44 research outputs found

    Dendara métropole

    Get PDF
    Le chantier « Dendara métropole » vise à étudier les divers aspects du temple d’Hathor dans son environnement, en portant les investigations sur l’étude architecturale des monuments ainsi que sur l’exploration archéologique des quartiers d’habitations et des cimetières. Outre la poursuite des travaux sur l’architecture monumentale, sur les secteurs associés aux fondations de Montouhotep II et sur la nécropole de l’Ancien Empire, la campagne 2019 a ouvert de nouvelles perspectives de recherche..

    La nécropole d'Ensisheim/Reguisheimerfeld (Haut-Rhin) : illustration des pratiques funéraires au Bronze final en Alsace

    Get PDF
    In 2000, the preventive excavation of the Ensisheim/Reguisheimerfeld site (Haut-Rhin), carried out by the ANTEA SARL company, brought to light 87 funerary structures belonging to a cremation necropolis dating from the beginning of the Late Bronze Age (around 1350-1050 BC). Following study of the material, 3 successive chronological phases and a possible cultural "faciès" centred on the bend in the Rhine at Basel, Switzerland, were distinguished. The archaeo-anthropological study of the burnt bones revealed, among other things, the existence of a large number of multiple graves and of socially immature members of the society, phenomena rarely observed in the region. The analysis of the internal and external architecture of these structures suggested the existence of closure systems consisting of a perishable element surmounted by a small tumulus. In addition, the number of vases deposited in the graves increased over time. The spatial analysis of the necropolis revealed the existence of a reserved circular area, suggesting a topographic development structured by perpendicular axes. A zone reserved for the socially immature members of the society and another for adults were also identified. Thanks to the identification of structures belonging to various stages of the cremation operating chain and to the structured organisation of the necropolis, we can consider this necropolis as a real funerary complex. A careful paleo-sociological study is conducted on the definition of the 4 deposited material groups. The archaeo-thanatologic approach developed here thus updates knowledge about typo-chronology and funerary practices in Late Bronze Age Alsace.En 2000, la fouille préventive du site d'Ensisheim/Reguisheimerfeld (Haut-Rhin), réalisée par la société ANTEA SARL, a vu la mise au jour de 87 structures funéraires appartenant à une nécropole à incinération datée du début du Bronze final (1350-1050 av. J.-C. env.). A la suite de l'étude du mobilier, 3 phases chronologiques successives ainsi qu'un possible faciès culturel centré sur le coude du Rhin à Bâle ont été distingués. L'étude archéo-anthropologique des restes brûlés a démontré, entre autre, l'existence d'un grand nombre de sépultures multiples et d'immatures sociaux, phénomènes rarement observés dans la région. L'analyse des architectures interne et externe des structures a permis de proposer l'existence de systèmes de couverture composés d'un élément périssable surmonté d'un petit tumulus. Par ailleurs, le nombre de vases déposés dans les sépultures augmente au cours du temps. L'analyse spatiale de la nécropole a permis d'observer l'existence d'une aire réservée circulaire et de proposer un développement topographique selon des axes perpendiculaires. Une zone réservée aux immatures sociaux et une autre aux adultes ont également été reconnues. Grâce à l'identification de structures appartenant à différentes étapes de la chaîne opératoire de la crémation et à l'organisation spatiale structurée de la nécropole, nous avons pu considérer cette dernière comme un véritable complexe funéraire. Une approche paléosociologique prudente repose sur la définition de 4 groupes de dotation en mobilier. L'approche archéo-thanatologique développée ici a donc permis d'actualiser les connaissances sur la typo-chronologie et les pratiques funéraires au Bronze final en Alsace

    La nécropole d'Ensisheim/Reguisheimerfeld (Haut-Rhin) (illustration des pratiques funéraires au Bronze final en Alsace)

