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    Le rôle du raisonnement inductif dans le trouble délirant

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    Pour faire un diagnostic différentiel qui distingue entre les croyances obsessionnelles et celles du trouble délirant (TD), un aspect crucial à évaluer est l’intensité avec laquelle cette conviction est maintenue, allant du doute dans le trouble obsessionnel-compulsif (TOC) à la certitude dans le TD. En effet, les personnes ayant un TD semblent se fier davantage à leur imagination parce qu’elles ne peuvent pas faire confiance aux autres ou à la réalité. Dans le TOC, les personnes croient que leurs doutes imaginaires sont de réelles probabilités, de sorte qu’elles ne peuvent prendre le risque que ces probabilités surviennent réellement. Dans les deux cas, le problème n’est pas la distorsion perceptuelle, mais le remplacement de la réalité par une histoire imaginée et perçue comme possible, même jusqu’à être réelle. Pélissier et O’Connor (2002) ont démontré que les personnes ayant un TOC montrent un style de raisonnement inductif particulier en comparaison de celui des groupes contrôles. Ainsi, l’exploration du raisonnement inductif dans le cas des personnes qui ont un TD permettrait peut-être de raffiner notre compréhension de la pensée délirante, et d’améliorer éventuellement les stratégies de la thérapie cognitive pour le TD. Il est recommandé que les études futures sur le TD essaient de mieux comprendre le raisonnement inductif ainsi que le rôle de l’imagination prédisposant au développement des délires.Differential diagnosis between obsessive beliefs in obsessive-compulsive disorder (OCD) and delusions in delusional disorder (DD) requires distinguishing the strength of conviction with which the person holds these beliefs, that is : a dimension stretching from doubt to certainty. Effectively, individuals with DD seem to rely much more on their imagination since they cannot trust others or reality. In OCD, people believe that their imaginary doubts are real probabilities and they cannot take the risk that these possibilities occur in reality. In both cases, the problem is not perceptual distortion but the replacement of reality by an imaginary story perceived as possible or even real. Pelissier and O’Connor (2002) have demonstrated that people with OCD show a particular inductive reasoning style when compared to control groups. Hence, exploration of inductive reasoning in the cases of people with DD could possibly enrich our comprehension of delusional thinking and further improve our strategies in cognitive therapy. It is recommended that future studies on DD concentrate on further understanding of inductive reasoning and the role of imagination predisposing the development of delusions.Para realizar un diagnóstico diferencial que distinga entre las creencias obsesivas y aquellas del trastorno delirante (TD), es crucial evaluar la intensidad con la que esta convicción se mantiene, yendo de la duda en el trastorno obsesivocompulsivo (TOC) a la certeza en el TD. De hecho, las personas con un TD parecen fiarse más de su imaginación porque no pueden confiar en los demás o en la realidad. En el TOC, las personas creen que sus dudas imaginarias son probabilidades reales, de manera que no pueden tomar el riesgo de que estas probabilidades ocurran realmente. En ambos casos, el problema no es la distorsión de la percepción, sino el reemplazo de la realidad por una historia imaginaria y percibida como posible, incluso hasta que llega a ser real. Pélissier y O’Connor (2002) demostraron que las personas que sufren de TOC muestran un estilo de razonamiento inductivo particular, en comparación con el de los grupos de control. De esta manera, la exploración del razonamiento inductivo en los casos de las personas que sufren de un TD permitiría tal vez afinar nuestra comprensión del pensamiento delirante y mejorar eventualmente las estrategias de la terapia cognitiva para el TD. Se recomienda que los estudios futuros sobre el TD intenten comprender mejor el razonamiento inductivo, así como el papel de la imaginación que predispone al desarrollo de los delirios.Para fazer um diagnóstico diferencial que distingue as crenças obsessivas das crenças do transtorno delirante (TD), um aspecto crucial a avaliar é a intensidade com a qual esta convicção é mantida, indo da dúvida no transtorno obsessivo-compulsivo (TOC) à certeza no TD. De fato, as pessoas que sofrem de TD parecem acreditar mais em sua imaginação, visto que não podem confiar nos outros ou na realidade. No TOC, as pessoas crêem que suas dúvidas imaginárias são reais probabilidades, de maneira que elas não podem arriscar que estas probabilidades aconteçam realmente. Nos dois casos, o problema não é a distorção percepcional, mas a substituição da realidade por uma história imaginada e vista como possível, mesmo até real. Pélissier e O’Connor (2002) demonstraram que as pessoas que sofrem de TOC apresentam um estilo de raciocínio indutivo particular em comparação com o dos grupos de controle. Assim, a exploração do raciocínio indutivo, no caso das pessoas que sofrem de TD, permitiria talvez especificar nossa compreensão do pensamento delirante, e melhorar eventualmente as estratégias da terapia cognitiva para o TD. Recomenda-se que os estudos futuros sobre o TD busquem melhor compreender o raciocínio indutivo, assim como o papel da imaginação que predispõe ao desenvolvimento dos delírios

