43 research outputs found

    Caractéristiques floristiques, diversité et structure de la végétation ligneuse dans le Centre-Sud du Niger : cas du complexe des forêts classées de Dan kada Dodo-Dan Gado

    Get PDF
    Les forêts classées de Dan kada Dodo et Dan Gado, constituant le complexe forestier d'une superficie 11630 ha, sont situées dans la région de Maradi au centre-sud du Niger. La présente étude vise à caractériser la végétation ligneuse de ce complexe forestier sur le plan de sa composition floristique et de sa structure. Les données ont été collectées au moyen des relevés floristiques, de mesure du diamètre à 1,30 m pour les arbres et par le comptage des individus à diamètre < 5 cm dans 288 placettes de 20 x 20 m. Les indices de diversité ont été calculés sur la base des fréquences spécifiques. L'analyse a mis en évidence une faible richesse floristique avec 31 espèces ligneuses appartenant à 15 familles dont les plus dominantes sont les Mimosaceae (24,24%) et Combretaceae (15,15%). Les microphanérophytes sont plus abondants (94,24%), marquant le caractère arbustif de la végétation du complexe forestier. La chorologie de la flore est caractérisée par des espèces à distribution Soudano-Zambézienne (59,5%) suivies des Soudaniennes (31,8%). La faible densité des ligneux (425,19± 08 individus/ha) serait due entre autres aux conditions climatiques précaires et à la pression des populations riveraines. La structure diamétrique s'ajuste à la distribution de Weibull et montre une prédominance des individus jeunes.Mots clés: Composition floristique, spectre biologique, diversité, densité, structure

    Essai de germination et de croissance de Artemisia annua L. au Niger

    Get PDF
    L’essai a été conduit à la pépinière de l’INRAN de Niamey et à la cuvette de l’INRAN de Kollo, et a porté sur la germination, croissance, développement de Artemisia annua (l’hybride F2 et M), plante qui a des vertus  anti-paludique. Cette étude a pour objectif d’évaluer les meilleures  conditions de culture de artemisia annua et le meilleur substrat pour son adaptation. Le Niger, pays d’endémie du paludisme, maladie qui constitue la première cause de morbidité et de mortalité. Face à cette menace, les autorités ont opté pour l’utilisation des dérivés d’artémisinine comme molécule de choix dans la prise en charge du paludisme comme l’a recommandé l’OMS. Les tests de la levée en pépinière ont été effectués dans un bac à semis et un germoir en planche. Les plants ont été repiqués après levée dans des pots avec trois types de substrats (substrat dunaire,substrat de bas fond et substrat de sable du fleuve) afin de déterminer le meilleur substrat pour la culture de la plante en pépinière. Il ressort des résultats obtenus que le substrat de bas fond offre les meilleurs valeurs pour la hauteur, le diamètre au collet et le nombre de feuilles que les substrats dunaire et du fleuve. Les plants ont été transférés sur le site de Kollo et transplantés sur terre ferme. Pour la biomasse c’est la variété F2 qui a enregistrée les meilleurs rendements même si au niveau de la hauteur, elle enregistre les valeurs les plus basses comparativement à la variété M. Cette étude a montrée que Artemisia annua peut s’adapter au Niger et son introduction offre à la population un moyen supplémentaire de lutte contre le paludisme.Mots clés : Artemisia annua, artemisinine, paludisme, Niger

    Situation de référence de la phytodiversité et la productivité herbacée d’un dispositif de suivi du feu de brousse au Niger

    Get PDF
    Cette étude entre dans le cadre de la mise en place d’un dispositif de suivi des impacts des feux dans la Réserve Totale de Faune de Tamou contiguë au Parc Régional du W. Pour cela, la phytomasse a été prélevée par la méthode de la récolte intégrale et les relevés phytosociologiques ont été faits suivant l’approche Braun-Blanquet. L’Analyse Factorielle des Correspondances (AFC) a été appliquée à une matrice relevés X espècespour l’individualisation des groupements à l’aide du logiciel CANOCO 5.1. Pour l’interprétation écologique des résultats, une Analyse Canonique des Correspondances (ACC) a été réalisée sur la matrice relevés X variables environnementales. Au total, 107 espèces ont été recensées dont 37 ligneuses et 70 herbacées, reparties dans 80 genres et 39 familles. L’AFC a mis en évidence 7 groupements suivant un gradient nord-sud. Quatre (4) de ces groupements sont des faciès de savanes arborées +/- arbustives, localisées dans la partie sud de la station expérimentale et les trois (3) autres, situés au nord sont des savanes herbeuses. Par ailleurs,l’analyse de la diversité alpha au sein de ces différents faciès végétaux a fait ressortir un gradient d’augmentation de la phytodiversité selon le type de faciès. Quant à la productivité herbacée, elle varie dans le sens inverse.Mots clés: Savane ; productivité herbacée, phytodiversité, feux de brousse, Réserve Totale de Faune de Tamou, Niger

