17 research outputs found
Give and take : an analysis of the distributional consequences of emission tax-and-rebate schemes with an application to greenhouse gas emissions from European agriculture
The potential regressivity of an emission tax is a major obstacle to the implementation of this otherwise cost-effective instrument. Rebates may help overcome this difficulty. Their distributional consequences depend on their design and the distribution of agents’ initial emissions and abatement costs. We develop a stylized analytical framework to derive general conditions under which a tax-and-rebate scheme increases income inequality and compare the performances of various rebate designs. This framework is applied to the regulation of greenhouse gas emissions from European agriculture. An emission tax with no rebate is found to substantially reduce agricultural emissions (by approximately −15% for a 100 €/tCO2eq tax), but also strongly affect the total sector income (approximately −20% with the same tax rate) as well as increase income inequality. A flat rebate considerably reduces income inequality relative to pre-policy levels. For the same impacts on aggregate income and budget, a rebate proportional to initial emissions leaves pre-existing inequality virtually unchanged. A well-designed rebate can thus be critical for the acceptability of climate policy instruments
Essai sur l’économie du changement climatique : distribution et redistribution du revenu des agriculteurs
The broad objective of this PhD thesis is to investigate the distributional consequences of different aspects of climate change within the agricultural sector. We successively examine the effect of (i) greenhouse gas (GHG) emissions mitigation policies, (ii) climate change impacts, and (iii) adaptation to climate change on the distribution of farmers’ income.The first chapter investigates the distributional consequences of various emission tax-and-rebate schemes, with an application to GHG emissions from the European agricultural sector. The impacts on income distribution depend on the distribution of initial emissions and abatement costs among agents, as well as on the design of the rebate. We develop an analytical model to disentangle these effects. We propose conditions for an emission tax-and-rebate scheme to be inequality-reducing, and examine how these conditions vary with respect to the level of the tax. We also examine various possible rebate designs (constant absolute emission threshold, constant relative abatement threshold) with contrasted implications for the regulator’s budget. This framework is then applied to the regulation of GHG emission from European agriculture. The findings indicate that an emission tax with no rebate tends to increase income inequality within the sector. A rebate based on a well-chosen emission threshold may reduce income inequality while preserving the cost-effectiveness of the environmental policy. In an annex, we decompose income inequality and quantify the marginal contribution of two main farms’ characteristics, i.e., region and type of farming to overall income inequality.The second chapter focuses on extreme temperatures impacts. Climate change is expected to change the frequency of occurrence of extreme temperature events. Based on pooled cross sectioned data from France over the period 2002-2017, we econometrically assess the marginal effect of extreme temperatures on French crop producers’ income. Findings indicate that both hot and cold extreme temperatures during the growing season may significantly reduce on average farmers’ income. Leveraging on a quantile regression approach, we estimate the distributional effects of extreme weather events on farmers’ income. Our results suggest opposite effects of cold and hot extremes. While cold extremes may more strongly affect poor farmers, hot extremes may be more damaging for farmers in the top of the distribution of income. We discuss two potential explanations for this opposite effect. First, there could be a crop effect; the proportion of corn in the crop mix decreases with income while the proportion of rapeseed increases. Second, there could be a location effect; the probability of being located in the North increases with income.The third chapter is interested in adaptation to climate change. Farmers facing a durable change in climate conditions may autonomously adapt through the intensive margin, the extensive margin, or through the adoption of new practices. Relying on a soft-coupling between a micro-economic model of European agriculture (AROPAj) and a crop model (STICS), this chapter investigates the potential distributional impacts of farm-level autonomous adaptation to climate change within European Union (EU-27). Considering the RCP 4.5 from SRES AR5, we implement two levels of autonomous adaptation for farmers, and two time horizons. Findings indicate that, ceteris paribus, climate change may lead to a worse situation than the present one, in terms of social welfare, in the short-term horizon but to a better situation in the long-term horizon due to (i) a stable income share for bottom quantiles and (ii) an increase in total income. Decomposing farmers’ income inequality, we show that income inequality is largely explained by farmers region and type of farming. We explore how adaptation to climate