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    Analyse comparative entre la distribution des fréquences de conductivité électrique et les faciès géochimiques des eaux des aquifères de socle (Côte d’Ivoire)

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    La conductivité électrique est un indicateur de la minéralisation totale des eaux et son étude permet de faire un suivi hydrochimique des systèmes hydrologiques. L'objectif de ce travail est d’analyser l’apport de l’étude de la distribution des fréquences de conductivité électrique à la caractérisation géochimique des eaux des aquifères fissurés de socle cristallin et cristallophyllien. Les zones tests utilisées dans le cadre de ce travail appartiennent au socle ivoirien. La méthodologie adoptée est basée d’une part sur l’étude des courbes de fréquence de conductivité électrique. D’autre part, les faciès chimiques des eaux souterraines ont été déterminés à partir du diagramme de Piper. L’analyse de la distribution des fréquences de conductivité électrique a fait ressortir diverses familles d’eau. La projection des échantillons d’eau sur le diagramme de Piper a permis de mettre en évidence plusieurs faciès des eaux souterraines. La comparaison des différents résultats met en évidence une concordance au niveau de quatre échantillons (Bondoukou, Tiassalé, ex-N’zi- Comoé et Tiébissou-Didievi) et une non concordance au niveau de deux échantillons (Guiglo-Duekoué et Agboville). On peut conclure que l’analyse des fréquences de conductivité électrique permet en général de confirmer les différents faciès hydrogéochimiques.© 2016 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés: Hydrogéochimie, conductivité électrique, diagramme de Piper, socle cristallin et cristallophyllien, Côte d’IvoireEnglish Title: Comparative analysis of electrical conductivity frequencies distribution and geochemical facies of hard rock aquifers waters (Ivory Coast)English AbstractElectrical conductivity is a measure of the total mineralization of the water and its study allows for a hydrochemical monitoring of water systems. The objective of this work was to analyze the contribution of the  study of electrical conductivity frequencies distribution to the geochemical characterization of the hard rock aquifers waters. The test zones used in the context of this work belong to the Ivorian hard rock aquifers. The methodology is based firstly on the study of the frequency curves of the electrical conductivity. On the other hand, chemical facies of groundwater have been determined from the Piper diagram. The analysis of the distribution of the electrical conductivity of frequencies has highlighted various water families. The projection of water samples on the Piper diagram helped highlight several facies of groundwater. Comparing the results of different methodological approaches reveals a match in four samples (Bondoukou, Tiassalé, N'zi-Comoé and Tiébissou-Didievi) and a mismatch in two samples (Guiglo-Duékoué and Agboville). Given concordances results in most cases, we can say that the analysis of the electrical conductivity of frequencies generally allows confirming the different hydrogeochemical facies in the hard rock aquifers.© 2016 International Formulae Group. All rights reserved.Keywords: Hydrogeochemistry, electrical conductivity, Piper diagram, hard rock aquifers, Ivory Coas

    Etat Phytosanitaire Dans Les Plantations Industrielles De Bananiers Dans La Lutte Contre La Cercosporiose Noire En Côte d’Ivoire

