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Initial results from a hydroacoustic network to monitor submarine lava flows near Mayotte Island
In 2019, a new underwater volcano was discovered at 3500 m below sea level (b.s.l.), 50 km east of Mayotte Island in the northern part of the Mozambique Channel. In January 2021, the submarine eruption was still going on and the volcanic activity, along with the intense seismicity that accompanies this crisis, was monitored by the recently created REVOSIMA (MAyotte VOlcano and Seismic Monitoring) network. In this framework, four hydrophones were moored in the SOFAR channel in October 2020. Surrounding the volcano, they monitor sounds generated by the volcanic activity and the lava flows. The first year of hydroacoustic data evidenced many earthquakes, underwater landslides, large marine mammal calls, along with anthropogenic noise. Of particular interest are impulsive signals that we relate to steam bursts during lava flow emplacement. A preliminary analysis of these impulsive signals (ten days in a year, and only one day in full detail) reveals that lava emplacement was active when our monitoring started, but faded out during the first year of the experiment. A systematic and robust detection of these specific signals would hence contribute to monitor active submarine eruptions in the absence of seafloor deep-tow imaging or swath-bathymetry surveys of the active area
Symptom-based stratification of patients with primary Sjögren's syndrome: multi-dimensional characterisation of international observational cohorts and reanalyses of randomised clinical trials
Background
Heterogeneity is a major obstacle to developing effective treatments for patients with primary Sjögren's syndrome. We aimed to develop a robust method for stratification, exploiting heterogeneity in patient-reported symptoms, and to relate these differences to pathobiology and therapeutic response.
Methods
We did hierarchical cluster analysis using five common symptoms associated with primary Sjögren's syndrome (pain, fatigue, dryness, anxiety, and depression), followed by multinomial logistic regression to identify subgroups in the UK Primary Sjögren's Syndrome Registry (UKPSSR). We assessed clinical and biological differences between these subgroups, including transcriptional differences in peripheral blood. Patients from two independent validation cohorts in Norway and France were used to confirm patient stratification. Data from two phase 3 clinical trials were similarly stratified to assess the differences between subgroups in treatment response to hydroxychloroquine and rituximab.
Findings
In the UKPSSR cohort (n=608), we identified four subgroups: Low symptom burden (LSB), high symptom burden (HSB), dryness dominant with fatigue (DDF), and pain dominant with fatigue (PDF). Significant differences in peripheral blood lymphocyte counts, anti-SSA and anti-SSB antibody positivity, as well as serum IgG, κ-free light chain, β2-microglobulin, and CXCL13 concentrations were observed between these subgroups, along with differentially expressed transcriptomic modules in peripheral blood. Similar findings were observed in the independent validation cohorts (n=396). Reanalysis of trial data stratifying patients into these subgroups suggested a treatment effect with hydroxychloroquine in the HSB subgroup and with rituximab in the DDF subgroup compared with placebo.
Interpretation
Stratification on the basis of patient-reported symptoms of patients with primary Sjögren's syndrome revealed distinct pathobiological endotypes with distinct responses to immunomodulatory treatments. Our data have important implications for clinical management, trial design, and therapeutic development. Similar stratification approaches might be useful for patients with other chronic immune-mediated diseases.
Funding
UK Medical Research Council, British Sjogren's Syndrome Association, French Ministry of Health, Arthritis Research UK, Foundation for Research in Rheumatology
Etude rétrospective de 19 patients atteints de rhumatisme palindromique suivis en consultation de rhumatologie au CHU de Clermont-Ferrand
Le rhumatisme palindromique (RP) est une affection peu fréquente, caractérisé par des épisodes récurrents d'arthrites ou de périarthrites sans atteinte radiologique. L'objectif de cette étude est de détailler les caractéristiques cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives du RP. Il s'agit d'une rétrospective descriptive de patients atteints de rhumatisme palindromique défini par les critères de Guerne, pris en charge dans un service de rhumatologie du CHU de Clermont-Ferrand sur une période de 7 ans. Dix neuf patients (treize femmes, six hommes) ont été inclus. L'âge moyen à l'apparition des symptômes était de 44,1ans (20-72ans). La durée moyenne d'une crise était de 3,6 jours. Les crises étaient déclenchées par un surmenage articulaire chez 44% des patients. Les articulations atteintes étaient plus fréquemment le poignet et les doigts (84%), puis le genou (68%), l'épaule et la cheville (63%) et le coude (53%). L'articulation temporo-mandibulaire et la hanche étaient atteintes