423 research outputs found

    Le transfert d'Ă©chelle

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    Bilan d'un siècle d'observation des sécheresses et des types de circulations atmosphériques associées à Rennes

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    International audienceThe aim of this study is to show the relations between the water balance calculated in Rennes (Brittany, western France) and the weather patterns. Homogeneized data series of temperature, precipitation and sunshine duration recorded at the weather station of Rennes for the 1880-2004 period were obtained in order to calculate the evapotranspiration according the Turc's formula at a monthly time-scale, and to show the interannual variability of the water balance. The atmospheric circulation patterns were identified using the Hess-Brezowsky classification. The results show that 47% of all circulation types were anticyclonic situations, including 71% of cyclonic situations in 1921. The proportion of anticyclonic situations was 49% in summer, including 10 years with a proportion ofabove 70%. Significant but small correlations were shown between water deficits and frequency of anticyclonic situations (year: 0.51; summer: 0.59; spring: 0.46; autumn: 0.44).Cette étude vise à montrer la relation entre les données du bilan de l'eau à Rennes (Bretagne, France de l'ouest) et les types de situations atmosphériques observées sur la région. On utilise pour cela dans un premier temps les données homogénéisées de températures, précipitations et insolation disponibles pour la station de Rennes de 1880 à 2004 : le calcul de l'ETP Turc au pas de temps mensuel permet de montrer la variabilité interannuelle du bilan de l'eau. Les types de circulations atmosphériques ont été définis en utilisant la méthode de classification des types de circulations de Hess et Brezowsky. Les types anticycloniques représentent 47% des situations météorologiques avec un record de 71% en 1921. En été les types anticycloniques représentent 49% des situations en moyenne avec 10 années où la fréquence a dépassé 70%. Au total les corrélations entre les déficits annuels et la fréquence des situations anticycloniques sont significatives mais modestes : elles atteignent 0,51 pour l'année, 0,59 pour l'été, 0,46 pour le printemps et seulement 0,44 pour l'automne

    Le terrain de la géographie physique littorale : une spatialisation politique, une modélisation numérique et une structuration en discours

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    Cette communication se propose d'explorer les relations entre le rôle du politique et le rôle du scientifique dans la définition d'un périmètre spatial et conceptuel de recherche. Elle prend pour cadre la pratique de la géomorphologie littorale, discipline définie par un type de terrain identifiable à un lieu. Dans un premier temps la communication établit les bases épistémologiques qui autorisent deux conclusions spécifiques au littoral (mais exportables ailleurs ?) 1) La recherche universitaire publique doit rendre compte de son travail aux puissances publiques qui sont des entités territoriales. La dimension spatiale joue donc non seulement dans la définition de l'objet d'étude mais dans la dimension d'évaluation de la cohérence du savoir élaboré : le savoir élaboré doit être valable au long du littoral considéré, ce qui implique une vision assez linéaire de l'espace. 2) Les collectivités territoriales ont la capacité à formuler des problématiques scientifiques auxquelles les scientifiques universitaires n'ont pas encore pensé. Il en résulte que la définition de la pertinence d'un terrain d'étude n'est pas du seul ressort de la science. Dans un second temps la communication s'attache à présenter deux sortes de configurations spatiales que la géomorphologie littorale et la demande politique s'accordent à désigner comme terrain. Des travaux étudient une portion de littoral continue et d'établissent des bilans centrés sur le couple érosion/accrétion. D'autres travaux une série de sites disjoints dans l'espace mais ayant des comportements semblables. La première catégorie pourrait être illustrée par la thèse de R.Paskoff (la côte du Chili central), la seconde par celle de F.Verger (Marais et Waddens du littoral français). On aurait la même situation dans le domaine anglo-saxon en comparant les travaux de M.Bray et ceux de J Orford, ou de J Goff. Ces deux approches de la notion de terrain sont toutes les deux fondées sur une base théorique pertinente et sont toutes deux socialement cohérentes. 1) Une portion continue de littoral peut être appréhendée selon le concept de cellule sédimentaire, en tant qu'espace physique parcouru par des flux de sédiments. Pour comprendre l'évolution d'un littoral il faut étudier ensemble les sites sources (qui s'érodent), les sites puits (qui accumulent) et les sites de transit (dont la forme varie avec le flux latéral de matière). C'est la condition pour faire des bilans. Il convient de délimiter le « terrain » d'étude pour qu'il contienne l'ensemble des sites concernés. Le modèle conceptuel peut être traduit en modèle numérique avec, par exemple, des équations différentielles (quantité de flux par quantité de temps). Du point de vue de l'aménagement littoral, la définition, sur le terrain à aménager, des différentes cellules sédimentaires est le préalable à toute intervention.2) Une collection discrète de formes types, définies par une homogénéité lithologique (vasières, cordons de galet, flèches de sable) est un système appréhendé comme le résultat de forçages de contrôles et de résiliences. L'ensemble peut être rassemblé sous le concept de morpho/hydro dynamisme. Il y a de l'énergie qui mobilise un matériel qui le distribue dans l'espace (ce qui crée une forme) et cette forme a une d'inertie qui la fait réagir plus ou moins aux événements qui l'atteignent. Sur le terrain la connaissance des impacts d'une tempête sur un site est la condition première pour gérer la permanence d'un géosystème qu'une société pense devoir «protéger». Ces deux pratiques supposent deux conceptions du terrain (continu ou discret). Elles ne s'opposent pas pour autant. Elles ont en commun de revendiquer une pertinence et une cohérence selon les exigences que J. Lévy distingue comme caractéristiques d'une science sociale. La pertinence vient de la tension théorie/expérimentation tandis que la cohérence se vérifie par le fait que le discours produit est utilisable par d'autres que les géomorphologues, c'est à dire par les aménageurs. Ces deux « terrains » n'opposent pas davantage un terrain naturaliste et un terrain modélisé. Ils sont indissociables puisque c'est le modèle qui détermine le découpage de l'espace étudié. En ce sens la géomorphologie littorale est une activité sociale classique qui privilégie un paradigme (parmi deux), qui en déduit un cadre spatial et produit un savoir que les acteurs locaux de l'aménagement peuvent réinvestir, quasiment en temps réel. Le fait original est que ce classicisme n'est aucunement contradictoire avec une modélisation numérique.Dans un troisième temps, la communication aborde l'actualité de la discipline qui incite à voir cette priorité d'un paradigme sous un angle nouveau. Il faut penser avec un concept récent qui a pour intérêt de joindre les deux approches (continu/discontinu). Il s'agit de l' « articulation géomorphologique » (F.Dolique) qui vise à penser les relations entre deux formes composées de matériels distincts mais voisines, au point que le comportement de l'une influe sur le comportement de l'autre (un cordon de galet reposant sur un cordon sableux, une dune sur une vasière par exemple). Le concept de cellule sédimentaire ne fonctionne pas parce que l'érosion d'une vasière ne fournit pas de galets à la flèche de sable. Celui de morphodynamique non plus car ce sont des objets dont on ne peut pas modéliser les interactions : les équations qui décrivent le mouvement du sable ne sont pas valables pour la vase (ou les galets) et l'on ne sait pas décrire le mouvement à l'interface sable/galet (ou sable vase). On doit donc penser le terrain comme l'interface spatial et l'articulation temporelle entre deux entités litho-hétérogènes. C'est exactement ce que, aujourd'hui, personne ne sait encore modéliser tant la variabilité possible est grande. La discipline est donc devant une sorte de défi : elle constate qu'elle a déjà les outils conceptuels pour désigner un terrain « nouveau » mais pas encore les outils théoriques pour l'étudier. Mais ce terrain nouveau a attiré l'attention des politiques parce qu'il leur paraît « ingérable ». Il appartient aux géomorphologues de produire un savoir cohérent sur ces nouveaux terrains

