27 research outputs found
Impact of social environment on variation in menstrual cycle length in captive female olive baboons (Papio anubis)
Factors affecting menstrual cycles and conception were explored for captive female olive baboons. We evaluated the relationship between the social environment and adequacy of the menstrual cycle in 55 non-conceptive and 21 conception cycles from 23 females. More abnormal cycles were expected for low-status females, and social stress levels were associated with variation in menstrual cycle length. Mean cycle length was 39.9 days (median=38) with a mean follicular phase duration of 23.7 (median=22) days. The duration of the follicular phase was more variable than that of the luteal phase (mean=15.8 days). The first cycle after post partum resumption of cycling was not markedly different from subsequent cycles in terms of duration or probability of conception. Dominance rank was one significant factor affecting female fertility. Low-ranking females experienced more cycles prior to conception, longer cycles once cycling was well established and had smaller sexual swellings anogenital area) than did high-ranking females. Both acute and chronic stresses may play important roles in fertility outcomes for these baboons and further research is needed to understand the role of stress and subtle menstrual cycle abnormalities in female mammal fertility
Can atmospheric pollutants influence menstrual cycle function? Supplementary material
A few experimental studies suggest that atmospheric pollutants could affect the endocrine system, and in particular stress hormones and the hypothalamic-hypophyseal-ovarian axis, which could in turn influence menstrual cycle function. We aimed to study the possible short-term effects of atmospheric pollutants on the length of the follicular and luteal phases and on the duration of the menstrual cycle in humans. To do so, from a nation-wide study on couples' fecundity, we recruited 184 women not using contraception who collected urine samples at least every other day during one menstrual cycle, from which a progesterone metabolite was assayed, allowing estimation of the duration of the follicular and luteal phases of the cycle. Atmospheric pollution (nitrogen dioxide and particulate matter with an aerodynamical diameter below 10?m, PM10) levels were estimated from a dispersion model with a 1-km resolution combined with permanent monitoring stations measurements, allowing to estimate exposures in the 30-day, 1-10 and 11-30-day periods before the start of the menstrual cycle. Regression models allowed to quantify the change in cycle duration associated with atmospheric pollutants and adjusted for potential confounders. Follicular phase duration increased on average by 0.7 day (95% confidence interval, CI, 0.2; 1.3) for each increase by 10?g/m3 in NO2 concentration averaged over the 30 days before the cycle and by 1.6 day (95% CI, 0.3; 2.9) for each increase by 10?g/m3 in PM10. There was no strong evidence of associations of exposures in this time window with luteal phase or with total menstrual cycle durations (p>0.2). Exposures in the 1-10 day period before the cycle start were also associated with increased follicular phase duration. This study is one of the first prospective studies to suggest short-term alterations in follicular phase duration following atmospheric pollutants exposure
Intervalles intergénésiques et indicateurs de santé dans une population Sérère du Sénégal
A survey of fertility was conducted between July 1980 and October 1982 on a random sample of 200 Serere women : we were thus able' to asses the last observed interval between successive births (including stillbirths), and sometimes the last but one, for every woman who gave birth to a child during the survey. For 55 women between the ages of 17 and 50, we had information regarding the durations between births to an accuracy of about 15 days. The mean was 27.9 months with a standard deviation of 5,9 months. The distribution of these durations was analysed by mother's age, parity, foeto-infantile mortality and the family's alimentary resources. Those women over 40, at the end of their reproductive life, with a high parity and belonging to families with a poor food intake had durations the furthest away from the mean. The shorter intervals followed the early death of the previously born child.Une enquête de fécondité effectuée