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    Bibracte et Autun au début de l'époque romaine : pour un regard croisé sur l'urbanisme et l'architecture

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    La présente contribution vise à mettre en regard la fin de l'occupation de Bibracte et le début de celle d'Augustodunum, soit une période correspon- dant aux rÚgnes d'Auguste et de TibÚre,en focalisant l'attention sur l'urbanisme et l'architecture. La comparaison est permise par un chevauchement ou une trÚs grande proximité chronologique entre les décennies précédant l'abandon de l'oppidum et celles de la fondation puis du développement de la nouvelle capitale. PlutÎt que d'inscrire cette approche dans un traditionnel balancement gau- lois/ romain ou dans la recherche des signes du transfert, il s'agit de tenter de mettre en lumiÚre les points communs et la complémentarité de deux sites fortement concernés par la romanisation. Les deux villes sont présentées successivement, en suivant une trame générale composée d'un bilan documentaire, d'éléments relevant de l'urbanisme (fortifications, rues, organisation générale de l'oc- cupation) et de l'architecture (formes de l'habitat). L'exposé a été volontairement cantonné à l'espace urbain et n'aborde pas les aspects extérieurs aux fortifications (notamment les nécropoles)

    Journée d'Actualité Archéologique en Autunois et en Bourgogne, 22 mars 2013, Autun

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    Pour sa cinquiÚme édition à Autun, la Journée d'actualité Archéologique en Autunois et en Bourgogne s'est tenue le 22 mars 2013 sous la conduite de Yannick Labaune, Archéologue municipal, et du Service d'Archéologie de la Ville d'Autun. Ouverte à la fois aux spécialistes mais également au grand public, c'est un formidable outil de communication sur cette " science obscure " qu'est l'archéologie en se consacrant dans sa matinée à l'actualité des travaux de recherche réalisés en 2012 sur l'agglomération autunoise, puis en s'ouvrant à toute la Bourgogne, au fil des conférences et interventions

    Principales opérations d'archéologie préventives réalisées par le service archéologique municipal d'Autun en 2013

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    Diagnostic rĂ©alisĂ© dans l’enceinte du groupe scolaire du Clos Jovet Ă  Autun (71) : bordure orientale d’un Ăźlot occupĂ© de l’époque.augusto-tibĂ©rienne.au VĂš siĂšcl

    Une curieuse inscription dĂ©couverte Ă  Avgvstodvnvm (Autun – SaĂŽne-et-Loire)

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    Un diagnostic rĂ©alisĂ© en 2005 en pĂ©riphĂ©rie orientale de la ville d’Autun a permis de retrouver quelques vestiges funĂ©raires relatifs Ă  l’une des trois nĂ©cropoles de l’AntiquitĂ© tardive actuellement connues. La fouille d’une sĂ©pulture Ă  inhumation trĂšs arasĂ©e a entraĂźnĂ© la dĂ©couverte d’une inscription lapidaire fragmentaire difficile Ă  interprĂ©ter. Nous nous proposons de l’étudier dans un premier temps, avant de nous attacher Ă  dĂ©finir la nature initiale du support et de proposer quelques hypothĂšses quant Ă  la raison de son enfouissement.During an evaluation carried out in 2005 on the eastern periphery of Autun, funerary vestiges relating to one of the three known late Roman cemeteries were discovered. Whilst excavating an eroded burial, a fragment of a stone inscription was discovered which has proved difficult to interpret. This find will be studied before defining the original nature of the stele and different hypotheses will be put forward relating to its burial.2005 wurden bei einer archĂ€ologischen Voruntersuchung östlich von Autun einige Spuren von Bestattungen entdeckt, die mit einer der drei heute bekannten Nekropolen der SpĂ€tantike in Verbindung stehen. Bei der Ausgrabung eines stark abgetragenen Körpergrabes wurde eine nur fragmentarisch erhaltene und schwer zu deutende Inschrift entdeckt. Wir schlagen vor, sie zuerst zu untersuchen, und werden uns dann bemĂŒhen, die ursprĂŒngliche Beschaffenheit des TrĂ€gers zu definieren und einige Hypothesen vorzuschlagen, warum die Inschrift in die Erde gekommen sein könnte

