18 research outputs found

    Urbanisation de la metropole abidjanaise et la mise en minorite des autochtones Ebrie

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    Urbanization of the Abidjad metropolis and the autochthon minority of Ebrie population. Migration is a phenomenon stemming from wealth inequalities within inhabited areas. It goes hand in hand with human life. This phenomenon has witnessed such a growth that the notion of autochthony is increasingly blurred in big cities, especially in African cities. If in Côte d' Ivoire, we still identify Adzopé, Bonoua, and Ferké etc. respectively as Attie, Aboure and Senufo’s cities, this is not the case of Abidjan, where the Aboriginal concept seems to escape Ebrié people who tend to merge with migrants. The migration flow is so important that its population has increased from 300,000 in 1950 to more than 2,877,948 inhabitants with only 98,285 inhabitants for Ebrié Aboriginal people (NIS, 1998). Representing 3.41% of the total population of Abidjan, this people has become a minority people in a modern world where competition is the rule. The disproportionate extension of the metropolis has a real impact on this people which now seem disarmed

    Quand l’informel prend le pas sur le formel en période de crise: le cas de Bonoua (Côte d’Ivoire)

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    La agricultura le ha permitido a Bonoua ser una de las primeras regiones económicas del país, según Oura (2010). Ella atrae los migrantes hacia los campos, pero la ciudad guardará una parte. El auge agrícola creaba actividades en la ciudad. Pero el auge económico ha abierto la ciudad a una migración muy desarrollada de manera que la economía moderna no podía satisfacer sólo las demandas de los empleos de la población. Lo informal cobra importancia, pero la utilidad es precaria. Más del 58,5% de los pobres en 1999 practican una actividad informal contra 13,6% en la empresa moderna y 26,3% en la agricultura (Kouakou, 1999, p. 31). Pero una crisis agrícola interviene en el  2002 y la mayoría de la población invierte mucho más en el sector informal. Es así que la agricultura cede su lugar a la actividad informal. Una ciudad agrícola, Bonoua, toma poco a poco las características de una ciudad moderna. Pero la transición se hace progresivamente por el auge de lo informal

    Conflits fonciers autour d’anciens sites de villages déplacés de Béoumi accaparement de terre ou faiblesse de la politique foncière post-AVB ?

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    En Côte d’Ivoire post-coloniale, de nombreux projets de développement ont été mis en place dans le cadre de l’aménagement du territoire, dont l’Autorité pour l’Aménagement de la Vallée du Bandama (AVB). Il a contribué à l’augmentation de la production énergétique nationale et au développement de la pêche. Mais, ce projet de grande envergure a contraint les villages riverains à un déplacement forcé. Les populations ont reçu en retour la construction d’habitats modernes et des lopins de terre négociés auprès de villages d’accueil. Aujourd’hui, plus de cinquante ans après, la pression foncière est devenue forte sur les terres d’accueil alors que de vastes portions ont été épargnées de l’extension du fleuve. On assiste alors à un retour progressif des déplacés sur ces anciens sites de leurs ancêtres. Dans le département de Béoumi, le retour de ceux de Niambrun, d’Assakra et de Yobouêzoué est rendu difficile par la présence d’une élite urbaine, qui occupe un domaine de plus de 2500 ha. Cette occupation, considérée par les populations comme un accaparement, date pourtant des années 1980 et dont l’immatriculation foncière est entravée par des interdictions de l’État et l’opposition des populations.  Que dit l’État à propos de ces terres supposées vacantes et considérées comme des espaces non propices à l’installation humaine au moment du déplacement ?L’objectif de ce papier est donc d’analyser les conflits entre acteurs en lien avec la politique foncière de l’État autour du déplacement des années 1970. L’étude, qui repose sur une enquête par guide d’entretien auprès d’autorités administratives, de l’élite urbaine, de chefs de villages et de focus groups dans les trois villages, révèle en effet des faiblesses dans la politique foncière de l’État  depuis le projet AVB jusqu’à ce jour. 