entre juillet 1980 et octobre 1982 auprès d'un échantillon de 200 femmes Sérère choisies par tirage au sort' a permis de préciser la durée du dernier intervalle intergénésique observé, et quelquefois de l'avant-dernier, pour toutes les femmes ayant accouché pendant la durée de l'enquête. Pour 55 femmes ayant entre 17 et 50 ans, nous connaissons la durée de 82 intervalles intergénésiques datés à 15 jours près : la moyenne est de 27,9 mois avec un écart-type de 5,9 mois. Cette distribution a été analysée en fonction de l'âge de la mère, de la parité, de la mortalité foeto-infantile et des disponibilités alimentaires de la famille. Ce sont les femmes de plus de 40 ans, en fin de période fertile, avec une parité élevée, appartenant à des familles ayant des difficultés alimentaires importantes, qui ont les intervalles intergénésiques les plus éloignés de la moyenne, les intervalles courts étant consécutifs au décès précoce du premier enfant de l'intervalle considéré.Rosetta Lyliane. Intervalles intergénésiques et indicateurs de santé dans une population Sérère du Sénégal. In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, XIV° Série. Tome 1 fascicule 4, 1984. pp. 265-270
Weaning mortality in Serere children in Senegal
Summary. — Infant in Sahelian children between the ages of 0 and 5 years old was studied in a rural area of Senegal, using an actuarial method. Data were collected in 1981 and 1982 as part of a study of fecundity in a representative sample of 40 Serere family groups. We studied the last four children of non-menopausal women, a total of 396 live-born children and 11 still-born. The overall curve is characterised by a high perinatal mortality, with a mortality peak at around 27 months, just after weaning, takes place in this population. No significant effects were found for the sex of the child, for the season of birth or for the size of the family. However, the birth rank of the child and the age of the mother at the time of birth both significantly influenced mortality before the age of 5 years in this population.MORTALITÉ AU SEVRAGE CHEZ DES ENFANTS SÉRÈRE DU SÉNÉGAL Résumé. — La mortalité entre 0 et 5 ans d'enfants sahéliens en milieu rural au Sénégal, a été analysée par la méthode actuarielle. Les données ont été collectées au cours d'une étude sur la fécondité dans un échantillon représentatif de 40 groupes familiaux Sérère en 1981 et 1982. Elles concernent les 4 derniers enfants nés des femmes non ménopausées soit 396 enfants nés vivants et 11 morts-nés. La courbe générale est caractérisée par une mortalité périnatale élevée, et un pic de mortalité à environ 27 mois soit juste après la période de sevrage dans cette population. Les courbes établies pour les filles et pour les garçons ne diffèrent pas significativement, pas plus que les courbes établies en fonction de la saison de naissance de l'enfant ou la taille de la famille dans laquelle il vit. Par contre le rang de naissance et l'âge de la mère à la naissance de l'enfant sont des variables qui influencent significativement la mortalité avant 5 ans dans cette population.Rosetta Lyliane. Weaning mortality in Serere children in Senegal. In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, XIV° Série. Tome 5 fascicule 1-2, 1988. pp. 117-122
Energétique et régulation de la fonction de reproduction chez les femelles captives babouins olive (Papio anubis)
Le but de cette étude est d'évaluer les paramètres énergétiques et sociaux d'un échantillon de femelles babouins allaitantes, et de tester le rôle éventuel de ces facteurs sur différentes variables reproductives telles que la durée de l'aménorrhée du post-partum ou des intervalles entre naissances. Nous avons réalisé un suivi longitudinal de 2 années sur un échantillon de 23 femelles babouins allaitantes, multipares et vivant en semi-liberté. Les apports énergétiques moyens ne diffèrent pas significativement en fonction du rang de dominance. Les femelles ont toutes une bonne condition corporelle et un bilan énergétique positif. Les coûts énergétiques de la lactation sont essentiellement couverts par 2 adaptations comportementales : une augmentation modérée des apports énergétiques, particulièrement au cours des deuxième et troisième trimestres de lactation, et une réduction de l'activité physique. Les contraintes énergétiques réduites (apports énergétiques accrus et dépense énergétique modérée) expliquent les faibles durées