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    La cercosporiose noire causée par le champignon Mycosphaerella fijiensis détruit le feuillage du bananier. Cette maladie apparaît sous forme de petits tirets noirs allongés sur les feuilles qui évoluent très rapidement en nécroses généralisées qui peuvent aboutir à la destruction totale des feuilles du bananier avant la récolte du régime. Elle entraîne ainsi une diminution des rendements et une maturation précoce des fruits. Les stratégies de lutte raisonnée pour le contrôle de la maladie qui s’appuient sur les méthodes d’avertissement, reposent sur le suivi de la maladie en bananeraie et sur l’observation de descripteurs climatiques (pluies, humidité, etc.). Cette étude portant sur l’environnement de production et sur l’organisation des équipes phytosanitaires, a été menée de 2008 à 2012 dans douze plantations industrielles de bananiers de Côte d’Ivoire. L’évaluation de l’état phytosanitaire a porté sur les caractéristiques environnementales (contrôle de l’enherbement, gestion de l’humidité et bordures des parcelles) et sur l’organisation des équipes phytosanitaires. Les résultats ont montré que les plantations Eglin à Agboville, à Azaguié et à Motobé ; WANITA Dabou ont présenté un état sanitaire acceptable, avec une nette progression des paramètres environnementaux observés. Quant aux plantations TIABAM, Rouchard Tagbadié, CDBCI Azaguié et SAKJ Aboisso, elles présentent des inquiétudes dans le redressement de l’état sanitaire de leurs parcelles. Dès 2010, toutesles plantations avaient la présence des équipes phytosanitaires qui numérisaient les observations de la maladie et faisaient le suivi régulier de l’évolution de la maladie. L’ensemble des plantations a montré une évolution positive dans la prise en compte des paramètres essentiels pour une gestion efficiente de la cercosporiose noire. Black Sigatoka caused by the fungus Mycosphaerella fijiensis, destroys the foliage of banana. This disease appears as small elongated black dashes on the leaves which develop very rapidly into widespread necrosis which can lead to total destruction of banana leaves before the harvest of the bunch. It thus leads to reduced yields and early fruit ripening. Rational disease control strategies based on warning methods are based on monitoring the disease in banana plantations and on the observation of climatic descriptors (rainfall, humidity, etc.). This study on the production environment and the organization of phytosanitary teams was carried out from 2008 to 2012 in twelve industrial banana plantations in Ivory Coast. The evaluation of the phytosanitary status focused on the environmental characteristics (grassing control, moisture management and plot borders) and on the organization of the phytosanitary teams. The results showed that the Eglin plantations in Agboville, Azaguié and Motobé; WANITA Dabou presented an acceptable sanitary state, with a clear progression of the observed environmental parameters. As for the TIABAM, Rouchard Tagbadié, CDBCI Azaguié and SAKJ Aboisso plantations, they showed concern in the recovery of the sanitary state of their plots. As of 2010, all plantations had the presence of phytosanitary teams who digitized the observations of the disease and regularly monitored the evolution of the disease. All the plantations showed a positive evolution in taking into account the essential parameters for an efficient management of black Sigatoka

    Impact des Évolutions Climatiques sur les Ressources en eau des Petits Bassins en Afrique Sub-Saharienne: Application au Bassin Versant du Bandama à Tortiya (Nord Côte d’Ivoire)

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    The objective of this study is to show the effect of climate change on water resources in the Bandama Basin in Tortiya. To achieve this objective, various data (rainfall, flow rates, temperatures) from different sources and methods (NICHOLSON indices, Hanning order 2 low pass filter, PETTIT test) were used. The application of Nicholson indices associated with the Hanning Filter to the rainfall and hydrological series revealed a climatic variability characterized by an alternation of wet, normal and dry phases. The statistical method of PETTIT indicates a rainfall rupture at the Dikodougou and Sirasso stations, which occurred in 1970 and 1971, respectively. These ruptures mark a modification of rainfall and hydrological regimes. They are accompanied by a decrease in rainfall of 9% in Sirasso and 10% in Dikodougou. The drop in rainfall has resulted in a decrease in the inflow of water that passes through the watercourses in the basin as well as the groundwater reserves with a hydrological deficit of 66.5% of flows from Bandama to Tortiya. The average assessment of recharge in the Bandama Basin in Tortiya calculated by the Thornthwaite method on the Sirasso and Dikodougou stations is 197.5 mm of infiltrated water, ie an average volume of water of 691,250,000 m3. Thus, the water supply of the aquifers of the Bandama sub-basin in Tortiya is not very well assured because of the weak rains since the 70's.L’objectif de cette étude est de montrer l’effet de l’évolution climatique sur les ressources en eau dans le bassin du Bandama à Tortiya. Pour atteindre cet objectif, diverses données (pluies, débits et températures) de sources différentes et méthodes (indices de NICHOLSON, filtre passe-bas d’ordre 2 de Hanning, test de PETTIT) ont été utilisées. L'application des indices de Nicholson associée au Filtre de Hanning aux séries pluviométriques et hydrologiques a mis en évidence une variabilité climatique caractérisée par une alternance de phases humides, normales et sèches. La méthode statistique de PETTIT indique une rupture pluviométrique à la station de Dikodougou et de Sirasso, intervenue respectivement en 1970 et en 1971. Ces ruptures marquent une modification des régimes pluviométriques et hydrologiques. Elles s’accompagnent d’une diminution de la pluviométrie de 9% à Sirasso et de 10% à Dikodougou. La baisse de la pluviométrie a eu pour effet une diminution des apports d’eau qui transitent dans les cours d’eau dans le bassin ainsi que les réserves en eau souterraines avec un déficit hydrologique de 66,5% des débits du fleuve Bandama à Tortiya. L’évaluation moyenne (1901-2016) de la recharge dans le bassin de Bandama à Tortiya calculée par la méthode de Thornthwaite sur les stations de Sirasso et de Dikodougou est de 197,5 mm d’eau infiltré soit un volume d’eau moyen annuel de 691 250 000 m3 . Ainsi, L’alimentation en eau des aquifères du bassin versant du Bandama à Tortiya n’est pas très bien assurée à cause de la faiblesse des pluies depuis les années 70

