178 research outputs found

    The Spectre haunting Rock Music – The Obsession with Heritage, Popular and Present-Day Music, and “Museo-mummification” Issues

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    A ghost story This entire story takes root with the Beatles, first in Paris and subsequently in Liverpool, before spreading out to Laval (Mayenne département of France) and to many other places. We start with the Beatles museum in Paris, or rather with John Lennon at the Cité de la Musique from October 2005 to June 2006 – John Lennon’s ghost and his fetish objects. I strolled through the exhibition with some sociologist friends (Dominique Pasquier, Patrick Mignon, Marc Touché and Hervé Glevar..

    Musiciens-sociologues

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    Domaine en pleine expansion au sein de la sociologie de l’art (Le Guern, 2003), l’étude de la musique est de plus en plus fréquemment menée par des chercheurs qui sont aussi des musiciens ou des acteurs de la vie musicale. Par comparaison avec les autres disciplines artistiques où les exemples de peintres, cinéastes, danseurs étudiant leur propre pratique restent rares , nombreux sont les sociologues « qui connaissent la musique » : musiciens classiques (Ravet ; Rudent…), musiciens « rock » o..

    Quand le sociologue se raconte en musicien. Remarques sur la valeur sociologique de l’autobiographie

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    Revenant sur une expérience de musicien professionnel vécue par l’auteur de cet article, ce texte propose d’examiner la valeur heuristique de l’autobiographie comme élément possible de l’enquête sociologique  : d’une part, il s’interroge sur la formation du goût pour la musique, d’autre part, il montre comment s’élabore un style musical en relation avec les conditions sociales et techniques du moment. Quels matériaux sont mobilisables dans le récit autobiographique ? En quoi ce type de narration offre-t-il une connaissance directe des ressorts intérieurs des acteurs, et nourrit-il l’idéal d’une sociologie compréhensive ? Cet article fournit aussi l’occasion de revenir sur la question de la primauté supposée du regard indigène sur le regard profane  : faut-il obligatoirement être musicien pour parler musique 

    Le virage numérique, un tournant pour l’étude des musiques populaires ?

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    Analysant certains effets de la numérimophose – c’est à dire le basculement du régime analogique au régime numérique –, cet article est aussi prétexte à une mise en perspective de mes propres travaux sur la musique, dans le sillage théorique ouvert notamment par Jack Goody lorsqu’il interroge le paradigme déterministe, ou en encore lorsqu’il examine les effets induits par l’innovation technologique. Après avoir rappelé ce qu’avaient de spécifiques les conditions d’émergence de l’analyse des musiques « populaires » (encore qualifiées d’ « actuelles » ou d’ « électro-amplifiées », variations sémantiques expressives des débats qui traversent le champ lorsqu’il s’agit de définir et donc de légitimer ces musiques et leur étude) dans le contexte hexagonal, cet article interroge les effets du virage numérique non seulement sur les acteurs et les dispositifs (musiciens, ingénieurs du son, samplers, home-studios, etc.), mais encore sur les auditeurs eux-mêmes.

    Présentation

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    Mutations techniques et division du travail : le cas des monteurs sons

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    L’apport du rock au cinéma concerne aussi les techniques. Lui-même ancien musicien professionnel, Philippe le Guern fait apparaître comment « la culture du son » a peu à peu pénétré l’audio-visuel. Il montre que l’installation durable des monteurs-son dans la chaine de fabrication d’un film correspond à l’apparition de nouveaux outils, souvent expérimentés d’abord dans la sphère musicale et les homes-studios. En s’appuyant sur son enquête, l’amour du rock est en partie à l’origine de nombre de carrières de monteurs-son

    Faire de la musique en régime numérique. Une analyse critique de la modernité sonore

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    Philippe Le Guern Je me suis attaché à examiner les liens entre musique et technologies numériques, en les resituant sur la toile de fond des théories de la modernité. Cela m’a conduit à évoquer des préoccupations qui relevaient de la valeur, des conventions, de l’éthique, du politique. Il s’agit de comprendre jusqu’à quel point l’environnement numérique redéfinit notre vision du monde, notre idée de l’art, notre sens du temps et de l’espace ou du réel, et jusqu’à notre identité et nos affect..

    L’expérience de la musique en régime numérique : continuité ou disruption ?