    Urbanisation, enjeux fonciers et fragilisation de la cohésion sociale dans le périurbain de Bouaké

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    Conflits d’usage des petits barrages pastoraux à Ferkessédougou, Nord de la Côte d’Ivoire: la difficile sédentarisation des éleveurs Peuls

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    n the mid 1970s, the Ivorian State developed a great project of pastoral hydraulic construction to settle and reduce conflicts between breeders and farmers in the North of the country. More than 300 small dams were then built, among them 20 in the department of Ferkessedougou. However, today the small dams banks are gradually colonized by garden crops. This state of affairs prevents the livestock to get access to water places and creates conflicts between the users due to the damage caused by the animals to crops. This article analyzes the conflicts about the use of small dams that hinder the settlement of Peul breeders in the department of Ferkessedougou. Some questionnaire surveys about 19 small dams were conducted from 2014 to 2015 next to 58 senoufo breeders, 55 gardeners, 36 peul breeders and 65 herdsmen. Moreover, the members of various small dam management committees, village committees for conflict resolution and the administrative authorities were interviewed in conducting the surveys to obtain qualitative data

    Deplacement Involontaire De Populations Et Conflits Fonciers A Ayaou-Sokpa (Sous-Prefecture D’ayaou- Sran, Centre De La Cote d’Ivoire)

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    La construction du barrage de Kossou a nécessité au début des années 1970, le déplacement de six villages de leur site périphérique au fleuve Bandama vers Assamabo, un autre village de la même communauté ayaou, situé à une quinzaine de kilomètres. Pour atténuer les effets du déplacement, des habitats modernes et des équipements socio-collectifs ont été réalisés. En outre, des terres agricoles ont été négociées dans le village d’accueil. Mais, les terres s’étant raréfiées après plus de 40 ans, on assiste maintenant à des conflits de tout genre notamment entre les autochtones et leurs hôtes. Cette étude, qui repose sur des données d’enquêtes qualitative et quantitative auprès de divers acteurs d’Ayaou-Sokpa, fait l’analyse des conflits fonciers liés à la réinstallation des populations déplacées dans le cadre de la construction du barrage. Il en ressort que 24% des conflits évoqués par les enquêtés relèvent de ceux existant entre les différents villages. Le deuxième type de conflit, celui qui oppose les agriculteurs aux éleveurs, représente selon les avis recueillis, 48% des cas vécus dans le monde rural ayaou. Le dernier type, dans une proportion de 28%, engage les agriculteurs eux-mêmes. Il ressort aussi que les personnes en sérieux désaccords recourent progressivement au mode de règlement moderne du fait de quelques signes de faiblesse dans la voie coutumière. In the early 1970s, the construction of the Kossou dam required the relocation of six villages from their peripheral site near the Bandama River to Assamabo, another village of the same Ayaou community located some fifteen kilometres away. To mitigate the effects of the displacement, modern housing conditions and public facilities were built. In addition, agricultural plots of land were negotiated in the host village. However, faced with land scarcity after more than 40 years, we are now witnessing conflicts of all kinds, particularly between natives and their hosts. This study, which is based on both qualitative and quantitative survey data to various stakeholders in Ayaou- Sran, analyzes land conflicts related to the resettlement of displaced populations as part of the construction of the dam. It appears that 24% of the conflicts mentioned by the respondents are among those existing between the different villages. The second type of conflict, which mainly occurs between farmers and pastoralists, are said to represent 48% of the cases experienced in the rural world. The last type, in a proportion of 28%, involves the farmers themselves. It also appears that the belligerents are progressively resorting to the modern mode of settlement because of some signs of weakness in the customary way

