460 research outputs found

    Prairies et fourrages : rĂ©flexions autour de deux exemples carpologiques de l'Âge du Fer et des Temps Modernes en Languedoc

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    International audienceDepuis quelques annĂ©es, l'Ă©tude des assemblages de vestiges carpologiques s'est ouverte vers la question de l'alimentation du bĂ©tail. Identifier les rĂ©sidus d'un fourrage ou les tĂ©moins d'une pĂąture demeure pour autant dĂ©licat en raison, d'une part de la reprĂ©sentativitĂ© des diffĂ©rents constituants conservĂ©s,d'autre part des rĂ©fĂ©rences multiples et inĂ©vitables aux rĂ©fĂ©rentiels actuels dans l'interprĂ©tation palĂ©oĂ©cologique. Deux sites de l'HĂ©rault, Mont Joui Ă  Florensac et La Cisterne Ă  CabriĂšres, respectivementdatĂ©s du Ier Âge du Fer et du XVIe siĂšcle, ont livrĂ© les restes carpologiques d'un cortĂšge Ă  petites lĂ©gumineuses dont la luzerne hĂ©rissĂ©e (Medicago cf. polymorpha) et plusieurs trĂšfles (Trifolium spp.) associĂ©es Ă  plusieurs graminĂ©es. L'originalitĂ© de leur composition eu Ă©gard aux assemblages Ă©tudiĂ©s jusqu'Ă prĂ©sent en Languedoc pose la question de l'existence de prairies Ă  flore sĂ©lectionnĂ©e dans l'objectif de fournir au cheptel des aliments Ă  haute valeur nutritive. En premiĂšre partie sont rappelĂ©s quelques Ă©lĂ©ments sur les produits composant l'alimentation du bĂ©tail, sur les schĂ©mas d'Ă©volution des vĂ©gĂ©tations prairiales en relation avec les interactions anthropo-zoogĂšnes ainsi que sur les limites d'application des grilles de lecture phytosociologiques Ă  l'archĂ©obotanique. DĂ©taillĂ©s en deuxiĂšme partie, les rĂ©sultats des assemblages fossiles se prĂȘtent ensuite Ă  une discussion sur la validitĂ© de leur signification agrologique et, partant sur leur nature fourragĂšre. Les Ă©lĂ©ments historiques issus des sourcesĂ©crites antiques, mĂ©diĂ©vales et modernes mais aussi ethnographiques donnent la mesure de l'importance des rĂ©fĂ©rentiels taphonomiques Ă  prendre en compte et de la diversitĂ© des pratiques agro-pastorales

    Restituer les pratiques agraires par la carpologie archéologique

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    Les études carpologiques permettent de révéler les pratiques agraires des sociétés agricoles passées. Il s'agit de caractériser les types de sols exploités ainsi que les méthodes de culture et de traitement des récoltes. Ces recherches reposent sur l'analyse de trois principaux types de restes : les graines de plantes cultivées, les issus de battage et les semences de mauvaises herbes. Les informations archéobotaniques sont interprétées, en comparaison avec des modÚles actuels, selon deux approches. L'une se fonde sur les propriétés écologiques des mauvaises herbes ; l'autre vise à retrouver, dans la composition des échantillons archéologiques, les stigmates d'opérations agricoles précises afin de mettre ces derniÚres en évidence.Reconstituting agricultural practices thanks to archeological carpology. -- Carpological studies reveal agricultural practices in past societies by describing the types of soil that were worked as well as farming, harvesting and storage methods. To this end, three major types of evidence are used : the seeds of crops, threshing refuse, and the seeds of weeds. This archeobotanical information is interpreted and then compared with current models in two ways : the one based on the ecological properties of weeds, and the other seeking to discover, in the composition of archeological samples, the traces of precise agricultural operations so as to shed light on them

    Étude carpologique des rĂ©serves vĂ©gĂ©tales de la grotte de Baume Layrou (TrĂšves, Gard)

