. Methods This study adopted a four-phase Delphi consensus co-prioritization methodology. In phase 1, a systematic review of published interventions and global consultation of perioperative healthcare professionals were used to longlist interventions. In phase 2, iterative thematic analysis consolidated comparable interventions into a shortlist. In phase 3, the shortlist was co-prioritized based on patient and clinician views on acceptability, feasibility, and safety. In phase 4, ranked lists of interventions were presented by their relevance to high-income countries and low–middle-income countries. Results In phase 1, 43 interventions were identified, which had low uptake in practice according to 3042 professionals globally. In phase 2, a shortlist of 15 intervention domains was generated. In phase 3, interventions were deemed acceptable for more than 90 per cent of patients except for reducing general anaesthesia (84 per cent) and re-sterilization of ‘single-use’ consumables (86 per cent). In phase 4, the top three shortlisted interventions for high-income countries were: introducing recycling; reducing use of anaesthetic gases; and appropriate clinical waste processing. In phase 4, the top three shortlisted interventions for low–middle-income countries were: introducing reusable surgical devices; reducing use of consumables; and reducing the use of general anaesthesia. Conclusion This is a step toward environmentally sustainable operating environments with actionable interventions applicable to both high– and low–middle–income countries

    Dysplasie faciale chez les chimpanzés sauvages de Sebitoli, Parc national de Kibale, Ouganda : la pollution environnementale en cause ?

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    Les dĂ©formations des membres sont frĂ©quentes chez les primates. La plupart rĂ©sultent de piĂ©geage, de chutes ou de conflits. Les malformations d’origine congĂ©nitale sont gĂ©nĂ©ralement beaucoup plus rares, atteignant Ă  peine 1% des populations de primates humains et non humains. Cependant, certains groupes de macaques au Japon et Ă  Hong Kong sont sĂ©vĂšrement affectĂ©s par des anomalies des membres. Jusqu’à 17% des individus sont atteints dans certaines troupes vivant en libertĂ© mais approvisionnĂ©s en nourriture. Au contraire, les malformations faciales d’origine congĂ©nitale sont rarement dĂ©crites chez les primates sauvages non humains. Seules des lĂ©sions faciales d’origine bactĂ©rienne, de type pian, sont rencontrĂ©es avec une forte prĂ©valence dans certaines populations de grands singes. Dans le parc national de Kibale, en Ouganda, notre travail d’habituation dans la zone nord de Sebitoli nous a permis d’observer des phĂ©notypes faciaux singuliers. Huit des 80 chimpanzĂ©s (Pan troglodytes schweinfurthii) prĂ©sentent un nez aplati avec des narines rĂ©duites ou absentes et une face concave, sans qu’aucune lĂ©sion de la peau ne soit visible. Parmi les individus atteints, on trouve des mĂąles et des femelles, ĂągĂ©s de 18 mois Ă  18 ans. Les caractĂ©ristiques faciales observĂ©es chez les chimpanzĂ©s Ă©voquent le syndrome de Binder dĂ©crit chez les humains. Ce syndrome rĂ©sulte d’une perturbation de la formation des structures nasales pendant l’embryogĂ©nĂšse. Des agents anti-vitamine K, ingĂ©rĂ©s par la mĂšre, sont invoquĂ©s dans certains cas. L’étiologie des malformations congĂ©nitales des membres chez les macaques serait selon certains auteurs en relation avec la prĂ©sence de pesticides prĂ©sents dans les aliments donnĂ©s aux singes. A Sebitoli, plusieurs causes peuvent ĂȘtre suspectĂ©es. Dans les annĂ©es 70, les exploitants forestiers ont utilisĂ© des arboricides dĂ©foliants dans cette zone. Aujourd’hui, le territoire de la communautĂ© de chimpanzĂ©s est entourĂ© de plantation de thĂ©, de maĂŻs et de jardins vivriers dont les traitements par intrants chimiques peuvent contaminer l’environnement dont l’eau et le sol. Les chimpanzĂ©s sont exposĂ©s Ă  la pollution du sol car ils pratiquent rĂ©guliĂšrement la gĂ©ophagie. Par ailleurs, ils pillent parfois les plantations de maĂŻs des villageois, ingĂ©rant les Ă©pis et les tiges. Enfin, ils sont aussi exposĂ©s aux particules de combustion des carburants des vĂ©hicules circulant sur la route nationale Ă  fort trafic qui coupe leur territoire. La pollution environnementale pourrait donc ĂȘtre en lien avec les malformations observĂ©es dans cette communautĂ©. Outre le braconnage et les maladies infectieuses, les risques induits par la pollution de l’habitat font partie des consĂ©quences sanitaires de l’anthropisation du milieu qui ne doivent pas ĂȘtre nĂ©gligĂ©es pour la prĂ©servation des grands singes

