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    Étude de l'activitĂ© phosphatasique particulaire au sein d'un Ă©cosystĂšme pollué : le port de Toulon

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    L'activité phosphatasique a été mesurée sur le matériel particulaire obtenu par filtration d'eau de mer sur des membranes de 90 ”m, 5 ”m et 0,25 ”m de vide de maille, de décembre 1999 à mars 2000. Le substrat utilisé est du paranitrophénylphosphate (pNPP) dissous dans l'eau de mer. Dans ces conditions, deux types d'activités, à faible et à forte affinités, ont été caractérisés pour chaque classe de taille. La contribution de la classe de taille comprise entre 0,25 et 5 ”m à l'ensemble de l'activité a été la plus faible des trois fractions, alors que celle de la classe de taille supérieure à 90 ”m a souvent été la plus forte. Des activités associées à la présence de bactéries ont été mises en évidence sur les fractions zooplanctonique et phytoplanctonique. Toutefois, celles-ci n'ont pu rendre compte de la totalité des activités mesurées, en particulier pour le zooplancton.Phosphatase activity was estimated on particulate material resulting from filtration of sea water on 90, 5 and 0.25 ”m membranes, from December 1999 to March 2000 in Toulon seaport. Para-nitrophenylphosphate (pNPP) dissolved in seawater was used as substrate. In these conditions, activities with low and high affinities were disclosed on each size class. The contribution of the 0.25-5 ”m fraction was low, whereas the activity of the size class superior to 90 ”m was elevated. Enzyme activities of fixed bacteria were characterized in the zooplanktonic and phytoplanktonic fractions. However, they cannot explain the totality of the measured activities in particular for zooplankton

    RĂ©ponses sĂ©dimentaires d’un bassin versant cĂŽtier aux variations glaçio-eustatiques et au soulĂšvement plio-quaternaires : l’exemple du bassin versant cĂŽtier de la baie de Seine (Seine, Touques et Dives)

