9 research outputs found

    La pratique d’activitĂ© physique Ă  travers la vie : relations avec la santĂ© Ă  un Ăąge avancĂ©

    Get PDF
    Les maladies cardio-mĂ©taboliques (MCM), c’est-Ă -dire des maladies chroniques en lien avec la fonction cardio-respiratoire ou le mĂ©tabolisme, constituent aujourd’hui un enjeu important en santĂ© publique. Le Canada, comme plusieurs pays occidentaux, est caractĂ©risĂ© par une trĂšs forte prĂ©valence de ces maladies, celles-ci reprĂ©sentant jusqu’à 70% de la mortalitĂ© au pays. MalgrĂ© les efforts investis dans la quĂȘte d’une solution pour diminuer l’ampleur de ce flĂ©au, ces conditions de santĂ© demeurent en augmentation au sein de la population, cela tant au QuĂ©bec qu’au Canada. Non seulement le vieillissement se fait-il de plus en plus prĂ©sent dans nos sociĂ©tĂ©s, mais la prĂ©valence des MCM est d’autant plus importante avec l’avancĂ©e en Ăąge Ă  cause des changements physiologiques associĂ©s au vieillissement. Dans le dĂ©veloppement des MCM, l’inactivitĂ© physique serait le deuxiĂšme facteur de risque comportemental en importance au Canada, aprĂšs le tabac, lorsqu’il est question d’association Ă  la mortalitĂ©. Les taux d’inactivitĂ© physique sont les plus Ă©levĂ©s chez les personnes ĂągĂ©es. D’un autre cĂŽtĂ©, si le manque d’activitĂ© physique (AP) mĂšne au dĂ©veloppement de MCM, l’adoption d’une pratique rĂ©guliĂšre d’activitĂ© physique est largement acceptĂ©e comme une mesure de prĂ©vention efficace pour diminuer le risque de dĂ©velopper ces maladies. Toutefois, malgrĂ© tous les bĂ©nĂ©fices hautement reconnus associĂ©s Ă  la pratique rĂ©guliĂšre d’AP, les taux d’inactivitĂ© physique sont encore trĂšs hauts au Canada. Dans l’objectif premier de diminuer la prĂ©valence de l’inactivitĂ© physique dans nos populations, des recommandations d’activitĂ© physique ont Ă©tĂ© publiĂ©es et amĂ©liorĂ©es au fil du temps. Les derniĂšres recommandations d’AP au Canada, publiĂ©es en 2011, stipulent que « [les adultes ĂągĂ©s de 18 ans et plus] devraient faire chaque semaine au moins 150 minutes d’AP aĂ©robie d’intensitĂ© modĂ©rĂ©e Ă  Ă©levĂ©e par sĂ©ance d’au moins 10 minutes ». Puisque l’adhĂ©rence aux recommandations d’AP est trĂšs variable dans la population, il semble que la pratique d’AP soit influencĂ©e par un ensemble complexe de facteurs. Les nombreux dĂ©terminants associĂ©s Ă  la pratique d’AP ainsi que la modulation de la pratique d’AP selon les Ă©vĂ©nements importants de la vie laissent supposer que la pratique d’AP ne dĂ©cline pas linĂ©airement Ă  travers les annĂ©es, mais propose plutĂŽt des variations. MĂȘme si les signes des MCM n’apparaissent que plus tard dans la vie, il est reconnu que l’origine de plusieurs d’entre elles repose sur la petite enfance. Il y aurait donc un lien, direct ou indirect, entre la pratique d’AP Ă  un jeune Ăąge et la santĂ© Ă  un Ăąge plus avancĂ©. La littĂ©rature actuelle ne nous rĂ©vĂšle que quelques Ă©tudes qui ont dĂ©montrĂ© l’impact de diffĂ©rentes trajectoires d’AP au cours de la vie sur les facteurs de risque de MCM Ă  un Ăąge avancĂ©. Toutefois, ces Ă©tudes prĂ©sentent des lacunes mĂ©thodologiques au niveau de la mesure des AP, de la population Ă©tudiĂ©e ainsi que du devis utilisĂ©, ce qui ne nous permet pas de gĂ©nĂ©raliser les rĂ©sultats aux personnes ĂągĂ©es de 65 ans et plus, en bonne santĂ©. Ainsi, notre Ă©tude vise principalement Ă  dĂ©terminer si la pratique d’AP Ă  travers la vie adulte est associĂ©e aux facteurs de risque de MCM Ă  un Ăąge avancĂ©. Nous