d'aménorrhée du post-partum (145 jours) et d'intervalle entre naissances moyen (451 jours) observées dans notre échantillon comparées à des animaux de même espèce vivant en liberté. La fertilité est fortement influencée par le rang de dominance, les femelles de bas rang ayant des délais avant conception et des intervalles entre naissances plus longs. Par ailleurs, les mères ayant des bébés plus lourds ont des durées de blocage de la fonction ovarienne plus courtes et ont besoin de moins de cycles pour concevoir. Les femelles de haut rang ou ayant une bonne condition corporelle semblent capables de supporter une croissance du jeune relativement rapide quelque soit le sexe du bébé, et ont donc des taux reproductifs plus élevés. La relation entre le statut de dominance et la fertilité ne semble pas être relayée par des mécanismes énergétiques et nos résultats suggèrent plutôt que le stress social interfèrerait avec la régulation de la fonction de reproduction. Cependant, nos résultats confirment que le faible stress énergétique de femelles babouins vivant en semi-liberté explique la courte durée de blocage de la fonction de reproduction comparée à des animaux étudiés dans leur milieu naturelAIX-MARSEILLE2-BU Méd/Odontol. (130552103) / SudocPARIS-BIUP (751062107) / SudocSudocFranceF
Stress, dominance et reproduction chez les femelles babouin olive (Papio anubis) vivant en semi-liberté
Chez les primates non humains, on observe une différence de succès reproducteur selon la hiérarchie sociale des femelles. Le rang de dominance ne semblant pas affecter le bilan énergétique des femelles, nous testons l hypothèse qu il génère des stress sociaux chroniques altérant leur succès reproducteur. Les buts de cette étude sont d explorer les relations entre le rang de dominance, le niveau de stress et différents paramètres reproducteurs et de dresser les profils hormonaux et comportementaux de dix femelles babouin olive vivant en semi-liberté au cours du deuxième cycle menstruel post-partum. Lors d un suivi longitudinal, nous recueillons des échantillons biologiques selon des méthodes non invasives. Nous validons le dosage d un dérivé du cortisol comme marqueur de stress dans cette espèce (Papio anubis) et pour des échantillons fécaux. Nos résultats montrent que la fonction de reproduction semble assez robuste face à un stress chronique lors des cycles menstruels. En effet, nous ne mettons pas en évidence d effet de la dominance sur le bon déroulement du cycle menstruel, ni sur la conception lors de ces cycles. De plus, le niveau de cortisol varie selon l état du gonflement sexuel. Par ailleurs, nous notons que les mâles se montrent capables, notamment d après l état du gonflement sexuel, de concentrer leurs efforts de montes lors de la phase fertile. Enfin, la dominance se révèle ne pas être corrélée au niveau de cortisol de la femelle dans notre échantillon. Néanmoins, nos résultats soulignent la corrélation de certaines interactions sociales avec le niveau de cortisol : les comportements affectant la stabilité du statut social de la femelle et la relation mère enfantVariation in reproductive success is observed among female non-human primates as a function of their social status. Since female dominance rank is not associated with variation in total energy balance, the hypothesis that social stress may produce this variance in reproductive success was tested. The aims of the study were to investigate the relationship between dominance rank, stress and various reproductive parameters in a social group and to establish hormonal and behavioural profiles for ten semi-free living female olive baboons (Papio anubis) throughout the second post-partum menstrual cycle. Biological samples were collected via non-invasive methods as part of a longitudinal survey of individual females. Fecal cortisol by-product assays were used as stress markers; these were validated for Papio anubis. Our results show that chronic stress in relation to status was unlikely to impair reproductive function during menstrual cycles. We found no effect of dominance rank on the regulation of the menstrual cycle nor on the likelihood of conception during ovulatory cycles. In addition cortisol levels varied with the anogenital swelling phase. Males were able to distinguish ovulation and concentrate their mating effort on the fertile phase, associated with maximal sexual swelling as well as hormonal indicators. No correlation was detected between dominance rank and cortisol level, although rates of some social interactions were significantly related to cortisol, especially those behaviours associated with challenges to the social status of the female and disrupting the infant-mother relationship.AIX-MARSEILLE2-BU Méd/Odontol. (130552103) / SudocSudocFranceF
