12 research outputs found

    Le Chemin de Paris Ă  Larchant (77)

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    La fouille d’archéologie préventive réalisée sur «le Chemin de Paris» à Larchant fait suite au projet d’agrandissement de la carrière de Bonnevault (Silbeco France). Nous sommes dans le cas d’une occupation dites de plateau avec une pente en direction du sud-est. Deux zones de fouille ont été ouvertes : la zone 1 marquée par un replat et la zone 2 distante d’environ 200 m et située dans la partie haute de la pente.Deux époques ont été identifiées à Larchant : le Néolithique final et le Hallstatt D. De plus, quelques vestiges antiques résultent de l’occupation d’une villa gallo-romaine présente au nord-ouest du terrain, au-delà de l’emprise de fouille. Le site associe épandage de mobilier et structure en creux. Mais de façon générale, l’état de conservation des vestiges dépend de sa position dans la pente. En effet, les plus fortes concentrations de mobilier et les structures en creux les mieux conservées ont été localisées en zone 1, dans le secteur du replat qui a moins souffert des colluvionnements. Au-delà de ce replat les vestiges sont très arasés.« Le Chemin de Paris » offre donc une vision très succincte des différentes occupations. Pour le Néolithique, la majorité des vestiges sont en zone avec de rares lambeau du sol initial préservés. Ils se caractérisent par un mobilier homogène, reposant sur un même niveau et principalement en position à plat. La céramique, très fragmentaire en générale, y est mieux conservée. Cependant, ces niveaux d’occupation ne sont conservés que sur quelques m² et ne permettent pas de définir une organisation de l’espace occupé. Au-delà de ces petites zones, le mobilier apparaît à tous les niveaux, côtoyant des artefacts résiduels antiques. Deux fosses et un trou de poteau découverts au sein du replat ont livré un matériel du Néolithique final. Toutes les autres structures sont trop arasées pour permettre de définir leur fonction et leur chronologie.L’érosion, les colluvionnements, et les labours ne permettent pas de définir l’extension de l’implantation humaine durant la première moitié du IIIè millénaire avant notre ère. Par contre des hypothèses sur les activités pratiquées sur le site ont pu être émises à partir des artefacts : taille du silex, filage, agriculture...La zone 2 est fortement érodée avec quelques éléments du Néolithique final découverts uniquement sous la semelle de labour. Leur présence implique deux hypothèses : soit l’occupation est totalement détruite et témoigne d’une étendue importante du site néolithique rejoignant les deux zones, soit une seconde occupation, indépendante de la première, se développe non loin de la zone 2, probablement plus au sud-ouest si nous tenons compte du pendage du terrain. Tous ces vestiges se placent dans l’étape 1 du Néolithique final (2900-2450 avant J.-C. ; Salanova et al. 2011). L’attribution chronologique est confirmée par une datation C14 dans la fosse ST17 : 2870-2615 Cal. B.C. (à 89,7 % de probabilité). Enfin, les artefacts diagnostics, du mobilier céramique en particulier, témoignent d’une affiliation du site avec le groupe du Gord qui évolue dans une large partie orientale du Bassin Parisien.Pour l’occupation protohistorique, elle n’est constituée que d’un seul silo découvert en limite nord-ouest de la zone 2. Il est de grande dimension et à servi de zone de rejets détritiques. Le mobilier céramique attribue les artefacts au Hallstatt D. Il n’y a aucun autre indice protohistorique sur le reste du site. Il est donc fort probable que ce silo soit en retrait par rapport à une implantation humaine protohistorique se développe en dehors de l’emprise de fouille.En conclusion, malgré une vision très ponctuelle de l’occupation préhistorique, « Le Chemin de Paris » est donc un des rares sites de plateau de fin du Néolithique dans le Bassin Parisien qui associe épandage de mobilier et structure en creux

    Le Chemin de Paris Ă  Larchant (77)