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    This geomorphologic and sedimentary study aims at investigating the fluvial systems of the Seine River and its paleo-tributaries that are the Touques, the Dives and the Orne Rivers. These rivers all belong to the same catchment area, so-called Bay of Seine catchment (BSC). The BSC area of those systems is bordered by the Channel to the North, and by hilly land regions (i.e. zone bocaine and Perche) to the South with exception to the Seine River which extends further in a South Eastern direction. From the end of the Early Pleistocene, the geological background of the catchment area (i.e. Armorican massif & Parisian basin) was incised and eroded by the fluvial systems. These sedimentary and geomorphological processes are now recorded in fluvial terraces. In the BSC area, the paleo-Seine followed a different evolution from the other coastal rivers. Due to the different geomorphologic and sedimentary Quaternary records, a plury-disciplinary approach complemented by ESR datations was carried out for assessing the role of structural , climatic and glacio-eustatic forcings on the evolution of the BSC area.Geological structures partially control the organization of the drainage network. The European geodynamical changes occurring during the Cenozoic associated to the Alpine compressive deformations s.l. indirectly shaped the BSC. Such geodynamical phase induced the multi-phase Tertiary uplift of the Armorican massif, and thus build the hilly areas of the Perche and the Western extension of the zone bocaine. During the Neogene, this slow and continuous uplift gave the BSC its North South orientation, and therefore allowed the inception of a sedimentary transit towards the English Channel. Upstream, the Perche bulge induced a radial drainage (i.e. Risle, Touques, Dives and Orne Rivers) around its dome-shaped structure. Whereas downstream, the North Eastern-oriented monoclinal structure of the Jurassic units of the Parisian basin forced the drainage on an Eastern direction. In addition to structural control, the climate is another primary forcing that shapes the BSC from the Middle Pleistocene onward. This control participated in the evolution of the river dynamics and valley forms at different temporal scales from glacial/interglacial cycles (~100 ka) to rapid climate changes (~1 ka). New observations led on terrace deposits show that there is not a single type of periglacial river (i.e. gravel-bed braided river). These differences were explained by sub-basin properties: lithologies, sediment supplies or inherited structures. The Quaternary glacio-eustatic forcing only played a role in the downstream part of fluvial systems. In the meandering reach of the lower Seine valley (Elbeuf-Le Havre), sedimentary records investigated in the stepped terraces allowed the identification of several relative sea-level highstands since the Middle Pleistocene. Cyclic base-level changes, recorded in the succession of fluvial periglacial gravels overlain by silt to sandy tidal deposits, were linked to major cold-to-temperate climate transitions. Despite these sedimentary records, the whole BSC only preserved paleo-geometries of Quaternary estuaries by a widening of the downstream part of fluvial systems (Dives, Touques, and Seine Rivers).Le bassin versant cĂŽtier Ă©tudiĂ© de la baie de Seine est limitĂ© en aval par la mer de la Manche et en amont par des hauts reliefs (zone bocaine et collines du Perche). Les fleuves principaux sont la Seine, la Touques, la Dives et l’Orne. La proximitĂ© du niveau de base en fait un secteur privilĂ©giĂ© pour l’érosion fluviatile lors des bas niveaux marins ou de comblement alluvial et d’influences estuariennes lors des remontĂ©es du niveau marin relatif. L’information disponible sur chacun de ces fleuves n’étant pas identique et de mĂȘme qualitĂ©, il est nĂ©cessaire d’utiliser et de coupler des mĂ©thodes d’analyses gĂ©omorphologiques, sĂ©dimentologiques, pĂ©trographiques,
 pour Ă©tudier les reliques de dĂ©pĂŽts fluviatiles quaternaires. De nouvelles datations par ESR de ces terrasses complĂštent les datations dĂ©jĂ  existantes.Au PlĂ©istocĂšne moyen et supĂ©rieur, dĂ©butent l’encaissement d’un rĂ©seau fluviatile armoricain initiĂ© Ă  la fin du PlĂ©istocĂšne infĂ©rieur et la formation des terrasses fluviatiles. Le drainage de la Touques et de la Vie est rĂ©gulier Ă  travers le plateau d’argiles Ă  silex, puis la craie. Le drainage de la Dives est contrĂŽlĂ© par les reliefs de la zone bocaine au sud et par le talus du pays d’Auge au sud. La Seine est alimentĂ©e par un plus vaste bassin versant. Elle prĂ©sente une architecture fluviale sinueuse transportant une charge sableuse Ă  graveleuse fluviatile importante, s’écoulant Ă  travers le plateau des argiles Ă  silex et de placages de sables tertiaires. Son cours se poursuit en baie