Leishmaniose en Equateur : 5. Leishmaniose et anthropisation sur la façade pacifique

On a étudié l'impact de l'anthropisation du milieu forestier sur l'incidence de la leishmaniose, due à #Leishmania panamensis, dans trois stations côtières de l'Equateur, Corriente Grande, en forêt primaire, Paraiso Escondido et La Tablada, en forêt secondarisée; on a considéré aussi la situation des maisons isolées en milieu déforesté dans les deux dernières stations. En parallèle, on a étudié la densité des espèces de phlébotomes anthropophiles, particulièrement #Lutzomyia trapidoi, dans le milieu domestique et les caféières adjacentes, ainsi qu'en sous-bois. L'incidence de la leishmaniose était quasiment nulle en forêt primaire, alors qu'elle oscillait entre 106 et 147 °/oo en forêt plus ou moins dégradée. A Corriente Grande, aucun #Lu. trapidoi$n'était récolté dans les maisons; en sous-bois ses récoltes atteignaient 8$ représentait plus de 83 % des captures en sous-bois et dans les caféières (41 Homme/heure), ainsi que dans les maisons (10,6 H/h). A La Tablada, en milieu domestique, #Lu. gomezi était l'espèce dominante : 2,8 H/h contre 1 H/h #Lu. trapidoi, dans les caféières et en sous-bois #Lu. trapidoi était l'espèce dominante, 21 H/h et 14 H/h. En forêt primaire très humide, la transmission peut être très faible. En milieu secondarisé, les caféières proches des habitations procurent un excellent biotope aux populations de #Lu. trapidoi; le cycle de #L. panamensis s'est adapté à cette situation écologique en se rapprochant des maisons, les réservoirs circulant dans les caféières. En milieu déforesté, on ne constate plus de nuisances de phlébotomes et plus de transmission de leishmaniose. (Résumé d'auteur

Elimination of onchocerciasis in Ecuador: findings of post-treatment surveillance.

BACKGROUND: The Esmeraldas focus of onchocerciasis in Ecuador expanded geographically during the 1980s and was associated with severe ocular and skin disease. Mass drug administration (MDA) with ivermectin started in 1991, initially once but later twice a year, in the principle endemic focus followed by all satellite foci. Treatment was stopped in 2009 when entomological assessments determined that transmission of Onchocerca volvulus had been interrupted. METHODS: Three years after the cessation of ivermectin treatment in 2012, as defined by the WHO guidelines for onchocerciasis elimination, blackfly collections were done in four sentinel sites in former hyperendemic areas. The presence of infective larvae in local vectors, Simulium exiguum and Simulum quadrivittatum, was assessed by detection of O. volvulus DNA by PCR. Additional flies captured in four extra-sentinel sites located in former hyper- and mesoendemic dispersed isolated areas were also assessed. RESULTS: The results from 68,310 captured blackflies, 40,114 from four sentinel villages in the previously hyperendemic areas (Corriente Grande, El Tigre, San Miguel on Río Cayapas and Naranjal on Río Canandé) and 28,197 from extra-sentinel locations, were all negative for the presence of O. volvulus. These extra-sentinel sites (Hualpí on Río Hoja Blanca, Capulí on Río Onzole, La Ceiba on Río Tululví and Medianía on Río Verde) were included to provide additional evidence of the impact of MDA on the transmission of O. volvulus in isolated endemic areas. CONCLUSIONS: Our data indicate that transmission of O. volvulus has been stopped in all endemic areas in Ecuador, including all satellite foci outside the main focus. These findings indicate that a strategy of ivermectin distribution twice a year to over 85% of the treatment-eligible population was effective in eliminating the infection from Ecuador in a focus with a highly competent primary vector, S. exiguum, and where the infection rates were equal to or greater than observed in many onchocerciasis foci in Africa

Leishmaniose en Equateur : 1. Incidence de la leishmaniose tégumentaire sur la façade pacifique

Une enquête porte à porte sur 961 personnes dans deux stations de la côte Pacifique de l'Equateur a permis d'évaluer l'incidence et la prévalence de la leishmaniose tégumentaire à #Leishmania panamensis$, et de noter ses manifestations cliniques. Dans les collines subandines, à Paraiso Escondido, la prévalence de cas actifs était de 4,8 %; dans les collines de la cordillère littorale, elle était de 3,6 %, et dans les deux cas il n'y avait pas de différence significative entre les sexes. L'incidence de nouveaux cas en 1991 était forte, 147 °/oo à Paraiso Escondido, et 106 °/oo à La Tablada. La prévalence cumulée atteignait 66 % à Paraiso Escondido, et 47 % à La Tablada. 62 % des patients des deux stations présentaient une seule lésion ou cicatrice. Autochtones et migrants se contaminent dans leurs cinq premières années d'existence en zone d'endémie. Néammoins, l'incidence reste élevée dans toutes les classes d'âge en raison du grand nombre de migrants (50 %). Les questionnaires ont révélé une contamination en saison sèche, de juillet jusqu'à la fin d'année. La moustiquaire était utilisée comme protection contre les phlébotomes. Ces caractéristiques clinico-épidémiologiques étaient corroborées par celles, obtenues en détection passive, à l'Hôpital A. Egas de Santo Domingo. La contamination de jeunes enfants et d'adultes des deux sexes, les lésions à la face, suggèrent une transmission domiciliaire. (Résumé d'auteur