    Comparative Genomics of the Anopheline Glutathione S-Transferase Epsilon Cluster

    Get PDF
    Enzymes of the glutathione S-transferase (GST) family play critical roles in detoxification of xenobiotics across many taxa. While GSTs are ubiquitous both in animals and plants, the GST epsilon class (GSTE) is insect-specific and has been associated with resistance to chemical insecticides. While both Aedes aegypti and Anopheles gambiae GSTE clusters consist of eight members, only four putative orthologs are identifiable between the species, suggesting independent expansions of the class in each lineage. We used a primer walking approach, sequencing almost the entire cluster from three Anopheles species (An. stephensi, An. funestus (both Cellia subgenus) and An. plumbeus (Anopheles subgenus)) and compared the sequences to putative orthologs in An. gambiae (Cellia) in an attempt to trace the evolution of the cluster within the subfamily Anophelinae. Furthermore, we measured transcript levels from the identified GSTE loci by real time reverse transcription PCR to determine if all genes were similarly transcribed at different life stages. Among the species investigated, gene order and orientation were similar with three exceptions: (i) GSTE1 was absent in An. plumbeus; (ii) GSTE2 is duplicated in An. plumbeus and (iii) an additional transcriptionally active pseudogene (ψAsGSTE2) was found in An. stephensi. Further statistical analysis and protein modelling gave evidence for positive selection on codons of the catalytic site in GSTE5 albeit its origin seems to predate the introduction of chemical insecticides. Gene expression profiles revealed differences in expression pattern among genes at different life stages. With the exception of GSTE1, ψAsGSTE2 and GSTE2b, all Anopheles species studied share orthologs and hence we assume that GSTE expansion generally predates radiation into subgenera, though the presence of GSTE1 may also suggest a recent duplication event in the Old World Cellia subgenus, instead of a secondary loss. The modifications of the catalytic site within GSTE5 may represent adaptations to new habitats

    Détermination Du Régime Alimentaire De La Girafe d’Afrique De l’Ouest (Giraffa Camelopardalis Peralta Linnaeus 1758) En Saison Sèche Dans Les Zones Excentrées De Fandou, Dingazi-Banda Et Simiri Au Niger

    Get PDF
    La girafe du Niger (Giraffa camelopardalis peralta), est une espèce relique bénéficiant depuis plusieurs décennies d’une protection intégrale et cohabite de manière assez harmonieuse avec les humains. Ces dernières années, les girafes colonisent progressivement de nouveaux habitats et peu d’informations sont connues sur le régime alimentaire dans les nouvelles zones. La determination du régime alimentaire de la girafe en saison sèche dans les zones excentrées de Fandou, Dingazi-banda et Simiri, a pour objectif d’identifier les espèces végétales, les plus recherchées par la girafe pour une gestion durable de l’espèce au Niger. Trois (3) méthodes à savoir l’observation directe, l’indice d’abroutissement et l’analyse microscopique des crottes ont été utilisées. Il ressort de cette étude, que 23 espèces végétales appartenant à 10 familles sont consommées par la girafe du Niger. Vigna anguculata a été retrouvé à travers les indices d’abroutissement. Les femelles ont un spectre alimentaire plus large (19 espèces végétales) que les mâles (16 espèces végétales). Les espèces végétales, les plus consommées sont Combretum glutinosum (15,60%), Balanites aegyptiaca (11,60%) et Faidherbia albida (37,60%). Le broutage de Mitragyna inermis n’est pas observé chez les mâles. Maerua crassifolia et Ziziphus mauritiana, présentant des indices d’abroutissement élevés, sont moins broutées par la girafe. La faible fréquence de la girafe sur certaines espèces végétales n’est que la conséquence de sa disponibilité dans l’habitat.   The Niger giraffe (Giraffa camelopardalis peralta), is a replicant species that has enjoyed full protection for several decades and cohabits quite harmoniously with humans. In recent years, giraffes have gradually colonized new habitats and little is known about the diet in the new areas. Determining the giraffe's diet during the dry season in the outlying areas of Fandou, Dingazi-banda and Simiri, aims to identify the plant species most sought after by the giraffe for sustainable management of the species in Niger. Three (3) methods, namely direct observation, browsing index and microscopic analysis of droppings were used. This study shows that 23 plant species belonging to 10 families are consumed by the Niger giraffe. Vigna anguculata was found through the browsing indices. Females have a wider food spectrum (19 plant species) than males (16 plant species). The most consumed plant species are Combretum glutinosum (15.60%), Balanites aegyptiaca (11.60%) and Faidherbia albida (37.60%). Grazing of Mitragyna inermis is not observed in males. Maerua crassifolia and Ziziphus mauritiana, with high browsing indices, are less browsed by giraffe. The giraffe's low frequency on certain plant species is only a consequence of its availability in the habitat