    Extension urbaine et protection naturelle : La difficile expérience d’Abidjan

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    Les métropoles, dans une dynamique spatiale accélérée, engendrent des effets néfastes sur la nature, comme c’est le cas d’Abidjan. Cette métropole africaine s’individualise par son urbanisation accélérée, hébergeant plus de trois millions de citadins. Pourtant, depuis son érection en capitale ivoirienne, les planificateurs ont prévu son développement. Pour ne pas mettre en péril la biodiversité face à la croissance économique, l’État adopta une politique au service de l’écosystème urbain avec la création d’un parc national à l’intérieur d’Abidjan et d’une forêt classée (Anguédédou) à la périphérie nord de la ville. Mais au-delà des retombées économiques, que de difficultés de gestion du croît démographique! Au niveau économique, l’activité informelle se développe dans l’anarchie. Les gouvernements tentent vainement de les réorganiser et les impacts environnementaux sont significatifs. Le développement des activités économiques en bordure des voies routières rend difficiles les tentatives de verdissement de la ville. À cela s’ajoute la réduction significative des espaces naturels au profit de l’immobilier. Abidjan s’étale pour répondre à la forte demande de logement des citadins quand l’agriculture périurbaine s’hypothèque continuellement. La dégradation du patrimoine naturel d’Abidjan est tellement préoccupante que les impacts de la pression démographique s’étendent aux aires protégées. Pour la pratique agricole, certaines populations ont infiltré ces dernières années la forêt classée d’Anguédédou et s’y sont même établies. La menace d’extinction de la forêt primaire de la périphérie abidjanaise est réelle alors que les mesures de lutte contre la dégradation de l’environnement urbain ne semblent pas prendre en compte le problème de l’étalement de la métropole.Cities, facing accelerated spatial dynamics, generate adverse effects on nature as is the case of Abidjan. This African metropolis is well-known for its rapid urbanization- with more than three million people living there. Yet, since it has been designated as the Ivorian capital city, its development has been planned. So as not to jeopardize biodiversity as regards economic growth, the government adopted a policy to serve the urban ecosystem by creating a national park within Abidjan and a reserved forest (Anguededou ) on the northern outskirts of the city. But beyond the economic benefits, there stand problems due to the management of population growth. At the economic level, informal activities develop in a chaotic way. Governments try in vain to reorganize them and environmental impacts are significant. The development of economic activities along roadways makes it difficult to reach green city objectives. There is also a significant reduction of natural areas for the benefit of housing. Abidjan spreads to meet the high demand for housing of urban people when suburban agriculture is continually threatened. The degradation of Abidjan natural heritage is so worrying that the impacts of population pressure extend to protected areas. For agricultural practice, some populations infiltrated the classified forest of Anguededou a few years ago and even settled there. The threat of the primary forest’s extinction of Abidjan outskirts is real while the measures against the deterioration of the urban environment do not seem to consider the problem of city spread

    Extension urbaine et protection naturelle. La difficile expérience d’Abidjan

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    Les métropoles, dans une dynamique spatiale accélérée, engendrent des effets néfastes sur la nature, comme c’est le cas d’Abidjan. Cette métropole africaine s’individualise par son urbanisation accélérée, hébergeant plus de trois millions de citadins. Pourtant, depuis son érection en capitale ivoirienne, les planificateurs ont prévu son développement. Pour ne pas mettre en péril la biodiversité face à la croissance économique, l’État adopta une politique au service de l’écosystème urbain avec la création d’un parc national à l’intérieur d’Abidjan et d’une forêt classée (Anguédédou) à la périphérie nord de la ville. Mais au-delà des retombées économiques, que de difficultés de gestion du croît démographique! Au niveau économique, l’activité informelle se développe dans l’anarchie. Les gouvernements tentent vainement de les réorganiser et les impacts environnementaux sont significatifs. Le développement des activités économiques en bordure des voies routières rend difficiles les tentatives de verdissement de la ville. À cela s’ajoute la réduction significative des espaces naturels au profit de l’immobilier. Abidjan s’étale pour répondre à la forte demande de logement des citadins quand l’agriculture périurbaine s’hypothèque continuellement. La dégradation du patrimoine naturel d’Abidjan est tellement préoccupante que les impacts de la pression démographique s’étendent aux aires protégées. Pour la pratique agricole, certaines populations ont infiltré ces dernières années la forêt classée d’Anguédédou et s’y sont même établies. La menace d’extinction de la forêt primaire de la périphérie abidjanaise est réelle alors que les mesures de lutte contre la dégradation de l’environnement urbain ne semblent pas prendre en compte le problème de l’étalement de la métropole.Cities, facing accelerated spatial dynamics, generate adverse effectson nature as is the case of Abidjan. This African metropolis iswell-known for its rapid urbanization- with more than three millionpeople living there. Yet, since it has been designated as the Ivoriancapital city, its development has been planned. So as not to jeopardizebiodiversity as regards economic growth, the government adopted apolicy to serve the urban ecosystem by creating a national park withinAbidjan and a reserved forest (Anguededou ) on the northern outskirtsof the city. But beyond the economic benefits, there stand problems dueto the management of population growth. At the economic level, informalactivities develop in a chaotic way. Governments try in vain toreorganize them and environmental impacts are significant. Thedevelopment of economic activities along roadways makes it difficult toreach green city objectives. There is also a significant reduction ofnatural areas for the benefit of housing. Abidjan spreads to meet thehigh demand for housing of urban people when suburban agriculture iscontinually threatened. The degradation of Abidjan natural heritage isso worrying that the impacts of population pressure extend to protectedareas. For agricultural practice, some populations infiltrated theclassified forest of Anguededou a few years ago and even settled there.The threat of the primary forest’s extinction of Abidjanoutskirts is real while the measures against the deterioration of theurban environment do not seem to consider the problem of city spread