    No full text
    : En 2000, la fouille préventive du site d Ensisheim/Reguisheimerfeld (Haut-Rhin), réalisée par la société ANTEA SARL, a vu la mise au jour de 87 structures funéraires appartenant à une nécropole à incinération datée du début du Bronze final (1350-1050 av. J.-C. env.). A la suite de l étude du mobilier, 3 phases chronologiques successives ainsi qu un possible faciès culturel centré sur le coude du Rhin à Bâle ont été distingués. L étude archéo-anthropologique des restes brûlés a démontré, entre autre, l existence d un grand nombre de sépultures multiples et d immatures sociaux, phénomènes rarement observés dans la région. L analyse des architectures interne et externe des structures a permis de proposer l existence de systèmes de couverture composés d un élément périssable surmonté d un petit tumulus. Par ailleurs, le nombre de vases déposés dans les sépultures augmente au cours du temps. L analyse spatiale de la nécropole a permis d observer l existence d une aire réservée circulaire et de proposer un développement topographique selon des axes perpendiculaires. Une zone réservée aux immatures sociaux et une autre aux adultes ont également été reconnues. Grâce à l identification de structures appartenant à différentes étapes de la chaîne opératoire de la crémation et à l organisation spatiale structurée de la nécropole, nous avons pu considérer cette dernière comme un véritable complexe funéraire. Une approche paléosociologique prudente repose sur la définition de 4 groupes de dotation en mobilier. L approche archéo-thanatologique développée ici a donc permis d actualiser les connaissances sur la typo-chronologie et les pratiques funéraires au Bronze final en Alsace.In 2000, the preventive excavation of the Ensisheim/Reguisheimerfeld site (Haut-Rhin), carried out by the ANTEA SARL company, brought to light 87 funerary structures belonging to a cremation necropolis dating from the beginning of the Late Bronze Age (around 1350-1050 BC). Following study of the material, 3 successive chronological phases and a possible cultural faciès centred on the bend in the Rhine at Basel, Switzerland, were distinguished. The archaeo-anthropological study of the burnt bones revealed, among other things, the existence of a large number of multiple graves and of socially immature members of the society, phenomena rarely observed in the region. The analysis of the internal and external architecture of these structures suggested the existence of closure systems consisting of a perishable element surmounted by a small tumulus. In addition, the number of vases deposited in the graves increased over time. The spatial analysis of the necropolis revealed the existence of a reserved circular area, suggesting a topographic development structured by perpendicular axes. A zone reserved for the socially immature members of the society and another for adults were also identified. Thanks to the identification of structures belonging to various stages of the cremation operating chain and to the structured organisation of the necropolis, we can consider this necropolis as a real funerary complex. A careful paleo-sociological study is conducted on the definition of the 4 deposited material groups. The archaeo-thanatologic approach developed here thus updates knowledge about typo-chronology and funerary practices in Late Bronze Age Alsace.DIJON-BU Droit Lettres (212312101) / SudocSTRASBOURG-MISHA (674822141) / SudocSudocFranceF

    Fegersheim (Bas-Rhin), Rocade Sud de Strasbourg : présentation des nouvelles découvertes funéraires du Bronze final

    No full text
    International audienc

    Osny (95) Secteur Sainte-Marie-Tranche 2, ZAC Multi-Sites de la Demi-Lieue. Un double enclos circulaire de l'âge du Bronze

    No full text
    La tranche 2 de l'aménagement de la ZAC Multi-Sites de la Demi-Lieue sur le secteur Sainte-Marie à Osny (95) a motivé la prescription, par le service régional de l'Archéologie d’Île-de-France, d'un diagnostic archéologique couvrant 5,7 ha (A. Alligri, SDAVO, 2018). Les découvertes ont donné lieu à une prescription de fouille portant sur une emprise de 3 000 m². Les fouilles menées par le bureau d'études Éveha ont été réalisées entre le 7 septembre et le 9 octobre 2020. Une possible fosse en fente témoigne de la présence de populations sur le site à l’étape 3 du Néolithique final. Cette structure de plan oblong avec des parois sub-verticales et un fond en cuvette étroit n’a pas livré de mobilier. Un double enclos circulaire est constitué d’un fossé externe de 37,50 m de diamètre externe et d’un fossé interne de 21,50 m de diamètre. Leurs dimensions sont régulières et leur profil est homogène avec des parois évasées et un fond en cuvette étroit. Un système de franchissement pour accéder à l’aire interne du monument a peut-être été aménagé à l’est. L’étude des variations du front de décarbonatation indique la probable existence d’une levée de terre entre les deux fossés et d’une, voire deux, fosses centrales est fortement pressentie (sépultures à inhumation ?). Le monument d’Osny appartient au groupe des Ring Barrow ou des Pond Barrow. L’étude micromorphologique des dynamiques de comblement des fossés démontre que les fossés sont restés ouverts et que quatre phases d’occupation se sont succédé, depuis la construction du monument jusqu’à son abandon. Les fossés ont livré très peu de mobilier (lithique, minéral et métallique), ce qui indique une présence humaine ponctuelle. Les six datations radiocarbone permettent de placer la construction du monument au Bronze ancien II et son abandon entre le Bronze moyen II et le Bronze final IIb. L’épingle en alliage cuivreux affiliée au type Quoit-headed pin du Bronze moyen du sud de l’Angleterre, permet de rattacher le site au complexe Manche-Mer du Nord. Ce double enclos concentrique, structure rarement étudiée, complète le corpus déjà connu en Île-de-France au Bronze ancien et plus globalement dans le Nord- Ouest de la France

    Osny (95) Secteur Sainte-Marie-Tranche 2, ZAC Multi-Sites de la Demi-Lieue. Un double enclos circulaire de l'âge du Bronze

