152 research outputs found

    Sollacaro – Industrie lithique taillĂ©e, couche B, terrasse nord

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    Le gisement d’I Calanchi, sur la commune de Sollacaro, est situĂ© sur une petite colline sur la rive gauche du fleuve du Taravo, d’oĂč il domine la basse plaine et l’étang de Canniccia, Ă  quelques kilomĂštres du golfe de Valinco. Ce site archĂ©ologique majeur a livrĂ© de nombreux vestiges mobiliers et immobiliers se rapportant tant aux faits funĂ©raires que domestiques. D’un point de vue chronologique, on observe une succession d'occupations du NĂ©olithique rĂ©cent basien au Bronze ancien. Ainsi, l’o..

    Le Bois Sorbier 2 à Bourg-Saint-Andéol

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    Le site du Bois Sorbier 2 est connu depuis plus d’une vingtaine d’annĂ©es. La dĂ©couverte d’un tesson Ă©picampaniforme en 1991 a permis de proposer une anciennetĂ© du site pouvant atteindre le Bronze ancien. Les premiĂšres fortifications pourraient ĂȘtre parmi les plus anciennes d’ArdĂšche. Une campagne de sondage a livrĂ© des informations qui viennent Ă  la fois confirmer et infirmer cette hypothĂšse.The Bois Sorbier 2 site has been known for more than twenty years. The discovery of an epicampaniform shard in 1991 made it possible to date the site which can be attributed to the Early Bronze Age. The first fortifications could be among the oldest in ArdĂšche. A survey campaign yielded information that both confirmed and invalidated this hypothesis

    La sépulture collective mégalithique de Cabrials (Béziers, Hérault). Une petite allée sépulcrale enterrée du début du Néolithique final

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    La structure fouillĂ©e en novembre 2007 au lieu-dit « Cabrials » est un petit monument de la fin du NĂ©olithique. Il a Ă©tĂ© installĂ© dans une excavation oblongue d’environ 3 m par 1,50 m et se compose de 9 orthostates, tous retouchĂ©s, soigneusement ajustĂ©s et bloquĂ©s par de plus petites pierres. Tous les orthostates des parois sont des stĂšles frustes ou des Ă©lĂ©ments d’architecture remployĂ©s. Les dalles de couvertures ont Ă©tĂ© arrachĂ©es par les labours. Une seule a Ă©tĂ© retrouvĂ©e Ă  proximitĂ©. Elle prĂ©sente la mĂȘme taille et forme que les autres. Par contre, il ne subsiste aucun indice relatif Ă  une plausible signalisation.La chambre prĂ©sente un plan rectangulaire de 1,50 m par 0,70 m et une hauteur d’environ 0,90 m. Son grand axe est orientĂ© nord-ouest/sud-est. On entrait dans la chambre par le biais d’une fosse accolĂ©e Ă  son petit cĂŽtĂ© nord-ouest, qui correspond Ă  un couloir embryonnaire court ou, encore, au dĂ©bouchĂ© d’un couloir en partie aĂ©rien. Cet accĂšs et la chambre sont sĂ©parĂ©s par une dalle amovible, appuyĂ©e sur deux piliers. Cette configuration, chambre longue unique, enterrĂ©e, Ă  laquelle on accĂšde par un couloir frontal Ă©galement excavĂ©, se rapproche typologiquement d’une allĂ©e sĂ©pulcrale enterrĂ©e. Il s’agit en l’occurrence d’un trĂšs petit monument mais son caractĂšre mĂ©galithique est incontestable, de mĂȘme que son fonctionnement collectif. Cette tombe concerne, en effet, 19 individus au minimum, dont les inhumations ont Ă©tĂ© Ă©chelonnĂ©es dans le temps. Les dĂ©pĂŽts ont Ă©tĂ© remaniĂ©s de maniĂšre importante en au moins deux phases principales.La condamnation de la sĂ©pulture pose problĂšme, car il s’agit d’une procĂ©dure rĂ©alisĂ©e longtemps aprĂšs le dernier dĂ©pĂŽt.Les jeunes immatures sont sur-reprĂ©sentĂ©s, ce qui est surprenant pour ce type de sĂ©pulture. Par ailleurs, la durĂ©e d’utilisation semble courte, ce que suggĂšre aussi la forte cohĂ©rence typologique du mobilier, dont toutes les composantes se rapportent au NĂ©olithique final 1. Les datations 14C Ă©voquent de maniĂšre concordante une frĂ©quentation situĂ©e autour de 3300 B.C. Le mobilier se compose d’un grand vase de stockage issu de la sphĂšre domestique, de quelques outils lithiques et de diffĂ©rents Ă©lĂ©ments dont la distribution est relativement conforme Ă  celle observĂ©e pour de plus grandes sĂ©pultures collectives, notamment dans le nord de la France.Enfin, la chronologie de ce monument un peu antĂ©rieure au plein dĂ©veloppement des sĂ©pultures collectives mĂ©galithiques en Languedoc, sa taille modeste et son fonctionnement particulier Ă©voquent des traits intermĂ©diaires entre des petits coffres lithiques du NĂ©olithique moyen et de plus grandes sĂ©pultures, plus longuement utilisĂ©es, du NĂ©olithique final.The structure excavated in November 2007 at the locality “Cabrials” is a small monument dating from the end of the Neolithic. It is set in an oblong excavation of approximately 3 m by 1.50 m and is composed of 9 orthostats, all retouched, carefully fitted together and blocked by smaller stones. All the orthostats of the walls are made up of rough stelae and re-used architectural elements. The covering slabs were torn off by ploughing. Only one slab was found in the vicinity, showing the same size as the others. On the other hand, there is no indication of a plausible marker.The chamber has a rectangular plan of 1.50 m by 0.70 m and a height of approximately 0.90 m. The long axis is oriented north-west/south-east. The chamber is entered via by a pit backing onto the short north-western side, corresponding to a short embryonic passage or to a partly open-air passage. This access is separated from the chamber by a removable capstone, resting on two pillars. This configuration, consisting of a single long burial chamber with a frontal access that is also below ground level, is typologically very similar to an underground gallery grave. While the monument is very small, its megalithic character is undeniable, in the same way as its collective function. Indeed, this tomb concerns at least 19 individuals, whose burials were spread out over time. The deposits were significantly re-used in at least two main phases.The concealing of the burial chamber is problematic, because it involved a procedure carried out a long time after the last deposit.Immature young individuals are over-represented, which is surprising for this type of burial. In addition, the utilization period seems short, which is also suggested by the strong typological coherence of the goods, with all the components being related to the final Neolithic 1. The 14C dating consistently indicates use of the site around 3300 B.C. Burial goods are composed of a large storage vase derived from the domestic sphere, some lithic tools and various elements whose distribution is relatively consistent with that observed for larger collective burials, in particular in the north of France.Lastly, the age of this monument, which is slightly earlier than the full development of megalithic collective burials in Languedoc, along with its modest size and its particular mode of functioning, evoke features that are intermediate between the small cists of the Middle Neolithic and the larger burial structures of the Final Neolithic, which were used for longer periods of time
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