    Effet de Différentes Doses d’Engrais Minéraux sur le Rendement de deux Variétés de Patate Douce [Ipomoea batatas (L) Lam] à Bouaké, Centre de la Côte d'Ivoire

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    L'étude a été conduite sur deux campagnes (2015/2016 et 2016/2017) afin d’évaluer l’effet de l’apport d’engrais minéraux (NPK 15-15-15 et 12-22- 22) sur le rendement de deux variétés de patate douce à Bouaké. L’essai a été conduit selon un dispositif expérimental split-plot comportant deux variétés de patate douce (Tib-440060 et Irene) et cinq niveaux de fertilisation (0, 200, 300, 400, 500 kg/ha) en trois répétitions. Les résultats ont montré que les engrais minéraux ont eu un effet positif sur les composantes du rendement des racines tubéreuses. Les résultats de l'étude ont également montré que l'apport d'engrais minéraux n’a pas modifié les paramètres organoleptiques mesurés à savoir le goût, l’aspect, la cuisson et la contenance en eau de la patate douce. La variété Irene semble plus s’accommoder à la fertilisation minérale par rapport à la variété Tib-440060. The study was conducted over two seasons (2015/2016 and 2016/2017) to assess the effect of mineral fertilizer inputs (NPK 15-15-15 and 12-22-22) on the yield of two sweet potato varieties in Bouaké. The test was conducted using a split-plot experimental design with two varieties of sweet potato (Tib-440060 and Irene) and five levels of fertilization (0, 200, 300, 400, 400, 500 kg/ha) in three repetitions. The results showed that mineral fertilizers had a positive effect on the yield components of tuberous roots. The results of the study also showed that the use of mineral fertilizers did not modify the organoleptic parameters measured, namely the taste, appearance, cooking and water content of the sweet potato. Irene variety seems to be more suited to mineral fertilization than the Tib-440060 variety

    Influence de l’âge des explants primaires sur la régénération des vitroplants de deux espèces d’ignames en côte d’ivoire: Dioscorea alata et Dioscorea cayenensis-rotundata (Dioscoreacea)

