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    Die Linke. L'émergence du nouveau parti de la gauche antilibérale allemande : une menace pour le SPD, un défi pour la gouvernabilité de la République fédérale

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    En réussissant à s'ancrer dans les Länder d'Allemagne occidentale, et en devenant de ce fait une formation politique "relevant" à l'échelle de l'ensemble de la République fédérale -et non de sa seule partie orientale-, le parti de la gauche antilibérale Die Linke (La Gauche) a mis fin au système quadripartite qui avait perduré outre-Rhin malgré la présence du Parti du socialisme démocratique au Bundestag depuis 1990. Interrogeant les succès électoraux de Die Linke, qui tiennent non seulement à des facteurs endogènes propres à l'Allemagne (plus grande sensibilité aux inégalités sociales depuis la réunification, désaffection touchant un SPD "désidéologisé" mis en difficulté par les réformes de l'Agenda 2010), mais aussi à des facteurs exogènes dont les effets se font sentir dans de nombreux autres pays européens (paupérisation des classes moyennes et inférieures, réaction anti-libérale à l'encontre des politiques de dérégulation prônées par l'Union Européenne, etc.), le présent article tente de cerner la menace électorale que ce nouvel acteur politique fait peser sur le SPD, ainsi que les réponses que ce dernier y apporte. Il montre également que la percée de Die Linke entraînera à court terme une redéfinition des jeux d'alliances partisanes affectant la constitution et la stabilité des exécutifs gouvernementaux aussi bien régionaux que fédéraux, et augmentant corollairement les risques de "cohabitation à l'allemande"

    Les Partis de défense paysanne dans les pays de l'Europe germanique : étude politologique historique et comparative

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    Contribution à une meilleure connaissance des partis paysans des pays de l'Europe germanique, exposant sur un mode diachronique leur naissance et leur devenir historique, pour finir précisant, dans une optique comparatiste, quelles sont leurs spécificités communes et les déterminants causaux de leur émergence dans cette partie du continent européen

    The decline of the Bavaria Party and its causal factors (1949-1969) : plea for a multifactorial and non-retrospective analysis

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    Fondé à Munich en octobre 1946 suite à la réorganisation d’un proto-parti mariant rejet de l’unitarisme autoritaire et provincialisme anti-prussien, le Bayernpartei (BP) se fit après la guerre le courtier des revendications autonomistes bavaroises et le médiateur de l’hostilité populaire à l’égard des réfugiés allemands originaires d’Europe centrale et orientale. Couronné de succès lors des élections fédérales post-dictatoriales de 1949 – à l’occasion desquelles il recueillit 20,9% des voix en Bavière –, il présente la particularité d’avoir subi pendant vingt ans un déclin électoral régulier, et d’avoir totalement cessé d’être « relevant » au sens de Sartori au moment même où l’on assistait à l’échelle européenne, et même occidentale, à un nouvel essor des partis et formations régionalistes procédant du clivage centre/périphérie.Quels sont les déterminants causaux du progressif déclin du Bayernpartei ? Quels facteurs explicatifs apparaissent susceptibles de rendre compte de sa graduelle transformation en ce que Manfred Rowold estime être une simple association folklorique sans importance ? Tel est le questionnement sous-tendant le présent travail de thèse, et auquel l’auteur propose de répondre en se dégageant du rétrospectivisme monocausal, linéariste et exogénéisant dont firent preuve les (rares) politistes ayant tenté de rendre compte de l’étiolement politique passé du parti régionaliste bavarois.Founded in Munich in October 1946 after the reorganisation of a proto-party combining rejection of authoritarian unitarism and anti-Prussian provincialism, the Bavaria Party (Bayernpartei) appeared after the Second World War as the spreader of the Bavarian claims for autonomy, and as the echo box of popular hostility against German refugees from Central and Eastern Europe. After having been crowned with success at the German federal election of 1949 – on which it collected 20,9% of the votes in Bavaria –, he was affected during two decades by a steady electoral decline, so much so that it completely ceased to be “relevant” in the sense of Sartori at the very time when political scientists were witnessing at European (and even Western) level a new upsurge of regionalist parties and organisations.What are the causal determinants of the progressive decline of the Bavaria Party? What explanatory factors can be advanced to account for its gradual transformation into what Manfred Rowold considers to be a simple and irrelevant folk association? This is the question underlying the present work and to which the author proposes to respond by working on the assumption that it is necessary to break with the monocausal, linearist and exogenousing retrospectivism characterizing the analyses of the (rare) political scientists who have already attempted to explain the withering away of the Bavarian regionalist party