    Crise de l’ananas et transformation de la division sexuée du travail en milieu rural en Côte d’Ivoire

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    En milieu rural ivoirien, la domination de genre est caractérisée par l’absence d’autonomie des femmes vis-à-vis des hommes : elles sont confrontées à une difficulté d’accès à la terre et aux revenus agricoles. Les hommes s’appuient sur la force de travail de leurs épouses pour sécuriser les revenus paysans, dans un contexte où la main-d’œuvre rémunérée s’est raréfiée. Les besoins de main-d’œuvre restent alimentés par les épouses (Soro, 2012). Mais, pour leur profit, les hommes détiennent les..

    Extension urbaine et protection naturelle : La difficile expérience d’Abidjan

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    Les métropoles, dans une dynamique spatiale accélérée, engendrent des effets néfastes sur la nature, comme c’est le cas d’Abidjan. Cette métropole africaine s’individualise par son urbanisation accélérée, hébergeant plus de trois millions de citadins. Pourtant, depuis son érection en capitale ivoirienne, les planificateurs ont prévu son développement. Pour ne pas mettre en péril la biodiversité face à la croissance économique, l’État adopta une politique au service de l’écosystème urbain avec la création d’un parc national à l’intérieur d’Abidjan et d’une forêt classée (Anguédédou) à la périphérie nord de la ville. Mais au-delà des retombées économiques, que de difficultés de gestion du croît démographique! Au niveau économique, l’activité informelle se développe dans l’anarchie. Les gouvernements tentent vainement de les réorganiser et les impacts environnementaux sont significatifs. Le développement des activités économiques en bordure des voies routières rend difficiles les tentatives de verdissement de la ville. À cela s’ajoute la réduction significative des espaces naturels au profit de l’immobilier. Abidjan s’étale pour répondre à la forte demande de logement des citadins quand l’agriculture périurbaine s’hypothèque continuellement. La dégradation du patrimoine naturel d’Abidjan est tellement préoccupante que les impacts de la pression démographique s’étendent aux aires protégées. Pour la pratique agricole, certaines populations ont infiltré ces dernières années la forêt classée d’Anguédédou et s’y sont même établies. La menace d’extinction de la forêt primaire de la périphérie abidjanaise est réelle alors que les mesures de lutte contre la dégradation de l’environnement urbain ne semblent pas prendre en compte le problème de l’étalement de la métropole.Cities, facing accelerated spatial dynamics, generate adverse effectson nature as is the case of Abidjan. This African metropolis iswell-known for its rapid urbanization- with more than three millionpeople living there. Yet, since it has been designated as the Ivoriancapital city, its development has been planned. So as not to jeopardizebiodiversity as regards economic growth, the government adopted apolicy to serve the urban ecosystem by creating a national park withinAbidjan and a reserved forest (Anguededou ) on the northern outskirtsof the city. But beyond the economic benefits, there stand problems dueto the management of population growth. At the economic level, informalactivities develop in a chaotic way. Governments try in vain toreorganize them and environmental impacts are significant. Thedevelopment of economic activities along roadways makes it difficult toreach green city objectives. There is also a significant reduction ofnatural areas for the benefit of housing. Abidjan spreads to meet thehigh demand for housing of urban people when suburban agriculture iscontinually threatened. The degradation of Abidjan natural heritage isso worrying that the impacts of population pressure extend to protectedareas. For agricultural practice, some populations infiltrated theclassified forest of Anguededou a few years ago and even settled there.The threat of the primary forest’s extinction of Abidjanoutskirts is real while the measures against the deterioration of theurban environment do not seem to consider the problem of city spread
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