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    Objectif: En Côte d’Ivoire la production annuelle de Dioscorea spp est insuffisante à cause de la conservation des tubercules qui réduisent fortement les rendements des tubercule-semences. Il s’avère nécessaire de conserver tous les cultivars d’igname sous forme de vitroplant. Cette étude vise à évaluer l’effet du milieu de culture, de la désinfection et du type d’explants primaires sur la régénération et la conservation in vitro.Méthodologie et résultats: Les explants primaires prélevés sur les tiges âgées de 14, 21, 35 et 60 jours ont été désinfectés et mis en culture sur deux milieux de culture MS et MS modifié. Les explants primaires issus des tiges de 14 et 21 jours ont permis d’obtenir 99 à 100 % de vitroplants sains, 100 % de régénération au bout de 2 à 4 jours dans le milieu MS modifié avec en moyenne 3,82 à 5,14 noeuds et 1 à 2 tiges au bout de 60 jours. Tandis que ceux de 35 et 60 jours ont donné 35 à 74 %.de vitroplants sains, 1 à 4 noeuds et 1 à 2 tiges. Le milieu MS modifié et Les explants primaires issus des tiges de 14 et 21 jours permettant de régénérer les vitroplants au bout de 3 à 4 jours en moyenne ont été retenus.Conclusions et application des résultats: La conservation de toutes les variétés d’igname de la Côte d’Ivoire sous forme de vitroplants par la technique de régénération de tiges aériennes in vitro nécessite la satisfaction de certaines conditions. Ainsi pour la régénération de tous les cultivars les explants primaires prélevés sur les tiges âgées de 14 et 21 jours et le milieu de culture MS modifié ont été meilleurs. Tous les cultivars dans le milieu MS modifié ont été régénérés en moins d’une semaine et les vitroplants sains ont eu une bonne croissance offrant beaucoup de noeuds qui ont servi d’explants secondaires. La présente étude indique les  possibilités de production à grande échelle de semences des variétés d’igname pour répondre aux impératifs de sauvegarder et d’enrichir les ressources génétiques de l’igname en Côte d’Ivoire.Mots clés: Igname, explants primaires, cultivars, régénération, vitroplants, milieu de culture, âge, Côte d’IvoireEnglish Title: Influence of age to primary explants on the regeneration of vitroplant of two yam species in Côte d’Ivoire: Dioscorea alata and Dioscorea cayenensis-rotundata (Dioscoreacea)English AbstractObjectives: The annual production of Dioscorea spp in Côte d'Ivoire is insufficient because of the conservation of tubers, which greatly reduce the tuber yields. It is necessary to keep all of yam cultivars as vitroplant. This study aims to evaluate the effect of the culture medium, disinfection and type of primary explants on regeneration and in vitro conservation.Methodology and Results: Primary explants taken on older stems 14, 21, 35 and 60 days were disinfected and cultured on MS culture media and modified MS media. Primary explants from the stems of 14 and 21 days have resulted in 99 to 100% of healthy vitroplants, 100% of regeneration after 2 to 4 days in MS medium amended with an average of 3 to 5 nodes and 1 to 2 stems after 60 days. While those of 35 and 60 days gave 35-74% healthy vitroplants, from 1 to 4 nodes and 1 to 2 stems. The modified MS medium and primary explants from stems 14 and 21 days to regenerate the vitroplants after 3 to 4 days on average were selected.Conclusions and application of findings: The conservation of all varieties of yam from Côte d'Ivoire as vitroplants by aerial stems regeneration technique requires the satisfaction of certain conditions.So for the regeneration of all cultivars primary explants taken on older stems of 14 and 21 days and the modified MS culture medium were better. All cultivars in the modified MS medium were regenerated in less than a week and healthy vitroplants had good growth with many knots that served as secondary explants. This study shows the large-scale possibilities of seeds production for yam varieties to meet the requirements to safeguard and enrich the genetic resources of yams in Côte d'Ivoire.Keywords: yam, primary explants, cultivars, regeneration, vitroplants, culture medium, age, Côte d'Ivoir

    Effet de la Période de Pollinisation Manuelle sur la Fructification de l’igname (Dioscorea rotundata Poir; Dioscoreaceae) en Côte d’Ivoire