change affect the marginal contribution of these two individual characteristics to overall income inequality.L'objectif général de cette thèse est d'étudier les conséquences distributives de différents aspects du changement climatique dans le secteur agricole. Nous examinons successivement l'effet (i) des politiques d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES), (ii) des impacts du changement climatique, et (iii) de l'adaptation au changement climatique sur la distribution du revenu des agriculteurs.Le premier chapitre étudie les conséquences distributives de divers politiques climatiques dans le secteur agricole européen. Les impacts d’une politique sur les inégalités dépendent de la distribution des émissions initiales et des coûts de réduction entre les agents, ainsi que de la conception de la politique. Nous développons un modèle analytique pour démêler ces effets. Nous proposons des conditions pour qu'un système de taxe sur les émissions avec remise réduise les inégalités, et nous examinons comment ces conditions varient en fonction du niveau de la taxe. Nous examinons également différentes remises (seuil absolu d'émission constant, seuil relatif de réduction d’émission constant) avec des implications différentes pour le budget du régulateur. Ce cadre est ensuite appliqué au cas des émissions de gaz à effet de serre (GES) de l'agriculture européenne. Les résultats indiquent qu'une taxe sur les émissions sans remise augmente les inégalités de revenu. Une remise basée sur un seuil d'émission bien choisi peut réduire les inégalités de revenu tout en maintenant la politique environnementale coût-efficace. Dans une annexe, nous quantifions la contribution de la région et du type d’agriculture aux inégalités de revenu.Le deuxième chapitre se concentre sur les impacts des températures extrêmes. Le changement climatique devrait modifier la fréquence d'occurrence des événements de température extrême. A l’aide de données françaises sur la période 2002-2017, nous évaluons économétriquement l'effet marginal des températures extrêmes sur le revenu des producteurs céréaliers français. Les résultats indiquent que les températures extrêmes, qu'elles soient chaudes ou froides, pendant la saison de croissance peuvent réduire de manière significative le revenu moyen des agriculteurs. L’analyse des effets distributifs suggère des effets opposés des extrêmes froids et chauds. Alors que les extrêmes froids affectent plus fortement les agriculteurs pauvres, les extrêmes chauds sont plus dommageables pour les riches. Nous discutons de deux explications possibles de cet effet distributif opposé. Il pourrait y avoir un effet de culture ; la proportion de maïs diminue avec le revenu, tandis que celle de colza augmente. Il pourrait aussi y avoir un effet de localisation ; la probabilité d'être situé dans le Nord augmente avec le revenu.Le troisième chapitre s'intéresse à l'adaptation au changement climatique. Les agriculteurs confrontés à un changement durable des conditions climatiques peuvent s'adapter de manière autonome par la marge intensive, la marge extensive ou par l'adoption de nouvelles pratiques. En s'appuyant sur un couplage entre un modèle micro-économique de l'agriculture européenne (AROPAj) et un modèle de culture (STICS), ce chapitre étudie les impacts distributifs potentiels de l'adaptation autonome des exploitations au changement climatique au sein de l'Union européenne (UE). En considérant le RCP 4.5 du SRES AR5, nous modélisons deux niveaux d'adaptation autonome pour les agriculteurs, et deux horizons temporels. Toutes choses égales par ailleurs, les résultats indiquent que le changement climatique peut conduire à une situation pire que la situation actuelle, en termes de bien-être social, à court terme, mais à une meilleure situation à long terme en raison (i) d'une part de revenu stable pour les bas revenus et (ii) d'une augmentation du revenu total. En décomposant les inégalités de revenu des agriculteurs, nous montrons que ces dernières s’expliquent largement par la région des agriculteurs et le type d'agriculture
Essai sur l’économie du changement climatique : distribution et redistribution du revenu des agriculteurs
L'objectif général de cette thèse est d'étudier les conséquences distributives de différents aspects du changement climatique dans le secteur agricole. Nous examinons successivement l'effet (i) des politiques d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES), (ii) des impacts du changement climatique, et (iii) de l'adaptation au changement climatique sur la distribution du revenu des agriculteurs.Le premier chapitre étudie les conséquences distributives de divers politiques climatiques dans le secteur agricole européen. Les impacts d’une politique sur les inégalités dépendent de la distribution des émissions initiales et des coûts de réduction entre les agents, ainsi que de la conception de la politique. Nous développons un modèle analytique pour démêler ces effets. Nous proposons des conditions pour qu'un système de taxe sur les émissions avec remise réduise les inégalités, et nous examinons comment ces conditions varient en fonction du niveau de la taxe. Nous examinons également différentes remises (seuil absolu d'émission constant, seuil relatif de réduction d’émission constant) avec des implications différentes pour le budget du