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Dosage de la Procalcitonine et consommation d antibiotiques en cas d infections respiratoires basses au CH de la région d Annecy
Contexte : La procalcitonine (PCT) a montrĂ© un intĂ©rĂȘt pour rĂ©duire l'usage des antibiotiques (ATB) en cas d'infections respiratoires basses dans plusieurs Ă©tudes. L'objectif de notre travail Ă©tait de gĂ©nĂ©raliser ces rĂ©sultats au centre hospitalier de la rĂ©gion d'Annecy (CHRA) et d'Ă©valuer l'impact qu'aurait l'adoption de la PCT en usage routinier. MĂ©thode : Notre travail comporte 2 volets. La participation du CHRA Ă l'Ă©tude Proreal. 97 patients prĂ©sentant une infection respiratoire basse (IRB) ont Ă©tĂ© inclus. Un dosage de PCT Ă©tait indiquĂ© Ă l'admission puis selon l algorithme proposĂ© par l'Ă©tude. Les praticiens Ă©taient encouragĂ©s Ă utiliser l'algorithme proposĂ© avant d'envisager un traitement par ATB. Ce travail a Ă©tĂ© complĂ©tĂ© par une enquĂȘte d'opinion. 22 praticiens ont rĂ©pondu aux 2 questionnaires. RĂ©sultat : Nous constatons une rĂ©duction de l'usage des ATB grĂące au respect de l'algorithme de 35% (p=0,067) dont BPCO (-80% p=0,002), PAC (-28%, P=0,236). La PCT a permis d'Ă©viter la mise sous ATB pour 19% des inclusions (BPCO: 36%, pneumopathie aiguĂ« communautaire (PAC): 6%). Aucune augmentation de mortalitĂ© (p=0,542) ou de complication secondaire n'a Ă©tĂ© constatĂ©e (p= 0,457). Dans notre enquĂȘte d opinion, 42% des praticiens interrogĂ©s ont constatĂ© une rĂ©duction de l usage des ATB, 82% envisagent d'utiliser la PCT dans les IRB et 100% des praticiens du SAU envisagent son utilisation pour d'autres pathologies. Conclusion : Nos rĂ©sultats sont conformes aux donnĂ©es de la bibliographie. La PCT peut ĂȘtre utilisĂ©e sans risque pour rĂ©duire l usage des ATB dans les IRB. Il existe un risque de dĂ©rive de l'utilisation de la PCT. Une formation du personnel mĂ©dical est primordiale.GRENOBLE1-BU MĂ©decine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF
Vaccination grippale du personnel du centre hospitalier de la région d'Annecy (étude des déterminants de la vaccination pandémique et saisonniÚre 2009-2010)
Objectifs. Le but de cette Ă©tude Ă©tait de dĂ©terminer, en fonction du statut vaccinal grippal habituel, saisonnier 2009-2010 et pandĂ©mique (H1N1) des professionnels de santĂ© de l hĂŽpital d Annecy (CHRA), les profils des vaccinĂ©s vs non vaccinĂ©s. Les objectifs secondaires Ă©taient d Ă©valuer l impact de la campagne d information H1N1 et les motivations du personnel. MĂ©thode. Un questionnaire diffusĂ© Ă tout le personnel recueillait les caractĂ©ristiques sociodĂ©mographiques et professionnelles, le statut vaccinal, les diffĂ©rentes informations reçues lors de la pandĂ©mie, les arguments pour ou contre la vaccination. RĂ©sultats. Sur 955 questionnaires analysĂ©s (soit 28,4 % du personnel du CHRA), 32 % Ă©taient vaccinĂ©s contre la grippe saisonniĂšre 2009-2010, 30,5 % Ă©taient habituellement vaccinĂ©s et 38,1 % ont reçu le vaccin H1N1. La couverture vaccinale grippale saisonniĂšre Ă©tait supĂ©rieure chez les hommes, les plus de 50 ans, les professions mĂ©dicales et les services mĂ©dico-psychiatriques. La couverture vaccinale H1N1 Ă©tait supĂ©rieure chez les 30-39 ans, les professions mĂ©dicales, les services mĂ©dico-psychiatriques, le personnel en contact avec les patients. Pour les 818 personnes ayant reçu une information sur la grippe H1N1 au CHRA (85,7 %), le taux de vaccination H1N1 Ă©tait plus Ă©levĂ© (39,6 % vs 29,2 %). L acceptation du vaccin pandĂ©mique diffĂ©rait par le dĂ©sir de protĂ©ger sa famille. Les arguments contre portaient surtout sur la peur du vaccin H1N1. Conclusions. Le personnel a peu modifiĂ© ses habitudes vaccinales lors de la pandĂ©mie grippale. Le taux de couverture, mĂȘme amĂ©liorĂ©, est restĂ© faible et pose la question des modalitĂ©s et impacts de l information et des motivations.GRENOBLE1-BU MĂ©decine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF
La vaccination anticoquelucheuse de l'adulte (enquĂȘte auprĂšs des professionnels de santĂ© et des jeunes mĂšres)