    No full text
    La tranche 2 de l'aménagement de la ZAC Multi-Sites de la Demi-Lieue sur le secteur Sainte-Marie à Osny (95) a motivé la prescription, par le service régional de l'Archéologie d’Île-de-France, d'un diagnostic archéologique couvrant 5,7 ha (A. Alligri, SDAVO, 2018). Les découvertes ont donné lieu à une prescription de fouille portant sur une emprise de 3 000 m². Les fouilles menées par le bureau d'études Éveha ont été réalisées entre le 7 septembre et le 9 octobre 2020. Une possible fosse en fente témoigne de la présence de populations sur le site à l’étape 3 du Néolithique final. Cette structure de plan oblong avec des parois sub-verticales et un fond en cuvette étroit n’a pas livré de mobilier. Un double enclos circulaire est constitué d’un fossé externe de 37,50 m de diamètre externe et d’un fossé interne de 21,50 m de diamètre. Leurs dimensions sont régulières et leur profil est homogène avec des parois évasées et un fond en cuvette étroit. Un système de franchissement pour accéder à l’aire interne du monument a peut-être été aménagé à l’est. L’étude des variations du front de décarbonatation indique la probable existence d’une levée de terre entre les deux fossés et d’une, voire deux, fosses centrales est fortement pressentie (sépultures à inhumation ?). Le monument d’Osny appartient au groupe des Ring Barrow ou des Pond Barrow. L’étude micromorphologique des dynamiques de comblement des fossés démontre que les fossés sont restés ouverts et que quatre phases d’occupation se sont succédé, depuis la construction du monument jusqu’à son abandon. Les fossés ont livré très peu de mobilier (lithique, minéral et métallique), ce qui indique une présence humaine ponctuelle. Les six datations radiocarbone permettent de placer la construction du monument au Bronze ancien II et son abandon entre le Bronze moyen II et le Bronze final IIb. L’épingle en alliage cuivreux affiliée au type Quoit-headed pin du Bronze moyen du sud de l’Angleterre, permet de rattacher le site au complexe Manche-Mer du Nord. Ce double enclos concentrique, structure rarement étudiée, complète le corpus déjà connu en Île-de-France au Bronze ancien et plus globalement dans le Nord- Ouest de la France

    Osny (95) Secteur Sainte-Marie-Tranche 2, ZAC Multi-Sites de la Demi-Lieue. Un double enclos circulaire de l'âge du Bronze

    No full text
    La tranche 2 de l'aménagement de la ZAC Multi-Sites de la Demi-Lieue sur le secteur Sainte-Marie à Osny (95) a motivé la prescription, par le service régional de l'Archéologie d’Île-de-France, d'un diagnostic archéologique couvrant 5,7 ha (A. Alligri, SDAVO, 2018). Les découvertes ont donné lieu à une prescription de fouille portant sur une emprise de 3 000 m². Les fouilles menées par le bureau d'études Éveha ont été réalisées entre le 7 septembre et le 9 octobre 2020. Une possible fosse en fente témoigne de la présence de populations sur le site à l’étape 3 du Néolithique final. Cette structure de plan oblong avec des parois sub-verticales et un fond en cuvette étroit n’a pas livré de mobilier. Un double enclos circulaire est constitué d’un fossé externe de 37,50 m de diamètre externe et d’un fossé interne de 21,50 m de diamètre. Leurs dimensions sont régulières et leur profil est homogène avec des parois évasées et un fond en cuvette étroit. Un système de franchissement pour accéder à l’aire interne du monument a peut-être été aménagé à l’est. L’étude des variations du front de décarbonatation indique la probable existence d’une levée de terre entre les deux fossés et d’une, voire deux, fosses centrales est fortement pressentie (sépultures à inhumation ?). Le monument d’Osny appartient au groupe des Ring Barrow ou des Pond Barrow. L’étude micromorphologique des dynamiques de comblement des fossés démontre que les fossés sont restés ouverts et que quatre phases d’occupation se sont succédé, depuis la construction du monument jusqu’à son abandon. Les fossés ont livré très peu de mobilier (lithique, minéral et métallique), ce qui indique une présence humaine ponctuelle. Les six datations radiocarbone permettent de placer la construction du monument au Bronze ancien II et son abandon entre le Bronze moyen II et le Bronze final IIb. L’épingle en alliage cuivreux affiliée au type Quoit-headed pin du Bronze moyen du sud de l’Angleterre, permet de rattacher le site au complexe Manche-Mer du Nord. Ce double enclos concentrique, structure rarement étudiée, complète le corpus déjà connu en Île-de-France au Bronze ancien et plus globalement dans le Nord- Ouest de la France
    corecore