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    Adaptation et variabilité génétique de la croissance de Liquidambar styraciflua L. de l'essai de provenances à Mandraka, Madagascar

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    Liquidambar styraciflua ou copalme d'Amérique est une espèce feuillue originaire du Sud-Est des États Unis d'Amérique et de l'Amérique Centrale. L'espèce possède un comportement remarquable en plantation et les propriétés de son bois en font un matériau à usage multiples. En 1986, dans le cadre d'un essai international de provenances de Liquidambar styraciflua, le Commonwealth Forestry Institute (CFI) d'Oxford a diffusé dans plusieurs pays (Brésil, Mexique, Madagascar) des graines de treize provenances récoltées essentiellement dans l'aire de distribution naturelle de l'espèce dans l'Est des États-Unis d'Amérique, du Mexique et de l'Amérique centrale. À Madagascar, le Département des Recherches Forestières et Piscicoles (DRFP-FOFIFA) les a plantées à Mandraka (Madagascar). Des données annuelles de la croissance ont été collectées durant 25 ans ; cependant les résultats n'ont pas encore été publiés contrairement à ceux du Brésil et du Mexique. Il s'agit ici d'évaluer l'adaptation de l'essence à Mandraka et d'étudier la variabilité intraspécifique de sa croissance. Jusqu'à 25 ans, la croissance de l'espèce est régulière pour atteindre en moyenne 26 m en hauteur, 38 cm en diamètre et 0,12 m²/arbre en surface terrière. Les valeurs moyennes des provenances pour ces mêmes caractéristiques et la surface terrière sont significativement différentes. L'héritabilité au sens large à 25 ans est de 0,76, 0,60 et 0,63 respectivement pour la hauteur, le diamètre et la surface terrière, montrant un contrôle génétique de la croissance. Dans des conditions écologiques similaires et à âges équivalents, la croissance de L. styraciflua est équivalente à celle des espèces du genre Eucalyptus et supérieure à celle des Pinus. Par rapport aux essais internationaux du CFI, l'essai de provenances de L. styraciflua dans le site de la Mandraka montre une meilleure adaptation et une bonne croissance de l'espèce. (Résumé d'auteur

    Eucalyptus robusta pour une production durable de bois énergie à Madagascar : bilan des connaissances et perspectives

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    Dès son introduction à Madagascar, Eucalyptus robusta a été retenu comme espèce de reboisement pour sa remarquable capacité d'adaptation. L'extension de sa plantation par les populations rurales a abouti à la création d'un massif de près de 140 000 hectares autour d'Antananarivo. Son bois est devenu la principale source d'énergie utilisée par les ménages urbains et ruraux malgaches. Mais aujourd'hui, la production durable de cette ressource est gravement menacée. Le marché déficitaire et la pauvreté des populations rurales amènent les propriétaires forestiers à exploiter leurs taillis avec des rotations de plus en plus courtes, parfois inférieures à 2 ans. Cette surexploitation induit un gaspillage des éléments minéraux qui ne sont pas compensés par des apports extérieurs de nutriments. La production de charbon de bois se poursuit à partir de meules traditionnelles dont le rendement pondéral n'est que de 10 % environ. Le doublement de ce rendement par des méthodes simples permettrait pourtant de diminuer les superficies de forêt exploitées chaque année. À 6 ans, l'accroissement moyen annuel en volume commercial bois fort sur écorce des taillis anciens est de 18,8 m 3 /ha/an. Les meilleures provenances importées récemment permettent de doubler le volume moyen individuel des arbres à 9 ans. Des vergers à graines ont été plantés avec plusieurs provenances de l'aire naturelle pour créer des variétés composites. Cependant, des fécondations préférentielles intra-provenances et des pollutions par le pollen extérieur affectent fortement la qualité des variétés produites. Pour l'extension du massif d'eucalyptus, les populations rurales continuent à utiliser des graines locales ou planter des sauvageons. Ces plantations en E. robusta devront continuer à produire du bois malgré les modifications biotiques et abiotiques déjà constatés à Madagascar. Face à ces changements, les technologies modernes peuvent aider la recherche forestière à proposer un système durable de production de bois énergie autour des grands centres urbains. Cela aurait pour effet de maintenir un revenu régulier participant à la survie des populations rurales. (Résumé d'auteur

    Nucleic Acids Res

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    Micro (mi)RNAs are small non-coding RNAs with key regulatory functions. Recent advances in the field allowed researchers to identify their targets. However, much less is known regarding the regulation of miRNAs themselves. The accumulation of these tiny regulators can be modulated at various levels during their biogenesis from the transcription of the primary transcript (pri-miRNA) to the stability of the mature miRNA. Here, we studied the importance of the pri-miRNA secondary structure for the regulation of mature miRNA accumulation. To this end, we used the Kaposi's sarcoma herpesvirus, which encodes a cluster of 12 pre-miRNAs. Using small RNA profiling and quantitative northern blot analysis, we measured the absolute amount of each mature miRNAs in different cellular context. We found that the difference in expression between the least and most expressed viral miRNAs could be as high as 60-fold. Using high-throughput selective 2'-hydroxyl acylation analyzed by primer extension, we then determined the secondary structure of the long primary transcript. We found that highly expressed miRNAs derived from optimally structured regions within the pri-miRNA. Finally, we confirmed the importance of the local structure by swapping stem-loops or by targeted mutagenesis of selected miRNAs, which resulted in a perturbed accumulation of the mature miRNA