    Transition entre climats tropicaux et tempérés en Amérique du sud : essai de régionalisation climatique

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    La distribution spatiale des principaux éléments climatiques (température, précipitations) a été analysée sur l’Amérique du Sud, à l’est de la Cordillère des Andes et sur les confins tempérés et tropicaux du continent. Cette étude a permis d’identifier des gradients et seuils climatiques et de cartographier, à l’aide de classifications usuelles, une trame climatique proposant des divisions et subdivisions à différents niveaux hiérarchisés de méso-échelles sur l’ensemble de l’espace étudié. L’analyse des données climatiques prend en compte les moyennes sur la période 1951-2000, mais tient compte aussi de la variabilité interannuelle et de certains phénomènes extrêmes, par exemple les circulations méridiennes responsables de vagues de froid et de gelées dans les plaines tropicales.Climatics gradients and thresholds between the tropical zone and the temperate zone : the example of South America – The spatial organization of the main climatic elements (temperature, precipitation) was analysed in South America, east of the Andes cordillera and on the transitional areas between the temperate and tropical zones. This study allowed to identify the climatic gradients and thresholds and to draw maps using the usual climatic classifications. The results suggested a climatic classification of the studied area with divisions and subdivisions at distinct hierarchical mesoscale levels. The average climatic data for the period 1951-2000 was used in the analysis, but the variability and some extreme events must be taken into account too. In fact, meridional circulations sometimes cause cold waves with frost in the tropical plains

    Variabilité quotidienne et saisonnière de l'îlot de chaleur urbain à Rennes : premiers résultats du programme ECORURB

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    International audienceThis paper presents the first results of the research program ECORURB (Ecology Rural to Urban) of which one of the objectives is to measure the impact of the city on the local climate. For this study, a network of 16 automatic weather stations was installed according to a gradient from downtown area to periphery countryside. The results show the temporal variability of the UHI (urban heat island). Thus, in 2006, the intensity of the UHI was especially marked at the end of the night during the summer (more 2,5°C on average of 22:00 to 5:00 in July against 1 to 1,3°C during the winter). On the other hand, during the day, the time average deviations between the downtown area and the countryside do not exceed some tenth of degrees.Cet article présente les premiers résultats du programme de recherche ECORURB (Ecologie du Rural vers l'Urbain) dont un des objectifs est de mesurer l'impact de la ville sur le climat local. Pour cette étude, un réseau de 16 stations météorologiques automatiques a été installé selon un gradient centre-ville périphérie campagne. Les résultats obtenus permettent de montrer la variabilité temporelle de l'ICU (îlot de chaleur urbain). Ainsi, en 2006, l'intensité de l'ICU a surtout été marquée en fin de nuit pendant l'été (plus de 2,5°C en moyenne de 22h à 5h en juillet contre 1 à 1,3°C pendant les mois d'hiver). En revanche, pendant la journée, les écarts moyens horaires entre le centre-ville et la campagne ne dépassent pas quelques dixièmes de degrés
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