19 research outputs found

    INCLUSION SOCIALE, ENTRE COURANTS D’AIR ET ENFERMEMENTS ?

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    L’expression « sociĂ©tĂ© inclusive », inscrite aujourd’hui dans de nombreux discours relevant de la sociologie urbaine, arrive toutdroit des programmes onusiens des annĂ©es 1990. Elle fait suite, en Europe tout du moins, Ă  une autre appellation, coutumiĂšredes contextes de migrations de populations, « la sociĂ©tĂ© d’accueil ». On passe ainsi de l’accompagnement des arrivĂ©es et del’intĂ©gration des minoritĂ©s sujets/objets de l’immigration Ă  un projet de sociĂ©tĂ© qui relĂšve de la dĂ©fenses des intĂ©rĂȘts de lamajoritĂ©, mĂȘme s’il s’annonce comme opposĂ© Ă  toutes les formes de refus et d’exclusion que 3 gĂ©nĂ©rations de « migrants » n’ontpas rĂ©ussi Ă  Ă©radiquer. Il semblerait bien que l’inclusion renvoie ainsi aujourd’hui Ă  un double enjeu, difficilement maĂźtrisable : lamise en place polymorphe de dispositifs permettant au groupe social de se dĂ©fendre contre les intrusions et autres marginalitĂ©s,et tout Ă  la fois la possibilitĂ© donnĂ©e Ă  chaque citoyen de se retrouver partie prenante et agissante de ce corps social qui lui donnerepĂšres et moyens d’une construction de son identitĂ©

    INCLUSION SOCIALE, ENTRE COURANTS D’AIR ET ENFERMEMENTS ?

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    L’expression « sociĂ©tĂ© inclusive », inscrite aujourd’hui dans de nombreux discours relevant de la sociologie urbaine, arrive toutdroit des programmes onusiens des annĂ©es 1990. Elle fait suite, en Europe tout du moins, Ă  une autre appellation, coutumiĂšredes contextes de migrations de populations, « la sociĂ©tĂ© d’accueil ». On passe ainsi de l’accompagnement des arrivĂ©es et del’intĂ©gration des minoritĂ©s sujets/objets de l’immigration Ă  un projet de sociĂ©tĂ© qui relĂšve de la dĂ©fenses des intĂ©rĂȘts de lamajoritĂ©, mĂȘme s’il s’annonce comme opposĂ© Ă  toutes les formes de refus et d’exclusion que 3 gĂ©nĂ©rations de « migrants » n’ontpas rĂ©ussi Ă  Ă©radiquer. Il semblerait bien que l’inclusion renvoie ainsi aujourd’hui Ă  un double enjeu, difficilement maĂźtrisable : lamise en place polymorphe de dispositifs permettant au groupe social de se dĂ©fendre contre les intrusions et autres marginalitĂ©s,et tout Ă  la fois la possibilitĂ© donnĂ©e Ă  chaque citoyen de se retrouver partie prenante et agissante de ce corps social qui lui donnerepĂšres et moyens d’une construction de son identitĂ©

    Éduquer aujourd’hui en Afrique ?

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    L’Éducation nationale cherche Ă  rĂ©aliser, avec difficultĂ©s, instruction et insertion socio-professionnelle. Ce modĂšle est transfĂ©rĂ© sur les pays colonisĂ©s ou aidĂ©s (colloquisĂ©s), sans adaptation. Les Ă©lites formĂ©es de ces pays perpĂ©tuent ce mouvement. Il convient de rajouter les difficultĂ©s matĂ©rielles ou gĂ©ographiques qui rendent difficile la scolaritĂ© des jeunes. Cette situation conduit nĂ©anmoins Ă  des formes originales d’éducation qui sont le fruit d’initiatives populaires fondĂ©es sur des notions d’utilitĂ© collective, de solidaritĂ©, de survie... Il y a lĂ  rĂ©ellement une dĂ©marche innovante, pragmatique, qui a l’avantage d’entraĂźner tous les enfants et de les motiver

    Colonialité et occidentalocentrisme : quels enjeux pour la production des savoirs ?