supposons que l’adoption d’un mode de vie actif Ă  un Ăąge avancĂ© procurera des bĂ©nĂ©fices similaires au niveau des facteurs de risque de MCM que le maintien d’un mode de vie actif tout au long de la vie. Afin de rĂ©pondre Ă  cette problĂ©matique, 1 378 hommes et femmes ĂągĂ©s entre 68 et 82 ans, provenant de l’étude longitudinale quĂ©bĂ©coise sur la nutrition comme dĂ©terminant d’un vieillissement rĂ©ussi ont Ă©tĂ© inclus dans les analyses. L’AP Ă  l’ñge de 15, 25, 45, 65 ans et au moment de l’étude (moyenne d’ñge de 74 ans) a Ă©tĂ© rapportĂ©e rĂ©trospectivement, par une entrevue dirigĂ©e, en utilisant une version modifiĂ©e du questionnaire « Lifetime Total Physical Activity Questionnaire ». Les quatre domaines d’AP sont rapportĂ©s : les AP de loisirs (APL), les AP domestiques (APD), les AP de transport (APT) et les AP reliĂ©es Ă  l’emploi (APE). Lors de leur visite, les participants ont aussi Ă©tĂ© soumis Ă  une sĂ©rie de mesures : l’indice de masse corporelle, la circonfĂ©rence de taille, la circonfĂ©rence des hanches, la tension artĂ©rielle au repos, le glucose Ă  jeun ainsi que les masses grasse et maigre par absorption biphotonique Ă  rayons X. Le nombre ainsi que la gravitĂ© des conditions chroniques ont Ă©tĂ© auto-rapportĂ©s Ă  l’aide du questionnaire « Modified Version of the Older American Ressources and Services Questionnaire ». Les rĂ©sultats ont dĂ©montrĂ© que la pratique d’AP varie diffĂ©remment selon le sexe : les hommes avaient une dĂ©pense Ă©nergĂ©tique de l’AP plus Ă©levĂ©e que celles des femmes Ă  tous les moments de la vie, et les variations dans leur pratique d’AP Ă©taient plus prononcĂ©es bien qu’elles Ă©taient dans le mĂȘme sens. Pour les deux sexes, les APL et les APD augmentaient entre les Ăąges de 25 et de 65 ans. Les APT diminuaient entre 15 ans et le moment de l’étude. Les APE augmentaient entre les Ăąges de 15 et de 45 ans et diminuaient entre 45 ans et le moment de l’étude, tout comme la dĂ©pense Ă©nergĂ©tique totale de l’AP. D’un autre cĂŽtĂ©, chez les hommes, les APL sont inversement associĂ©es aux mesures anthropomĂ©triques, tandis que chez les femmes, aucun domaine d’AP n’est associĂ© aux facteurs de risque de MCM. Quant au moment de la vie, il semblerait que, chez les hommes et les femmes, ce soient les AP pratiquĂ©es au moment de l’étude, tout domaine confondu, qui avaient le plus d’influence sur les facteurs de risque de MCM. Lorsque le domaine est combinĂ© au moment de la vie, les APL pratiquĂ©es actuellement chez les hommes Ă©taient les meilleurs dĂ©terminants des facteurs de risque de MCM, tandis que chez les femmes, aucune rĂ©gression n’était significative. Finalement, il n’y aurait pas d’effet cumulatif de l’AP Ă  travers la vie, mais plutĂŽt un effet Ă  court terme, suggĂ©rant que l’AP actuelle serait bĂ©nĂ©fique pour amĂ©liorer les facteurs de risque de MCM Ă  un Ăąge avancĂ©, et ce, autant chez les hommes que chez les femmes. En conclusion, nous affirmons que l’AP n’évolue pas de la mĂȘme façon selon les domaines d’AP Ă  travers la vie et le sexe. De plus, les domaines d’AP influencent les facteurs de risque de MCM diffĂ©remment entre les hommes et les femmes. Finalement, les bĂ©nĂ©fices reliĂ©s Ă  la pratique d’AP semblent ĂȘtre Ă  court terme. Ces rĂ©sultats sont intĂ©ressants dans le dĂ©veloppement de recommandations d’AP Ă  tout Ăąge, notamment aprĂšs l’ñge de 65 ans, afin de prĂ©venir le dĂ©veloppement de MCM. Toutefois, d’autres Ă©tudes devront ĂȘtre menĂ©es afin de confirmer nos rĂ©sultats.