    Die Linke. L’émergence du nouveau parti de la gauche antilibérale allemande: une menace pour le SPD, un défi pour la gouvernabilité de la République fédérale

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    En réussissant à s’ancrer dans les Länder d’Allemagne occidentale, et en devenant de ce fait une formation politique “relevant” à l’échelle de l’ensemble de la République fédérale –et non de sa seule partie orientale–, le parti de la gauche antilibérale Die Linke (La Gauche) a mis fin au système quadripartite qui avait perduré outre-Rhin malgré la présence du Parti du socialisme démocratique au Bundestag depuis 1990. Interrogeant les succès électoraux de Die Linke, qui tiennent non seulement à des facteurs endogènes propres à l’Allemagne (plus grande sensibilité aux inégalités sociales depuis la réunification, désaffection touchant un SPD “désidéologisé” mis en difficulté par les réformes de l’Agenda 2010), mais aussi à des facteurs exogènes dont les effets se font sentir dans de nombreux autres pays européens (paupérisation des classes moyennes et inférieures, réaction anti-libérale à l’encontre des politiques de dérégulation prônées par l’Union Européenne, etc.), le présent article tente de cerner la menace électorale que ce nouvel acteur politique fait peser sur le SPD, ainsi que les réponses que ce dernier y apporte. Il montre également que la percée de Die Linke entraînera à court terme une redéfinition des jeux d’alliances partisanes affectant la constitution et la stabilité des exécutifs gouvernementaux aussi bien régionaux que fédéraux, et augmentant corollairement les risques de “cohabitation à l’allemande”

    L’Allemagne face à l’émergence des proto-partis générationnels

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    Alors que les conflits d’intérêts générationnels, idéels ou matériels, ont jusqu’à présent toujours été médiatisés en France par le clivage socio-économique droite/gauche, les antagonismes générationnels induits par les changements économiques et démographiques ont en partie tendance à s’autonomiser politiquement outre-Rhin. L’Allemagne, confrontée à des tendances lourdes fragilisant gravement la pérennité de ses mécanismes de solidarité sociale, et recourant par ailleurs à des modes de scrutin proportionnels ou mixtes favorables aux petites formations sollicitant la faveur des électeurs, connaît ainsi depuis la fin des années 1980 l’institutionnalisation partielle et fragmentaire d’un nouveau type de clivage politique dont procèdent deux familles de proto-partis générationnels : la famille des partis défendant les intérêts des personnes âgées (Seniorenparteien), et celle des partis promouvant les intérêts et conceptions des jeunes générations (Jugendparteien). Après avoir passé en revue les micro-formations se rattachant à l’une et l’autre de ces deux familles, l’auteur du présent article s’interroge sur leur capacité à devenir « relevant » au sens de Giovanni Sartori, c’est-à-dire à se transformer en des organisations capables de produire des effets politiques pertinents. Il souligne ce faisant que le renforcement électoral des petits partis générationnels, et notamment des micro-partis voués à la défense des retraités, sera essentiellement conditionné par trois catégories de déterminants pouvant être rattachés : 1/ aux contraintes structurelles d’ordre macro-social ; 2/ à l’évolution de la stratégie politique des partis politiques institués à vocation gouvernementale ; 3/ à l’adresse tactique des partis générationnels eux-mêmes

    Le déclin du Bayernpartei et ses déterminants causaux (1949-1969) : plaidoyer pour une analyse plurifactorielle et anti-retrospectiviste

