6 research outputs found

    Infrastructures et croissance Ă©conomique : cas du Mali

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    The main objective of this study is to analyze the effect of infrastructure on economic growth in Mali over the 1991-2020 period. The originality of this research lies in the use of quantitative indices based on physical measures as a proxy for infrastructure. The secondary data used in this work come from two sources: the African Development Bank (Africa Infrastructure Development Index, AIDI) and the World Bank (World Development Indicators, WDI). The error correction model (ECM) was used to examine this relationship. Our empirical results indicate that transport infrastructure is a positive and significant determinant of GDP per capita growth in both the short and long run. The coefficient is rather small but highly significant. A one-point increase in transport infrastructure stocks would lead to an increase of about 0.32 points in GDP per capita in the long run.  As for water and sanitation infrastructure stocks, a 1% increase in their level leads in the short run to an increase in GDP per capita of about 0.038%, but in the long run it is not significant. As for the energy and telecommunications infrastructure stocks, the results of our estimations revealed that these infrastructures do not have a significant effect on economic growth in either the short or long term. Therefore, more investment in physical infrastructure would be beneficial. Increased investment in physical infrastructure and the mobilization of significant resources for infrastructure maintenance can be a powerful engine of economic growth. One of the limitations of this study is that it does not take into account the ecological effect, as the realization of infrastructure requires a significant amount of space, which could negatively affect the environment of a country.     Classification JEL: E22 Paper Type: Empirical ResearchL'objectif principal de cette Ă©tude est d'analyser l’effet des infrastructures sur la croissance Ă©conomique au Mali sur la pĂ©riode 1991 – 2020. L’originalitĂ© de cette recherche rĂ©side dans l’utilisation des indices quantitatifs basĂ©s sur des mesures physiques comme approximation de l’infrastructure. Les donnĂ©es secondaires utilisĂ©es dans le cadre de ce travail sont issues de deux sources : la Banque Africaine de DĂ©veloppement (Africa Infrastructure Development Index, AIDI) et la Banque Mondiale (World Development Indicators, WDI). Le modèle Ă  correction d’erreur (MCE) a Ă©tĂ© utilisĂ© afin d’examiner cette relation. D'après nos rĂ©sultats empiriques, l'infrastructure de transport est un dĂ©terminant positif et significatif de la croissance du PIB par habitant Ă  court et Ă  long terme. Le coefficient est plutĂ´t faible, mais hautement significatif. Une augmentation d'un point de stocks d'infrastructures de transport entraĂ®nerait Ă  long terme une augmentation d'environ 0,32 point du PIB par habitant.  En ce qui concerne,  les stocks d’infrastructure d’eau et d’assainissement, une augmentation de 1% de son niveau entraĂ®ne Ă  court terme un accroissement du PIB/tĂŞte d’environ 0,038%, par contre Ă  long terme il n’est pas significatif. Quant aux stocks d’infrastructure de l’énergie et de tĂ©lĂ©communication, les rĂ©sultats de nos estimations ont rĂ©vĂ©lĂ© que ces infrastructures n’ont pas d’effet significatif sur la croissance Ă©conomique Ă  court terme comme Ă  long terme. Par consĂ©quent, il serait intĂ©ressant d’investir davantage dans les infrastructures physiques. Un investissement accru dans les infrastructures physiques et une mobilisation des ressources importantes pour l’entretien des infrastructures peuvent constituer un puissant moteur de croissance Ă©conomique. Une des limites de cette Ă©tude est la non-prise en compte de l’effet Ă©cologique, la rĂ©alisation d’une infrastructure nĂ©cessite un espace important, qui pourrait affecter nĂ©gativement l’environnement d’un pays.     Classification JEL : E22 Type du papier : Recherche Empiriqu

    Effets de la Politique Fiscale Sur la Croissance Économique du Mali

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    L’objectif de cette Ă©tude Ă©tait d’examiner les effets de la politique fiscale sur la croissance Ă©conomique au Mali durant la pĂ©riode 1990-2021, en utilisant le modèle autorĂ©gressif Ă  dĂ©calage distribuĂ© (ARDL), principalement en raison de l'ordre d'intĂ©gration des variables utilisĂ©es. Les rĂ©sultats empiriques ont rĂ©vĂ©lĂ© qu'il existe une relation positive entre les instruments de politique fiscale (impĂ´t sur le revenu et dĂ©penses publiques) et la croissance Ă©conomique. Sur la base des rĂ©sultats, l'Ă©tude recommande au gouvernement de faire la distinction entre les dĂ©penses productives et improductives et d'augmenter les dĂ©penses. L'implication de ces rĂ©sultats est que l'Ă©conomie du Mali est susceptible d'ĂŞtre plus performante si davantage de ressources sont dĂ©tournĂ©es de la consommation du gouvernement vers les dĂ©penses d'investissement.   The objective of this study was to examine the effects of fiscal policy on economic growth in Mali during the period 1990-2021, using the autoregressive distributed lag model (ARDL), mainly because of the order of integration of the variables used. The empirical results revealed that there is a positive relationship between fiscal policy instruments (income tax and government spending) and economic growth. Based on the results, the study recommends that the government distinguish between productive and unproductive expenditures and increase spending. The implication of these results is that Mali's economy is likely to perform better if more resources are diverted from government consumption to investment spending