    Un groupe statuaire complexe à Autun : essai d’identification

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    Au cours d’un diagnostic rĂ©alisĂ© au nord-ouest de la ville d’Autun, Ă  proximitĂ© du rempart d’origine augustĂ©enne, un fragment de groupe statuaire a Ă©tĂ© trouvĂ© au croisement de deux rues antiques. Reposant sur le sol de circulation, il semble avoir Ă©tĂ© abandonnĂ© au cours de l’AntiquitĂ© tardive ou du haut Moyen Age. Il se compose d’un personnage cuirassĂ© (cuirasse musclĂ©e) vraisemblablement reprĂ©sentĂ© de dos. Il s’agirait d’une gigantomachie, en ronde-bosse (sculptĂ© sur trois cotĂ©s), la face principale a Ă©tĂ© dĂ©litĂ©e par la cassure de l’arkose taillĂ©e en dĂ©lit (les bancs gĂ©ologiques locaux sont impuissants Ă  fournir la hauteur nĂ©cessaire Ă  ce groupe). Sur ce drapĂ©, on voit se lover dans une attitude agressive une tĂȘte de serpent, tous crocs sortis : plusieurs possibilitĂ©s d’interprĂ©tation s’offrent Ă  nous, le serpent terminant les jambes d’un gĂ©ant, ou le serpent fĂ©tiche et protecteur de Minerve, qui serait donc notre dĂ©esse cuirassĂ©e. La cassure latĂ©rale (Ă  droite) laisse voir la suite de la cuirasse Ă  festons et un arrachement sur toute la hauteur pourrait aisĂ©ment correspondre Ă  l’arrachement d’un bouclier qui servirait en plus d’élĂ©ment de stabilitĂ©. Enfin, le dernier Ă©lĂ©ment Ă  gauche est une sorte de torse musclĂ© de gĂ©ant vraisemblablement dĂ©sarticulĂ©, peut-ĂȘtre AlcyonĂ©e, dĂ©membrĂ© par Minerve.During an archaeological investigation in the northwest of Autun, near the Augustan rampart, a fragment of a statuary group was found in the intersection of two ancient streets. Resting on the road surface, it seems to have been abandoned during Late Antiquity or the high Middle Ages. It consists of a cuirassed figure likely represented from behind. It was a gigantomachy carved in the round (on three sides), the principal side was damaged by the fracture of the cut arkose (the local geological beds are unable to provide the height needed for this group). On the drapery, we can see the head of a snake coiled in an aggressive attitude, with its fangs bared. Several interpretations are available to us : the snake is the end of a giant’ s legs or it is the lucky snake of Minerva, who would be our armored goddess. The lateral fissure (to the right) reveals the path of the cuirass’s festoons and tear along the entire height could easily match the removal of a shield that would have added an element of stability. Finally, the last item on the left is a kind of disarticulated muscular torso of a giant, perhaps Alcyoneus, who was dismembered by Minerva

    Les stĂšles funĂ©raires de la nĂ©cropole de Pont-l'ÉvĂȘque : Contextes de dĂ©couverte et Ă©tude du corpus.

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    National audienceLors de l’étĂ© 2004, la fouille d’une vaste nĂ©cropole, en pĂ©riphĂ©rie d’Autun, fut l’occasion de mettre au jour un lot de stĂšles funĂ©raires en nombre tout Ă  fait inattendu3. AprĂšs avoir examinĂ© les contextes de leur dĂ©couverte et livrĂ© nos interprĂ©tations sur les causes de leur enfouissement, nous prĂ©sentons le catalogue de l’ensemble des monuments inscrits et sculptĂ©s, suivi d’une analyse iconographique et onomastique

    Une <i>schola</i> monumentale découverte boulevard Frédéric-Latouche à <i>Augustodunum</i>/Autun (SaÎne-et-Loire)