de Seine et reçoit les apports des autres fleuves cĂŽtiers (Orne, Dives et Touques). Lors d’interstades saaliens, le niveau marin remonte les prĂ©cĂ©dents chenaux fluviatiles ; des influences estuariennes sont dĂ©crites Ă  Tancarville et jusqu’à Elbeuf. Cette palĂ©ogĂ©ographie se rĂ©pĂšte lors du haut niveau marin de l’EĂ©mien. Durant la derniĂšre phase glaciaire weichsĂ©lienne, la Dives et la Touques poursuivent leur migration d’ouest en est, dans le sens du pendage des couches gĂ©ologiques, par des phĂ©nomĂšnes de capture, tandis que le cours de la Seine migre d’est en ouest. Des contrĂŽles structuraux, climatiques et eustatiques s’exercent sur le dĂ©veloppement des rĂ©seaux de drainage et dont il ne reste le plus souvent que les terrasses comme tĂ©moignages. Le contrĂŽle structural participe au façonnement du bassin versant cĂŽtier ; il est Ă  l’origine de l’étendue et de la topographie du bassin versant cĂŽtier et s’exerce Ă  plusieurs Ă©chelles. Le soulĂšvement polyphasĂ© tertiaire du Massif armoricain a façonnĂ© le bassin versant cĂŽtier de la baie de Seine, en crĂ©ant les hauteurs des collines du Perche et leur prolongement occidental dans la zone bocaine, et en lui donnant une pente naturelle aux Ă©coulements des eaux de surface en direction de la mer de la Manche. Le bombement du Perche contrĂŽle l’organisation radiale du drainage de la Risle, la Touques, la Dives et l’Orne vers la baie de Seine, selon la pente rĂ©gionale. Ce drainage radial participe au dĂ©capage des terrains mĂ©sozoĂŻques. Le contrĂŽle structural s’exerce Ă©galement Ă  travers la structuration monoclinale des terrains mĂ©sozoĂŻques de la bordure occidentale du Bassin parisien, avec un pendage des couches vers le NE. Le contrĂŽle climatique s’exerce Ă  plusieurs Ă©chelles dans l’évolution morphologique de ce bassin versant cĂŽtier. À partir du PlĂ©istocĂšne moyen, les cycles glaciaires/interglaciaires (durĂ©e moyenne de 100 000 ans) façonnent le bassin versant et son rĂ©seau de drainage. Les incisions fluviatiles de courte durĂ©e interviennent aux changements climatiques froid/chaud ou chaud/froid, mais dans le dĂ©tail, le nombre des phases d’incision fluviatile enregistrĂ©es est souvent moins nombreux que celui des transitions climatiques. La sĂ©dimentation fluviatile est moins bien prĂ©servĂ©e Ă  la transition froid/chaud qu’au passage chaud/froid, en raison de modalitĂ©s diffĂ©rentes dans les incisions. À la transition tempĂ©rĂ©/froid, les processus de migration latĂ©rale deviennent prĂ©dominants sur l’incision fluviatile verticale. Lors des cycles de rĂ©chauffement/refroidissement (durĂ©e moyenne de 10 000 ans), l’évolution du systĂšme fluviatile est dĂ©terminĂ©e par des paramĂštres physiques (prĂ©cipitations neigeuses, ruissellement des eaux, cycles gel/dĂ©gel) et biologiques (couvert vĂ©gĂ©tal). La dissymĂ©trie des vallĂ©es est expliquĂ©e par des processus pĂ©riglaciaires, mais, dans un mĂȘme bassin versant, des vallĂ©es symĂ©triques et dissymĂ©triques coexistent, marquant le rĂŽle tout aussi efficace des lithologies. Enfin, sous un mĂȘme climat, les fleuves pĂ©riglaciaires plĂ©istocĂšnes ne se rĂ©sument pas aux styles fluviatiles en tresses et mĂ©andriformes. Le contrĂŽle eustatique intervient enfin dans la morphologie d’un bassin versant cĂŽtier. En domaine cĂŽtier, les fleuves dĂ©bouchent en mer de la Manche qui a Ă©tĂ© exondĂ©e Ă  plusieurs reprises au Quaternaire. Le bassin versant cĂŽtier de la baie de Seine prĂ©sente plusieurs estuaires plĂ©istocĂšnes de taille variable, Ă©troite (Orne), trĂšs large (Dives), moyenne (Touques) ou trĂšs importante (Seine) dont la gĂ©omĂ©trie et l’étendue sont fonction des lithologies affleurant Ă  terre. Lors des phases interglaciaires quaternaires, l’influence eustatique est enregistrĂ©e en amont des cours d’eau, dans les dĂ©pĂŽts argilo-sableux Ă  sableux sous influences tidales (mĂ©andre de la Seine, Ă  Elbeuf).Les cours aval de la Dives et de la Touques migrent latĂ©ralement d’ouest en est, entre le PlĂ©istocĂšne moyen et supĂ©rieur, en envisageant la rĂ©partition de leurs terrasses respectives. Cette migration apparaĂźt conforme Ă  la structuration monoclinale et au pendage des terrains mĂ©sozoĂŻques vers l’est, expliquant Ă©galement le recul progressif de la cuesta cĂ©nomanienne, en direction de la vallĂ©e de la Seine. Il y a eu interfĂ©rence entre la structuration monoclinale et le soulĂšvement tertiaire. En revanche, la Seine migre latĂ©ralement du NE vers le SW, entre le PliocĂšne infĂ©rieur et le PlĂ©istocĂšne supĂ©rieur. Cette migration est aussi observĂ©e en baie de Seine. Ce comportement diffĂ©rent de l’évolution plio-plĂ©istocĂšne du drainage bas normand (Dives, Touques) et de la Seine appartenant au mĂȘme bassin versant cĂŽtier de la baie de Seine et Ă©voluant sous un mĂȘme climat suggĂšre un contrĂŽle structural de l’écoulement de la Seine plio-quaternaire