Dans les pays industrialisĂ©s, couverts par la vaccination, on assiste Ă une rĂ©surgence de la coqueluche. Cette maladie respiratoire touche avec prĂ©dilection les adultes et adolescents qui contaminent les nourrissons exposĂ©s aux formes sĂ©vĂšres voire fatales de la maladie. En raison de ce danger, les autoritĂ©s sanitaires françaises ont instaurĂ© en 2004 de nouvelles stratĂ©gies vaccinales anticoquelucheuses. Afin d'en apprĂ©cier le niveau de pĂ©nĂ©tration, nous avons menĂ© deux enquĂȘtes dans le dĂ©partement de la Haute-Savoie, l'une auprĂšs des professionnels de santĂ© concernĂ©s (mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, pĂ©diatres, mĂ©decins de PMI, obstĂ©triciens, et sages-femmes) et l'autre auprĂšs de cent mĂšres dans deux maternitĂ©s. Notre travail a mis en Ă©vidence une mĂ©connaissance globale de ces nouvelles recommandations et une insuffisance de leur mise en application. Pour sensibiliser les parents et les professionnels de santĂ©, la diffusion d'une information ciblĂ©e, active et appropriĂ©e paraĂźt indispensable.In developed countries, where vaccination is generalized, an increased incidence of infant, adolescent and adult pertussis has been observed. This is of concern because adolescents and adults have been identified as a source of transmission of pertussis to very young infants who are more vulnerable to disease-related complications and higher mortality. Because of this risk, the French Health Authorities introduced new pertussis vaccination strategies in 2004. In order to appraise their level of penetration we carried out two surveys in the Haute-Savoie Department, one among healthcare workers (general practitioners, paediatricians, infancy prevention physicians, obstetricians and midwives), the other among 100 mothers in two maternities. Our study reveals a widespread ignorance of the new recommendations and insufficient application of the measures. Disseminate information that is targeted, active and appropriate seems essential in order to alert parents and healthcare workers.GRENOBLE1-BU MĂ©decine pharm. (385162101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
EnquĂȘte de pratique sur l'utilisation du test de diagnostic rapide dans les angines en mĂ©decine gĂ©nĂ©rale en Haute-Savoie
En France, la surconsommation d antibiotiques (ATB) et l apparition de rĂ©sistances bactĂ©riennes sont Ă l origine de la mise en place d une politique de bon usage des ATB depuis 2001, basĂ©e notamment sur l utilisation du test de diagnostic rapide dans les angines (TDR). Objectifs : L objectif principal est d Ă©valuer l utilisation du TDR par les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes de Haute-Savoie. Les objectifs secondaires sont de dĂ©terminer, chez les utilisateurs les indications d utilisation du TDR et leur ressenti pour cet outil diagnostique et de dĂ©terminer, pour les non utilisateurs, les freins Ă sa rĂ©alisation. MĂ©thodes : EnquĂȘte de pratique rĂ©alisĂ©e par un questionnaire anonyme de juin 2010 Ă aoĂ»t 2010 auprĂšs des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes de Haute-Savoie. RĂ©sultats : 88,9% des mĂ©decins rĂ©pondants dĂ©clarent utiliser au moins une fois le TDR en 2009. Ces mĂ©decins formĂ©s ont intĂ©grĂ© cet outil diagnostique facile, rapide, fiable et accessible Ă leur pratique, mais ils l utilisent de maniĂšre peu conforme aux recommandations. Ils ont rĂ©duit leur prescription d ATB, mais 55,2 % d entre eux prescrivent parfois un ATB si le TDR est nĂ©gatif. Pour cette dĂ©cision, ils se basent encore sur des critĂšres cliniques de gravitĂ© subjectifs (84,8%) et non pas sur des scores cliniques reconnus. Les raisons de non utilisation du TDR n ont pu ĂȘtre analysĂ©es du fait d un biais de recrutement important. Conclusion : Afin d amĂ©liorer le bon usage des ATB, il faut poursuivre les actions auprĂšs des mĂ©decins utilisant le TDR. Pour les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes ne commandant pas de TDR, il faut apprĂ©cier les raisons de cette attitude et dĂ©terminer les actions Ă mettre en place pour amĂ©liorer leur pratique.GRENOBLE1-BU MĂ©decine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF
Vaccin grippal haute dose : un vaccin adapté aux 65 ans et plus