dans 47% des cas. Une périarthrite a été objectivée chez 21% des patients. Les crises monoarticulaires étaient les plus fréquentes (89%). Un syndrome inflammatoire était présent durant les crises chez 82% des patients : la CRP moyenne était de 44,6mg/L (4,8-131mg/L). Le facteur rhumatoïde (FR) était positif chez 9/19 patients (47%) et les anticorps anti peptides citrullinés (anti-CCP) chez 10/18 patients (56%). Le génotype HLA était DR4 pour 7/10 patients (64%), et DR1 pour 3/10 patients (27%). Les anti-inflammmatoires non stéroÏdiens (AINS) étaient inefficaces dans 43% des cas. L'hydroxychloroquine était efficace pour 3/7 patients, le methotrexate pour 2/6 patients, et l'association hydroxychloroquine/methotrexate pour 2/3 patients. Les antiTNFa se sont avéré très efficaces dans 2 cas sur la fréquence des crises et les gonflements. Finalement, 4/19 patients ont évolué vers une polyarthrite rhumatoïde (PR) (21%), après un délai moyen d'évolution de 34,7 mois (9-72). Quatorze patients (74%) ont gardé un diagnostic de rhumatisme palindromique après une durée moyenne d'évolution des symptômes de 111,8 mois (23-264 mois) et un patient a eu une rémission spontanée. Le FR et les anti-CCP étaient présents plus souvent chez les patients qui ont développé une PR (respectivement 2/4 et 3/3, mais néanmoins fréquent chez les autres (respectivement 7/14 et 8/14). Le RP est une affection peu fréquente, affectant majoritairement les femmes d'âge moyen. Le retentissement socio-professionnel important peut justifier l'introduction d'un traitement par anti TNFa, qui semble efficace sur la fréquence et les gonflements articulaires. L'évolution vers une polyarthrite rhumatoïde concerne surtout les femmes d'un âge plus avancé, avec une atteinte du poignet, des FR et des anti-CCP positifs et un portage de l'épitope partagé.CLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocSudocFranceF
Arthrites septiques sans germe
Le but de l'étude est de déterminer la fréquence des arthrites septiques sans germe ; de décrire les paramètres cliniques, biologiques et radiologiques qui les caractérisent ; de comparer ces paramètres avec ceux de patients porteurs d'une arthrite septique avec germe et de connaître le devenir de ces patients : vraie arthrite septique ou arthrite inflammatoire ? Méthode : étude rétrospective incluant les patients hospitalisés en Rhumatologie au CHU de Clermont Ferrand entre 1979 et 2005 pour une arthrite, sans germe retrouvé, considérée comme septique et traitée comme telle par une antibiothérapie d'au moins 6 semaines. 74 patients ont été inclus, 57% d'hommes, d'un âge moyen de 54 ans. Un diagnostic de rhumatisme a été établi chez 10 patients (13,5%) : PR (n=3), spondylarthropathie (n=3), rhumatisme inclassé (n=2), maladie de Weber-Christian et maladie de Wegener (n=1). Ces patients avec rhumatisme sont plus jeunes (50 ans vs 63, p<0,04) que les autres, ont une durée d'évolution avant hospitalisation plus longue (104 j vs 32, p<0,04). Le typage HLA (60% vs 12%, p<0,02) et le bilan radiologique de rhumatisme (60% vs 11%, p=0,06) ont été demandés plus fréquemment chez ces patients au diagnostic final de rhumatisme. Biologiquement, il n'y a pas de différence significative. Comparée à la population d'arthrites septiques avec germe, la population sans germe est plus jeune (54 ans vs 62) et présente moins de facteurs de risque d'arthrite septique (26% vs 41%, p<0,01). Le genou et la hanche sont également les articulations les plus touchées dans la population avec germes mais l'acromioclaviculaire et le pied sont les plus touchés dans la population sans germe. Une arthrite pseudoseptique peut révéler des formes variées de rhumatismes. La distinction avec une arthrite septique est difficile et les patients pour lesquels l'enquêt bactériologique est négative doivent être bien suivis pour établir un diagnostic final.CLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
Chronic bursitis and tenosynovitis revealing Whipple's disease
International audienceJoint complaints, most commonly intermittent arthritis, are the initial manifestation in about three-fourths of Whipple's disease cases. We herein report on two cases wherein Whipple's disease manifested itself as chronic bursitis and tenosynovitis at several sites. A 42 year-old man had bilateral olecranon bursitis, a right patellar bursitis and an extensor tenosynovitis on the left wrist and a 54 year-old man had extensor tenosynovitis at both wrists and a bilateral tenosynovitis of the extensors at both ankle. Methotrexate in both patients and etanercept in one of them were not effective. Polymerase chain reaction testing revealed Tropheryma whipplei on feces, bursitis and articular fluid samples. Duodenal biopsy proved to be normal. Doxycycline and hydroxychloroquine were rapidly effective. Chronic bursitis and tenosynovitis must be added to the list of rheumatologic manifestations that may evoke the diagnosis of Whipple disease
Do the salivary glands of patients with systemic sclerosis show ultrasonographic modifications suggestive of Sjögren's syndrome?
International audienc
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