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    Chine - Brésil : industrialisation et " désindustrialisation précoce "

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    Is this because the asymmetric trade relations between China and the Brazil have intensified that Brazil knows a "early deindustrialization"? For Asian countries, growth is consistent with industrialization, for Latin American countries, it is not more often. Industrialization on the one hand, "deindustrialization early" on the other, are - they both sides of the same medal or well-represent the existence for some, the absence of policy change and industrial policies adapted to the constraints posed by globalization? We will show that it is not the opening which leads to deindustrialization, low productivity growth and the reduction of the value added in many branches, but how to do it. It is not the relations between China and the Brazil which explain the "early deindustrialization" of the latter. This is not because they are asymmetrical, that they are désindustrialisantes for the Brazil. This is because the opening is not a policy of appropriate Exchange and an industrial policy accompanied appropriate than Brazil knows a "early deindustrialization." From this point of view, the Brazil has to learn from China.Est-ce parce que les relations commerciales asymétriques entre la Chine et le Brésil se sont intensifiées que le Brésil connait une " désindustrialisation précoce " ? Pour les pays asiatiques, la croissance est compatible avec l'industrialisation, pour les pays latino-américains, elle ne l'est pas le plus souvent. Industrialisation d'un côté, " désindustrialisation précoce " de l'autre, sont-elles les deux faces d'une même médaille ou bien traduisent-elles l'existence pour les uns, l'absence pour les autres de politiques de change et de politiques industrielles adaptées aux contraintes posées par la globalisation ? Nous montrerons que ce n'est pas l'ouverture qui conduit à la désindustrialisation, à la faible croissance de la productivité et à la réduction de la valeur ajoutée dans de nombreuses branches, mais la manière de la pratiquer. Ce ne sont pas les relations entre la Chine et le Brésil qui expliquent la "désindustrialisation précoce" de ce dernier. Ce n'est pas parce qu'elles sont asymétriques qu'elles sont désindustrialisantes pour le Brésil. C'est parce que l'ouverture ne s'accompagne pas d'une politique de change adéquate et d'une politique industrielle appropriée que le Brésil connait une " désindustrialisation précoce ". De ce point de vue, le Brésil a à apprendre de la Chine

    Argentine, Brésil, Mexique entrent dans la tourmente. Quo vadis Amérique latine ?

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    From 2003 to 2012, a new period appears in Latin America. Growth is higher, the «basics» ( trade balance, budgetary balance, international reserves, unemployment, formal employment, inflation) more often better, social policies are more or less important depending on the country, poverty recedes and income inequality seems to decrease. The disappearance of the external constraint in the 2000s made less urgent to proceed with structural reforms. It pays now. From 2012, the difficulties appear in Argentina, the Brazil and, to a lesser extent, to the Mexico. The economic miracle becomes mirage, the new eldorado is not. With the brutal reversal of the price of raw materials, new vulnerabilities appear today and result in the prompt return of the external constraint to which the Governments of these countries thought escaped with rising prices and traded volumes. However, globalization is not guilty. This is the way, at least passive, to fit into the international division of labour which is.De 2003 à 2012, une période nouvelle apparait en Amérique latine. La croissance est plus élevée, les « fondamentaux » (soldes de la balance commerciale et du budget, réserves internationales, chômage, emplois formels, inflation) s’améliorent le plus souvent, les politiques sociales sont plus ou moins importantes selon les pays, la pauvreté recule et les inégalités de revenus paraissent diminuer. La disparition de la contrainte externe dans les années 2000 a rendu moins urgent de procéder à des réformes structurelles. Elle se paie aujourd’hui. A partir de 2012, les difficultés apparaissent en Argentine, au Brésil et, dans une moindre mesure, au Mexique. Le miracle économique devient mirage, le nouvel eldorado en n’est pas un. Avec le retournement brutal du cours des matières premières, de nouvelles vulnérabilités apparaissent aujourd’hui au grand jour et se traduisent par le retour rapide de la contrainte externe à laquelle les gouvernements de ces pays pensaient avoir échappé avec la hausse des cours et des volumes échangés. Pour autant, la globalisation n’est pas coupable. C’est la manière, pour le moins passive, de s’insérer dans la division internationale du travail qui l’est

    Homicidios en América del Sur: ¿los pobres son peligrosos?

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    This paper studies the evolution of violence in South America. It analyzes and discusses the influence of different economic variables on homicide rates, using an econometric test based on data of some South American countries during the period 1995-2000. It shows that this economic approach can be usefull but can also be dangerous when it leads to the wrong policies of social exclusion. Furthermore, it also shows how variables such rapid urbanization, low education, and inefficient regulations, together with corruption, play an important role in the generation of violence in South America. Finally, the paper recommends changing the way of perceiving economics and its social implications, by examining the interaction of this discipline with other social sciences.violence, homicides, poverty, South America