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    La fouille d’archéologie préventive réalisée sur «le Chemin de Paris» à Larchant fait suite au projet d’agrandissement de la carrière de Bonnevault (Silbeco France). Nous sommes dans le cas d’une occupation dites de plateau avec une pente en direction du sud-est. Deux zones de fouille ont été ouvertes : la zone 1 marquée par un replat et la zone 2 distante d’environ 200 m et située dans la partie haute de la pente.Deux époques ont été identifiées à Larchant : le Néolithique final et le Hallstatt D. De plus, quelques vestiges antiques résultent de l’occupation d’une villa gallo-romaine présente au nord-ouest du terrain, au-delà de l’emprise de fouille. Le site associe épandage de mobilier et structure en creux. Mais de façon générale, l’état de conservation des vestiges dépend de sa position dans la pente. En effet, les plus fortes concentrations de mobilier et les structures en creux les mieux conservées ont été localisées en zone 1, dans le secteur du replat qui a moins souffert des colluvionnements. Au-delà de ce replat les vestiges sont très arasés.« Le Chemin de Paris » offre donc une vision très succincte des différentes occupations. Pour le Néolithique, la majorité des vestiges sont en zone avec de rares lambeau du sol initial préservés. Ils se caractérisent par un mobilier homogène, reposant sur un même niveau et principalement en position à plat. La céramique, très fragmentaire en générale, y est mieux conservée. Cependant, ces niveaux d’occupation ne sont conservés que sur quelques m² et ne permettent pas de définir une organisation de l’espace occupé. Au-delà de ces petites zones, le mobilier apparaît à tous les niveaux, côtoyant des artefacts résiduels antiques. Deux fosses et un trou de poteau découverts au sein du replat ont livré un matériel du Néolithique final. Toutes les autres structures sont trop arasées pour permettre de définir leur fonction et leur chronologie.L’érosion, les colluvionnements, et les labours ne permettent pas de définir l’extension de l’implantation humaine durant la première moitié du IIIè millénaire avant notre ère. Par contre des hypothèses sur les activités pratiquées sur le site ont pu être émises à partir des artefacts : taille du silex, filage, agriculture...La zone 2 est fortement érodée avec quelques éléments du Néolithique final découverts uniquement sous la semelle de labour. Leur présence implique deux hypothèses : soit l’occupation est totalement détruite et témoigne d’une étendue importante du site néolithique rejoignant les deux zones, soit une seconde occupation, indépendante de la première, se développe non loin de la zone 2, probablement plus au sud-ouest si nous tenons compte du pendage du terrain. Tous ces vestiges se placent dans l’étape 1 du Néolithique final (2900-2450 avant J.-C. ; Salanova et al. 2011). L’attribution chronologique est confirmée par une datation C14 dans la fosse ST17 : 2870-2615 Cal. B.C. (à 89,7 % de probabilité). Enfin, les artefacts diagnostics, du mobilier céramique en particulier, témoignent d’une affiliation du site avec le groupe du Gord qui évolue dans une large partie orientale du Bassin Parisien.Pour l’occupation protohistorique, elle n’est constituée que d’un seul silo découvert en limite nord-ouest de la zone 2. Il est de grande dimension et à servi de zone de rejets détritiques. Le mobilier céramique attribue les artefacts au Hallstatt D. Il n’y a aucun autre indice protohistorique sur le reste du site. Il est donc fort probable que ce silo soit en retrait par rapport à une implantation humaine protohistorique se développe en dehors de l’emprise de fouille.En conclusion, malgré une vision très ponctuelle de l’occupation préhistorique, « Le Chemin de Paris » est donc un des rares sites de plateau de fin du Néolithique dans le Bassin Parisien qui associe épandage de mobilier et structure en creux

    Histopathological analysis in ENaC-expressing organs from CAP2/<i>Tmprss4</i> knockout mice.

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    <p>Representative H&E stained section of colon, lung, kidney and skin from CAP2/<i>Tmprss4</i> wildtype (WT), heterozygous mutant (HET) and knockout (KO) mice; n = 2 females and 2 males for each group and genotype; bar indicates 100ÎĽm.</p

    Phenotype of CAP2/<i>Tmprss4</i>-deficient mice.