Leishmaniose en Equateur : 4. Infestation naturelle du chien par Leishmania panamensis

Dans deux stations de la plaine côtière d'Equateur, région endémique de leishmaniose à #Leishmania panamensis, 34 chiens ont été contrôlés aux plans clinique, sérologique et parasitologique; des tests d'immunofluorescence indirecte et d'électrosynérèse, des ponctions ganglionnaires, des biopsies de lésions ont été pratiqués. De deux chiens présentant des lésions suspectes, un seul avait des lésions de la truffe et du scrotum infectées par des #Leishmania. La souche isolée a été rapportée à #L. panamensis (complexe #L. guyanensis). L'atteinte leishmanienne était strictement tégumentaire. Dans la zone d'étude, le chien semble un hôte accidentel. (Résumé d'auteur

Leishmaniose en Equateur : 6. Note épidémiologique et entomologique sur le foyer de leishmaniose de Zumba

La région de Zumba se trouve au sud de la province méridionale amazonienne d'Equateur de Zamora-Chinchipe, considérée comme la seconde zone d'endémie leishmanienne de ce pays. Une enquête clinico-épidémiologique a été effectuée sur 83 patients en détection passive. De plus, tous les biotopes du foyer de Zumba, dont les habitations, ont été échantillonés, de février à septembre 92, pour la récolte des phlébotomes au piège lumineux et sur appât humain (2.547 phlébotomes récoltés). La faune anthrophile est pauvre et trois espèces seulement ont été observées. #Lutzomyia serrana est une espèce abondante piquant même de jour. #Lu. maranonensis est une nouvelle espèce proche de #Lu. nevesi. Lu. castanea, autre nouvelle espèce, est rare. La localisation de nombreuses lésions à la face suggère, au moins en partie, une transmission domiciliaire, pour laquelle #Lu. serrana serait un candidat-vecteur possible étant donné son omniprésence et son anthropophile. (Résumé d'auteur

Enhancement of Stochastic Resonance in distributed systems due to a selective coupling

Recent massive numerical simulations have shown that the response of a "stochastic resonator" is enhanced as a consequence of spatial coupling. Similar results have been analytically obtained in a reaction-diffusion model, using "nonequilibrium potential" techniques. We now consider a field-dependent diffusivity and show that the "selectivity" of the coupling is more efficient for achieving stochastic-resonance enhancement than its overall value in the constant-diffusivity case.Comment: 10 pgs (RevTex), 4 figures, submitted to Phys.Rev.Let

Stochastic resonance between dissipative structures in a bistable noise-sustained dynamics

We study an extended system that without noise shows a monostable dynamics, but when submitted to an adequate multiplicative noise, an effective bistable dynamics arise. The stochastic resonance between the attractors of the \textit{noise-sustained dynamics} is investigated theoretically in terms of a two-state approximation. The knowledge of the exact nonequilibrium potential allows us to obtain the output signal-to-noise ratio. Its maximum is predicted in the symmetric case for which both attractors have the same nonequilibrium potential value.Comment: RevTex, 13 pages, 6 figures, accepted in Physical Review

Learning to Learn: Theta Oscillations Predict New Learning, which Enhances Related Learning and Neurogenesis

Animals in the natural world continuously encounter learning experiences of varying degrees of novelty. New neurons in the hippocampus are especially responsive to learning associations between novel events and more cells survive if a novel and challenging task is learned. One might wonder whether new neurons would be rescued from death upon each new learning experience or whether there is an internal control system that limits the number of cells that are retained as a function of learning. In this experiment, it was hypothesized that learning a task that was similar in content to one already learned previously would not increase cell survival. We further hypothesized that in situations in which the cells are rescued hippocampal theta oscillations (3–12 Hz) would be involved and perhaps necessary for increasing cell survival. Both hypotheses were disproved. Adult male Sprague-Dawley rats were trained on two similar hippocampus-dependent tasks, trace and very-long delay eyeblink conditioning, while recording hippocampal local-field potentials. Cells that were generated after training on the first task were labeled with bromodeoxyuridine and quantified after training on both tasks had ceased. Spontaneous theta activity predicted performance on the first task and the conditioned stimulus induced a theta-band response early in learning the first task. As expected, performance on the first task correlated with performance on the second task. However, theta activity did not increase during training on the second task, even though more cells were present in animals that had learned. Therefore, as long as learning occurs, relatively small changes in the environment are sufficient to increase the number of surviving neurons in the adult hippocampus and they can do so in the absence of an increase in theta activity. In conclusion, these data argue against an upper limit on the number of neurons that can be rescued from death by learning