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    D. rotundata is the most popular species among consumers in Côte d'Ivoire. However, its production is stagnating due to the many constraints associated with its cultivation, particularly virus diseases. The use of improved varieties from sexual reproduction could effectively contribute to sustainable production. This work aimed to evaluate the crossing period in order to increase fruiting rates in this species. A total of 28 intra-specific crosses were carried out using 4 female and 7 male clones from the CNRA-Bouaké yam collection. Two time slots H1 (from 7:30 to 11:00) and H2 (from 11:00 to 13:30), selected for crossings, were compared to determine the optimal pollination period. Out of 30061 pollinated flowers, 2249 fruits were obtained i.e 7.48% with a variation range from 1.16 to 51.06% as the average fruiting rate depending on the clone combinations. Fruiting rates were significantly higher in H1 (8.53%) compared to 6.22% in H2. The female clone, Cnraigr09/00001, has recorded the highest fruiting rate especially in H1 (18.10%). Similarly, the male clones CIVCDr072, TDr00/00380 and TDr95/18555 have got the highest rates in H1 with 9.3; 9.8 and 16.3% respectively compared to those in H2. The couple Cnraigr09/00001 x TDr99/18555 recorded fruiting rates of 35.41% and 8.78% statistically different at schedule H1 and H2, respectively. A strong variation in the fruiting rate in favor of the H1 schedule was obtained between the different clone combinations.L’igname D. rotundata est l’espèce la plus appréciée des consommateurs en Côte d’Ivoire. Cependant, sa production stagne du fait des nombreuses contraintes liées à sa culture notamment les viroses. L’utilisation de variétés améliorées issues de reproduction sexuelle, pourrait contribuer efficacement à une production durable. Ce travail visait à évaluer la période des croisements afin d’accroitre les taux de fructifications chez cette espèce. Au total, 28 croisements intra-spécifiques ont été réalisés en utilisant 4 clones femelles et 7 clones mâles issus de la collection d’ignames du CNRA-Bouaké. Deux plages horaires H1 (de 7h30 à 11h) et H2 (de 11h à 13h30), retenues pour les croisements ont été comparées en vue de déterminer la période optimale de pollinisation. Sur 30061 fleurs pollinisées, 2249 fruits ont été obtenus soit 7,48% avec une variation allant de 1,16 à 51,06% de taux moyen de fructification selon les combinaisons de clones. Les taux de fructifications ont été significativement plus élevés en H1 (8,53%) contre 6,22% en H2. Le clone femelle, Cnraigr09/00001 a eu le taux de fructification le plus élevé et spécialement en H1 (18,10%). De même les clones mâles CIVCDr072, TDr00/00380 et TDr95/18555 ont eu les meilleurs taux en H1 avec respectivement 9,3 ; 9,8 et 16,3% par rapport à H2. Le couple Cnraigr09/00001 x TDr99/18555 a donné des taux de fructifications 35,41% et 8,78% statistiquement différents aux horaires H1 et H2, respectivement. Une forte variation du taux de fructification en faveur de l’horaire H1 a été obtenue entre les différentes combinaisons de clones

    Yam Cropping System in Cote d’Ivoire: Current Practices and Constraints

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    Yam is the first food crop in CĂ´te d'Ivoire. It is being cultivated under a traditional technique system with low output. Detailed profiling of the current practices and opportunities for improvement is essential to increase the benefits of yam for food security and income in the country. This study diagnosed the current practices, constraints, and requirements in order to gain insight on the yam cropping system for research and development in CĂ´te d'Ivoire. The surveys were conducted in seven (7) regions in the main yam production area. Groups of 60 producers per region were investigated. Individual surveys were also conducted on-farm, particularly for diagnosing the physical environment and yam-based production systems. As results, yambased production systems are characterized by mixed cropping (cassava, corn and vegetable crops) and/or rotation with various other crops (rice, groundnut, vegetable crops, …). Preferred plots for yam cultivation are forest, savannah or fallow areas. The major constraints in yam cultivation were the effects of environmental stresses, labor scarcity, pest damage, tuber and seed storage difficulties as well as the low market value of yam. The most cultivated yam varieties are Bètè-Bètè and Florido for Dioscorea alata and Lokpa for Dioscorea rotundata. The cropping system, the species and varieties vary according to the region, the topo sequence and the type of soil. Knowledgebuilding that take into account constraints related to yam cultivation, for each production area, can serve as guidance for variety breeding and cultivation environment redefinition

    A review of varietal change in roots, tubers and bananas: consumer preferences and other drivers of adoption and implications for breeding

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    This review of the literature on varietal change in sub-Saharan Africa looks in detail at adoption of new varieties of bananas in Uganda, cassava in Nigeria, potato in Kenya, sweetpotato in Uganda and yams in C^ote d'Ivoire. The review explored three hypotheses about drivers of varietal change. There was a strong confirmation for the hypothesis that insufficient priority given to consumer-preferred traits by breeding programmes contributes to the limited uptake of modern varieties (MVs) and low varietal turnover. Lack of evidence meant the second hypothesis of insufficient attention to understanding and responding to gender differences in consumer preferences for quality and post-harvest traits was unresolved. The evidence on the third hypothesis about the informal seed system contributing to slow uptake of MVs was mixed. In some cases, the informal system has contributed to rapid uptake of MVs, but often it appears to be a barrier with inconsistent varietal naming a major challenge
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