    Les Plantations d'eucalyptus à Madagascar : superficie, rôle et importance des massifs

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    Ce travaille se propose d'entreprendre une estimation en superificie des massifs d'eucalyptus de Madagascar et d'appréhendre leur rôle et importance. Précisément, il sera estimé la surface des plantations et la production en colume des types de peuplements

    Les Plantations d'eucalyptus à Madagascar : superficie, rôle et importance des massifs

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    Ce travaille se propose d'entreprendre une estimation en superificie des massifs d'eucalyptus de Madagascar et d'appréhendre leur rôle et importance. Précisément, il sera estimé la surface des plantations et la production en colume des types de peuplements

    Les plantations forestières au Congo

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    ÉVALUATION DES POTENTIALITÉS EN PLANTES MELLIFÈRES ET ÉTUDES POLLINIQUES DANS LA RÉGION BOENY, MADAGASCAR : OUTILS DE LA MÉLISSOPALYNOLOGIE

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    The Boeny Region which is represented by Ankarafantsika National Park and Mahavavy-Kinkony Complex Protected Area (MKC PA), has generally dense semi-deciduous dry forests. Sustainable beekeeping is one of the income-generating activities for the local population. Therefore, the knowledge about the melliferous plants in these forests is important before setting up apiaries. However, the quantity of melliferous species was not well known until now on one hand; and on the other hand, there is a lack of databases on the morphology of pollen grains. These problems could not allow the researchers to conduct further research on palynology. That was the reason why we led this study. The objectives are: (1) to identify the melliferous plants of these two protected areas; (2) to complete the pollen database of the Boeny Region and (3) to start conducting a melissopalynological study. To do this, five main methods have been used, such as ethno-melissological surveys, microscopic observations of pollen from flowers and those contained in honey of Mahajanga city, ecological surveys, the practice of urban beekeeping as well as data analysis. As results, 85 melliferous species were evaluated in Ankarafantsika and 125 in MKC PA. Most of the listed species are endemic to Madagascar, i.e. 63%. Then, a pollen database of 31 species in 16 families have been made. Five beehives have been installed in Mahajanga 1 in order to assess the problems and solutions related to urban beekeeping. Melissopalynology revealed that honey collected in February was monofloral, which contained Antigonon leptopus Hook. & Arn. (Polygonaceae) and July's was monofloral from Zephyranthes rosea Lindl. (Amaryllidaceae).Keywords: beekeeping, Boeny Region, melliferous plants, melissopalynology, pollen.La Région Boeny, représentée par le Parc National d’Ankarafantsika et l’Aire Protégée Complexe Mahavavy-Kinkony (CMK), abrite en général des forêts denses sèches semi-caducifoliées. Sachant que l’apiculture durable est une des activités génératrices de revenus de la population locale, la connaissance des plantes mellifères dans ces forêts est ainsi importante avant d’installer des ruchers. Pourtant, la disponibilité des plantes forestières mellifères n’était pas bien connue jusqu’à présent d’une part ; et d’autre part, les bases de données sur la morphologie des grains de pollen de la région restent encore insuffisantes empêchant d’effectuer des recherches plus approfondies sur la palynologie. Les objectifs consistent ainsi : (1) d’identifier les plantes mellifères de ces deux aires protégées ; (2) de compléter la base de données sur le pollen des plantes de la Région Boeny et (3) d’entamer une étude mélissopalynologique. Pour ce faire, les méthodes adoptées sont groupées en cinq grandes parties, à savoir : les enquêtes ethno-mélissologiques, les observations microscopiques de pollens issus des pièces florales et de ceux qui sont contenus dans le miel de Mahajanga, les relevés écologiques, la pratique de l’apiculture urbaine ainsi que les traitements de données. Comme résultats, 85 espèces mellifères ont été évaluées à Ankarafantsika et 125 au CMK. La plupart des espèces répertoriées sont endémiques de Madagascar, soit 63%. Puis, une base de données de pollen a été obtenue avec 31 espèces reparties dans 16 familles. Cinq ruches ont été installées dans la ville de Mahajanga permettant d’évaluer les problèmes et solutions liés à la pratique apicole urbaine. La mélissopalynologie a permis de savoir que miel collecté en février était un miel monofloral de Antigonon leptopus Hook. & Arn. (Polygonaceae) et celui de juillet était un miel monofloral de Zephyranthes rosea Lindl. (Amaryllidaceae). Mots-clés : apiculture, mélissopalynologie, plantes mellifères, pollen, Région Boeny
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