144 research outputs found

    Vert-la-Gravelle – La Crayère, minière de silex et nécropole d’hypogées

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    Le site de la Crayère à Vert-la-Gravelle (Vert-Toulon, Marne) a été redécouvert en juin 2012 lors de prospections pédestres, dans une forêt située à proximité du vignoble de Champagne, dans la région des Marais de Saint-Gond. Cinq campagnes de fouilles (2013-2017) ont été menées sur ce site qui comprend une nécropole de quatre hypogées, aménagée dans une minière de silex. La première phase de la minière correspond à l’occupation la plus ancienne, datée entre 4300 et 3800 cal. BC., corresponda..

    Vert-Toulon – La Crayère

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    Le site de Vert-la-Gravelle, la Crayère, est avant tout constitué d’une très grande minière de silex, dans laquelle une nécropole d’hypogées a été installée dans une zone plus localisée. Le site a été redécouvert en 2012 et fouillé à nouveau de 2013 à 2017. La minière comprend deux puits en cloche (PU1 et PU2) reliés entre eux par une galerie basse séparée par un pilier. Quelques mètres plus bas dans la pente ont été creusés deux puits test dans lesquels le banc de silex n’a pas été atteint. ..

    Les occupations néolithiques de la région des marais de Saint-Gond

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    Des prospections archéologiques systématiques ont été réalisées depuis 2011 dans l’objectif de compléter nos connaissances dans les zones d’exploitation minière et de détecter des habitats. 107 sites ont ainsi été identifiés sur 19 communes. Plusieurs nouvelles minières de silex ont été identifiées en prospection pédestre, notamment sur le flanc est de la butte de Toulon, en particulier dans le bois de la Gravelle sur la commune de Vert-la-Gravelle (Vert-Toulon). Dans de nombreux cas, les sur..

    Habitats néolithiques dans les marais de Saint-Gond

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    Des prospections pédestres sont menées dans la région des Marais de Saint-Gond depuis 2011. Elles associent prospections archéologiques (responsable Rémi Martineau) et prospections gîtologiques des ressources siliceuses (responsables Jehanne Affolter et Marie Imbeaux). Plus de 130 sites et indices de sites néolithiques ont été répertoriés et cartographiés. De nombreux sites anciennement fouillés ont été relocalisés. Les affleurements de silex (en position primaire ou secondaire) et les minièr..

    Histoire des feux et pratiques agraires du Néolithique à l’âge du Fer en région Centre (France) : implications territoriales, démographiques et environnementales

