45 research outputs found

    Putative role of arthropod vectors in African swine fever virus transmission in relation to their bio-ecological properties

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    African swine fever (ASF) is one of the most important diseases in Suidae due to its significant health and socioeconomic consequences and represents a major threat to the European pig industry, especially in the absence of any available treatment or vaccine. In fact, with its high mortality rate and the subsequent trade restrictions imposed on affected countries, ASF can dramatically disrupt the pig industry in afflicted countries. In September 2018, ASF was unexpectedly identified in wild boars from southern Belgium in the province of Luxembourg, not far from the Franco-Belgian border. The French authorities rapidly commissioned an expert opinion on the risk of ASF introduction and dissemination into metropolitan France. In Europe, the main transmission routes of the virus comprise direct contact between infected and susceptible animals and indirect transmission through contaminated material or feed. However, the seasonality of the disease in some pig farms in Baltic countries, including outbreaks in farms with high biosecurity levels, have led to questions on the possible involvement of arthropods in the transmission of the virus. This review explores the current body of knowledge on the most common arthropod families present in metropolitan France. We examine their potential role in spreading ASF—by active biological or mechanical transmission or by passive transport or ingestion—in relation to their bio-ecological properties. It also highlights the existence of significant gaps in our knowledge on vector ecology in domestic and wild boar environments and in vector competence for ASFV transmission. Filling these gaps is essential to further understanding ASF transmission in order to thus implement appropriate management measures

    AVIS de l'ANSES relatif à " l'évaluation du rapport bénéfice risque des pratiques de lutte anti-vectorielle habituellement mises en oeuvre pour lutter contre la dengue, dans le contexte actuel de confinement global "

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    Dans le contexte de la gestion de crise liée à l'épidémie de Covid-19 en France, l'Anses a été saisie en urgence le 14 avril 2020 par la Direction Générale de la Santé pour réaliser l'expertise suivante : " Évaluation du rapport bénéfice-risque des pratiques de lutte anti-vectorielle habituellement mises en oeuvre pour lutter contre la dengue, dans le contexte actuel de confinement global "

    Les pièges à moustiques sont-ils vraiment efficaces ?

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    Radiofréquences et santé : améliorer l’évaluation des risques

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    La mutation permanente des applications des technologies sans fil utilisant les radiofréquences s’accompagne de questionnements, aussi bien de la part des usagers qui les utilisent ou qui y sont exposés, que dans la sphère scientifique. Cet article propose d’explorer l’évolution réglementaire qui encadre les technologies sans fil au regard du développement des connaissances liées à l’exposition aux champs électromagnétiques radiofréquences et aux effets sanitaires qui pourraient y être associés. Le cadre réglementaire dans ce domaine peut être vu comme un reflet des connaissances et incertitudes scientifiques, sur lequel se construisent des dispositions héritées de la législation européenne (Directive 1999/5/CE) ou d’application du principe de précaution (Loi n° 2015-136 du 9 février 2015 relative à la sobriété, à la transparence, à l'information et à la concertation en matière d'exposition aux ondes électromagnétiques), par exemple. Même si les controverses publiques autour de la question des effets sanitaires liés à l’exposition aux champs électromagnétiques ne reflètent pas forcément les niveaux de preuve scientifique de leur existence, elles ont poussé à renforcer la structuration et la description des méthodes d’évaluation des risques dans ce domaine. Cet effort permet de mieux faire émerger les types d’incertitude scientifique qui accompagnent les évaluations de risque (manque de connaissances, données contradictoires, etc.) et ainsi affiner les mesures de gestion ou évolutions réglementaires éventuelles.The constantly changing of wireless technologies applications using radiofrequencies is accompanied by questions, both from the people who use or are exposed to them, as from researchers. This paper aims to explore the regulatory changes, which apply, to wireless technologies in terms of the development of knowledge related to exposure to radiofrequency electromagnetic fields and health effects that could be associated. The regulatory framework in this area can be seen as a reflection of scientific knowledge and uncertainties, which is translated into provisions coming from EU law or application of the precautionary principle, for example. Although public controversy around the issue of health effects of exposure to electromagnetic fields do not necessarily reflect their associated levels of scientific evidence, they have pushed to strengthen the structuring and description of risk assessment methods in this domain. This effort helps to bring out the types of scientific uncertainty accompanying risk assessments (lack of knowledge, conflicting data, etc.) and thus refines management provisions or potential regulatory changes