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    S’appuyant sur les nombreux travaux antérieurs que l’auteur a pu consacrer au passage de l’analogique au numérique en musique, cet article revient sur la notion de virage numérique. En effet, par comparaison avec l’ère analogique de la production culturelle, les technologies numériques et leur généralisation semblent avoir fait sauter un certain nombre de verrous économiques, pratiques et symboliques. En particulier, elles favoriseraient l’augmentation de la population des artistes, en réduisant les coûts d’entrée sur le marché de l’art et en maximisant les possibilités d’accès à la notoriété grâce aux réseaux sociaux ; elles accroîtraient le bien-être social des publics en augmentant le nombre et l’accessibilité des œuvres produites ; elles effaceraient la hiérarchie des œuvres en favorisant les esthétiques de l’hybridation et de la décontextualisation. Dès lors, comment intégrer ce changement de paradigme dans le cadre d’une théorie de l’art et de l’histoire de l’art ? Comment penser la portée anthropologique des transformations induites par les mutations techniques ?Based on the author’s numerous previous works on the transition from analog to digital music, this paper discusses the notion of the “digital shift”: indeed, in comparison with the analog era of cultural production, digital technologies and their generalization seem to have broken down a number of economic, practical and symbolic barriers. In particular, they seem to encourage an increase in the number of artists by reducing the costs of entering the art market and maximizing the possibilities of access to fame through social networks. They appear to heighten the social well-being of audiences by improving access to a larger number and variety of pieces. They may erase the hierarchy of artistic works by favouring the aesthetics of hybridization and decontextualization. So how can this paradigm shift be integrated into the framework of art theory and art history? How can we think about the anthropological scope of the transformations induced by technical mutations?Basándose en los numerosos trabajos anteriores del autor sobre la transición de la música analógica a la digital, este artículo analiza la noción de “cambio digital”. En comparación con la era analógica de la producción cultural, las tecnologías digitales y su generalización parecen haber hecho saltar una serie de barreras económicas, de usos y simbólicas. En particular, reducen los costes de entrada al mercado del arte, favorecen el aumento del número de artistas e incrementan las posibilidades de acceso a la fama mediante el uso de las redes sociales; en consecuencia, al incrementarse el número y la accesibilidad de las obras producidas, aumenta el bienestar social de las audiencias; también se elimina la jerarquía de las obras, favoreciendo las estéticas de hibridación y de descontextualización. Entonces, ¿cómo se puede integrar este cambio de paradigma en el marco de una teoría del arte y de la historia del arte?. ¿Cuál es el impacto antropológico de las transformaciones inducidas por las mutaciones técnicas

    Un spectre hante le rock… L’obsession patrimoniale, les musiques populaires et actuelles et les enjeux de la « muséomomification »

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    Une histoire de fantômes Toute cette histoire prend racine du côté des Beatles, à Paris, puis à Liverpool, puis elle étend ses rhizomes à Laval, en Mayenne, et dans d’autres lieux encore… Les Beatles à Paris tout d’abord, ou plutôt, John Lennon à la Cité de la musique entre octobre 2005 et juin 2006. John Lennon, son fantôme et ses fétiches. J’arpente les travées de l’exposition, en compagnie de sociologues amis (Dominique Pasquier, Patrick Mignon, Marc Touché et Hervé Glevarec) mais nous ne ..

    Tra sintesi vocale e divizzazione olografica Alcune considerazioni sul caso Hatsune Miku

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    Sviluppato e distribuito nel 2007 per promuovere la seconda versione del software Vocaloid, Hatsune Miku è diventato rapidamente un fenomeno proteiforme. Innanzitutto, Hatsune Miku è un sistema di voce sintetica che lo spettatore-ascoltatore può utilizzare per creare e condividere composizioni personalizzate. In secondo luogo, è una celebrità olografica che appare in concerti dal vivo, nonché l'eroina di una serie di videogiochi project DIVA. In terzo luogo, è la protagonista di numerosi titoli di fan fiction. Infine, dal 2013, è anche la cantante principale di un’opera. In questo articolo ci concentriamo sul caso Hatsune Miku, un esempio eccezionale di olografia nella musica pop, che radicalizza la questione dell'attaccamento dei fan e della celebrità, all'incrocio tra tecnologia, nuovi modelli economici emergenti all'interno delle industrie culturali, cultura dei fan e pubblico creativo.Developed and distributed in 2007 to promote the second version of the Vocaloid software, Hatsune Miku has quickly become a protean phenomenon. First and foremost, Hatsune Miku is a synthetic voice system that the spectator-listener can utilise to create and share custom compositions. Secondly, she is also a holographic celebrity performer appearing in live concerts, and the heroine of a video game series project DIVA. Thirdly, she is the protagonist of numerous fan fiction titles. Finally, since 2013, she is also the lead singer of an opera piece. In this paper, we focus on the Hatsune Miku case, an outstanding example of holography in pop music, which radicalise the question of fan attachment and celebrity, at the crossroads of technology, newly emergent economic models within cultural industries, fan culture and creative audiences
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