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    International audienceAnhand einer in der Region Centre durchgeführten Untersuchung zur Paläoumwelt, die auf einer Rekonstruktion der Sedimentdynamik und der "Geschichte des Feuers" beruht, fragen wir nach der Entwicklung der Agrarwirtschaft vom Neolithikum bis in die Eisenzeit. Während eines ersten Abschnitts des Holozän, nämlich bis zum Frühneolithikum, scheint das Feuerregime im wesentlichen von den Klimabedingungen gesteuert. Öffnungen der Vegetation, wie sie mit Bränden einhergehen, konnten in dieser Zeit menschliche Niederlassungen begünstigen. Im Verlauf des Früh- und des Spätneolithikums, am Anfang und am Ende der Bronzezeit sowie am Anfang der Eisenzeit könnten das Auftreten von Bränden und die Erosionsphänomene dagegen zumindest teilweise auf menschliches Wirken zurückgehen und der Einrichtung und Entwicklung vor- und frühgeschichtlicher Agrarsysteme entsprechen. Das gleichzeitige Auftreten groβer Brandereignisse und von umfangreichen Klingenproduktionen in Grand-Pressigny-Silex bezeugt einen agrarwirtschaftlichen Wandel und unter Umständen auch eine starke territoriale Expansionsbewegung, die als Antwort auf paläodemographische Schwankungen in Abhängigkeit vom Ernährungsbedarf zu sehen wären. Die an Vergleichswerten des Neolithikums und der Eisenzeit beobachteten Unterschiede beim Holzkohleeintrag und bei den Erosionsformen spiegeln ebenfalls eine Entwicklung des Agrarsystems wider. Die prähistorischen Siedelgruppen gingen schrittweise vom System eines Brandrodungswanderfeldbaus zu dem einer Bewirtschaftung der gerodeten Waldbrachen mit Beweidung durch Herden über. Während der Bronzezeit entsprechen die Zeiten der Klimaverschlechterung einer Periode des Niedergangs der Agrarwirtschaft und/oder beträchtlichen Veränderungen der Wirtschafts- und Gesellschaftsordnung, die letztlich eine dauerhafte Veränderung der Agrarsysteme zur Folge haben. Die Ähnlichkeiten zu den Verhältnissen in anderen Regionen Frankreichs und Europas lassen darauf schlieβen, daβ die beobachteten Erscheinungen weit ausgreifen und an der Gesamtdynamik einer Langzeitentwicklung Anteil haben, die den gemeinsamen Faktoren Demographie und Klima unterworfen ist.Fire history and land use practices from the Neolithic to the Iron Age in central France : territorial, demographic and environmental implications. Archaeological and palaeoenvironmental studies have been carried out in central France, aiming at the reconstruction of farming activities from the Neolithic to the Iron Age, most particularly during the Late Neolithic. Data obtained are based mainly on sedimentary dynamics and fire history. During the first part of the Holocene, until the Early Neolithic, fire occurrence is largely controlled by climatic conditions. These may have favoured human activities, especially land occupation and use. Fire and erosion events recorded during the Middle-Late Neolithic, the Late Bronze Age and the early Iron Age appear as antropogenically induced (at least partly) ; they correspond to the establishment and development of pre- and protohistoric agricultural systems. During the Late Neolithic, between 3200 and 2400 cal. BC, the occurrence of large simultaneous fires and the intensive production and exportation over the north-eastearn Europe of flint implements from the Grand-Pressigny area (Indre-et-Loire, France) testify to changing farming practices and colonization of new land as a result of new dietary needs and demographic pressure. Variable rates of charcoal influx and erosion processes also reflect the evolution of the agricultural system. From the Neolithic to the Iron Age, slash-and-burn s slowly replaced by a "post-forest" system, based on the practice of fallowing land and animal husbandry. The same appears to happen elsewhere, both in France and in other European countries ; this implies that phenomena observed are not local and reflect a general long term evolution based on common factors, such as climate and demography.La question du développement des pratiques agraires, du Néolithique à l'âge du Fer, est posée à partir d 'une étude paléoenvironnementale réalisée en région Centre. Celle-ci repose sur une reconstitution des dynamiques sédimentaires et de l'histoire des feux. Durant la première partie de l'Holocène, jusqu 'au Néolithique ancien, le régime des feux semble essentiellement contrôlé par les conditions climatiques ; les ouvertures du milieu associées aux feux ont pu alors favoriser les implantations humaines. Au cours du Néolithique ancien et final, au début et à la fin de l'âge du Bronze et au début de l'âge du Fer, les occurrences de feux et les phénomènes d'érosion pourraient être en partie d'origine anthropique et correspondre à la mise en place et au développement des systèmes agraires pré- et protohistoriques. La simultanéité des occurrences de feux de grande ampleur et des importantes productions laminaires en silex du Grand-Pressigny attestent une modification des pratiques agraires et peut-être une expansion territoriale importante, en réponse aux variations paléodémographiques liées aux besoins alimentaires. Les différences observées dans l'intensité de l'influx en charbon de bois et dans les formes d'érosion du Néolithique et de l'âge du Fer reflètent également une évolution dans le système agraire. Les sociétés sont progressivement passées d'un système agraire à culture sur abattis-brûlis itinérant à un système agraire « post-forestier », avec jachère et élevage pastoral associé. Au cours de l'âge du Bronze, les périodes de dégradation des conditions climatiques sont synchrones d'une déprise agraire et/ ou d'une modification importante des systèmes économiques et sociaux qui vont entraîner une modification durable des systèmes agraires. Les similitudes observées avec d'autres régions françaises et européennes impliquent que les phénomènes observés sont de grande ampleur et s'inscrivent dans une dynamique évolutive générale de longue durée, soumise aux facteurs communs que sont la démographie et le climat

    Clairvaux-les-Lacs – Au Sauveur

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    En octobre 1996, à l’occasion de l’évaluation archéologique d’un futur parking en bordure nord-occidentale du Grand Lac de Clairvaux, on a étudié à la tarière les successions stratigraphiques et la géométrie des remplissages lacustres du bord du lac, depuis le Dryas ancien jusqu’au Sub-Boréal. Les indices stratigraphiques (charbons de bois, poteaux et filets de fumiers végétaux) sont explicites : cette portion du rivage et du bas marais de Clairvaux ont été occupés au moins depuis la fin du N..