    Effets de la Politique Fiscale Sur la Croissance Économique du Mali

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    L’objectif de cette Ă©tude Ă©tait d’examiner les effets de la politique fiscale sur la croissance Ă©conomique au Mali durant la pĂ©riode 1990-2021, en utilisant le modèle autorĂ©gressif Ă  dĂ©calage distribuĂ© (ARDL), principalement en raison de l'ordre d'intĂ©gration des variables utilisĂ©es. Les rĂ©sultats empiriques ont rĂ©vĂ©lĂ© qu'il existe une relation positive entre les instruments de politique fiscale (impĂ´t sur le revenu et dĂ©penses publiques) et la croissance Ă©conomique. Sur la base des rĂ©sultats, l'Ă©tude recommande au gouvernement de faire la distinction entre les dĂ©penses productives et improductives et d'augmenter les dĂ©penses. L'implication de ces rĂ©sultats est que l'Ă©conomie du Mali est susceptible d'ĂŞtre plus performante si davantage de ressources sont dĂ©tournĂ©es de la consommation du gouvernement vers les dĂ©penses d'investissement.   The objective of this study was to examine the effects of fiscal policy on economic growth in Mali during the period 1990-2021, using the autoregressive distributed lag model (ARDL), mainly because of the order of integration of the variables used. The empirical results revealed that there is a positive relationship between fiscal policy instruments (income tax and government spending) and economic growth. Based on the results, the study recommends that the government distinguish between productive and unproductive expenditures and increase spending. The implication of these results is that Mali's economy is likely to perform better if more resources are diverted from government consumption to investment spending

    Determinants of CO2 emissions in Mali DĂ©terminants des Ă©missions de CO2 au Mali

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    Dans un contexte mondial de plus en plus préoccupé par les aléas climatiques, comprendre les causes de la dégradation l’environnement devient crucial, notamment pour les pays en voie de développement. Dans le cadre de ce travail de recherche, nous avons analysé les déterminants des émissions de CO2 au Mali. Les estimations ont porté sur la période 1975- 2014. La méthodologie utilisée est basée sur le modèle à correction d’erreur. A long terme, il existe une relation de compensation entre les émissions de CO2 et le PIB. Cette situation est conforme avec l’hypothèse de la courbe environnementale de Kuznets (CEK). Par contre, la densité de la population a un effet négatif sur les émissions de CO2 au Mali. Cependant, les variables explicatives comme l’ouverture commerciale et l’activité industrielle ne sont pas significative au seuil de 5%, mais ont une influence significative sur les CO2. Selon les résultats obtenus dans le cadre de cette étude, les autorités du pays doivent mettre l’accent sur les actions de renforcement des capacités des services techniques concernés par le secteur de l'environnement pour favoriser le suivi et l'évaluation de l'état de l'environnement ; sensibilisation des populations sur les causes et les enjeux de la dégradation de l’environnement. Ainsi, les décideurs seront plus éclairés pour mettre en œuvre des politiques économiques, environnementales et sociales efficaces

    Analyse des facteurs de motivation du personnel des services publics au Mali : cas de l’Office Malien de l’Habitat (OMH)

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    La motivation des ressources humaines reprĂ©sente la pierre angulaire de la rĂ©ussite de toute structure publique aussi bien que privĂ©e et constitue une source incontournable de l’amĂ©lioration de la performance au travail. L’objectif principal Ă©tait d’identifier les principaux facteurs de motivation au sein de l’Office Malien de l’Habitat (OMH).  Nous avons adoptĂ© une approche mixte (qualitative et quantitative). L’enquĂŞte a portĂ© sur un Ă©chantillonnage de soixante-dix (70) salariĂ©s de l’Office Malien de l’Habitant (OMH). L’enquĂŞte s’est dĂ©roulĂ©e en un seul passage du 05 juin 2023 au 19 juillet 2023. D’après les rĂ©sultats obtenus Ă  travers l’enquĂŞte menĂ©e auprès des salariĂ©s de l’OMH, nous avons constatĂ©s que les facteurs dĂ©terminants de la motivation des travailleurs de l’Office Malien de l’Habitat du Mali sont : le salaire, l’autonomie dans le travail, l’ambiance au travail et la sĂ©curitĂ© au travail. En outre, les tests de khi-deux rĂ©vèlent que le salaire est un facteur clĂ© de motivation au sein de l’Office Malien de l’Habitat comparativement aux autres facteurs (la reconnaissance, la sĂ©curitĂ© au travail, l’ambiance au travail et l’autonomie dans le travail)

    Analyse des effets de l’ouverture commerciale et de la stabilité politique sur la croissance économique de la zone UEMOA

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    L’objectif de ce travail est d’analyser les effets de l’ouverture commerciale et de la stabilité politique sur la croissance économique dans la zone UEMOA durant la période 1990-2021. Après les tests de stationnarité, le modèle GMM proposé par Arellano and Bond (1991) a été choisi pour faire l’estimation. A l’issue de ces analyses, les résultats ont montré que le taux d'ouverture et la stabilité politique ont des effets positifs et significatifs sur la croissance économique. Le taux d'ouverture est significatif à un niveau de confiance de 5%, suggérant que l'ouverture économique peut favoriser la croissance économique. Quant à la stabilité politique, elle est statistiquement significative à un niveau de confiance de 5%, ce qui suggère qu'un environnement politique stable peut favoriser une croissance économique plus soutenue.&nbsp
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