régulateur. Ce cadre est ensuite appliqué au cas des émissions de gaz à effet de serre (GES) de l'agriculture européenne. Les résultats indiquent qu'une taxe sur les émissions sans remise augmente les inégalités de revenu. Une remise basée sur un seuil d'émission bien choisi peut réduire les inégalités de revenu tout en maintenant la politique environnementale coût-efficace. Dans une annexe, nous quantifions la contribution de la région et du type d’agriculture aux inégalités de revenu.Le deuxième chapitre se concentre sur les impacts des températures extrêmes. Le changement climatique devrait modifier la fréquence d'occurrence des événements de température extrême. A l’aide de données françaises sur la période 2002-2017, nous évaluons économétriquement l'effet marginal des températures extrêmes sur le revenu des producteurs céréaliers français. Les résultats indiquent que les températures extrêmes, qu'elles soient chaudes ou froides, pendant la saison de croissance peuvent réduire de manière significative le revenu moyen des agriculteurs. L’analyse des effets distributifs suggère des effets opposés des extrêmes froids et chauds. Alors que les extrêmes froids affectent plus fortement les agriculteurs pauvres, les extrêmes chauds sont plus dommageables pour les riches. Nous discutons de deux explications possibles de cet effet distributif opposé. Il pourrait y avoir un effet de culture ; la proportion de maïs diminue avec le revenu, tandis que celle de colza augmente. Il pourrait aussi y avoir un effet de localisation ; la probabilité d'être situé dans le Nord augmente avec le revenu.Le troisième chapitre s'intéresse à l'adaptation au changement climatique. Les agriculteurs confrontés à un changement durable des conditions climatiques peuvent s'adapter de manière autonome par la marge intensive, la marge extensive ou par l'adoption de nouvelles pratiques. En s'appuyant sur un couplage entre un modèle micro-économique de l'agriculture européenne (AROPAj) et un modèle de culture (STICS), ce chapitre étudie les impacts distributifs potentiels de l'adaptation autonome des exploitations au changement climatique au sein de l'Union européenne (UE). En considérant le RCP 4.5 du SRES AR5, nous modélisons deux niveaux d'adaptation autonome pour les agriculteurs, et deux horizons temporels. Toutes choses égales par ailleurs, les résultats indiquent que le changement climatique peut conduire à une situation pire que la situation actuelle, en termes de bien-être social, à court terme, mais à une meilleure situation à long terme en raison (i) d'une part de revenu stable pour les bas revenus et (ii) d'une augmentation du revenu total. En décomposant les inégalités de revenu des agriculteurs, nous montrons que ces dernières s’expliquent largement par la région des agriculteurs et le type d'agriculture.The broad objective of this PhD thesis is to investigate the distributional consequences of different aspects of climate change within the agricultural sector. We successively examine the effect of (i) greenhouse gas (GHG) emissions mitigation policies, (ii) climate change impacts, and (iii) adaptation to climate change on the distribution of farmers’ income.The first chapter investigates the distributional consequences of various emission tax-and-rebate schemes, with an application to GHG emissions from the European agricultural sector. The impacts on income distribution depend on the distribution of initial emissions and abatement costs among agents, as well as on the design of the rebate. We develop an analytical model to disentangle these effects. We propose conditions for an emission tax-and-rebate scheme to be inequality-reducing, and examine how these conditions vary with respect to the level of the tax. We also examine various possible rebate designs (constant absolute emission threshold, constant relative abatement threshold) with contrasted implications for the regulator’s budget. This framework is then applied to the regulation of GHG emission from European agriculture. The findings indicate that an emission tax with no rebate tends to increase income inequality within the sector. A rebate based on a well-chosen emission threshold may reduce income inequality while preserving the cost-effectiveness of the environmental policy. In an annex, we decompose income inequality and quantify the marginal contribution of two main farms’ characteristics, i.e., region and type of farming to overall income inequality.The second chapter focuses on extreme temperatures impacts. Climate change is expected to change the frequency of occurrence of extreme temperature events. Based on pooled cross sectioned data from France over the period 2002-2017, we econometrically assess the marginal effect of extreme temperatures on French crop producers’ income. Findings indicate that both hot and cold extreme temperatures during the growing season may significantly reduce on average farmers’ income. Leveraging on a quantile regression approach, we estimate the distributional effects of extreme weather events on farmers’ income. Our results suggest opposite effects of cold and hot extremes. While cold extremes may more strongly affect poor farmers, hot extremes may be more damaging for farmers in the top of the distribution of income. We discuss two potential explanations for this opposite effect. First, there could