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    Cet article porte sur les rapports de pouvoir dans la production des savoirs scientifiques, qui peuvent rendre compte de l’imbrication de la science et du politique. Il interroge plus particuliĂšrement l’existence et l’influence d’un phĂ©nomĂšne ostracisant et questionne la prĂ©tention Ă  l’universalitĂ© des paradigmes et des modĂšles utilisĂ©s par les institutions savantes occidentales et leurs reprĂ©sentants. À travers une posture rĂ©flexive et critique, une dĂ©marche mĂ©thodologique inductive et des Ă©lĂ©ments issus d’une revue de littĂ©rature, les auteurs concentrent leur attention sur les nouvelles formes de pertinence attribuĂ©es Ă  la notion de colonialitĂ©. Celle-ci constitue un concept opĂ©ratoire dans l’analyse des conflits de normes et des Ă©carts sociaux et culturels, et une grille de lecture expliquant les hiĂ©rarchies installĂ©es dans la diffusion des savoirs et la perdurance de collectifs subalternisĂ©s.This article deals with the power relations in the production of scientific knowledge, which highlights the imbrication of science and politics. It focuses on the existence and the influence of an ostracizing phenomenon that questions the universality claim in the science framework and scientific paradigms theorized in the (mainly Western) learned bodies. Adopting a reflexive and critique posture and using an inductive methodological approach and some elements from a literature review, the authors aim to shed light on the new forms of relevance attributed to the notion of coloniality. It provides a concept that may be enforced in the analysis of norms conflicts and social and cultural gaps. Il also constitutes an analytical grid of the hierarchy in the spread of knowledge and the subsistence of subaltern groups

    Revista iberoamericana de educaciĂłn

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    NĂșmero especial que acompaña al monogrĂĄfico "EducaciĂłn para la cultura cientĂ­fica"Se analiza un modo de respuesta al fracaso escolar. El trabajo se centra principalmente en las estrategias desarrolladas por el conjunto de los actores y presenta lo que se hace para la mejora educacional, poniendo Ă©nfasis en los testigos de las experiencias de tutorĂ­a escolar: alumnos, padres, tutores y docentes. Se identifican y analizan aspectos distintivos de este apoyo y se describen los rasgos generales del proyecto "acompañamiento escolar", que constituye un reto mayor por la educaciĂłn en Europa. En efecto, si las investigaciones son esencialmente francesas, el caso bajo estudio es de un valor significativo en tanto revela modos de atender eficazmente los problemas educativos de varias naciones que buscan hoy en dĂ­a, las mejores repuestas que puede dar la escuela a la diversidad de individuos y presencias a los que tiene que dirigirse.ES

    De la transmission à l'apprentissage : contribution à une modélisation de la relation pédagogique /

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    Comprend des réf. bibliogr. (p. 199-203)

    De l’utilisation du français comme mĂ©dium ou discipline dans l’enseignement Ă©lĂ©mentaire au SĂ©nĂ©gal

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    Cet article interroge l’utilisation du français comme langue officielle et mĂ©dium d’enseignement au SĂ©nĂ©gal. Cette situation persiste en effet cinquante-cinq ans aprĂšs les indĂ©pendances, malgrĂ© le fait que le pays dispose d’une langue nationale (le wolof), parlĂ©e par la quasi totalitĂ© des SĂ©nĂ©galais, et que le français ne soit lu et compris que par une minoritĂ© (15%) de la population. Cette recherche est, d’une part, le fruit d’une analyse socio-historique des politiques linguistiques Ă  travers les textes de loi qui rĂ©gissent l’école au SĂ©nĂ©gal, et d’autre part, une lecture des Ă©vĂ©nements marquants de l’histoire du pays et plus particuliĂšrement de « son Ă©cole française ».This article questions the use of French as an official language and as a teaching medium in Senegal. This situation persists fifty-five years after independence, despite the fact that the country has Wolof as its national language, spoken by all Senegalese. French, however, is only spoken and understood by a tiny minority (15%) of the population. This research is the product of a sociohistorical analysis of both linguistic policies deriving from legal texts which govern schooling in Senegal and of significant events in the history of the country — more particularly, regarding its French school

    Contextes scolaires africains : de l'influence française à l'autodétermination ?: L'exemple djiboutien, tchadien et burkinabé

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    National audienceCet article propose une typologie de l'offre de scolarisation en Afrique francophone, Ă  partir d'un postulat qui l'apprĂ©hende comme un ensemble rĂ©unissant en lui plus de permanences et de similitudes que de singularitĂ©s. Cette unicitĂ© cimentĂ©e par le partage d'une histoire commune (colonisation, mode de mise en place de l'Ă©cole) permet l'analyse des postures enseignantes et parentales face Ă  un choix possible d'Ă©cole. Conduite essentiellement dans trois pays africains, le Burkina Faso, Djibouti et le Tchad, la recherche prĂ©sentĂ©e dans ce texte s'appuie d'une part sur les rĂ©sultats de diffĂ©rentes observations, enquĂȘtes et entretiens approfondis menĂ©s dans ces trois pays et rĂ©fĂ©rĂ©s Ă  des pratiques d'enseignement. Elle aborde le versant qualitatif de l'enquĂȘte de terrain, Ă  savoir la partie de l'analyse des 150 entretiens semi directifs, qui tĂ©moigne des reprĂ©sentations, des attentes et des stratĂ©gies des acteurs, que sont les parents, les enseignants et les directeurs agissant dans l'un et/ou l'autre de ces contextes de scolarisation. Elle cherche Ă  Ă©clairer d'autre part les postures des enseignants et les stratĂ©gies parentales face Ă  un choix possible d'Ă©cole