    Le voisinage entre hommes, forĂȘt et les chimpanzĂ©s : point de vue depuis le territoire des villageois, Ă  l’extĂ©rieur du Parc National de Kibale

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    Les politiques de conservation, dans leur conception traditionnelle voire spirituelle d’une nature sauvage coupĂ©e et prĂ©servĂ©e du monde des hommes crĂ©ent parfois des disjonctions spatiales entre les Ă©lĂ©ments « naturels » et les Ă©lĂ©ments anthropisĂ©s. AprĂšs le constat d’échec des politiques autoritaires de protection de la nature, plusieurs confĂ©rences internationales, en reconnaissant leurs savoirs traditionnels, ont mis l’accent sur la nĂ©cessitĂ© d’associer les populations humaines Ă  la conservation des espaces naturels et des espĂšces sauvages. Notre objectif est d’étudier cette stratĂ©gie, Ă  travers le concept gĂ©ographique de territoire, comme systĂšme complexe dont la dynamique rĂ©sulte de boucles de rĂ©troaction qui lient un ensemble d’acteurs et l’espace gĂ©ographique qu’ils utilisent, amĂ©nagent et gĂšrent en fonction de leurs reprĂ©sentations, passĂ©es, prĂ©sentes et projetĂ©es. La zone d’étude de Sebitoli, situĂ©e Ă  l’extrĂ©mitĂ© nord du parc national de Kibale (Ouganda) est circonscrite dans une poche de forĂȘt de 25 kmÂČ oĂč une communautĂ© de chimpanzĂ©s est en cours d’habituation depuis 2008 par l’équipe du Sebitoli Chimpanzee Project (SCP). Autour du territoire des chimpanzĂ©s, les territoires des hommes - dont la densitĂ© peut atteindre 335 habitants/kmÂČ - encerclent la forĂȘt. Les hommes, interdits de pĂ©nĂ©trer en forĂȘt par une lĂ©gislation stricte, prĂ©lĂšvent pourtant certaines de ses ressources. Les animaux sauvages, dont les chimpanzĂ©s, vont occasionnellement piller les ressources agricoles des hommes. Chaque espĂšce sort donc de son territoire habituel pour s’introduire dans celui de l’autre, ce qui engendre des superpositions pouvant occasionner des conflits. Nous nous sommes intĂ©ressĂ©s aux usages et pratiques de 31 villageois dans trois territoires agricoles (Sebitoli, Nyakabingo, Kihingami) entre novembre 2012 et janvier 2013. Nous avons combinĂ© des entretiens semi-directifs et des observations participantes (N = 42 villageois et agriculteurs, gestionnaires, employĂ©s des usines de thĂ©) avec des relevĂ©s floristiques en lisiĂšre de forĂȘt (N = 8 transects soit 32 relevĂ©s situĂ©s entre 0 et 150 mĂštres de part et d’autre de la lisiĂšre de la forĂȘt – janvier Ă  avril 2013) dans un SystĂšme d’Information GĂ©ographique (SIG) pour spatialiser les rapports entre les hommes que nous avons interrogĂ©s et les chimpanzĂ©s que nous Ă©tudions. Ce travail permet d’identifier des lieux de rencontre entre les acteurs de notre zone d’étude (champs, bord de route, lisiĂšre de la forĂȘt). Une ethnoĂ©cologie gĂ©ographique de la rencontre entre les hommes et les chimpanzĂ©s permet de montrer la diversitĂ© des connaissances des 31 villageois que nous avons interrogĂ©s et de les valoriser. La description de particularitĂ©s physiques (animal sans queue, qui ressemble Ă  l’homme) et comportementales (peur de l’homme, protection des dĂ©pendants) ou de la temporalitĂ© de rencontre (la nuit, moins frĂ©quent que par le passĂ©) tĂ©moignent de la curiositĂ© des hommes pour les chimpanzĂ©s et permet de montrer que la frontiĂšre entre leurs territoires est relativement poreuse. La confrontation des discours des villageois et des gestionnaires de la biodiversitĂ© dĂ©gage une vision complexe de la gestion de la faune sauvage ou certaines espĂšces peuvent ĂȘtre « remarquables » ou « ordinaires » en fonction de territoires qui ne sont ni perçus, ni vĂ©cus de la mĂȘme maniĂšre par leurs diffĂ©rents utilisateurs. Mieux comprendre le discours de chacun fait partie d’une dĂ©marche plus Ă©thique de la recherche scientifique

