131 research outputs found

    2.3. Les fontaines de la rue Bernard-du-Bois

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    La qualité architecturale des habitations du quartier de Bernard-du-Bois au XVIIe et XVIIIe siècles dont il a été question dans lʼarticle sur les maisons de la rue Bernard-du-Bois se voit encore dans quelques immeubles du côté pair de la rue qui possèdent encore des petits bâtiments de fond de cour avec leur fontaine dʼépoque classique (fig. 45 à 48). Fig. 45. Arrière-cour, rue Bernard-du-Bois (photo C. d’Ortoli). Fig. 46. La fontaine et son appareil classique (photo C. d’Ortoli). Fig. 47. ..

    1.1. Sources archéologiques et historiques de 8000 av. J.-C. à 1666 ap. J.-C.

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    La colline Saint-Charles, aujourd’hui située à moins d’un kilomètre du littoral maritime, culmine à 55 mètres NGF. Elle est, avec la colline de Notre-Dame-de-la-Garde, l’un des reliefs les plus escarpés de la ville moderne. Elle constitue le principal élément d’une ligne de crête qui prolonge, au centre de la plaine littorale, les collines et les massifs montagneux qui enchâssent cette formation du nord au sud, et aboutit aux trois collines qui ont servi de substrat à l’implantation de la vil..

    Introduction. La manufacture royale des Poudres et Salpêtre de Marseille et le quartier Bernard-du-Bois. Genèse d’un quartier artisanal (1680-1830)

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    Le projet d’aménagement et de réhabilitation immobilière du quartier Saint-Charles, conduit par l’établissement public Euroméditerranée, a concerné plusieurs secteurs de la colline Saint-Charles à Marseille (fig. 1) et a donné lieu à une série de diagnostics archéologiques conduits par l’INRAP de 2002 à 2004 (fig. 2) puis à une série de fouilles d’archéologie préventive menées soit par l’INRAP seul, soit en collaboration avec le Service Archéologique de la Ville de Marseille (fig. 3). Fig. 1...

    6.1. Une logique contrariée ?

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    Arrivé au terme de cet ouvrage, nous sommes conscients qu’il reste encore beaucoup à faire pour continuer à explorer les pistes qui ont été ouvertes à l’occasion de la découverte de la manufacture de Poudre et de salpêtre et des lotissements modernes de la rue Bernard-du-Bois. Il faudrait, par exemple continuer le travail amorcé sur le lotissement, découvrir des archives qui évoqueraient la manufacture au XVIIe et au XVIIIe siècle, aller plus en profondeur dans la connaissance du quartier et ..

    4.3. « Quand le lapin sort du chapeau », autour de la Tuerie et du Lazaret, un quartier hautement spécialisé ?

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    La vocation artisanale du quartier Bernard-du-Bois, des alentours de la Porte d’Aix et du vallon de la Joliette a été remarquée de longue date et les nouvelles recherches tant archéologiques qu’historiques menées ces dernières années et dans le cadre de ce livre le confirment. Les causes de cette vocation sont diverses et comme on l’a lu précédemment l’implantation de la manufacture de poudre et salpêtre, la lutte contre les incendies et les nuisances en tout genre ne sont pas étrangères à ce..

    Avant-propos. Archéologie et industries à Marseille, un nouveau champ de recherches interdisciplinaires

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    Qu’il s’agisse de vestiges urbains grecs, romains, médiévaux, modernes ou contemporains, la question à laquelle doit répondre l’archéologue en charge de la fouille est  : dans quel contexte (historique, spatial, environnemental, économique etc.) le site est-il inscrit  ? À Marseille, depuis de nombreuses années, lorsque les archéologues sont confrontés à des vestiges urbains ayant trait aux périodes médiévale et moderne, ils s’adjoignent le concours d’historiens qui mettent en œuvre leurs out..

    Marseille – Boulevard Charles Nédélec, rue Bernard-du-Bois

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    Identifiant de l'opération archéologique : 7652 Date de l'opération : 2007 (FP) Inventeur(s) : Sénépart Ingrid (COL) ; Bertomeu Éric (INRAP) ; Castrucci Colette (INRAP) La fouille d’archéologie préventive du boulevard Charles-Nédélec - rue Bernard-du-Bois fait suite à une série de diagnostics conduits par l’INRAP à partir de 2002 sur une parcelle de 4 000 m2 environ sise sur la ZAC Saint-Charles (Fig. n°1 : Emplacement des zones A-J et plan de l’îlot), aménagée et coordonnée par l’établissem..

    2.2. Les maisons de la rue Bernard-du-Bois et le lotissement de la rue d’après les données archéologiques

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    La fouille des niveaux modernes était « hors prescriptions » au moment de la fouille du 53-63 rue Bernard-du-Bois, le travail archéologique qui a pu être réalisé traite donc seulement de leur dégagement et du relevé exhaustif des différents éléments (murs, caves, sols) sis sur l’emprise de la fouille. Trois unités d’habitation, situées dans l’alignement de la rue Bernard-du-Bois, associées pour deux d’entre elles à deux fonds de caves, et des structures liées à des activités artisanales ont é..

