11 research outputs found
Optimizing contrastive learning for cortical folding pattern detection
The human cerebral cortex has many bumps and grooves called gyri and sulci.
Even though there is a high inter-individual consistency for the main cortical
folds, this is not the case when we examine the exact shapes and details of the
folding patterns. Because of this complexity, characterizing the cortical
folding variability and relating them to subjects' behavioral characteristics
or pathologies is still an open scientific problem. Classical approaches
include labeling a few specific patterns, either manually or
semi-automatically, based on geometric distances, but the recent availability
of MRI image datasets of tens of thousands of subjects makes modern
deep-learning techniques particularly attractive. Here, we build a
self-supervised deep-learning model to detect folding patterns in the cingulate
region. We train a contrastive self-supervised model (SimCLR) on both Human
Connectome Project (1101 subjects) and UKBioBank (21070 subjects) datasets with
topological-based augmentations on the cortical skeletons, which are
topological objects that capture the shape of the folds. We explore several
backbone architectures (convolutional network, DenseNet, and PointNet) for the
SimCLR. For evaluation and testing, we perform a linear classification task on
a database manually labeled for the presence of the "double-parallel" folding
pattern in the cingulate region, which is related to schizophrenia
characteristics. The best model, giving a test AUC of 0.76, is a convolutional
network with 6 layers, a 10-dimensional latent space, a linear projection head,
and using the branch-clipping augmentation. This is the first time that a
self-supervised deep learning model has been applied to cortical skeletons on
such a large dataset and quantitatively evaluated. We can now envisage the next
step: applying it to other brain regions to detect other biomarkers.Comment: 9 pages, 6 figures, 1 table, SPIE Imaging 202
Optimiser l'apprentissage contrastif pour la détection de motifs de sillons corticaux
International audienceThe human cerebral cortex has many bumps and grooves called gyri and sulci. Even though there is a high interindividual consistency for the main cortical folds, this is not the case when we examine the exact shapes and details of the folding patterns. Because of this complexity, characterizing the cortical folding variability and relating them to subjects' behavioral characteristics or pathologies is still an open scientific problem. Classical approaches include labeling a few specific patterns, either manually or semi-automatically, based on geometric distances, but the recent availability of MRI image datasets of tens of thousands of subjects makes modern deep-learning techniques particularly attractive. Here, we build a self-supervised deep-learning model to detect folding patterns in the cingulate region. We train a contrastive self-supervised model (SimCLR) on both Human Connectome Project (1101 subjects) and UKBioBank (21070 subjects) datasets with topological-based augmentations on the cortical skeletons, which are topological objects that capture the shape of the folds. We explore several backbone architectures (convolutional network, DenseNet, and PointNet) for the SimCLR. For evaluation and testing, we perform a linear classification task on a database manually labeled for the presence of the "double-parallel" folding pattern in the cingulate region, which is related to schizophrenia characteristics. The best model, giving a test AUC of 0.76, is a convolutional network with 6 layers, a 10-dimensional latent space, a linear projection head, and using the branch-clipping augmentation. This is the first time that a self-supervised deep learning model has been applied to cortical skeletons on such a large dataset and quantitatively evaluated. We can now envisage the next step: applying it to other brain regions to detect other biomarkers. The GitHub repository is publicly available on https://github.com/neurospin-projects/2022 jchavas cingulate inhibitory control
Allergic and hypersensitivity conditions in non-specialist care: Flow diagrams to support clinical practice
International audienceMost patients presenting with allergies are first seen by primary care health professionals. The perceived knowledge gaps and educational needs were recently assessed in response to which the LOGOGRAM Task Force was established with the remit of constructing pragmatic flow diagrams for common allergic conditions in line with an earlier EAACI proposal to develop simplified pathways for the diagnosis and management of allergic diseases in primary care. To address the lack of accessible and pragmatic guidance, we designed flow diagrams for five major clinical allergy conditions: asthma, anaphylaxis, food allergy, drug allergy, and urticaria. Existing established allergy guidelines were collected and iteratively distilled to produce five pragmatic and accessible tools to aid diagnosis and management of these common allergic problems. Ultimately, they should now be validated prospectively in primary care settings
