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    Comparaison du mode ventilatoire "classique" (aide inspiratoire (VS-AI)) et du "nouveau mode" Neurally adjusted ventilatory assist (NAVA) sur l'asynchronisme patient-machine en post opératoire de chirurgie viscérale abdominale

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    L'assistance ventilatoire est le premier support vital utilisé en réanimation. L'assistance ventilatoire est totale (mode contrôlé) ou partiel (mode VS-Ai) en fonction des besoins du patient. Ce mode ventilatoire utilisé en réanimation a comme principale limite d'apporter une assistance fixe alors que la demande ventilatoire du patient peut varier au cours du temps. L'inadéquation (asynchronisme) entre l'activité des muscles respiratoires du patient et l'assistance délivrée par le ventilateur se traduit par la survenue d'un inconfort. La ventilation neurale"assistée (Neurally Adjusted Ventilatory Assist ou NAVA) est un nouveau mode de ventilation qui délivre une assistance variable en fonction de l'activité électrique du diaphragme. L'utilisation de ce mode a été peu évaluée chez des patients de réanimation chirurgicale sur une longue période (8 heures). L'objectif est d'évaluer le bénéfice de ce nouveau mode NAVA par rapport au mode VS-AI (mode de référence) sur l'incidence des asynchronies chez les patients ventilés de réanimation en post opératoire de chirurgie viscérale lourde. Il s'agit d'une étude prospective, descriptive, bicentrique, en simple aveugle, randomisée et contrôlée en cross-over. Le consentement éclairé des patients ou de leur proche était sollicité par écrit. Les patients inclus étaient ventilés sur 2 périodes de 8h, en mode NAVA ou VS-Al. Les données pneumatiques, physiologiques, biologiques ont été comparées entre ces deux modes. La variabilité a été évaluée par le coefficient de variation. Quatorze patients ont été inclus sur une période de un an et trois mois. Un patient n'a pas pu terminer les deux sessions, les données respiratoires d'un autre patient ont été corrompues. Dans les 12 autres cas, les 16 heures de l'étude ont été complétées, sans signe d'intolérance ou de complications. 19454 cycles ont été analysés. Le taux d'asynchronies moyen dans le groupe NAVA est de 11,40+-10,15 VS 22,18 +-20,36 dans le groupe VSAI (p=0,016). Les doubles déclenchements (p=0,013) et les cycles long (p=0,007), sont retrouvés de manière plus importante dans le groupe VSAI que dans le groupe NAV A La variabilité de la fréquence respiratoire, du temps inspiratoire, du TijTtot, du volume courant, de la pression maximale (Pmax) et de la pression moyenne (Pmoy) sont significativement plus important en mode NAV A Comparé au mode VS-AI, la NAVA montre une meilleure synchronisation patient machine et une amélioration de la variabilité respiratoireLYON1-BU Santé (693882101) / SudocSudocFranceF

    Influence of combined temperature and food availability on Peruvian anchovy (Engraulis ringens) early life stages in the northern Humboldt Current system: A modelling approach

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    International audienceIn the northern Humboldt Current system (NHCS), the Peruvian anchovy (Engraulis ringens) constitutes the bulk of landings and has a significant socioeconomic contribution. Understanding the impact of environment on the early-life stages of anchovy and further population dynamics remains challenging. Climate variability at a variety of scales modulates currents velocity, temperature and food availability, impacting early-life stages drift, growth and survival. In order to investigate these impacts, we developed Ichthyop-DEB, an individual-based model including larval retention processes and a Dynamic Energy Budget (DEB) bioenergetic module for larval growth. First, we assessed the effect of hydrodynamic simulations horizontal resolution on simulated larval retention patterns using a recruitment age-criterion of 30 days. Then, we evaluated the impact of the following biological processes on simulated larval recruitment patterns: (i) a minimum size-criterion (2 cm), as opposed to a minimum age-criterion (30 days), to be considered as recruited, (ii) the upper larval thermal limit tolerance of the species, for which lab experiments are lacking, and (iii) a constant larval mortality rate. We found that using different resolutions of the hydrodynamic model (10 and 2 km) led to similar simulated larval retention patterns. Retention was highest when spawning occurred in the superficial layer (0–15 m) in austral winter and in the deepest considered layer (30–45 m) in summer. Coupling with the DEB model produced contrasted growth patterns on the continental shelf with a strong month-latitude interaction. Larval recruitment was strongest from 6° to 10° S in austral summer, largely contributing to the average seasonal pattern. Depending on the temperature correction function tested with the bioenergetic module, simulated larval recruitment could also be strong in the northernmost zone (2°–4°S), an area not known for abundant anchovy populations, which suggests a possible thermal growth limitation. Finally, sensitivity tests performed on larval growth limitation by food suggested a deficiency in food supply in the southernmost zone (18°–20°S)
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