    Les minières de silex néolithiques des marais de Saint-Gond (Marne)

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    Dans la partie sud et est de la Côte d’Île-de-France, au nord des marais de Saint-Gond, des recherches documentaires intégrant de nombreuses archives inédites, des prospections pédestres et aériennes ont permis de mettre en évidence des minières de silex. Pour différentes raisons, les multiples indices d’extraction minière de cette région n’ont jamais été jugés suffisamment convaincants pour la considérer comme un secteur minier. Le regroupement d’une série d’observations objectives permet de proposer l’existence de cinq minières de silex dans cette région.Dans plusieurs sites, l’extraction du silex a été réalisée à partir de puits de plusieurs mètres de profondeur, parfois reliés par des galeries. L’absence de conservation du mobilier découvert lors de ces fouilles anciennes empêche, en attendant de nouvelles découvertes, la datation et l’attribution culturelle de ces structures d’extraction. Mais d’anciennes photographies inédites et la datation des pics en bois de cerf découverts dans la minière de Vertus « Granval » (Marne) démontrent l’exploitation du silex en minière au Néolithique récent/final. Des prospections aériennes attestent la présence de centaines de puits à silex sur certains sites, où des prospections pédestres confirment la présence de silex naturel abondant, de bonne qualité, et de grandes quantités de silex taillés.La mise en évidence d’un complexe minier dans ce secteur renouvelle entièrement les problématiques de recherche sur cette région. Celle-ci est en effet surtout connue pour ses nombreux hypogées, concentrés le long de la Côte d’Île-de-France, entre Sézanne et Épernay, et notamment dans les marais de Saint-Gond. Une telle concentration de sépultures collectives nécessite de s’interroger sur les raisons qui ont amené les populations du Néolithique récent à occuper si intensément cette région. Les minières de silex ont été creusées dans la craie campanienne, dans les mêmes secteurs que les hypogées. L’hypothèse d’une contemporanéité des deux phénomènes qui se pose maintenant ouvre de nouvelles et nombreuses perspectives de recherche à l’échelle de ce territoire.In the southern and eastern area of the Côte d’Île-de-France, north of the marshes of Saint-Gond (Marne, France), research incorporating a great deal of unpublished documentation, and the results of pedestrian and aerial surveys, has highlighted five flint mines. For various reasons, the many indications of mining activity in this region have never been considered sufficient to consider it a mining area, however, the combination of a series of objective observations suggests the existence of five flint mines.In several sites, flint mining was conducted from shafts several metres deep, sometimes connected by galleries. As many archaeological discoveries made during the earlier excavations have not been conserved, dating and cultural attribution of the structures will be only possible with new research. Nonetheless, unpublished photographs and the dating of antler picks discovered in the mine at Vertus “Granval” (Marne) demonstrate this flint mine was exploited during the Late and Final Neolithic periods. Aerial surveys attest the presence of hundreds of shafts on some sites, where walking surveys have confirmed the abundance of good quality natural flint and large quantities of flint flakes.The identification of a mining complex in this area has fully raised anew the questions relating to research in this region, best known for its numerous hypogea concentrated along the Côte d’Île-de-France, between Épernay and Sézanne, particularly in the marshes of Saint-Gond. Such a concentration of collective graves raises the question why the people of the Late Neolithic period occupied this region so intensively. The flint mines were excavated in the Campanian chalk in the same areas as the hypogea. The assumption of contemporaneity of the two phenomena opens up new perspectives of research regarding occupation of this region.Im südlichen und östlichen Teil der Côte d’Île-de-France, in den Mooren von Saint-Gond, wurden anhand dokumentarischer Nachforschungen, die zahlreiche bis dahin unbekannte Archive, Feldbegehungen und Luftprospektionen mit einbezogen, Feuersteinlagerstätten nachgewiesen. Aus verschiedenen Gründen wurden die zahlreichen Anzeichen eines Feuersteinabbaus in dieser Gegend nie als überzeugend genug angesehen, um sie als einen Sektor zu betrachten, in dem Bergbau betrieben wurde. Eine Reihe objektiver Beobachtungen erlaubt es nun, die Existenz von fünf Feuersteinlagerstätten in dieser Region vorzuschlagen.An einigen Fundplätzen wurde der Feuerstein in mehrere Meter tiefen Schächten, die durch Galerien miteinander verbunden sein konnten, abgebaut. Von diesen Altgrabungen ist kein Mobiliar erhalten. In Erwartung neuer Funde ist demzufolge weder eine Datierung noch eine kulturelle Zuordnung dieser Feuersteinabbaustrukturen möglich. Alte unveröffentlichte Fotografien und die Datierung eines Pickels aus Hirschgeweih in der Lagerstätte Vertus „Granval“ (Departement Marne) zeugen jedoch vom Feuersteinabbau im Jung- Endneolithikum. Auf Luftaufnahmen sind mancherorts hunderte von Schächten dort zuerkennen, wo bei Feldbegehungen natürlicher Feuerstein guter Qualität sowie große Mengen von bearbeitetem Feuerstein gefunden wurden.Der Nachweis von Feuersteinabbau in diesem Sektor stellt die Forschung in dieser Region vor neue Fragen. Sie ist in der Tat vor allem für ihre zahlreichen, längs der Côte d’Île-de-France, zwischen Sézanne und Épernay und insbesondere in den Mooren von Saint-Gond konzentrierten Hypogäen bekannt. Eine solche Konzentration von Kollektivbestattungen erfordert, dass man sich die Frage nach den Gründen stellt, welche die Völker des Jungneolithikums dazu bewegt haben, diese Region so intensiv zu besiedeln. Die Feuersteinminen wurden in den gleichen Sektoren in die Kreide des Campanium getrieben, wie die Hypogäen. Es drängt sich nun die Hypothese auf, dass beide Phänomene zeitgenössisch sind und eröffnet für diese Region zahlreiche neue Forschungsperspektiven