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    <p><b>(A)</b> Representative pictures of 3 months old (male) CAP2/<i>Tmprss4</i> wildtype (WT) and CAP2/<i>Tmprss4</i> knockout (KO) littermates. (<b>B</b>) Mean body weight (g) of 3-month-old male and female wildtype (WT, n = 6), heterozygous mutant (HET, n = 11 and n = 9, respectively), and knockout (KO, n = 6 and n = 5, respectively) mice. (<b>C</b>) Relative CAP2/<i>Tmprss4</i> mRNA transcript expression in colon from CAP2/<i>Tmprss4</i><sup><i>WT</i></sup>, CAP2/<i>Tmprss4</i><sup><i>HET</i></sup> and CAP2/<i>Tmprss4</i><sup><i>KO</i></sup> mice (n = 6 mice per group); β-actin is used as internal control. (<b>D</b>) Representative immunoblot showing the presence of a 70kDa CAP2/Tmprss4-specific band in colon extracts from CAP2/<i>Tmprss4</i><sup><i>WT</i></sup> (lane 1 and 2), CAP2/<i>Tmprss4</i><sup>HET</sup> (lane 3–5) mice and absence in CAP2/<i>Tmprss4</i><sup><i>KO</i></sup> (lane 6–8) mice; arrow indicates the size of the expected but absent CAP2/Tmprss4-specific band in knockouts.</p

    Inactivation of the CAP2/<i>Tmprss4</i> gene locus.

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    <p><b>(A)</b> Scheme of the wild-type allele, the targeting vector, and the targeted CAP2/<i>Tmprss4</i><sup><i>loxneo</i></sup> allele following homologous recombination, and the CAP2/<i>Tmprss4</i><sup><i>lox</i></sup> and the CAP2/<i>Tmprss4</i><sup>Δ</sup> allele following breeding with Flp- and Cre-deleter mice, respectively. Relevant restriction enzymes for cloning and diagnosis of targeted ES cell clones are shown. Exons 8 and 9 and the neomycin cassette (flanked by <i>frt</i> sites) are flanked by <i>lox</i>P sites. 5’ and 3’ probes as well as PCR primers used for ES cell screening and mouse genotyping are indicated. (<b>B</b>) Southern blot analyses of targeted ES cell clones using the external 5’probe (upper left panel) following digestion with <i>Spe</i>I and <i>Nhe</i>I, the neo probe (upper right panel) following <i>Eco</i>RI digestion, and the external 3’probe following digestion with <i>Bam</i>H1; note that clone #2 and #3 harbour additional recombination and integration events as evidenced by Southern blot analyses using the 5’ and neo probe, respectively. (<b>C</b>) Southern blot analysis of CAP2/<i>Tmprss4</i><sup><i>loxneo/+</i></sup>, CAP2/<i>Tmprss4</i><sup><i>lox/lox</i></sup> and/or CAP2/<i>Tmprss4</i><sup><i>lox/+</i></sup> and CAP2/<i>Tmprss</i><sup>Δ<i>/</i>Δ</sup> mice using the 5’ probe following <i>Spe</i>I/<i>Nhe</i>I digestion. (<b>D</b>) PCR-based genotyping of mice harbouring the wild type (<i>+</i>, 250bp, lane 1 and 3), <i>lox</i> alleles (<i>lox</i>, 350bp, lane 2) and knockout alleles (Δ, 500bp, lane 3 and 4).</p

    ENaC mRNA transcript and protein expression in kidneys from CAP2/<i>Tmprss4</i> wildtype (WT), heterozygous mutant (HET) and knockout (KO) mice under sodium-deficient diet.

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    <p><b>(A-C)</b> Relative mRNA transcript and (<b>D-F</b>) protein expression of (<b>A</b>) <i>Scnn1a</i>, (<b>B</b>) <i>Scnn1b</i> and (<b>C)</b><i>Scnn1g</i> from CAP2/<i>Tmprss4</i> wildtype (WT), heterozygous mutant (HET), and knockout (KO) mice; n = 4 for each group and genotype; β-actin was used as internal control. Representative immunoblots of (<b>D)</b> Scnn1a, (<b>E</b>) Scnn1b and (<b>F</b>) Scnn1g and its corresponding β-actin protein expression from CAP2/<i>Tmprss4</i> wildtype (WT), heterozygous mutant (HET) and knockout (KO) mice (n = 5 for each group and genotype); kidney extracts from Scnn1 wildtype (WT) and knockout (KO) mice were used as positive and negative control respectively; arrows indicate the full-length and the corresponding cleaved ENaC fragments; * <i>P</i>< 0.05).</p

    ENaC mRNA transcript expression and activity in colon from CAP2/<i>Tmprss4</i> mice under sodium-deficient diet.