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    De nouvelles analyses carpologiques sur la Baume Layrou viennent complĂ©ter et prĂ©ciser les informations dĂ©jĂ  recueillies par J. Erroux sur les stocks entreposĂ©s dans la grotte. La trĂšs forte densitĂ© en carporestes et la domination de quelques plantes cultivĂ©es permettent de conclure que ces rĂ©serves Ă©taient constituĂ©es d’épeautre (Triticum spelta), de millet commun (Panicum miliaceum), d’orge (Hordeum vulgare), d’amidonnier (T. dicoccum) ainsi que, vraisemblablement, de blĂ© nu (T. aestivum/turgidum) et de fĂ©verole (Vicia faba). Les cĂ©rĂ©ales Ă©taient largement traitĂ©es et nettoyĂ©es. L’écologie des mauvaises herbes indique que le millet Ă©tait semĂ© au printemps et rĂ©coltĂ© par coupe haute alors que la totalitĂ© des autres cĂ©rĂ©ales Ă©tait probablement semĂ©e Ă  l’automne et moissonnĂ©e Ă  une hauteur relativement basse. La germination accidentelle d’une petite partie des grains et l’état dĂ©cortiquĂ© des blĂ©s vĂȘtus nous conduisent Ă  conclure que la grotte ne constituait pas un lieu de stockage Ă  long terme mais plus probablement un lieu de stockage liĂ© Ă  un habitat temporaire, peut ĂȘtre un refuge.An archaeobotanical study of the remains from the Baume Layrou cave site (TrĂšves, Gard). Elements of agricultural production and the function of a Bronze Age site.After the previous archaeobotanical work carried out by J. Erroux, further carpological investigation of Baume Layrou is bringing new information about crop storage in the cave. Very high carpological density and dominance of a few domesticated taxa show that spelt (Triticum spelta), common millet (Panicum miliaceum), hulled barley (Hordeum vulgare), emmer (T. dicoccum), as well as, possibly, naked wheat (T. aestivum/turgidum) and horse bean (Vicia faba) were stored in the cave. Cereals were largely cleaned and processed. Weed ecology shows that common millet was spring sown and harvested by high level reaping. On the other hand, all the other cereal species seem to have been sown during autumn and harvested by mean of a fairly low reaping. Accidental sprouting of some kernels as well as storage of dehusked glume wheats do not agree with the hypothesis of long term usual storage in the cave. It was more likely used as an occasional habitat and storage place, maybe as a refuge

    Archaeobotanical evidence of plant food consumption among early farmers (5700-4500 BC) in the Western Mediterranean region

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    Les plantes domestiquĂ©es, les plantes sauvages cueillies et les plantes cultivĂ©es qui n’étaient peut-ĂȘtre pas entiĂšrement domestiquĂ©es (par exemple, le pavot), faisaient partie intĂ©grante du rĂ©gime alimentaire du NĂ©olithique. Des donnĂ©es provenant de 65 sites datĂ©s du NĂ©olithique ancien (5800-4500 cal. BC) et situĂ©s entre le Nord-Est de la pĂ©ninsule IbĂ©rique et la plaine du PĂŽ sont utilisĂ©es pour illustrer les choix des agriculteurs dans les assemblages de cultures et les activitĂ©s de cueillette de plantes. Nous concluons que la consommation de nourriture vĂ©gĂ©tale Ă©tait trĂšs diversifiĂ©e au NĂ©olithique, impliquant des cĂ©rĂ©ales cultivĂ©es, des lĂ©gumineuses et des plantes olĂ©agineuses ainsi que des niveaux variables de ressources cueillies, en fonction des conditions environnementales

    Geometric morphometric analysis of grain shape and the identification of two-rowed barley (Hordeum vulgare subsp distichum L.) in southern France

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    Open Access funded by Natural Environment Research Council Under a Creative Commons license We would like to thank Michel Lemoine (CNRS, Muséum), for his invaluable help during the carbonization of the fresh caryopses. We are also most grateful to the society Secobra for providing the fresh caryopses used in this study, to Raphaël Cornette (UMR7205) for welcoming us into the morphometric platform of the National Museum of Paris, to prof. Jean- Frédéric Terral (University Montpellier 2) for his advice and to Elizabeth Kerr (UMR7209) and Nelly Gidaszewski (UMR7205) for language editing. A. Evin acknowledges financial support from the Natural Environment Research Council, UK (grant number NE/F003382/1). Finally, we would like to thank the UMR7209 (CNRS-MNHN), for financial support.Peer reviewedPublisher PD

    Le Baou des Noirs Ă  Vence (Alpes-Maritimes). DerniĂšres fouilles

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    A paraitre dans : Documents d'ArchĂ©ologie MĂ©ridionale, 29, 2008National audienceLe Baou des Noirs est l'un des promontoires rocheux qui dominent le pays de Vence entre le Loup etle Var (fig. 1 ; Plan de situation). C'est le second, d'est en ouest de ces quatre « baous », touscouronnĂ©s par des vestiges archĂ©ologiques. A l'ouest sur le Baou des Blancs d'importantes structurestĂ©moignent d'occupations successives protohistoriques, antiques et mĂ©diĂ©vales. A l'est, de l'autre cotĂ©du ravin oĂč, 450 mĂštres plus bas, coule la Cagne, le Baou de Saint -Jeannet est un Ă©peron barrĂ© sansautre structure apparente que son rempart. Leur importance est liĂ©e tout autant aux plateaux voisinsfavorables Ă  l'Ă©levage et aux cultures Ă©tagĂ©es qu'Ă  leur position Ă©levĂ©e par rapport Ă  l'arriĂšre-paysmaritime

    Chapitre 3. Analyse archéobotanique

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    1. Introduction DĂšs les dĂ©buts de la pĂ©riode romaine jusqu’au XXe siĂšcle, l’emprise des fouilles de la Villa Romana a principalement eu une vocation d’espace cultivĂ©. Rapidement gagnĂ© sur la mer, cet espace se trouve Ă  l’époque romaine aux limites du rivage, non loin de l’emplacement supposĂ© du camp militaire des AiguiĂšres et se situe immĂ©diatement au sud-est du complexe thermal de Villeneuve dont il est sĂ©parĂ© par un mur. Se succĂšdent dans l’espace et dans le temps une sĂ©rie de secteurs hort..