be a crop effect; the proportion of corn in the crop mix decreases with income while the proportion of rapeseed increases. Second, there could be a location effect; the probability of being located in the North increases with income.The third chapter is interested in adaptation to climate change. Farmers facing a durable change in climate conditions may autonomously adapt through the intensive margin, the extensive margin, or through the adoption of new practices. Relying on a soft-coupling between a micro-economic model of European agriculture (AROPAj) and a crop model (STICS), this chapter investigates the potential distributional impacts of farm-level autonomous adaptation to climate change within European Union (EU-27). Considering the RCP 4.5 from SRES AR5, we implement two levels of autonomous adaptation for farmers, and two time horizons. Findings indicate that, ceteris paribus, climate change may lead to a worse situation than the present one, in terms of social welfare, in the short-term horizon but to a better situation in the long-term horizon due to (i) a stable income share for bottom quantiles and (ii) an increase in total income. Decomposing farmers’ income inequality, we show that income inequality is largely explained by farmers region and type of farming. We explore how adaptation to climate change affect the marginal contribution of these two individual characteristics to overall income inequality
Essai sur l’économie du changement climatique : distribution et redistribution du revenu des agriculteurs
The broad objective of this PhD thesis is to investigate the distributional consequences of different aspects of climate change within the agricultural sector. We successively examine the effect of (i) greenhouse gas (GHG) emissions mitigation policies, (ii) climate change impacts, and (iii) adaptation to climate change on the distribution of farmers’ income.The first chapter investigates the distributional consequences of various emission tax-and-rebate schemes, with an application to GHG emissions from the European agricultural sector. The impacts on income distribution depend on the distribution of initial emissions and abatement costs among agents, as well as on the design of the rebate. We develop an analytical model to disentangle these effects. We propose conditions for an emission tax-and-rebate scheme to be inequality-reducing, and examine how these conditions vary with respect to the level of the tax. We also examine various possible rebate designs (constant absolute emission threshold, constant relative abatement threshold) with contrasted implications for the regulator’s budget. This framework is then applied to the regulation of GHG emission from European agriculture. The findings indicate that an emission tax with no rebate tends to increase income inequality within the sector. A rebate based on a well-chosen emission threshold may reduce income inequality while preserving the cost-effectiveness of the environmental policy. In an annex, we decompose income inequality and quantify the marginal contribution of two main farms’ characteristics, i.e., region and type of farming to overall income inequality.The second chapter focuses on extreme temperatures impacts. Climate change is expected to change the frequency of occurrence of extreme temperature events. Based on pooled cross sectioned data from France over the period 2002-2017, we econometrically assess the marginal effect of extreme temperatures on French crop producers’ income. Findings indicate that both hot and cold extreme temperatures during the growing season may significantly reduce on average farmers’ income. Leveraging on a quantile regression approach, we estimate the distributional effects of extreme weather events on farmers’ income. Our results suggest opposite effects of cold and hot extremes. While cold extremes may more strongly affect poor farmers, hot extremes may be more damaging for farmers in the top of the distribution of income. We discuss two potential explanations for this opposite effect. First, there could be a crop effect; the proportion of corn in the crop mix decreases with income while the proportion of rapeseed increases. Second, there could be a location effect; the probability of being located in the North increases with income.The third chapter is interested in adaptation to climate change. Farmers facing a durable change in climate conditions may autonomously adapt through the intensive margin, the extensive margin, or through the adoption of new practices. Relying on a soft-coupling between a micro-economic model of European agriculture (AROPAj) and a crop model (STICS), this chapter investigates the potential distributional impacts of farm-level autonomous adaptation to climate change within European Union (EU-27). Considering the RCP 4.5 from SRES AR5, we implement two levels of autonomous adaptation for farmers, and two time horizons. Findings indicate that, ceteris paribus, climate change may lead to a worse situation than the present one, in terms of social welfare, in the short-term horizon but to a better situation in the long-term horizon due to (i) a stable income share for bottom quantiles and (ii) an increase in total income. Decomposing farmers’ income inequality, we show that income inequality is largely explained by farmers region and type