    Organisation territoriale et socio-économique au Néolithique final dans la région du Grand-Pressigny: caractérisation des provenances des matériaux céramiques

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    National audienceIn and around Le Grand-Pressigny (Indre-et-Loire, France), a petrographic study was implementedon 92 ceramic samples from the Final Neolithic sites of Le Petit-Paulmy and Bergeresse (Abilly).Analyses showed that the sediments used were extracted from local sources: Claise and Creusealluvium, local substrate and loessic silts. Quantitatively, the study showed that almost all the ceramicmaterials in Bergeresse and more than half of those in Le Petit-Paulmy come from the valley of theCreuse. The mineralogical compositions of three samples from Le Petit-Paulmy, including one ofunusual form, indicate sources from an exogenous region, the Massif Central (perhaps the alluviumof the Loire or the Allier). These results show the important role played by the valley of the Creusein the territorial organisation of Le Grand-Pressigny. This study therefore makes an originalcontribution to the debate on flint exploitation in this region. These ceramic data are expected to offernew interpretative models concerning the socio-economic organisation of local Neolithic communities.Dans la région du Grand-Pressigny (Indre-et-Loire, France), une étude pétrographique a été conduite sur 92 échantillons céramiques du Néolithique final provenant des sites du Petit-Paulmy et de Bergeresse (Abilly), respectivement situés dans la vallée de la Claise et de la Creuse. Les analyses ont montré que les sédiments utilisés provenaient majoritairement de sources locales, correspondant aux alluvions de la Claise, de la Creuse, au substrat local et à des limons loessiques. Quantitativement, l'étude a montré que presque tous les matériaux céramiques de Bergeresse et plus de la moitié de ceux du Petit-Paulmy proviennent de la vallée de la Creuse. Les compositions minéralogiques de trois échantillons du Petit-Paulmy, dont un concernant une forme particulière, indiquent des provenances exogènes, du Massif central (alluvions de la Loire ou de l'Allier). Ces résultats montrent l'importance du rôle joué par la vallée de la Creuse dans l'organisation territoriale de la région du Grand-Pressigny. L'étude des céramiques apporte une contribution originale dans le débat sur l'organisation socioéconomique de l'exploitation du silex du Grand-Pressigny et devrait permettre de proposer de nouveaux modèles interprétatifs
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