    La pandémie de Covid-19 ne doit pas nous faire oublier la dengue

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    International audienceExtrait : "En mobilisant aujourd’hui, à juste titre, l’attention du monde entier, la pandémie de Covid-19 liée au nouveau virus SARS-CoV-2 éclipse d’autres maladies infectieuses. Or cette situation est d’autant plus alarmante qu’en détournant l’attention des gestionnaires, des décideurs et du public sur ces maladies, elle peut aggraver leur impact.Dans de nombreux pays – en Afrique, en Asie et en Amérique latine – la pandémie de Covid-19 pourrait ainsi nuire aux campagnes de lutte et de prévention contre la tuberculose, le Sida et le paludisme (principales cibles du Fonds mondial), ainsi qu’aux campagnes de vaccination contre la diphtérie, la polio et la rougeole"

    Revue systématique des arthropodes hématophages présents chez les bovins en France

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    The authors are also particularly grateful to the working group “Vecteurs” and the specialized expert committee on health and animal welfare: “Santé et Bien-Etre des Animaux” (SABA), both from ANSES and to Claire Garros (CIRAD, Montpellier), Nil Rahola (IRD, Montpellier), and Gérard Duvallet (Montpellier University) for sharing their knowledge and expertise on hematophagous arthropods.International audienceThe arrival of pathogens, whether zoonotic or not, can have a lasting effect on commercial livestock farms, with dramatic health, social and economic consequences. However, available data concerning the arthropod vectors present and circulating on livestock farms in France are still very imprecise, fragmentary, and scattered. In this context, we conducted a systematic review of the hematophagous arthropod species recorded on different types of cattle farms in mainland France (including Corsica). The used vector “groups” studied were biting flies, biting midges, black flies, fleas, horse flies, lice, louse flies, mosquitoes, sand flies, and ticks. A large number of documents were selected ( N = 9,225), read ( N = 1,047) and analyzed ( N = 290), allowing us to provide distribution and abundance maps of different species of medical and veterinary interest according to literature data. Despite the large number of documents collected and analyzed, there are few data provided on cattle farm characteristics. Moreover, data on all arthropod groups lack numerical detail and are based on limited data in time and/or space. Therefore, they are not generalizable nor comparable. There is still little information on many vectors (and their pathogens) and still many unknowns for most studied groups. It appears necessary to provide new, updated and standardized data, collected in different geographical and climatological areas. Finally, this work highlights the lack of entomologists, funding, training and government support, leading to an increased risk of uncontrolled disease emergence in cattle herds.L’arrivée d’agents pathogènes, même non zoonotiques, peut affecter durablement les élevages commerciaux, avec des conséquences sanitaires, sociales et économiques dramatiques. Cependant, les données disponibles concernant les arthropodes vecteurs présents et circulants dans les élevages français sont encore très imprécises, fragmentaires et dispersées. Dans ce contexte, nous avons réalisé une revue systématique des espèces d’arthropodes hématophages présentes dans différents types d’élevages bovins en France métropolitaine (Corse comprise). Les “groupes” de vecteurs retenus et étudiés étaient les mouches piqueuses, les culicoïdes, les simulies, les puces, les taons, les poux, les hippobosques, les moustiques, les phlébotomes et les tiques. Un grand nombre de documents ont été sélectionnés ( N = 9 225), lus ( N = 1 047) et analysés ( N = 290), ce qui nous a permis de fournir des cartes de distribution et d’abondance des différentes espèces d’intérêt médical et vétérinaire en fonction des données de la littérature. Malgré le grand nombre de documents collectés et analysés, peu de données sont fournies sur les caractéristiques des élevages bovins. En outre, les données sur tous les groupes d’arthropodes manquent de détails numériques et sont basées sur des informations limitées dans le temps et/ou l’espace. Elles ne sont donc ni généralisables ni comparables. Il existe encore peu d’informations sur de nombreux vecteurs (et leurs agents pathogènes) et de multiples inconnues subsistent pour les groupes les plus étudiés. Il apparaît nécessaire de collecter de nouvelles données, actualisées et standardisées dans différentes zones géographiques et climatiques. Enfin, ce travail met en évidence le manque d’entomologistes, de financements, de formations et de soutien gouvernemental, ce qui accroît le risque d’émergence non contrôlée de maladies dans les troupeaux de bovins

    Avis de l'Anses relatif à la priorisation des lieux fréquentés par les cas importés d’arbovirose pour la réalisation des prospections entomologiques et des actions de lutte anti-vectorielle