    Os dois “pecados originais” dos governos progressistas da Argentina e do Brasil

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    During the presidencies of Néstor Kirchner (2003-2007) and Cristina Kirchner (2007-2015) in Argentina, and of Lula (2003-2011) and Dilma Roussef (2011-2016) in Brazil, both countries showed relatively high growth rates, real wages increased and poverty decreased. In Argentina, the economic dynamics slowed down in 2012 and Brazil entered into a deep crisis in 2014. These failures can be explained by two “original sins”: the relaxation of external constraint in Argentina and Brazil and financialization in Brazil. The former generated a real appreciation of the national currency against the dollar not compensated by an increase in labor productivity. The second manifested itself to the detriment of industrial investment. Although these effects could have been controlled, their cost has been very high.Durante las presidencias de Néstor Kirchner (2003-2007) y Cristina Kirchner (2007-2015) en Argentina, y de Lula (2003-2011) y Dilma Roussef (2011- 2016) en Brasil, ambos países mostraron tasas de crecimiento relativamente altas, los salarios reales aumentaron y la pobreza disminuyó. En Argentina, la dinámica económica se frenó en 2012 y Brasil entró en una crisis profunda en 2014. Estos fracasos se pueden explicar por dos “pecados originales”: el relajamiento de la restricción externa en Argentina y Brasil y la financiarización en Brasil. El primero generó una apreciación real de la moneda nacional frente al dólar no compensada por un aumento de la productividad del trabajo. El segundo se manifestó en un detrimento de la inversión industrial. Aunque estos efectos se habrían podido controlar su costo ha sido muy alto.Durante as presidências de Néstor Kirchner (2003-2007) e de Cristina Kirchner (2007-2015) na Argentina, e de Lula (2003-2011) e Dilma Rousseff (2011- 2016) no Brasil, ambos os países apresentaram taxas de crescimento relativamente altas, os salários reais aumentaram e a pobreza diminuiu. Na Argentina, a dinâmica econômica desacelerou em 2012, e o Brasil entrou em profunda crise em 2014. Esses fracassos podem ser explicados por dois “pecados originais”: o relaxamento da restrição externa na Argentina e no Brasil, e a financeirização no Brasil. O primeiro gerou uma valorização real da moeda nacional em relação ao dólar, não compensada por um aumento na produtividade do trabalho. O segundo se manifestou em detrimento do investimento industrial. Embora esses efeitos possam ter sido controlados, seu custo tem sido muito alto

    Daniel van Eeuwen (ed.), Le nouveau Brésil de Lula : dynamique des paradoxes

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    Ce livre, composé de dix-sept études, introduites par Daniel van Eewen, a été publié la veille des élections au Brésil. Il dresse un bilan des années Lula et offre un panorama des problèmes à venir, le tout regroupé en trois parties. La première partie traite de la diversité comme identité, la seconde dresse un bilan et s’interroge sur les possibilités d’une politique orthodoxe pour combattre les inégalités particulièrement fortes au Brésil, la troisième partie enfin traite du Brésil dans le ..

    La capitalisation comme fausse solution à la sortie de crise

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    Sauf mouvements sociaux de grande ampleur, les pays latino-américains qui avaient opté pour un système de répartition, se dirigent petit à petit vers un système mixte alliant le système de répartition - avec des retraites calculées à partir d’un salaire de référence faible -  et le système de capitalisation, obligatoire ou non, pour ceux qui désireraient avoir une retraite plus élevée. On aurait ainsi un système de retraite universel par répartition faible couplé d’un système par capitalisation de plus en plus important. Cette réforme rapprocherait les pays ayant opté pour la répartition vers ceux qui comme le Chili, la Colombie, le Mexique ont favorisé le système de capitalisation en espérant qu’un jour cela favoriserait la croissance…et pas seulement la spéculation boursière. Cet article a pour objet d’analyser les raisons pour lesquels le système de retraite en Amérique latine doit évoluer compte tenu de la transition démographique sans pour autant entrer dans un système de capitalisation . Contrairement à ce qui est souvent écrit, il existe des solutions alternatives à celles qui sont proposées

    Argentina, Brasil e México diante da crise internacional

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    Most economists and government leaders stated that the crisis was not going to reach Latin America; the indicators of vulnerability have improved in most of these economies. However, the crisis did reach the region and is looking increasingly severe as the days go by. The indicators of economic vulnerability alone cannot, therefore, establish reliable forecasts. More reliable indicators such as exchange rate appreciation and other high inequalities must also be taken into account. The worse these indicators are, the more difficult it is not to fall into the crisis, and vice-versa. In developed countries, the crisis has taken on a systematic character and the signs of fragility are worrying. Therefore, despite an improvement in the indicators of economic vulnerability, the crisis will have significant repercussions in emerging economies.A crise financeira não deveria chegar à América Latina, segundo a maioria dos economistas e governantes: o conjunto de indicadores de vulnerabilidade melhorou na maior parte dessas economias. No entanto, ela chegou e, à medida que os dias passam, anuncia-se cada vez mais severa. Os indicadores de vulnerabilidade, portanto, não são suficientes para estabelecer prognósticos confiáveis. É necessário combiná-los com indicadores de fragilidade mais confiáveis como a apreciação da taxa cambial, as desigualdades mais elevadas. Quanto piores forem esses indicadores, mais difícil será resistir à crise, e vice-versa. Como a crise nos países desenvolvidos adquiriu um caráter sistêmico e os indicadores de fragilidade não são muito bons, suas repercussões serão consideráveis nessas economias emergentes, apesar de indicadores de vulnerabilidade terem apresentado melhoras
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