    Nouvelles donnĂ©es sur la position du littoral antique de FrĂ©jus. Le diagnostic archĂ©ologique du « thĂ©Ăątre d’agglomĂ©ration » (FrĂ©jus, Var)

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    En juillet 2005, s’est dĂ©roulĂ©e une campagne de sondages archĂ©ologiques sur le site du futur thĂ©Ăątre d’agglomĂ©ration de FrĂ©jus/Saint-RaphaĂ«l sur la commune de FrĂ©jus. Pour ce projet, une Ă©quipe pluridisciplinaire a Ă©tĂ© constituĂ©e, associant archĂ©ologues et gĂ©omorphologues. Les tranchĂ©es rĂ©alisĂ©es ont permis de mettre au jour une portion de cĂŽte rocheuse, qui a Ă©tĂ© dĂ©gagĂ©e sur environ 40 mÂČ. Ainsi, cette dĂ©couverte a permis de faire reculer le positionnement du trait de cĂŽte de prĂšs d’un kilomĂštre par rapport aux donnĂ©es rĂ©centes publiĂ©es. Vers le milieu du ier siĂšcle av. J.-C., au moment de la crĂ©ation de Forum Iulii, le littoral se prĂ©sentait au sud de la Butte Saint-Antoine, sous la forme d’une bande Ă©troite d’environ 100 m de large, ponctuĂ©e au sud par une pointe rocheuse. Lors de cette opĂ©ration, ont Ă©galement Ă©tĂ© mises en Ă©vidence l’importance et la rapiditĂ© du phĂ©nomĂšne de progradation, transformant en prĂšs d’un siĂšcle une cĂŽte rocheuse Ă©troite en une vaste arriĂšre plage. En effet, le ier siĂšcle marque l’avancĂ©e rapide du cordon littoral sur le site sous l’effet des apports sĂ©dimentaires de l’Argens. Les terrains gagnĂ©s sur la mer sont occupĂ©s, mais aucune trace de constructions n’a Ă©tĂ© repĂ©rĂ©e.In July 2005, was held an archaeological survey campaign on the site of the future theatre of agglomeration of FrĂ©jus/Saint-RaphaĂ«l on the commune of Frejus. For this project, a multi-field team was set up, associating archaeologists and sedimentologists. The trenches carried out revealed a portion of rock shore coast, which was released on approximately 40 square metres. Thus, this discovery allowed us to move back the existing coastline of almost one kilometre into the land compared to the recent data published. In the middle of Ist century A.D., at the time of the creation of Forum Iulii, this littoral was shaped by a narrow band of approximately 100 m wide at the south of the Butte Saint-Antoine, delimited by a rock point in the south. During this operation, the importance and the speed of the phenomenon of progradation were also highligthed, transforming into nearly one century a narrow rock coast into a vast back beach

    Le fossĂ© de la rue des CorbiĂšres et le systĂšme de dĂ©fense d’Elne (PyrĂ©nĂ©es-Orientales), durant le deuxiĂšme Ăąge du Fer (IVe-IIe s. av. n. Ú.)

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    L’agglomĂ©ration d’Elne, dont la localisation date seulement du dĂ©but des annĂ©es 1950, a fait l’objet de nouvelles recherches depuis la fin des annĂ©es 1990. Ces derniĂšres ont donnĂ© lieu Ă  la publication de plusieurs synthĂšses sur l’occupation, affinant notamment notre connaissance en terme de chronologie et d’espace. Toutefois, de nombreux domaines Ă©taient restĂ©s en suspens faute d’élĂ©ments probants, notamment sur l’existence d’un systĂšme de dĂ©fense autour de la ville. La fouille rĂ©cente d’un tronçon de fossĂ© du deuxiĂšme Ăąge du Fer a permis d’apporter des Ă©lĂ©ments de rĂ©flexion dĂ©cisifs dans ce domaine, permettant une nouvelle interprĂ©tation de certaines dĂ©couvertes anciennes. D’autre part, la richesse relative et la variĂ©tĂ© du mobilier dĂ©couvert lors de cette fouille a permis de mener plusieurs Ă©tudes complĂ©mentaires, en particulier cĂ©ramologique, carpologique et anthracologique complĂ©tant ainsi assez considĂ©rablement ces domaines encore peu explorĂ©s en Roussillon.Since the late 1990s, new researches were made about the town of Elne, which resulted in the publication of synthesis of the occupation, particularly in terms of chronologie and space. However, many areas remained suspended due to lack of evidence, including the existence of a defense system around the city. The recent excavation of a section of ditch dated to the second Iron Age has helped bring elements of critical thinking in this area, in addition to interpreting a new look with some ancient discoveries. On the other hand, the relative wealth of structures identified helped conduct several additional studies, particularly ceramologic, carpologic and anthracologic, usefully supplement the limited information published in Roussillon
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