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    <p>(<b>A-C</b>) Relative mRNA transcript expression of (<b>A</b>) <i>Scnn1a</i>, (<b>B</b>) <i>Scnn1b</i> and (<b>C)</b><i>Scnn1g</i> from CAP2/<i>Tmprss4</i> wildtype (WT, n = 4), heterozygous mutant (HET, n = 5), and knockout (KO, n = 4) mice; *<i>P</i>< 0.05); β-actin was used as internal control. (<b>D)</b> Morning and afternoon amiloride-sensitive rectal potential difference (PD) measurements at 10-12am and 4-6pm of two consecutive days in <i>Tmprss4</i> wildtype (WT), heterozygous mutant (HET) and knockout (KO) mice; n = 4 for each group and genotype.</p

    Cerebral perfusion using ASL in patients with COVID-19 and neurological manifestations: A retrospective multicenter observational study

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    Background and purpose: Cerebral hypoperfusion has been reported in patients with COVID-19 and neurological manifestations in small cohorts. We aimed to systematically assess changes in cerebral perfusion in a cohort of 59 of these patients, with or without abnormalities on morphological MRI sequences.Methods: Patients with biologically-confirmed COVID-19 and neurological manifestations undergoing a brain MRI with technically adequate arterial spin labeling (ASL) perfusion were included in this retrospective multicenter study. ASL maps were jointly reviewed by two readers blinded to clinical data. They assessed abnormal perfusion in four regions of interest in each brain hemisphere: frontal lobe, parietal lobe, posterior temporal lobe, and temporal pole extended to the amygdalo-hippocampal complex.Results: Fifty-nine patients (44 men (75%), mean age 61.2 years) were included. Most patients had a severe COVID-19, 57 (97%) needed oxygen therapy and 43 (73%) were hospitalized in intensive care unit at the time of MRI. Morphological brain MRI was abnormal in 44 (75%) patients. ASL perfusion was abnormal in 53 (90%) patients, and particularly in all patients with normal morphological MRI. Hypoperfusion occurred in 48 (81%) patients, mostly in temporal poles (52 (44%)) and frontal lobes (40 (34%)). Hyperperfusion occurred in 9 (15%) patients and was closely associated with post-contrast FLAIR leptomeningeal enhancement (100% [66.4%-100%] of hyperperfusion with enhancement versus 28.6% [16.6%-43.2%] without, p=0.002). Studied clinical parameters (especially sedation) and other morphological MRI anomalies had no significant impact on perfusion anomalies.Conclusion: Brain ASL perfusion showed hypoperfusion in more than 80% of patients with severe COVID-19, with or without visible lesion on conventional MRI abnormalities

    Cerebral perfusion using ASL in patients with COVID-19 and neurological manifestations: A retrospective multicenter observational study

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    Background and purpose: Cerebral hypoperfusion has been reported in patients with COVID-19 and neurological manifestations in small cohorts. We aimed to systematically assess changes in cerebral perfusion in a cohort of 59 of these patients, with or without abnormalities on morphological MRI sequences.Methods: Patients with biologically-confirmed COVID-19 and neurological manifestations undergoing a brain MRI with technically adequate arterial spin labeling (ASL) perfusion were included in this retrospective multicenter study. ASL maps were jointly reviewed by two readers blinded to clinical data. They assessed abnormal perfusion in four regions of interest in each brain hemisphere: frontal lobe, parietal lobe, posterior temporal lobe, and temporal pole extended to the amygdalo-hippocampal complex.Results: Fifty-nine patients (44 men (75%), mean age 61.2 years) were included. Most patients had a severe COVID-19, 57 (97%) needed oxygen therapy and 43 (73%) were hospitalized in intensive care unit at the time of MRI. Morphological brain MRI was abnormal in 44 (75%) patients. ASL perfusion was abnormal in 53 (90%) patients, and particularly in all patients with normal morphological MRI. Hypoperfusion occurred in 48 (81%) patients, mostly in temporal poles (52 (44%)) and frontal lobes (40 (34%)). Hyperperfusion occurred in 9 (15%) patients and was closely associated with post-contrast FLAIR leptomeningeal enhancement (100% [66.4%-100%] of hyperperfusion with enhancement versus 28.6% [16.6%-43.2%] without, p=0.002). Studied clinical parameters (especially sedation) and other morphological MRI anomalies had no significant impact on perfusion anomalies.Conclusion: Brain ASL perfusion showed hypoperfusion in more than 80% of patients with severe COVID-19, with or without visible lesion on conventional MRI abnormalities
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