    Relationships between physical activity across lifetime and health outcomes in older adults: Results from the NuAge cohort

    Get PDF
    Abstract: Objectives: This study aims to (1) describe participation in four physical activity (PA) domains across life and (2) examine the influence of PA during adolescence, early, mid-life, and later adulthood on health variables at older age. Design: Retrospective, observational, population-based cohort. Setting: Longitudinal study Nutrition as a Determinant of Successful Aging study ParticipantS: 1 378 healthy older adults (667 men; 711 women; aged 67-84 yrs at baseline) Measurements: Using a modified version of the interviewer-administered Lifetime Total Physical Activity Questionnaire (LTPAQ) and life events calendar to facilitate the recall, participants reported the frequency, duration, and intensity of occupational (OPA), commuting (CPA), household (HPA), and leisure time (LTPA) they participated in at the ages of 15, 25, 45, and 65 years and at the first follow-up (aged 68-85 yrs at follow-up). Fat mass, lean body mass, body mass index, waist to hip ratio, fasting glucose, systolic and diastolic blood pressures, self-reported chronic diseases, and socio-demographic were assessed at baseline. Results: Changes in PA differed across sex and PA domain. However, there was a general decline in all PA domains among both sexes after the age of 65. In multiple regression analyses, current LTPA was systematically associated with more favorable waist to hip ratio and fat mass in both sexes, whereas CPA, OPA, and HPA across life were not consistently associated with health variables. Conclusion: PA domains during adolescence, early adulthood, and mid-life were not directly related to health variables at older age, while current LTPA was, suggesting it is never too late to start

    La pratique d’activitĂ© physique Ă  travers la vie : relations avec la santĂ© Ă  un Ăąge avancĂ©