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    International audienceIn 2011, an archaeological evaluation was carried out in the centre of the Roman city of Augustodunum (Autun) on a plot of over 1 ha. This operation afforded the opportunity to explore parts of two insulae along the main street, the so-called cardo maximus, an area that has benefited from recent advances in knowledge. The first insula hosts a high-status domus strongly resembling those of "Balbius Iassus" and the "Étui d’Or", excavated in the vicinity in the 1970s; the second, addressed in this paper, contains the remains of a vast monumental complex covering approximately 900 m2. Most probably built at the beginning of the 2nd c. on the ruins of earlier houses, it was thoroughly restructured at the end of the 3rd c. or the beginning of the 4th and seems to have been abandoned then partly dismantled from the start of the 5th c. To judge by its plan and its situation within a residential area located in the immediate vicinity of the monumental centre, the building of the beginning of the late-antique period exhibits the functional and topographical features of a schola of exceptional size. Comparison with literary sources would seem to indicate that the remains are those of the scholae Maenianae, known from a speech delivered in AD 298 by Eumenius, a local notable, in the presence of the governor of Gallia Lugdunensis. Only further excavation and the discovery of an inscription could definitively prove this initial hypothesis. The discovery of such a vast complex, whatever function is assigned to it, vividly illustrates the importance of the monumental equipment of Autun under the Early Empire as well as the restoration work that took place in the city at the turn of the 300s.Un diagnostic d’archĂ©ologie prĂ©ventive a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2011 dans le centre de la ville antique d’Augustodunum sur une parcelle de plus d’un hectare. Cette opĂ©ration a Ă©tĂ© l’occasion d’explorer partiellement deux Ăźlots longeant la rue principale, dite « cardo maximus », un secteur qui bĂ©nĂ©ficie d’avancĂ©es rĂ©centes de la recherche. Le premier Ăźlot accueille un habitat de fort statut qui prĂ©sente de remarquables similitudes avec les maisons dites de Balbius Iassus et Ă  l’Étui d’Or fouillĂ©es Ă  proximitĂ© dans les annĂ©es 1970 ; le second Ăźlot recĂšle les vestiges d’un vaste complexe monumental, dĂ©gagĂ©s sur prĂšs de 900 m2, qui fait l’objet du prĂ©sent article. Vraisemblablement construit au dĂ©but du IIe s. sur les ruines d’anciennes maisons, il fut profondĂ©ment restructurĂ© Ă  la fin du IIIe s. ou au dĂ©but du IVe s. et semble avoir Ă©tĂ© abandonnĂ© puis en partie dĂ©mantelĂ© Ă  partir du dĂ©but du Ve s. L’édifice du dĂ©but de l’AntiquitĂ© tardive, par son plan et sa localisation dans un quartier rĂ©sidentiel situĂ© Ă  proximitĂ© immĂ©diate du centre monumental, rĂ©pond aux caractĂ©ristiques fonctionnelle et topographique d’une schola de taille exceptionnelle. La confrontation avec les sources littĂ©raires suggĂšre d’identifier nos vestiges comme ceux des scholae Maenianae connues par un discours prononcĂ© en 298 apr. J. C., par un notable originaire de la citĂ©, EumĂšne, en prĂ©sence du gouverneur de Lyonnaise. Seule une fouille complĂ©mentaire et la dĂ©couverte d’un texte Ă©pigraphique sont Ă  mĂȘme dĂ©sormais de valider dĂ©finitivement ces premiĂšres hypothĂšses. Quelle que soit la fonction assignĂ©e Ă  ce vaste complexe, sa dĂ©couverte illustre avec Ă©clat Ă  la fois l’importance de la parure monumentale d’Autun sous le Haut-Empire ainsi que l’entreprise de restauration intervenue sur place au tournant des annĂ©es 300

    La sculpture romaine en Occident

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    Cet ouvrage rĂ©unit les rĂ©sultats de deux manifestations complĂ©mentaires  : d’une part, la table ronde intitulĂ©e «  Rendre Ă  CĂ©sar  », organisĂ©e le mercredi 20 juin 2012, Ă  Paris, au MusĂ©e du Louvre et, d’autre part, les «  Rencontres autour de la sculpture romaine conservĂ©e en France  » qui ont eu lieu du 18 au 20 octobre 2012 au MusĂ©e dĂ©partemental Arles antique. La richesse des interventions lors de ces deux manifestations permet de restituer un ouvrage composĂ© de trente-huit articles, rĂ©partis en trois parties et une conclusion. La premiĂšre partie, en Ă©cho et en dĂ©veloppement de la table ronde du Louvre, porte sur le portrait du «  CĂ©sar du RhĂŽne  », aussi bien que sur «  Le portrait romain en Gaule  ». La deuxiĂšme partie publie cinq Ă©tudes autour des «  nouvelles techniques d’investigations scientifiques  » et prĂ©sente l’analyse des matĂ©riaux des sculptures en pierre et en bronze, dĂ©couvertes dans le RhĂŽne Ă  Arles, ainsi qu’une Ă©tude ethnoarchĂ©ologique sur les techniques de production du portrait. Enfin une troisiĂšme partie prĂ©sente les «  dĂ©couvertes rĂ©centes et les nouvelles recherches  », dĂ©clinĂ©es en seize Ă©tudes qui sont consacrĂ©es Ă  des Ă©tudes de cas (Autun, Vaison-la-Romaine, NĂźmes, Metz-Divodurum, Apt), ainsi qu’à des relectures novatrices de sculptures mĂ©connues (Plouarzel, Langres, Avignonet-Lauragais, VernĂšgues, vallĂ©e de l’Ubaye, Besançon, Lyon). Robert Turcan signe la conclusion. Ainsi, «  La sculpture romaine en Occident. Nouveaux regards   » reflĂšte la variĂ©tĂ© et l’intĂ©rĂȘt des questionnements actuels dans ce domaine

    Autun (SaĂŽne-et-Loire). 8, rue de la Croix-Blanche

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    Cette opĂ©ration a mis au jour les vestiges d’une rue mĂ©diĂ©vale, encore en usage d’aprĂšs le plan d’Autun de la fin du xvie s., mais la fouille montre qu'elle n’est plus utilisĂ©e Ă  partir du siĂšcle suivant, pĂ©riode Ă  laquelle elle commence Ă  ĂȘtre recoupĂ©e par de multiples fosses, parfois imbriquĂ©es les unes dans les autres. Un sondage a dĂ©couvert quelques vestiges d’une construction antique et dĂ©montrĂ© ainsi que le tracĂ© de cette rue n’est pas superposĂ© Ă  celui du decumanus maximus, passant pro..
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