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    Citation suggérée : Anses. (2023). Priorisation des lieux fréquentés par les cas importés d’arbovirose pour la réalisation des prospections entomologiques et des actions de lutte anti-vectorielle. (saisine n°2022-AST-0103). Maisons-Alfort : Anses, 39 p.Présents sur tous les continents, les moustiques du genre Aedes (Aedes aegypti et Aedes albopictus notamment) sont responsables de la transmission d’agents pathogènes affectant l’être humain et responsables d’arboviroses* telles que la dengue, le chikungunya, le Zika ou encore la fièvre jaune. Ces maladies sévissent principalement dans les régions tropicales mais sont désormais parfois observées en régions tempérées comme en Europe, notamment en raison de l’expansion géographique d'Ae. albopictus en lien avec le développement des activités humaines (transports de biens et de personnes, aménagements du territoire, etc.) (Paupy et al. 2009; Akhoundi 2018). Au cours des dernières décennies, l’incidence de la dengue a augmenté de manière significative au niveau mondial et des épidémies dechikungunya et de Zika ont émergé en dehors de leur aire de distribution d’origine. Dans tous les territoires concernés, la lutte contre ces arboviroses est une priorité de santé publique (Diagne et al. 2021; Mayer et al. 2007).Dans l’attente de vaccins opérationnels (à l’exception de celui de la fièvre jaune) et en l’absence de traitement curatif spécifique, le principal moyen de réduire les risques sanitaires résultant de la transmission vectorielle de ces arboviroses reste la lutte anti-vectorielle (LAV). Celle-ci doit viser la diminution des populations de vecteurs* à un niveau en-dessous des seuils de densités permettant une transmission virale active et/ou la réduction du contact être humain - vecteur pour empêcher la transmission de l’agent pathogène. Pour y parvenir, les moyens de lutte sont variés : lutte mécanique, aménagements de l’environnement, lutte biologique, génétique ou chimique (insecticides et répulsifs) pouvant être utilisés de manière alternée ou combinée. La LAV repose en effet sur l’utilisation d’outils et le recours à des techniques différentes, selon le couple vecteur/agent pathogène ciblé, mais aussi selon les objectifs poursuivis.Pour que la LAV soit efficace, les responsables doivent élaborer une stratégie intégrée tenant compte du contexte local et en particulier de la situation entomo-épidémiologique. La stratégie de LAV, cadrée par la réglementation, doit reposer sur une combinaison optimale d’outils et de techniques adaptés au contexte du territoire et aux ressources.En France, le décret n° 2019-258 du 29 mars 2019 relatif à la prévention des maladies vectorielles a confié aux Agences Régionales de Santé (ARS) les missions de surveillance entomologique et d’intervention autour des nouvelles implantations de moustiques vecteurs, ainsi qu’autour des cas humains d’arboviroses. Ainsi, depuis le 1er janvier 2020, les ARS sont responsables de la LAV et peuvent désigner des opérateurs de démoustication (OpD) chargés de réaliser les interventions autour du domicile et des lieux fréquentés par les cas confirmés* de dengue et autres arboviroses (chikungunya et Zika) transmises par les moustiques du genre Aedes, et plus particulièrement, Ae. albopictus. Ces interventions comprennent notamment la sensibilisation des populations à la prévention des maladies vectorielles et aux moyens pour s’en protéger, la suppression ou la vidange des gîtes larvaires, le traitement larvicide, ainsi que le traitement adulticide contre les vecteurs visant à diminuer la longévité et la densité de femelles potentiellement infectées et susceptibles de transmettre à de nouvellespersonnes le virus considéré dont elles sont porteuses. Ces interventions doivent être réalisées conformément aux dispositions de l’arrêté du 23 juillet 2019

    The control of <i>Hyalomma</i> ticks, vectors of the Crimean–Congo hemorrhagic fever virus: Where are we now and where are we going?

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    This review was conducted by the ad hoc subgroup from the working expert group on the risks related to Hyalomma ticks at the French Agency for Food, Environmental and Occupational Health & Safety (ANSES) commissioned by the French authorities.International audienceAt a time of major global, societal, and environmental changes, the shifting distribution of pathogen vectors represents a real danger in certain regions of the world as generating opportunities for emergency. For example, the recent arrival of the Hyalomma marginatum ticks in southern France and the concurrent appearance of cases of Crimean–Congo hemorrhagic fever (CCHF)—a disease vectored by this tick species—in neighboring Spain raises many concerns about the associated risks for the European continent. This context has created an urgent need for effective methods for control, surveillance, and risk assessment for ticks and tick-borne diseases with a particular concern regarding Hyalomma sp. Here, we then review the current body of knowledge on different methods of tick control—including chemical, biological, genetical, immunological, and ecological methods—and the latest developments in the field, with a focus on those that have been tested against ticks from the genus Hyalomma. In the absence of a fully and unique efficient approach, we demonstrated that integrated pest management combining several approaches adapted to the local context and species is currently the best strategy for tick control together with a rational use of acaricide. Continued efforts are needed to develop and implement new and innovative methods of tick control
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