Energétique et régulation de la fonction de reproduction chez les femelles captives babouins olive (Papio anubis)
Le but de cette étude est d'évaluer les paramètres énergétiques et sociaux d'un échantillon de femelles babouins allaitantes, et de tester le rôle éventuel de ces facteurs sur différentes variables reproductives telles que la durée de l'aménorrhée du post-partum ou des intervalles entre naissances. Nous avons réalisé un suivi longitudinal de 2 années sur un échantillon de 23 femelles babouins allaitantes, multipares et vivant en semi-liberté. Les apports énergétiques moyens ne diffèrent pas significativement en fonction du rang de dominance. Les femelles ont toutes une bonne condition corporelle et un bilan énergétique positif. Les coûts énergétiques de la lactation sont essentiellement couverts par 2 adaptations comportementales : une augmentation modérée des apports énergétiques, particulièrement au cours des deuxième et troisième trimestres de lactation, et une réduction de l'activité physique. Les contraintes énergétiques réduites (apports énergétiques accrus et dépense énergétique modérée) expliquent les faibles durées d'aménorrhée du post-partum (145 jours) et d'intervalle entre naissances moyen (451 jours) observées dans notre échantillon comparées à des animaux de même espèce vivant en liberté. La fertilité est fortement influencée par le rang de dominance, les femelles de bas rang ayant des délais avant conception et des intervalles entre naissances plus longs. Par ailleurs, les mères ayant des bébés plus lourds ont des durées de blocage de la fonction ovarienne plus courtes et ont besoin de moins de cycles pour concevoir. Les femelles de haut rang ou ayant une bonne condition corporelle semblent capables de supporter une croissance du jeune relativement rapide quelque soit le sexe du bébé, et ont donc des taux reproductifs plus élevés. La relation entre le statut de dominance et la fertilité ne semble pas être relayée par des mécanismes énergétiques et nos résultats suggèrent plutôt que le stress social interfèrerait avec la régulation de la fonction de reproduction. Cependant, nos résultats confirment que le faible stress énergétique de femelles babouins vivant en semi-liberté explique la courte durée de blocage de la fonction de reproduction comparée à des animaux étudiés dans leur milieu naturelAIX-MARSEILLE2-BU Méd/Odontol. (130552103) / SudocPARIS-BIUP (751062107) / SudocSudocFranceF
Reproduction and Adaptation. Topics in Human Reproductive Ecology
Cambridge Studies in Biological and Evolutionary Anthropology, n°59International audienceIn the space of one generation major changes have begun to take place in the field of human reproduction. A rapid increase in the control of fertility, and the understanding and treatment of sexual health issues, has been accompanied by an emerging threat to reproductive function linked to increasing environmental pollution and dramatic changes in lifestyle. Organised around four key themes, this book provides a valuable review of some of the most important recent findings in human reproductive ecology. Major topics include the impact of the environment on reproduction; the role of physical activity and energetics in regulating reproduction; sexual maturation and ovulation assessment; and demographic, health and family planning issues. Both theoretical and practical issues are covered, including the evolution and importance of the menopause and the various statistical methods by which researchers can analyse characteristics of the menstrual cycle in field studies. C. G. Nicholas Mascie-Taylor is Professor of Human Population Biology and Health at the University of Cambridge. His main fields of research are the inter-relationships between nutrition, growth, disease and reproductive ecology. Lyliane Rosetta is a recently retired senior scientist from the National Centre for Scientific Research (CNRS), France. Her research is devoted to the study of the regulation of fertility in relation to nutrition, energetics and the resulting energy availability