of farming. We explore how adaptation to climate change affect the marginal contribution of these two individual characteristics to overall income inequality.L'objectif général de cette thèse est d'étudier les conséquences distributives de différents aspects du changement climatique dans le secteur agricole. Nous examinons successivement l'effet (i) des politiques d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES), (ii) des impacts du changement climatique, et (iii) de l'adaptation au changement climatique sur la distribution du revenu des agriculteurs.Le premier chapitre étudie les conséquences distributives de divers politiques climatiques dans le secteur agricole européen. Les impacts d’une politique sur les inégalités dépendent de la distribution des émissions initiales et des coûts de réduction entre les agents, ainsi que de la conception de la politique. Nous développons un modèle analytique pour démêler ces effets. Nous proposons des conditions pour qu'un système de taxe sur les émissions avec remise réduise les inégalités, et nous examinons comment ces conditions varient en fonction du niveau de la taxe. Nous examinons également différentes remises (seuil absolu d'émission constant, seuil relatif de réduction d’émission constant) avec des implications différentes pour le budget du régulateur. Ce cadre est ensuite appliqué au cas des émissions de gaz à effet de serre (GES) de l'agriculture européenne. Les résultats indiquent qu'une taxe sur les émissions sans remise augmente les inégalités de revenu. Une remise basée sur un seuil d'émission bien choisi peut réduire les inégalités de revenu tout en maintenant la politique environnementale coût-efficace. Dans une annexe, nous quantifions la contribution de la région et du type d’agriculture aux inégalités de revenu.Le deuxième chapitre se concentre sur les impacts des températures extrêmes. Le changement climatique devrait modifier la fréquence d'occurrence des événements de température extrême. A l’aide de données françaises sur la période 2002-2017, nous évaluons économétriquement l'effet marginal des températures extrêmes sur le revenu des producteurs céréaliers français. Les résultats indiquent que les températures extrêmes, qu'elles soient chaudes ou froides, pendant la saison de croissance peuvent réduire de manière significative le revenu moyen des agriculteurs. L’analyse des effets distributifs suggère des effets opposés des extrêmes froids et chauds. Alors que les extrêmes froids affectent plus fortement les agriculteurs pauvres, les extrêmes chauds sont plus dommageables pour les riches. Nous discutons de deux explications possibles de cet effet distributif opposé. Il pourrait y avoir un effet de culture ; la proportion de maïs diminue avec le revenu, tandis que celle de colza augmente. Il pourrait aussi y avoir un effet de localisation ; la probabilité d'être situé dans le Nord augmente avec le revenu.Le troisième chapitre s'intéresse à l'adaptation au changement climatique. Les agriculteurs confrontés à un changement durable des conditions climatiques peuvent s'adapter de manière autonome par la marge intensive, la marge extensive ou par l'adoption de nouvelles pratiques. En s'appuyant sur un couplage entre un modèle micro-économique de l'agriculture européenne (AROPAj) et un modèle de culture (STICS), ce chapitre étudie les impacts distributifs potentiels de l'adaptation autonome des exploitations au changement climatique au sein de l'Union européenne (UE). En considérant le RCP 4.5 du SRES AR5, nous modélisons deux niveaux d'adaptation autonome pour les agriculteurs, et deux horizons temporels. Toutes choses égales par ailleurs, les résultats indiquent que le changement climatique peut conduire à une situation pire que la situation actuelle, en termes de bien-être social, à court terme, mais à une meilleure situation à long terme en raison (i) d'une part de revenu stable pour les bas revenus et (ii) d'une augmentation du revenu total. En décomposant les inégalités de revenu des agriculteurs, nous montrons que ces dernières s’expliquent largement par la région des agriculteurs et le type d'agriculture
Extreme temperatures and inequality : evidence from French agriculture
Climate change is expected to alter the frequency of occurrence of extreme weather events. Applying quantile regressions on French crop farmers over the period 2002-2017, we quantify the distributional effect of extreme temperatures on farm income. Findings indicate that both hot and cold extreme temperatures substantially reduces farm income. The distributional analysis unveil (i) an important heterogeneity between farmers and (ii) opposite effects of cold and hot extreme temperatures. While cold extremes are found to be more damaging for lowest incomes, and hence increase inequality, hot extremes are found to be more harmful for highest incomes, and decrease inequality. Two possible reasons for this antagonistic impact of extreme temperatures are explored. First, there could be a crop effect: The proportion of corn (resp. rapeseed) in the crop mix decreases (resp. increases) with income. Second, there could be a region effect: The probability of being located in the North increases with income
An overview of the thermal erasure mechanisms of femtosecond laser induced nanogratings in silica glass