    No full text
    Les maladies cardio-mĂ©taboliques (MCM), c’est-Ă -dire des maladies chroniques en lien avec la fonction cardio-respiratoire ou le mĂ©tabolisme, constituent aujourd’hui un enjeu important en santĂ© publique. Le Canada, comme plusieurs pays occidentaux, est caractĂ©risĂ© par une trĂšs forte prĂ©valence de ces maladies, celles-ci reprĂ©sentant jusqu’à 70% de la mortalitĂ© au pays. MalgrĂ© les efforts investis dans la quĂȘte d’une solution pour diminuer l’ampleur de ce flĂ©au, ces conditions de santĂ© demeurent en augmentation au sein de la population, cela tant au QuĂ©bec qu’au Canada. Non seulement le vieillissement se fait-il de plus en plus prĂ©sent dans nos sociĂ©tĂ©s, mais la prĂ©valence des MCM est d’autant plus importante avec l’avancĂ©e en Ăąge Ă  cause des changements physiologiques associĂ©s au vieillissement. Dans le dĂ©veloppement des MCM, l’inactivitĂ© physique serait le deuxiĂšme facteur de risque comportemental en importance au Canada, aprĂšs le tabac, lorsqu’il est question d’association Ă  la mortalitĂ©. Les taux d’inactivitĂ© physique sont les plus Ă©levĂ©s chez les personnes ĂągĂ©es. D’un autre cĂŽtĂ©, si le manque d’activitĂ© physique (AP) mĂšne au dĂ©veloppement de MCM, l’adoption d’une pratique rĂ©guliĂšre d’activitĂ© physique est largement acceptĂ©e comme une mesure de prĂ©vention efficace pour diminuer le risque de dĂ©velopper ces maladies. Toutefois, malgrĂ© tous les bĂ©nĂ©fices hautement reconnus associĂ©s Ă  la pratique rĂ©guliĂšre d’AP, les taux d’inactivitĂ© physique sont encore trĂšs hauts au Canada. Dans l’objectif premier de diminuer la prĂ©valence de l’inactivitĂ© physique dans nos populations, des recommandations d’activitĂ© physique ont Ă©tĂ© publiĂ©es et amĂ©liorĂ©es au fil du temps. Les derniĂšres recommandations d’AP au Canada, publiĂ©es en 2011, stipulent que « [les adultes ĂągĂ©s de 18 ans et plus] devraient faire chaque semaine au moins 150 minutes d’AP aĂ©robie d’intensitĂ© modĂ©rĂ©e Ă  Ă©levĂ©e par sĂ©ance d’au moins 10 minutes ». Puisque l’adhĂ©rence aux recommandations d’AP est trĂšs variable dans la population, il semble que la pratique d’AP soit influencĂ©e par un ensemble complexe de facteurs. Les nombreux dĂ©terminants associĂ©s Ă  la pratique d’AP ainsi que la modulation de la pratique d’AP selon les Ă©vĂ©nements importants de la vie laissent supposer que la pratique d’AP ne dĂ©cline pas linĂ©airement Ă  travers les annĂ©es, mais propose plutĂŽt des variations. MĂȘme si les signes des MCM n’apparaissent que plus tard dans la vie, il est reconnu que l’origine de plusieurs d’entre elles repose sur la petite enfance. Il y aurait donc un lien, direct ou indirect, entre la pratique d’AP Ă  un jeune Ăąge et la santĂ© Ă  un Ăąge plus avancĂ©. La littĂ©rature actuelle ne nous rĂ©vĂšle que quelques Ă©tudes qui ont dĂ©montrĂ© l’impact de diffĂ©rentes trajectoires d’AP au cours de la vie sur les facteurs de risque de MCM Ă  un Ăąge avancĂ©. Toutefois, ces Ă©tudes prĂ©sentent des lacunes mĂ©thodologiques au niveau de la mesure des AP, de la population Ă©tudiĂ©e ainsi que du devis utilisĂ©, ce qui ne nous permet pas de gĂ©nĂ©raliser les rĂ©sultats aux personnes ĂągĂ©es de 65 ans et plus, en bonne santĂ©. Ainsi, notre Ă©tude vise principalement Ă  dĂ©terminer si la pratique d’AP Ă  travers la vie adulte est associĂ©e aux facteurs de risque de MCM Ă  un Ăąge avancĂ©. Nous supposons que l’adoption d’un mode de vie actif Ă  un Ăąge avancĂ© procurera des bĂ©nĂ©fices similaires au niveau des facteurs de risque de MCM que le maintien d’un mode de vie actif tout au long de la vie. Afin de rĂ©pondre Ă  cette problĂ©matique, 1 378 hommes et femmes ĂągĂ©s entre 68 et 82 ans, provenant de l’étude longitudinale quĂ©bĂ©coise sur la nutrition comme dĂ©terminant d’un vieillissement rĂ©ussi ont Ă©tĂ© inclus dans les analyses. L’AP Ă  l’ñge de 15, 25, 45, 65 ans et au moment de l’étude (moyenne d’ñge de 74 ans) a Ă©tĂ© rapportĂ©e rĂ©trospectivement, par une entrevue dirigĂ©e, en utilisant une version modifiĂ©e du questionnaire « Lifetime Total Physical Activity Questionnaire ». Les quatre domaines d’AP sont rapportĂ©s : les AP de loisirs (APL), les AP domestiques (APD), les AP de transport (APT) et les AP reliĂ©es Ă  l’emploi (APE). Lors de leur visite, les participants ont aussi Ă©tĂ© soumis Ă  une sĂ©rie de mesures : l’indice de masse corporelle, la circonfĂ©rence de taille, la circonfĂ©rence des hanches, la tension artĂ©rielle au repos, le glucose Ă  jeun ainsi que les masses grasse et maigre par absorption biphotonique Ă  rayons X. Le nombre ainsi que la gravitĂ© des conditions chroniques ont Ă©tĂ© auto-rapportĂ©s Ă  l’aide du questionnaire « Modified Version of the Older American Ressources and Services Questionnaire ». Les rĂ©sultats ont dĂ©montrĂ© que la pratique d’AP varie diffĂ©remment selon le sexe : les hommes avaient une dĂ©pense Ă©nergĂ©tique de l’AP plus Ă©levĂ©e que celles des femmes Ă  tous les moments de la vie, et les variations dans leur pratique d’AP Ă©taient plus prononcĂ©es bien qu’elles Ă©taient dans le mĂȘme sens. Pour les deux sexes, les APL et les APD augmentaient entre les Ăąges de 25 et de 65 ans. Les APT diminuaient entre 15 ans et le moment de l’étude. Les APE augmentaient entre les Ăąges de 15 et de 45 ans et diminuaient entre 45 ans et le moment de l’étude, tout comme la dĂ©pense Ă©nergĂ©tique totale de l’AP. D’un autre cĂŽtĂ©, chez les hommes, les APL sont inversement associĂ©es aux mesures anthropomĂ©triques, tandis que chez les femmes, aucun domaine d’AP n’est associĂ© aux facteurs de risque de MCM. Quant au moment de la vie, il semblerait que, chez les hommes et les femmes, ce soient les AP pratiquĂ©es au moment de l’étude, tout domaine confondu, qui avaient le plus d’influence sur les facteurs de risque de MCM. Lorsque le domaine est combinĂ© au moment de la vie, les APL pratiquĂ©es actuellement chez les hommes Ă©taient les meilleurs dĂ©terminants des facteurs de risque de MCM, tandis que chez les femmes, aucune rĂ©gression n’était significative. Finalement, il n’y aurait pas d’effet cumulatif de l’AP Ă  travers la vie, mais plutĂŽt un effet Ă  court terme, suggĂ©rant que l’AP actuelle serait bĂ©nĂ©fique pour amĂ©liorer les facteurs de risque de MCM Ă  un Ăąge avancĂ©, et ce, autant chez les hommes que chez les femmes. En conclusion, nous affirmons que l’AP n’évolue pas de la mĂȘme façon selon les domaines d’AP Ă  travers la vie et le sexe. De plus, les domaines d’AP influencent les facteurs de risque de MCM diffĂ©remment entre les hommes et les femmes. Finalement, les bĂ©nĂ©fices reliĂ©s Ă  la pratique d’AP semblent ĂȘtre Ă  court terme. Ces rĂ©sultats sont intĂ©ressants dans le dĂ©veloppement de recommandations d’AP Ă  tout Ăąge, notamment aprĂšs l’ñge de 65 ans, afin de prĂ©venir le dĂ©veloppement de MCM. Toutefois, d’autres Ă©tudes devront ĂȘtre menĂ©es afin de confirmer nos rĂ©sultats.