    Le rĂ´le des processus de raisonnement dans le trouble obsessionnel-compulsif

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    Les modèles théoriques visant à expliquer le développement et le maintien du trouble obsessionnel compulsif (TOC) examinent le rôle de certaines cognitions et « métacognitions ». D'autres recherches tentent de déceler des biais ou des déficits dans les processus du « traitement de l'information » chez les obsessionnels. À ce jour, la recherche sur le raisonnement s'est surtout penchée sur cet aspect dans la population en général, sans viser la compréhension de la pensée des gens présentant des difficultés psychologiques. La thèse doctorale suivante veut en partie donner suite à la suggestion de Rachman (1983) d'unir les théories du raisonnement aux théories cognitives. Dans le cas de la présente thèse, il s'agit de s'interroger sur les modèles de raisonnement, comme celui des modèles mentaux (Johnson-Laird, 1983) et de considérer leur application à une population clinique comme celle du TOC. Les observations cliniques de O'Connor et Robillard (1995; 1996; 1999) ont suscité l'hypothèse que les obsessions seraient issues d'un processus de raisonnement inductif particulier. Selon eux, l'individu souffrant du TOC a tendance à faire des associations logiques non pertinentes, à écarter certaines informations au profit d'une réalité hypothétique et à confondre un scénario peu probable avec une probabilité réelle. Cette façon de raisonner viendrait du fait que les personnes ayant un TOC ont tendance à justifier l'obsession par une séquence d'événements qu'elles ont imaginé; lesquels, selon leur conviction, s'imposent à la réalité. L'expérimentation rapportée par la thèse suivante vérifie si, effectivement, les gens atteints du TOC sont influencés par l'émission de possibilités imaginées lorsque confrontés à des possibilités réelles ou bien, si l'effet de fournir des possibilités influencent davantage le doute obsessionnel. À cet effet, la prédiction était que le groupe TOC allait douter davantage des conclusions initiales lorsqu'ils produiraient des possibilités imaginaires, puisque celles-ci les détourneraient des possibilités réelles. Les résultats montrent que les gens souffrant du TOC doutent autant que les participants n'ayant pas le TOC dans toutes les conditions. Toutefois, ils doutent davantage de la conclusion initiale lorsque l'expérimentateur fournit des possibilités alternatives. Ceci indique que les gens souffrant du TOC sont plus susceptibles aux arguments venant de l'extérieur aux dépens des arguments venant d'eux-mêmes. De plus, les résultats sont concordants, nonobstant le contenu des exemples utilisés, c'est-à-dire peu importe si les exemples traitent de thèmes obsessionnels ou non. La discussion générale explique en quoi les résultats appuient une théorie basée sur les inférences (O'Connor et al., 2005). Cette théorie cognitive identifie des stratégies de raisonnement menant au développement de récits hypothétiques obsessionnels. Ces récits puissants viennent remplacer les observations dans la réalité et renforcent le doute obsessionnel. Les retombées cliniques sont discutées en plus des suggestions pour des recherches futures.\ud ______________________________________________________________________________ \ud MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Trouble obsessionnel-compulsif, Raisonnement inductif, Modèles mentaux, Doute obsessionnel, Théorie cognitive

    Treating delusional disorder : a comparison of cognitive-behavioural therapy and attention placebo control

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    Objective: Cognitive-behavioural therapy (CBT) has proved effective in treating delusions, both in schizophrenia and delusional disorder (DD). Clinical trials of DD have mostly compared CBT with either treatment as usual, no treatment, or a wait-list control. This current study aimed to assess patients with DD who received CBT, compared with an attention placebo control (APC) group. Method: Twenty-four individuals with DD were randomly allocated into either CBT or APC groups for a 24-week treatment period. Patients were diagnosed on the basis of structured clinical interviews for mental disorders and the Maudsley Assessment of Delusion Schedule (MADS). Results: Completers in both groups (n = 11 for CBT; n = 6 for APC) showed clinical improvement on the MADS dimensions of Strength of Conviction, Insight, Preoccupation, Systematization, Affect Relating to Belief, Belief Maintenance Factors, and Idiosyncrasy of Belief. Conclusion: When compared with APC, CBT produced more impact on the MADS dimensions for Affect Relating to Belief, Strength of Conviction, and Positive Actions on Beliefs

    Arabidopsis eIF2α kinase GCN2 is essential for growth in stress conditions and is activated by wounding

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    International audiencePhosphorylation of eIF2alpha provides a key mechanism for down-regulating protein synthesis in response to nutrient starvation or stresses in mammalian and yeast cells. However, this process has not been well characterized in plant

    Biodiversité

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