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Ex-vivo Fluorescence Confocal Microscopy: The First Application For Real-Time Pathologic Examination of Prostatic Tissue
Prostate cancer "real time" intra-operative pathological examination currently utilizes frozen section, despite the many inherent limitations of this procedure. Ex vivo Fluorescence Confocal Microscopy (FCM) is a novel technology, which provides fast microscopic fluorescence and reflectance tissue imaging. FCM has been proven beneficial in colorectal, breast, thyroid and skin lesions. However, it was never applied in urology. The aim of our study is to report the first application of FCM in the urologic field assessing its diagnostic accuracy for non-neoplastic and cancerous prostate tissue (prostatic adenocarcinoma) compared to the gold standard histopathological diagnoses.Objective: To report the first application of ex vivo fluorescence confocal microscopy (FCM) - a novel optical technology that is capable of providing fast microscopic imaging of unfixed tissue specimens- in the urological field assessing its diagnostic accuracy for non neoplastic and cancerous prostate tissue (prostatic adenocarcinoma) compared to the 'gold standard' histopathological diagnoses. Patients and methods: In all, 89 specimens from 13 patients with clinically localised prostate cancer were enrolled into the study. All patients underwent robot-assisted laparoscopic radical prostatectomy with fresh prostatic tissue biopsies taken at the end of each intervention using an 18-G biopsy punch. Specimens were randomly assigned to the three collaborating pathologists for evaluation. Intra- and inter-observer agreement was tested by the means of Cohen's κ. The diagnostic performance was evaluated on receiver operating characteristic curve analysis. Results: The overall diagnostic agreement between FCM and histopathological diagnoses was substantial with a 91% correct diagnosis (κ = 0.75) and an area under the curve of 0.884 (95% confidence interval 0.840–0.920), 83.33% sensitivity, and 93.53% specificity. Conclusion: FCM seems to be a promising tool for enhanced specimens' reporting performance, given its simple application and very rapid microscopic image generation (<5 min/specimen). This technique may potentially be used for intraoperative pathological specimens' analysis
Robotic-assisted laparoscopic prostatectomy
Prostate cancer remains a significant health problem worldwide and is the second highest cause of cancer-related death in men. While there is uncertainty over which men will benefit from radical treatment, considerable efforts are being made to reduce treatment related side-effects and in optimising outcomes. This article reviews the development and introduction of robotic-assisted laparoscopic radical prostatectomy (RALP), the results to date, and the possible future directions of RALP
Traitement de l'incontinence postopératoire chez l'homme (évaluation de la pose de bandelettes sous-urétrales de 2008 à 2011 au centre hospitalo-universitaire de Bordeaux, à propos d'une série initiale de 40 cas)
Evaluer les résultats du traitement de l'incontinence urinaire postopératoire chez l'homme par l'implantation d'une bandelette sous-urétrale trans-obturatrice (aDVANCE®) et rechercher des facteurs prédictifs de réussite ou d'échec. MATERIELS ET METHODES : L'étude a été réalisée entre 2008 et 2011 au CHU de Bordeaux et porte sur des patients présentant une incontinence urinaire postopératoire. Des critères préopératoires, peroopératoires et postopératoires ont été rapportés. Quatre groupes ont été définis : les patients continents, les patients améliorés, définissant le critère de succès, les patients inchangés et les patients aggravés définissant le critère d'échec. RESULTATS : 10 patients consécutifs ont bénéficié de la pose de cette bandelette. Il n'y a pas eu de complication grave à déplorer, ni en per - ni en post-opératoire. 77,5 % des patients ont été en situation de succès avec 37,5 % de patients continents. Les patients présentant une incontinence légère préopératoire ont eu 95 % de succès. Les patients dont la cause de l'incontinence n'était pas une prostatectomie radicale ont eu 100 % de succès avec 62,5 % de patients continents. Les patients prostatectomisés qui ont bénéficié d'une radiothérapie complémentaire, ont eu 57 % d'échec et 29 % étaient aggravés. Les patients aggravés ont pu bénéficier de la pose d'un sphincter artificiel sans difficulté supplémentaire. CONCLUSION : La bandelette sous-urétrale Advance® représente un traitement faisable, sûr, mini-invasif et efficace, de l'incontinence urinaire masculine postopératoire. En cas d'aggravation, la mise en place d'un sphincter artificiel n'est pas compromise par la présence de la bandelette. L'incontinence préopératoire légère ou une cause d'incontinence autre que la prostatectomie radicale représentent les meilleures indications alors que la radiothérapie complémentaire est un facteur d'échec.Ces résultats préliminaires doivent être confirmés avec un recul et des effectifs supplémentaires.BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocSudocFranceF
La surveillance active du cancer de prostate (état des lieux en 2011 et analyse des critères de sélection)
OBJECTIF : Les formes indolentes du cancer de prostate sont en augmentation depuis l'utilisation du PSA et la généralisation du dépistage. Les traitements radicaux peuvent induire des séquelles importantes sur la qualité de vie, les fonctions sexuelles et urinaires. La surveillance active est une alternative à ces traitements. Cependant, sa mise en oeuvre et ses résultats sont débattus. Nous tentons d'évaluer les critères de sélection en analysant les résultats des pièces de prostatectomie réalisées chez des patients initialement candidats à la surveillance active. MATERIEL ET METHODE : Entre Janvier 2007 et Mai 2010, 350 patients ont bénéficié d'une prostatectomie radicale au CHU de Bordeaux. Parmi eux, 88 répondaient aux critères du protocole SurACaP (PSA < 10, stade clinique < T2b, Gleason < 7, 3 biopsies positives, pas de carotte biopsique envahie sur plus de 3 mm. Nous avons défini un groupe de patients dont les données anatomopathologiques - pT3 et / ou gleason 7 - étaient défavorables. Nous avons alors comparé les données préopératoires entre ce groupe (groupe 2) et un groupe dont la pièce correspondait à une tumeur de bas risque (groupe 1). Afin d'étudier la pertinence du volume tumoral pour déterminer les tumeurs indolentes ou agressives, nous vons ensuite évalué la sensibilité et spécificité de divers seuils de volume tumoraux et établi une courbe ROC. RESULTATS : Les groupes 1 et 2 comprenaient ainsi 72 (81,8 %) et 16 (18,2 %) patients, respectivement. Il n'existait aucune différence significative entre les deux groupes sur le PSA, le volume prostatique, et le stade clinique, ni sur la longueur des biopsies et la longueur tumorale. La part de patients ayant deux biopsies positives était statistiquement supérieure dans le groupe 2. Par ailleurs, le volume tumoral était très significativement supérieur dans le groupe 2 (p << 0,01). La courbe ROC a permis de retrouver le seuil de volume tumoral le plus performant identifier les patients de bon pronostic. Cette valeur se situait entre 1,5 et 2 cc. DISCUSSION : Les critères de sélection sont insuffisants et de nouveaux éléments doivent être intégrés. L'IRM multiparamétrique semble actuellement l'examen le plus prometteur pour déterminer le volume tumoral et / ou cibler les biopsies prostatiques, et sélectionner les patients en vue d'une surveillance. CONCLUSION : La surveillance active est une option pour les cancers à faibe risque mais de nouveaux paramètres de sélection devront préciser les indications.BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocSudocFranceF
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