Mobilités créatrices
Les travaux sur les mobilitĂ©s et ceux sur lâinnovation sont rarement associĂ©s, alors mĂȘme quâil semble acquis que la mobilitĂ© (des idĂ©es, des personnesâŠ) a une influence sur les capacitĂ©s crĂ©atrices des sociĂ©tĂ©s. Ce nouveau numĂ©ro de Diasporas, largement expĂ©rimental, se propose de rĂ©flĂ©chir aux effets transformateurs de la mobilitĂ©, en partant de la mobilitĂ© « gĂ©ographique », câest-Ă -dire du dĂ©placement dans lâespace, et en tentant de saisir lâensemble des transformations significatives quâelle induit. Il sâagit, en effet, de mesurer la pleine portĂ©e du terme « innovation » : au-delĂ de la nouveautĂ© surgie dans les domaines scientifique et technologique, les travaux les plus rĂ©cents, inspirĂ©s par les notions dâ« art de faire » (Certeau) ou encore dâ« usages » (Edgerton), ont dĂ©montrĂ© que lâhistoire de lâinnovation peut toucher Ă lâensemble des techniques et Ă tous les savoir-faire, quâils soient financiers, commerciaux, politiques ou encore artistiques. En tournant autour du « sujet mobile », ce sont autant les contacts des connaissances, des statuts qui nous intĂ©ressent que la transformation des cadres de saisie du rĂ©el. La capacitĂ© crĂ©atrice des mobilitĂ©s est envisagĂ©e pour une pĂ©riode charniĂšre, qui court du XVIe au XIXe siĂšcle : temps de lâinnovation par excellence, de la « modernisation », cette Ă©poque est aussi caractĂ©risĂ©e par les dĂ©placements liĂ©s aux voyages, aux guerres, aux expĂ©ditions et aux migrations ; tous sont pris en compte ici, avec une attention particuliĂšre pour les exils
La laïcité dans la justice
LâenquĂȘte sur la laĂŻcitĂ© dans la justice, dont les rĂ©sultats sont prĂ©sentĂ©s dans ce rapport, confirme que les acteurs de la justice sont conduits Ă prendre en compte le fait religieux dans le cadre de leurs fonctions, et quâils se demandent alors comment respecter leur devoir dâimpartialitĂ©, et le droit applicable. Comme dans lâensemble de la sociĂ©tĂ© et des services publics, on retrouve dans la Justice les mĂȘmes questionnements, et parfois les mĂȘmes incertitudes ou controverses, quant Ă lâaffichage de signes et symboles dans les bĂątiments publics, ou bien le port de signes religieux par des personnes physiques, voire sur la radicalisation religieuse. Les interrogations sont communes aux sociĂ©tĂ©s pluralistes (comme le QuĂ©bec ou la Belgique qui sont aussi Ă©tudiĂ©s dans ce rapport), et sont dâautant plus vives quâune symbolique religieuse imprĂšgne encore la Justice : robes de juge ou dâavocat, agencement des salles dâaudience, principes moraux transcendant son fonctionnement, etc.Le point le plus surprenant rĂ©vĂ©lĂ© par cette enquĂȘte est le degrĂ© dâincertitude et le nombre dâerreurs sur la notion juridique de laĂŻcitĂ© quâelle fait ressortir chez ses acteurs, de toutes fonctions et professions. Chez une large part des personnes interrogĂ©es, il existe dâailleurs une tendance importante Ă faire passer des opinions personnelles pour une rĂšgle de droit positif. Si les mĂ©connaissances rĂ©vĂ©lĂ©es par lâenquĂȘte et analysĂ©es dans ce rapport sont â encore une fois â les mĂȘmes que dans le reste de population française, elles surprennent chez ceux lĂ âmĂȘmes qui sont en charge dâappliquer le droit.Le rapport est divisĂ© en trois parties : - LâenquĂȘte sur les acteurs de la Justice - Les acteurs de la Justice et la neutralitĂ©, - Les acteurs de la Justice et la gestion du fait religieux. Chacune de ces parties rĂ©unit des analyses, des entretiens et des dĂ©bats sur les problĂ©matiques que lâenquĂȘte fait ressortir. Afin dâen faciliter la lecture, les diffĂ©rentes contributions sont toutes prĂ©cĂ©dĂ©es dâun rĂ©sumĂ©, ainsi que dâun encadrĂ© intitulĂ© « Lâessentiel Pratique » qui donne une rĂ©ponse prĂ©cise Ă lâune de ces grandes problĂ©matiques.Le rapport permettra Ă ses lecteurs de mieux cerner la posture professionnelle que doit adopter tout acteur de la Justice soumis au principe de laĂŻcitĂ©, et il sâachĂšve sur une proposition pour amĂ©liorer encore la formation continue de ces acteurs
La laïcité dans la justice