    Spin injection in Silicon at zero magnetic field

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    In this letter, we show efficient electrical spin injection into a SiGe based \textit{p-i-n} light emitting diode from the remanent state of a perpendicularly magnetized ferromagnetic contact. Electron spin injection is carried out through an alumina tunnel barrier from a Co/Pt thin film exhibiting a strong out-of-plane anisotropy. The electrons spin polarization is then analysed through the circular polarization of emitted light. All the light polarization measurements are performed without an external applied magnetic field \textit{i.e.} in remanent magnetic states. The light polarization as a function of the magnetic field closely traces the out-of-plane magnetization of the Co/Pt injector. We could achieve a circular polarization degree of the emitted light of 3 % at 5 K. Moreover this light polarization remains almost constant at least up to 200 K.Comment: accepted in AP

    Highly asymmetric magnetic domain wall propagation due to coupling to a periodic pinning potential

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    Magneto-optical microscopy and magnetometry have been used to study 19 magnetization reversal in an ultrathin magnetically soft [Pt/Co]2 ferromagnetic film 20 coupled to an array of magnetically harder [Co/Pt]4 nanodots via a predominantly 21 dipolar interaction across a 3 nm Pt spacer. This interaction generates a spatially 22 periodic pinning potential for domain walls propagating through the continuous 23 magnetic film. When reversing the applied field with respect to the static nanodot 24 array magnetization orientation, strong asymmetries in the wall velocity and switching 25 fields are observed. Asymmetric switching fields mean that the hysteresis of the film is 26 characterized by a large bias field of dipolar origin which is linked to the wall velocity 27 asymmetry. This latter asymmetry, though large at low fields, vanishes at high fields 28 where the domains become round and compact. A field-polarity-controlled transition 29 from dendritic to compact faceted domain structures is also seen at low field and a 30 model is proposed to interpret the transition

    Cell Wall Proteomics as a Means to Identify Target Genes to Improve Second‐Generation Biofuel Production

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    Second‐generation biofuels (B2G) generally uses residues composed of lignocellulosic materials to produce renewable energy (potentially up to 50%), without increasing the planted areas. However, the high cost of enzymes required for cell wall disassembly prior to the saccharification makes the B2G production more expensive yet, compared to the first‐generation biofuels. Designing plants with less lignin, a barrier to B2G production, or facilitating cell wall disassembly by searching for the plant mechanisms can be the way to obtain B2G feasibility. Therewith, plant cell wall proteomics provides valuable information concerning the main cell wall proteins (CWPs) involved in its biosynthesis and rearrangements. Essentially, two plants of the grass family have been studied: sugarcane as a crop amenable to second‐generation ethanol (E2G) production; and Brachypodium distachyon as a model plant amenable to genetic transformation. Cell wall proteomics has allowed the identification of numerous CWPs as well as their fine profiling in different organs and at various developmental stages. Proteins acting on carbohydrates, mostly glycosyl hydrolases, and oxidoreductases, including class III peroxidases and laccases, can be highlighted. Both kinds of CWPs are assumed to contribute to the remodelling of cell wall polysaccharides by enzymatic or non‐enzymatic mechanisms. CWPs present in growing organs could also be attractive candidates since they greatly contribute to cell wall plasticity

    Measurement and Control of the Beam Energy for the SPIRAL2 Accelerator

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    WEPF32, http://accelconf.web.cern.ch/AccelConf/ibic2013/International audienceThe first part of the SPIRAL2 facility, which entered last year in the construction phase at GANIL in France, will be composed of an ion source, a deuteron/proton source, a RFQ and a superconducting linear accelerator delivering high intensities, up to 5 mA and 40MeV for the deuteron beams. As part of theMEBT commissioning, the beam energy will be measured on the BTI (Bench of Intermediate Test) at the exit of the RFQ. At the exit of the LINAC, the system has to measure but also control the beam energy. The control consists in ensuring that the beam energy is under a limit by taking account of the measurement uncertainty. The energy is measured by a method of time of flight, the signal is captured by non-intercepting capacitive pick-ups. This paper presents also the results obtained in terms of uncertainties and dynamics of measures
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