    Premiers résultats du projet ACR " Productions céramiques des premières sociétés paysannes". L'exemple des faciès impressa du Sud de la France.

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    National audienceThis article presents a ACR project entitled "Organization and functioning of the first farmers society. Structures of the ceramic productions from Liguria to Catalonia ". After a general presentation of this ACR, we evoke the principal characteristics of the early Neolithic ceramic productions in the Mediterranean area. Some methodological aspects concerning the analysis of these productions are more particularly discussed. The latter emanate from a documentary assessment and fix the main methodological options. The results obtained from the sites of Caucade, Peiro Signado and Pont Castling-High are then presented. They concern the very first Neolithic establishments in south of France at the beginning of the sixth millennium BC.Cet article présente un projet ACR intitulé " Organisation et fonctionnement des premières sociétés paysannes. Structures des productions céramiques de la Ligurie à la Catalogne ". Après une présentation générale de cette ACR, nous évoquons les principales caractéristiques des productions céramiques du Néolithique ancien méditerranéen. Certains aspects méthodologiques concernant l'analyse de ces productions sont plus particulièrement discutés. Ces derniers émanent d'un bilan documentaire réalisé dans le cadre du projet et fixent les principales options méthodologiques retenues. Les résultats obtenus à partir des sites de Caucade, Peiro Signado et Pont de Roque-Haute sont ensuite présentés. Ils s'insèrent dans un cadre de réflexion concernant les toutes premières implantations néolithiques du sud de la France au début du 6e millénaire avant notre ère

    Aux portes de la Ville

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    Le projet d’aménagement et de réhabilitation immobilière de la colline Saint-Charles à Marseille, conduit par l’établissement public Euro­mé­diterranée, a donné lieu à une série de fouilles préventives menées par l’Inrap et la Ville de Marseille de 2002 à 2008. La colline est localisée dans un secteur potentiellement sensible du point de vue archéologique, en raison de sa proximité avec les portes principales de la cité antique et médiévale — ce qui laissait augurer des découvertes. Les fouilles ont livré les restes d’une manufacture royale des Poudres et Salpêtre, puis passée sous tutelle de l’État, édifiée au XVIIe siècle et en usage jusqu’au début du XXe siècle, les traces de vignobles grecs antiques, et les vestiges d’une occupation préhistorique courant du VIIIe millénaire au IVe millénaire av. J.-C. Cet ouvrage, accompagné d’une illustration abondante et souvent inédite, est consacré à la salpêtrière et à son environnement urbain. Il est le fruit d’une collaboration étroite entre archéologues et historiens, qui permet d’offrir une première synthèse sur le quartier de la Porte d’Aix de la fin du XVIIIe siècle à la première moitié du XIXe siècle avant que ce quartier ne se paupérise. Installée à l’entrée de la ville près de la Porte d’Aix au lieu-dit Bernard-du-Bois, ou du Bosc, la salpêtrière a disparu très tôt de la mémoire marseillaise. Les études qui lui sont consacrées ici mettent en lumière son évolution, de sa construction à la fin du XIXe siècle, et l’étonnante aventure de ses productions et des inventions qui y étaient associées, ainsi que sa complémentarité avec la poudrerie de Saint-Chamas. Elles permettent de documenter la genèse de l’îlot Bernard-du-Bois dans lequel elle a été implantée et qui — progressivement loti à partir de 1666, au moment de l’agrandissement de Marseille — accueillait à la fois maisons particulières et fabriques à l’origine de sa réputation artisanale. Elles montrent les liens que ces activités manufacturières ont pu entretenir avec celles du vallon voisin de la Joliette et le rôle de la salpêtrière dans leur implantation. La localisation d’industries nauséabondes ou potentiellement dangereuses dans l’enceinte de la ville a été également l’occasion de décrire le rapport des Marseillais à la pollution à partir de la fin du XVIIIe siècle, moment où la sensibilité liée aux odeurs évolue, et de documenter la manière dont la cité phocéenne avait lutté contre ce fléau. Ce quartier, aux portes de la ville, se présentait aussi comme un témoin idéal pour évoquer un pan peu exploré de la géographie et de l’histoire urbaine de Marseille : celle de la constitution de ses faubourgs et la question des limites et de l’entrée de ville. Les archéologues ont levé un lièvre, les historiens l’ont poursuivi. Cette collaboration étroite a permis d’aboutir à un travail qui, nous l’espérons, intéressera les acteurs des deux disciplines, ainsi qu’un lectorat désireux de mieux connaître l’histoire de la cité marseillaise. Nous formons également le souhait d’avoir contribué à la promotion de l’archéologie de la période moderne préindustrielle en montrant par cet exemple qu’elle est promise à un grand avenir et encourage de belles collaborations
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