International audienceThe Type II modifications induced by IR femtosecond (fs) laser are used in many optical devices due to their excellent thermal stability at high temperatures (typically> 800 °C). The characteristic feature of Type II modifications is the formation of nanogratings, which can easily be detected through birefringence measurements. However, the measured birefringence is an aggregate value of multiple contributions that include form birefringence, stress-induced birefringence due to permanent volume changes, and point defects. In this work, we investigate the thermal erasure kinetics for each one of these contributions in silica glass. Firstly, we irradiate silica glass samples with a fs-laser using different conditions (polarization, energy). Secondly, we perform accelerated aging experiments to evaluate the stability of the laser-induced modifications, including defects, densification, stress field and porous nanogratings. Finally, the aforementioned contributions to the thermal stability of the nanogratings are identified and discussed using spectroscopic techniques (Raman and Rayleigh scattering, UV-Vis absorption) and electron microscopy. Moreover, porous nanogratings erasure kinetic is simulated using the Rayleigh-Plesset (R-P) equation. This work provides a valuable framework in the realization of silica glass-based optical devices operating at high temperatures (>>800 °C) by 1) evidencing the effect of annealing on each erasure mechanism and 2) providing information on the optical response (mainly the birefringence) upon annealing
Impact of Glass Free Volume on Femtosecond Laser-Written Nanograting Formation in Silica Glass
International audienceIn this study, we investigate the effects of densification through high pressure and temperature (up to 5 GPa, 1000 °C) in the making of nanogratings in pure silica glass, inscribed with femtosecond laser. The latter were monitored through retardance measurements using polarized optical microscopy, and their internal structure was observed under scanning electron microscopy. We reveal the difficulty in making nanogratings in densified silica glasses. Based on this observation, we propose that free volume may be a key precursor to initiate nanograting formation
An overview of the thermal erasure mechanisms of femtosecond laser induced nanogratings in silica glass
International audienceThe Type II modifications induced by IR femtosecond (fs) laser are used in many optical devices due to their excellent thermal stability at high temperatures (typically> 800 °C). The characteristic feature of Type II modifications is the formation of nanogratings, which can easily be detected through birefringence measurements. However, the measured birefringence is an aggregate value of multiple contributions that include form birefringence, stress-induced birefringence due to permanent volume changes, and point defects. In this work, we investigate the thermal erasure kinetics for each one of these contributions in silica glass. Firstly, we irradiate silica glass samples with a fs-laser using different conditions (polarization, energy). Secondly, we perform accelerated aging experiments to evaluate the stability of the laser-induced modifications, including defects, densification, stress field and porous nanogratings. Finally, the aforementioned contributions to the thermal stability of the nanogratings are identified and discussed using spectroscopic techniques (Raman and Rayleigh scattering, UV-Vis absorption) and electron microscopy. Moreover, porous nanogratings erasure kinetic is simulated using the Rayleigh-Plesset (R-P) equation. This work provides a valuable framework in the realization of silica glass-based optical devices operating at high temperatures (>>800 °C) by 1) evidencing the effect of annealing on each erasure mechanism and 2) providing information on the optical response (mainly the birefringence) upon annealing
SARS-CoV-2 T-cell responses after one or two COVID-19 vaccine boosters in allogeneic transplant recipients
International audienc
Strong SARS-CoV-2 T-Cell Responses after One or Two COVID-19 Vaccine Boosters in Allogeneic Hematopoietic Stem Cell Recipients
International audienceA full exploration of immune responses is deserved after anti-SARS-CoV-2 vaccination and boosters, especially in the context of allogeneic hematopoietic stem cell transplantation (allo-HSCT). Although several reports indicate successful humoral responses in such patients, the literature is scarce on cellular specific immunity. Here, both B- (antibodies) and T-cell responses were explored after one (V3 n = 40) or two (V4 n = 12) BNT162b2 mRNA vaccine boosters in 52 allo-HSCT recipients at a median of 755 days post-transplant (250 BAU/mL) and anti-spike T-cell responses. Similarly, 81% of the patients developed protective antibody levels, without difference between V3 and V4 (82.5% vs. 75%, p = 0.63), and 85% displayed T-cell responses. The median frequency of anti-spike T cells did not differ either between controls or the whole cohort of patients, although it was significantly lower for V3 (but not V4) patients. COVID-19 infections were solely observed in individuals having received only one booster. These results indicate that four vaccine injections help to achieve a satisfactory level of both humoral and cellular immune protection in allo-HSCT patients