LâenquĂȘte sur la laĂŻcitĂ© dans la justice, dont les rĂ©sultats sont prĂ©sentĂ©s dans ce rapport, confirme que les acteurs de la justice sont conduits Ă prendre en compte le fait religieux dans le cadre de leurs fonctions, et quâils se demandent alors comment respecter leur devoir dâimpartialitĂ©, et le droit applicable. Comme dans lâensemble de la sociĂ©tĂ© et des services publics, on retrouve dans la Justice les mĂȘmes questionnements, et parfois les mĂȘmes incertitudes ou controverses, quant Ă lâaffichage de signes et symboles dans les bĂątiments publics, ou bien le port de signes religieux par des personnes physiques, voire sur la radicalisation religieuse. Les interrogations sont communes aux sociĂ©tĂ©s pluralistes (comme le QuĂ©bec ou la Belgique qui sont aussi Ă©tudiĂ©s dans ce rapport), et sont dâautant plus vives quâune symbolique religieuse imprĂšgne encore la Justice : robes de juge ou dâavocat, agencement des salles dâaudience, principes moraux transcendant son fonctionnement, etc.Le point le plus surprenant rĂ©vĂ©lĂ© par cette enquĂȘte est le degrĂ© dâincertitude et le nombre dâerreurs sur la notion juridique de laĂŻcitĂ© quâelle fait ressortir chez ses acteurs, de toutes fonctions et professions. Chez une large part des personnes interrogĂ©es, il existe dâailleurs une tendance importante Ă faire passer des opinions personnelles pour une rĂšgle de droit positif. Si les mĂ©connaissances rĂ©vĂ©lĂ©es par lâenquĂȘte et analysĂ©es dans ce rapport sont â encore une fois â les mĂȘmes que dans le reste de population française, elles surprennent chez ceux lĂ âmĂȘmes qui sont en charge dâappliquer le droit.Le rapport est divisĂ© en trois parties : - LâenquĂȘte sur les acteurs de la Justice - Les acteurs de la Justice et la neutralitĂ©, - Les acteurs de la Justice et la gestion du fait religieux. Chacune de ces parties rĂ©unit des analyses, des entretiens et des dĂ©bats sur les problĂ©matiques que lâenquĂȘte fait ressortir. Afin dâen faciliter la lecture, les diffĂ©rentes contributions sont toutes prĂ©cĂ©dĂ©es dâun rĂ©sumĂ©, ainsi que dâun encadrĂ© intitulĂ© « Lâessentiel Pratique » qui donne une rĂ©ponse prĂ©cise Ă lâune de ces grandes problĂ©matiques.Le rapport permettra Ă ses lecteurs de mieux cerner la posture professionnelle que doit adopter tout acteur de la Justice soumis au principe de laĂŻcitĂ©, et il sâachĂšve sur une proposition pour amĂ©liorer encore la formation continue de ces acteurs
La laïcité dans la justice
LâenquĂȘte sur la laĂŻcitĂ© dans la justice, dont les rĂ©sultats sont prĂ©sentĂ©s dans ce rapport, confirme que les acteurs de la justice sont conduits Ă prendre en compte le fait religieux dans le cadre de leurs fonctions, et quâils se demandent alors comment respecter leur devoir dâimpartialitĂ©, et le droit applicable. Comme dans lâensemble de la sociĂ©tĂ© et des services publics, on retrouve dans la Justice les mĂȘmes questionnements, et parfois les mĂȘmes incertitudes ou controverses, quant Ă lâaffichage de signes et symboles dans les bĂątiments publics, ou bien le port de signes religieux par des personnes physiques, voire sur la radicalisation religieuse. Les interrogations sont communes aux sociĂ©tĂ©s pluralistes (comme le QuĂ©bec ou la Belgique qui sont aussi Ă©tudiĂ©s dans ce rapport), et sont dâautant plus vives quâune symbolique religieuse imprĂšgne encore la Justice : robes de juge ou dâavocat, agencement des salles dâaudience, principes moraux transcendant son fonctionnement, etc.Le point le plus surprenant rĂ©vĂ©lĂ© par cette enquĂȘte est le degrĂ© dâincertitude et le nombre dâerreurs sur la notion juridique de laĂŻcitĂ© quâelle fait ressortir chez ses acteurs, de toutes fonctions et professions. Chez une large part des personnes interrogĂ©es, il existe dâailleurs une tendance importante Ă faire passer des opinions personnelles pour une rĂšgle de droit positif. Si les mĂ©connaissances rĂ©vĂ©lĂ©es par lâenquĂȘte et analysĂ©es dans ce rapport sont â encore une fois â les mĂȘmes que dans le reste de population française, elles surprennent chez ceux lĂ âmĂȘmes qui sont en charge dâappliquer le droit.Le rapport est divisĂ© en trois parties : - LâenquĂȘte sur les acteurs de la Justice - Les acteurs de la Justice et la neutralitĂ©, - Les acteurs de la Justice et la gestion du fait religieux. Chacune de ces parties rĂ©unit des analyses, des entretiens et des dĂ©bats sur les problĂ©matiques que lâenquĂȘte fait ressortir. Afin dâen faciliter la lecture, les diffĂ©rentes contributions sont toutes prĂ©cĂ©dĂ©es dâun rĂ©sumĂ©, ainsi que dâun encadrĂ© intitulĂ© « Lâessentiel Pratique » qui donne une rĂ©ponse prĂ©cise Ă lâune de ces grandes problĂ©matiques.Le rapport permettra Ă ses lecteurs de mieux cerner la posture professionnelle que doit adopter tout acteur de la Justice soumis au principe de laĂŻcitĂ©, et il sâachĂšve sur une proposition pour amĂ©liorer encore la formation continue de ces acteurs