    Apprendre Ă  l’ñge adulte : entre imitation et Ă©mancipation

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    Le processus d’apprentissage en FPC (Formation Professionnelle Continue) s’inscrit dans un espace/temps qui renvoie selon nous Ă  l’agir communicationnel. Il relĂšve d’un espace de sens, rĂ©fĂ©rĂ© Ă  la notion de passage et donc de processus. Il est bien connu aujourd’hui qu’une des modalitĂ©s de l’apprentissage chez les adultes comme chez les enfants, s’appuie sur le mimĂ©tisme et l’imitation. D’autre part, le jeu des interactions fait que les apprentissages ne sont pas transmis sans une renĂ©gociation autonome et mĂ©diate de chacun des sujets « entre soi » et des sujets entre eux (apprentissage vicariant). Cette relation entre les partenaires se fondera sur des caractĂ©ristiques qui permettent de comprendre l’interprĂ©tation comme une modalitĂ©, un mĂ©dium indispensable Ă  un « apprentissage Ă©mancipateur ». DĂšs lors, le savoir construit, le savoir en Ă©laboration, engage le pas vers une conversion (mĂ©tanoĂŻa) du regard de l’apprenant adulte, mais Ă©galement de celui de l’appreneur, vers une autonomisation du sujet et son Ă©mancipation.The process learning for adults training joins in a space/time which can be considered as « communicative action ». Learning is for us a part of a space of sense referred to the notion of passage and thus process. It is well known today that one of its modalities, for adults as for children, leans on the imitation. On the other hand, the game of the interactions makes that the learnings are not passed on without an autonomous and mediate renegotiation of the subjects (vicariant learning). This relation between the partners will base itself on characteristics which allow to understand the interpretation as a modality, an essential medium to an «emancipator learning». On that basis, the constructed knowledge, the knowledge in elaboration, engages a conversion of the look in the training for adults, but also that of the learner towards an empowerment of a subject and his emancipation

    De l’évaluation Ă  l’autoĂ©valuation : d’un apprentissage dĂ©fensif Ă  un apprentissage expansif

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    S’évaluer, c’est porter un regard de valeur sur soi, c’est aussi accepter de montrer quelque chose de soi. En contexte scolaire, cet acte questionne les deux espaces de la relation Ă©ducative : le niveau de rĂ©ception et la transmission (Vieille-Grosjean, 2011). En effet, la mission confiĂ©e Ă  l’enseignant est de rendre l’enfant compĂ©tent (Reboul, 1980) et l’acquisition de cette compĂ©tence doit ĂȘtre mesurĂ©e en rĂ©fĂ©rence aux deux acteurs de la relation. Mais comment mesurer l’intention, le but ou l’envie d’apprendre ? Et de faire apprendre ? Cette Ă©tude empirique n’a pas l’ambition de questionner l’ensemble du processus d’évaluation, dans ses deux composantes, Ă©lĂšves et enseignants. Elle se propose d’interroger une pratique d’autoĂ©valuation de leurs compĂ©tences effectuĂ©e par des Ă©lĂšves du primaire. Nous pensons en effet que la pratique de l’autoĂ©valuation, Ă  condition qu’elle se situe dans le champ de la pĂ©dagogie, amĂšne un espace de rencontre entre l’enseignant, l’élĂšve et le savoir. Elle agit comme un rĂ©vĂ©lateur des attendus des uns et des perceptions des autres et permet Ă  l’élĂšve de tendre vers un apprentissage expansif (Holzkamp, 1995). L’enfant en prenant conscience de sa responsabilitĂ© peut passer d’un ĂȘtre Ă©valuĂ© Ă  un ĂȘtre apprenant.Self-evaluation involves making a value judgement of oneself. It also involves accepting to reveal something about oneself. In a school context, this act questions both educational relationship spaces: the level of reception and transmission (Vieille-Grosjean, 2011). Indeed, the mission assigned to the teacher is to make the child competent (Reboul, 1980) and the acquisition of this competence must be measured. But how can one measure the intention, aim or desire to learn? This empirical study examines an example of skill self-evaluation among primary school students. We believe that the practice of self-evaluation, if situated in the area of pedagogy, creates a meeting space between the teacher, the student and knowledge. It reveals the expectations of some and the perceptions of others, and allows the student to work toward expansive learning (Holzkamp, 1995). The child can, by becoming aware of his/her responsibility, move from being a person who is being evaluated to a person who is learning
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