    Facial dysplasia in wild chimpanzees

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    International audienc

    Dysplasie faciale chez les chimpanzés sauvages de Sebitoli, parc national de Kibale, Ouganda : approches éthologiques, ethnographiques et agronomiques

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    PrĂšs de 10 % des 80 chimpanzĂ©s composant la communautĂ© de chimpanzĂ©s sauvages (Pan troglodytes schweinfurthii) de Sebitoli, dans le parc national de Kibale en Ouganda, prĂ©sentent des phĂ©notypes faciaux singuliers. L'Ă©tiologie de cette malformation est inconnue mais des Ă©tudes menĂ©es sur des groupes de macaques au Japon et Ă  Hong Kong sĂ©vĂšrement affectĂ©s par des anomalies des membres (jusqu'Ă  17 % des individus dans les groupes de macaques approvisionnĂ©s en nourriture potentiellement contaminĂ©e par des pesticides) suspectent une origine congĂ©nitale liĂ©e aux agents tĂ©ratogĂšnes contenus dans les pesticides. Une Ă©tude a donc Ă©tĂ© menĂ©e du 06/03/14 au 15/05/14 afin de mieux connaĂźtre les consĂ©quences physiologiques d'une telle malformation chez les chimpanzĂ©s de Sebitoli et leur exposition aux pesticides utilisĂ©s autour de la zone du parc. Des observations de type ''focal sampling'' d'une et dix minutes ainsi que des observations de type ''scan sampling'' toutes les minutes ont Ă©tĂ© effectuĂ©es sur les chimpanzĂ©s sauvages (27 individus dont 8 atteints de dysplasie faciale) en cours d'habituation par le « Sebitoli Chimpanzee Project » dirigĂ©e par S. Krief. Afin de tester l'hypothĂšse d'une origine de la malformation liĂ©e Ă  la pollution environnementale, des entretiens ont Ă©tĂ© effectuĂ©s auprĂšs d'agriculteurs cultivant du maĂŻs et/ou du thĂ© Ă  la bordure du parc. Comme les chimpanzĂ©s pillent le maĂŻs et pratiquent la gĂ©ophagie, 123 Ă©chantillons de sol, sĂ©diment et de maĂŻs ont Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©s dans le but de mesurer les rĂ©sidus de produits chimiques. Les travaux ethnographiques et agronomiques ont Ă©tĂ© effectuĂ©s en collaboration avec l’équipe du dĂ©partement de chimie de l'universitĂ© de Makerere (Kampala, Ouganda). Les observations conduites sur les chimpanzĂ©s ont permis de mettre en Ă©vidence un gĂȘne respiratoire associĂ©e Ă  la dysplasie faciale observĂ©e : les individus Ă  dysplasie faciale ouvrent plus souvent la bouche que les individus normaux lors des activitĂ©s de repos, de dĂ©placement et d'alimentation, et leur rythme d’ingestion d’aliments sauvages (Ficus dawei) est Ă©galement plus lent. Les entretiens ont rĂ©vĂ©lĂ© que l'usage local de produits chimiques Ă©tait principalement freinĂ© par leurs coĂ»ts Ă©levĂ©s, y compris pour les petites exploitations de thĂ©. Cependant, la culture de thĂ© consomme une quantitĂ© importante d'herbicides et de fertilisants, ce qui entraĂźne probablement une pollution environnementale sur le long terme. Au total, cinq produits chimiques ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s candidats pour une cause toxique intra-utĂ©rine de la malformation faciale des chimpanzĂ©s. Mais exceptĂ© le mancozeb qui ne semble pas avoir d'effets tĂ©ratogĂšnes, il est impossible de cibler plus prĂ©cisĂ©ment un intrant chimique parmi ceux utilisĂ©s rĂ©guliĂšrement Ă  savoir : un fertilisant (le NPK), un insectide (la cypermethrine) et deux herbicides (le 2,4-D et le glyphosate). Les analyses en cours des Ă©chantillons de sol, sĂ©diments et maĂŻs rĂ©coltĂ©s permettront d'Ă©valuer l'exposition rĂ©elle des chimpanzĂ©s aux pesticides et plus largement, l'exposition de la population humaine et de la faune et flore du parc national

    Nodular Worm Infections in Wild Non-human Primates and Humans Living in the Sebitoli Area (Kibale National Park, Uganda): Do High Spatial Proximity Favor Zoonotic Transmission?