    Modélisation de la distribution spatiale de la girafe (Giraffa camelopardalis peralta, Linnaeus 1758) de l’Afrique de l’Ouest pour sa conservation au Niger

    Get PDF
    La conservation de la girafe (Giraffa camelopardalis peralta, Linnaeus 1758), nécessite la connaissance de son aire de répartition potentielle et des facteurs environnementaux conditionnant cette répartition. Cette étude visait à identifier les facteurs écologiques régissant la répartition géographique de la girafe et la cartographie de son aire de distribution sous les conditions climatiques actuelles pour une meilleure planification de sa gestion durable. La modélisation a été utilisée pour cartographier l’habitat de la girafe suivant les modèles climatiques (CCMA et CSIRO), à l’aide de l’outil Maxent, Diva-Gis et ArcGi 10.3. Cinq variables bioclimatiques (BIO1, BIO 12, BIO 13, BIO3 et BIO 5) ont été sélectionnées sur les 19 variables existantes, elles ont ensuite été utilisées avec les points d’occurence de la girafe dans l’outil Maxent. Les variables les plus significatives conditionnant la distribution de la girafe étaient les précipitations et les températures annuelles. Les distributions futures (2020 et 2050) ont montré des habitats très favorables, avec une augmentation de 21,22 à 59,95% par rapport à la distribution actuelle. Des mesures d’atténuer la dégradation continue de de l’habitat de la girafe s’imposent en vue de maintenir sa dynamique actuelle et permettre sa conservation. Aussi, il serait intéressant de mettre en place un protocole du suivi permanent des comportements de la girafe, y compris ses mouvements saisonniers afin d’anticiper les sorties vers des zones hostiles pour la conservation.   English title: Modelling the spatial distribution of the West African giraffe (Giraffa camelopardalis peralta, Linnaeus 1758) for its conservation in Niger The conservation of the giraffe (Giraffa camelopardalis peralta, Linnaeus 1758) requires knowledge of its potential range and the environmental factors conditioning this distribution. This study aimed to identify the ecological factors governing the geographic distribution of the giraffe and to map its range under current climatic conditions for better planning of its sustainable management. Modeling was used to map giraffe habitat under climate models (CCMA and CSIRO), using Maxent, Diva-Gis and ArcGi 10.3. Five bioclimatic variables (BIO1, BIO 12, BIO 13, BIO3 and BIO 5) were selected from the 19 existing variables and used with giraffe occurrence points in Maxent. The most significant variables conditioning the giraffe distribution were annual precipitation and temperature. Future distributions (2020 and 2050) showed very favorable habitats, with an increase of 21.22 to 59.95% over the current distribution. Measures to mitigate the continued degradation of the giraffe's habitat are needed to maintain its current dynamics and allow its conservation. Also, it would be interesting to set up a protocol for the permanent monitoring of the giraffe's behaviors, including its seasonal movements in order to anticipate the exits towards hostile areas for the conservation.&nbsp
    corecore