    Effects of Lifestyle Interventions That Include a Physical Activity Component in Class II and III Obese Individuals: A Systematic Review and Meta-Analysis

    No full text
    <div><p>Background</p><p>In class II and III obese individuals, lifestyle intervention is the first step to achieve weight loss and treat obesity-related comorbidities before considering bariatric surgery. A systematic review, meta-analysis, and meta-regression were performed to assess the impact of lifestyle interventions incorporating a physical activity (PA) component on health outcomes of class II and III obese individuals.</p><p>Methods</p><p>An electronic search was conducted in 4 databases (Medline, Scopus, CINAHL and Sportdiscus). Two independent investigators selected original studies assessing the impact of lifestyle interventions with PA components on anthropometric parameters, cardiometabolic risk factors (fat mass, blood pressure, lipid and glucose metabolism), behaviour modification (PA and nutritional changes), and quality of life in adults with body mass index (BMI) ≄ 35 kg/m<sup>2</sup>. Estimates were pooled using a random-effect model (DerSimonian and Laird method). Heterogeneity between studies was assessed by the Cochran’s chi-square test and quantified through an estimation of the <i>I</i><sup>ÂČ</sup>.</p><p>Results</p><p>Of the 3,170 identified articles, 56 met our eligibility criteria, with a large majority of uncontrolled studies (80%). The meta-analysis based on uncontrolled studies showed significant heterogeneity among all included studies. The pooled mean difference in weight loss was 8.9 kg (95% CI, 10.2–7.7; p < 0.01) and 2.8 kg/m<sup>ÂČ</sup> in BMI loss (95% CI, 3.4–2.2; p < 0.01). Long-term interventions produced superior weight loss (11.3 kg) compared to short-term (7.2 kg) and intermediate-term (8.0 kg) interventions. A significant global effect of lifestyle intervention on fat mass, waist circumference, blood pressure, total cholesterol, LDL-C, triglycerides and fasting insulin was found (p<0.01), without significant effect on HDL-C and fasting blood glucose.</p><p>Conclusions</p><p>Lifestyle interventions incorporating a PA component can improve weight and various cardiometabolic risk factors in class II and III obese individuals. However, further high quality trials are needed to confirm this evidence, especially beyond weight loss.</p></div

    Forest plot of mean systolic blood pressure, LDL cholesterol, HDL cholesterol and triglycerides differences according to the intervention length in class II and III obese individuals.

    No full text
    <p>Notes: A (upper corner left): systolic blood pressure; B (upper corner right): LDL cholesterol; C: HDL cholesterol; D: Triglycerides. Letters inserted with the references (b, c, d) represent the different arms of intervention from the same study. A description of each intervention is given in <a href="http://www.plosone.org/article/info:doi/10.1371/journal.pone.0119017#pone.0119017.t001" target="_blank">Table 1</a></p
    corecore