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    BACKGROUND:Nodular Oesophagostomum genus nematodes are a major public health concern in some African regions because they can be lethal to humans. Their relatively high prevalence in people has been described in Uganda recently. While non-human primates also harbor Oesophagostomum spp., the epidemiology of this oesophagostomosis and the role of these animals as reservoirs of the infection in Eastern Africa are not yet well documented. METHODOLOGY/PRINCIPAL FINDINGS:The present study aimed to investigate Oesophagostomum infection in terms of parasite species diversity, prevalence and load in three non-human primates (Pan troglodytes, Papio anubis, Colobus guereza) and humans living in close proximity in a forested area of Sebitoli, Kibale National Park (KNP), Uganda. The molecular phylogenetic analyses provided the first evidence that humans living in the Sebitoli area harbored O. stephanostomum, a common species in free-ranging chimpanzees. Chimpanzees were also infected by O. bifurcum, a common species described in human populations throughout Africa. The recently described Oesophagostomum sp. found in colobine monkeys and humans and which was absent from baboons in the neighboring site of Kanyawara in KNP (10 km from Sebitoli), was only found in baboons. Microscopic analyses revealed that the infection prevalence and parasite load in chimpanzees were significantly lower in Kanyawara than in Sebitoli, an area more impacted by human activities at its borders. CONCLUSIONS/SIGNIFICANCE:Three different Oesophagostomum species circulate in humans and non-human primates in the Sebitoli area and our results confirm the presence of a new genotype of Oesophagostomum recently described in Uganda. The high spatiotemporal overlap between humans and chimpanzees in the studied area coupled with the high infection prevalence among chimpanzees represent factors that could increase the risk of transmission for O. stephanostomum between the two primate species. Finally, the importance of local-scale research for zoonosis risk management is important because environmental disturbance and species contact can differ, leading to different parasitological profiles between sites that are close together within the same forest patches

    Chimpanzee Non-avoidance of Hyper-proximity with Humans

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    International audienceA species, especially when it is endangered and surrounded by anthropogenic elements, can bethreatened by habitat fragmentation. Food resource availability in the species’ usual or surrogate habitats mayreinforce or decrease its use of certain areas. Our objective was to to determine the influence of natural andanthropogenic variables on spatial distribution of eastern chimpanzees (Pan troglodytes schweinfurthii). Wefirst determined the home range of a wild chimpanzee community (hereafter Sebitoli ChimpanzeeCommunity [SCC]) based on global positioning system (GPS) point locations (nÂŒ2,586 direct observationsand feces locations) collected between 2009 and 2013 in Sebitoli, Kibale National Park, Uganda. Wedescribed SCC home range using grid cells (2,959 cells of 100m100m) referencing environmental, spatial,and topographical variables (nÂŒ15). We then determined diet and food species abundance within theirterritory (nÂŒ63 vegetation plots and 18 months phenological survey) and predicted distribution of the10 most foraged fruit species within SCC home range, using environmental, spatial, and topographicalvariables (nÂŒ10) by applying a maximum entropy model (maxent). We then predicted chimpanzee presenceas a function of environmental, spatial, and topographical variables (nÂŒ15) using the maxent model andassessed its truthfulness with the kernel model, based only on GPS point locations. Chimpanzees in Sebitoliwere mostly observed in a core area of 5.42 km2 within the 25-km2 home range. They did not avoid forestedges in contact with human populations, especially males who used larger core areas than females. Factorswith the greatest positive impact on the chimpanzee distribution model (maxent area under the curve[AUC]ÂŒ0.907) were related to 3 different food resources: 1) proximity to forest edges considered asattractive because of presence of crops cultivated by local farmers; 2) proximity to a tarmac road that crossesthe SCC home range with shoulders covered by attractive terrestrial herbaceous vegetation; and 3) presenceof wild forest fruiting resources. The results obtained with the maxent predictive model, applied on a finescale, were consistent with the kernel model, based on real observations. Therefore, such an approach may berecommended for surveys or action plans interested in sustainable management of wildlife in ananthropogenic environment and may be a useful tool to better understand parameters of a prefered zone foran endangered species
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