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    Source : ABES [http://www.idref.fr/033702462/id] - theses.fr, 27/01/2022Founded in Munich in October 1946 after the reorganisation of a proto-party combining rejection of authoritarian unitarism and anti-Prussian provincialism, the Bavaria Party (Bayernpartei) appeared after the Second World War as the spreader of the Bavarian claims for autonomy, and as the echo box of popular hostility against German refugees from Central and Eastern Europe. After having been crowned with success at the German federal election of 1949 – on which it collected 20,9% of the votes in Bavaria –, he was affected during two decades by a steady electoral decline, so much so that it completely ceased to be “relevant” in the sense of Sartori at the very time when political scientists were witnessing at European (and even Western) level a new upsurge of regionalist parties and organisations.What are the causal determinants of the progressive decline of the Bavaria Party? What explanatory factors can be advanced to account for its gradual transformation into what Manfred Rowold considers to be a simple and irrelevant folk association? This is the question underlying the present work and to which the author proposes to respond by working on the assumption that it is necessary to break with the monocausal, linearist and exogenousing retrospectivism characterizing the analyses of the (rare) political scientists who have already attempted to explain the withering away of the Bavarian regionalist party.Fondé à Munich en octobre 1946 suite à la réorganisation d’un proto-parti mariant rejet de l’unitarisme autoritaire et provincialisme anti-prussien, le Bayernpartei (BP) se fit après la guerre le courtier des revendications autonomistes bavaroises et le médiateur de l’hostilité populaire à l’égard des réfugiés allemands originaires d’Europe centrale et orientale. Couronné de succès lors des élections fédérales post-dictatoriales de 1949 – à l’occasion desquelles il recueillit 20,9% des voix en Bavière –, il présente la particularité d’avoir subi pendant vingt ans un déclin électoral régulier, et d’avoir totalement cessé d’être « relevant » au sens de Sartori au moment même où l’on assistait à l’échelle européenne, et même occidentale, à un nouvel essor des partis et formations régionalistes procédant du clivage centre/périphérie.Quels sont les déterminants causaux du progressif déclin du Bayernpartei ? Quels facteurs explicatifs apparaissent susceptibles de rendre compte de sa graduelle transformation en ce que Manfred Rowold estime être une simple association folklorique sans importance ? Tel est le questionnement sous-tendant le présent travail de thèse, et auquel l’auteur propose de répondre en se dégageant du rétrospectivisme monocausal, linéariste et exogénéisant dont firent preuve les (rares) politistes ayant tenté de rendre compte de l’étiolement politique passé du parti régionaliste bavarois

    Les Partis de défense paysanne dans les pays de l’Europe germanique : étude politologique historique et comparative

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    Contribution à une meilleure connaissance des partis paysans des pays de l’Europe germanique, exposant sur un mode diachronique leur naissance et leur devenir historique, pour finir précisant, dans une optique comparatiste, quelles sont leurs spécificités communes et les déterminants causaux de leur émergence dans cette partie du continent européen

    De Johann Gottfried Herder à Benedict Anderson : retour sur quelques conceptions savantes de la nation

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    Outre le fait que les conceptions « allemande » et « française » de la nation ne sont pas aussi antagonistes que le laisse supposer leur ordinaire réduction à deux traditions résolument distinctes, l’une ethno-culturelle, l’autre politico-élective, elles présentent de surcroît la particularité d’être toutes deux issues de productions idéologico-politiques visant à définir et légitimer un État existant ou revendiqué. Dépeignant les nations sous les traits d’entités essentialisées, ces conceptions mobilisées à plusieurs reprises dans le cadre du récent débat sur l’identité nationale française ont été déconstruites depuis trois décennies par des historiens et sociologues dits « modernistes », lesquels ont développé des théories anti-objectivistes destinées à remettre en cause le primordialisme a-scientifique des discours du 19e siècle. Présentant la nation comme une communauté imaginée née de la croyance partagée en sa réalité et ne pouvant être définie que de manière subjective, ces productions « modernistes » sont les seules à être aujourd’hui acceptées dans le champ des sciences humaines en matière de réflexion sur le fait national.The “German” and “French” conceptions of nation, that are ordinary reduced to two resolutely opposed traditions (an ethno-cultural one and a political-elective one), are not so antagonistic as would at first appear. Moreover, they have the particularity of proceeding from ideological-political productions aiming to define and legitimate an existing or a claimed state. These conceptions, that represent nations as essentialised entities, have both been deconstructed since three decades by “modernist” historians and sociologists, who have forged anti-objectivist theories in reaction to the non-scientific primordialism of the 19th century. These “modernist” productions, that regard the nation as a community socially constructed, imagined by people who hold subjectively in their minds a mental image of their affinity, are the only ones prevailing today in the field of the social sciences. This article emphasizes this point, in order to enlighten the recent debate on the French national identity, during which the scientists conceptualizing the national fact didn’t really have a say in the matter

    Les Partis de défense paysanne dans les pays de l'Europe germanique : étude politologique historique et comparative

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    Contribution à une meilleure connaissance des partis paysans des pays de l'Europe germanique, exposant sur un mode diachronique leur naissance et leur devenir historique, pour finir précisant, dans une optique comparatiste, quelles sont leurs spécificités communes et les déterminants causaux de leur émergence dans cette partie du continent européen
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