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    RĂ©duction de l’usage des antibiotiques en filiĂšres monogastriques : Ă©tat d’avancement et perspectives

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    International audienceThe quantity of antimicrobials used in monogastric production (swine, poultry and rabbit) has dropped since the 2000s, and is now relatively stationary. The successive EcoAntibio plans have strengthened the momentum and contributed to drastically reducing the use of critically important antimicrobials. This results from the combined effect of regulatory changes, private voluntary actions implemented in the different sectors, as well as collective and individual professional approaches. Different preventive approaches have been implemented, based on a multifactorial approach of animal health, the refinement of diagnosis of health troubles, and analysis of the causes to define suitable preventive measures. The emphasis has been put on farm management, hygiene, biosecurity, vaccination, nutrition, and the use of alternative products. Antimicrobial prescription practices have also evolved, with establishment of consensual good treatment practice guidelines, generalization of bacteriological testing and antibiograms, correct compliance with dosage, and close health monitoring to tailor treatments. These changes rely on a good relationship between the farmer, the veterinarian and the technician, which has been reinforced through support and training of farmers. Further rationalization of antibimicrobial use needs to target “at-risk farms» and tailor-made actions.La quantitĂ© d’antibiotiques utilisĂ©s dans les filiĂšres monogastriques (porcs, volailles et lapins) a chutĂ© fortement Ă  partir des annĂ©es 2000, et connaĂźt une relative stabilisation depuis quelques annĂ©es. Les plans EcoAntibio successifs ont renforcĂ© la dynamique et contribuĂ© Ă  rĂ©duire drastiquement l’usage des antibiotiques critiques. Cette Ă©volution est la rĂ©sultante combinĂ©e d’évolutions rĂ©glementaires, d’actions volontaires privĂ©es mises en Ɠuvre dans les filiĂšres de production, et de dĂ©marches professionnelles collectives et individuelles. DiffĂ©rentes actions ont Ă©tĂ© mises en place, reposant sur une approche multifactorielle de la santĂ©, l’établissement d’un diagnostic fin des troubles sanitaires de l’élevage, et un travail sur leurs causes sous-jacentes pour dĂ©finir des mesures prĂ©ventives adaptĂ©es. L’accent est mis sur la conduite d’élevage, l’assainissement vis Ă  vis d’agents pathogĂšnes particuliers, la biosĂ©curitĂ©, la vaccination, la nutrition, et l’usage de substances alternatives. Les pratiques d’antibiothĂ©rapie ont aussi Ă©voluĂ©, avec la mise en place de guides de bonnes pratiques consensuels, la gĂ©nĂ©ralisation de l’examen bactĂ©riologique et de l’antibiogramme, la bonne observance des posologies, et le suivi prĂ©cis de la santĂ© pour adapter les traitements. La mise en place de ces Ă©volutions repose par ailleurs sur un bon rapport de confiance entre Ă©leveur, vĂ©tĂ©rinaire et technicien d’élevage, l’accompagnement des Ă©leveurs ayant aussi Ă©tĂ© renforcĂ© via des dispositifs de sensibilisation et de formation. La poursuite de la rationalisation des usages reposera sur le ciblage des exploitations Ă  risque au regard des usages d’antibiotiques et la mise en place d’actions sur-mesure
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