International audienceKey pointsIn its report issued in 2016, the French High Council of Public Health (Haut Conseil de la SantĂ© Publique), points out the need for a more effective influenza vaccine for people aged 65 and older, in addition to the need for increasing influenza vaccination coverage rates.A large randomized controlled trial confirmed by real-world studies conducted over 10 influenza seasons demonstrated that switching from 15 to 60 ÎŒg HA/strain in the vaccine composition increases protection consistently in people aged 65 years and older, including institutionalized individuals, irrespective of antigenic match or circulating strain.As compared with a standard-dose influenza vaccine (SD), the increased-dose vaccine so-called high dose (HD) protects about a quarter more individuals aged 65 years and older against influenza; beyond flu protection, the high-dose vaccine reduces notably the number of hospital admissions for pneumonia (around 30%) and for cardiorespiratory events (around 20%) in comparison with SD vaccine.Although more reactogenic than the SD vaccines currently used in France, this vaccine meets the usual safety standards for vaccines and while more than 166 million doses have been distributed worldwide, no safety signal has been identified.The high dose quadrivalent influenza vaccine is now licensed in Europe; it is available and reimbursed in France for people aged 65 years and over. It represents a new tool in the vaccination strategy of people aged 65 years and over, and ultimately in the general process of improving prevention of seasonal influenza.Points essentielsAu-delĂ de la nĂ©cessitĂ© dâamĂ©liorer les couvertures vaccinales contre la grippe saisonniĂšre, dans son avis de 2016, le Haut Conseil de la santĂ© publique identifie spĂ©cifiquement le besoin dâun vaccin grippal plus efficace chez les personnes ĂągĂ©es de 65 ans et plus qui paient un plus lourd tribut lors de lâinfection et rĂ©pondent moins bien Ă la vaccination.Un large essai randomisĂ© contrĂŽlĂ©, confirmĂ© par des Ă©tudes en vie rĂ©elle conduites sur 10 saisons consĂ©cutives, a montrĂ© que passer de 15 Ă 60 ÎŒg la dose dâhĂ©magglutinine/souche dans le vaccin, amĂ©liore lâefficacitĂ© clinique du vaccin grippal inactivĂ© chez les personnes ĂągĂ©es de 65 ans et plus, y compris celles institutionalisĂ©es, quel que soit le niveau de concordance entre les souches vaccinales et circulantes et indĂ©pendamment de la saison.Ce vaccin Ă dose augmentĂ©e dit haute dose (HD) augmente dâenviron 25 % la part des personnes ĂągĂ©es de 65 ans et plus protĂ©gĂ©es contre la grippe par rapport au vaccin dit Ă dose standard (SD) ; au-delĂ de la grippe, le vaccin HD rĂ©duit notamment dâenviron 30 % le nombre dâhospitalisations pour pneumonie et de 20 % celles pour Ă©vĂ©nement cardiorespiratoire en comparaison au vaccin SD.Bien que plus rĂ©actogĂšne que les vaccins SD actuellement utilisĂ©s en France, ce vaccin satisfait aux critĂšres habituels de sĂ©curitĂ© des vaccins et alors que plus de 166 millions de doses ont Ă©tĂ© distribuĂ©es dans le monde, aucun signal de pharmacovigilance nâa Ă©tĂ© Ă©mis.Le vaccin HD quadrivalent a obtenu son autorisation de mise sur le marchĂ© en Europe ; il est disponible et remboursĂ© en France pour les personnes ĂągĂ©es de 65 ans et plus. Il sâinscrit comme un nouvel outil dans la stratĂ©gie vaccinale de cette population, et plus largement dans le processus gĂ©nĂ©ral dâamĂ©lioration de la prĂ©vention de la grippe saisonniĂšre
Nonstructural barriers to adult vaccination
ABSTRACTAdult vaccination coverage remains low, despite vaccine recommendations, improved access, and reimbursement. Low vaccination coverage and an aging population at higher risk from vaccine-preventable diseases lead to preventable disability and deaths, straining healthcare systems. An Advisory Board meeting was, therefore, held to identify non-structural barriers to adult vaccination and discuss potential solutions to increase uptake. Many non-structural factors can influence vaccine uptake, such as heterogeneity in the population, (fear of) vaccine shortages, incentives, or mandates for vaccination, understanding of disease burden and personal risks, time and opportunity for healthcare providers (HCPs) to discuss and deliver vaccines during general practice or hospital visits, trust in the health system, and education. To address these barriers, push-pull mechanisms are required: to pull patients in for vaccination and to push HCP performance on vaccination delivery. For patients, the focus should be on lifelong prevention and quality of life benefits: personal conversations are needed to increase confidence and knowledge about vaccination, and credible communication is required to build trust in health services and normalize vaccination. For providers, quality measurements are required to prioritize vaccination and ensure opportunities to check vaccination status, discuss and deliver vaccines are not missed. Financial and quality-based incentives may help increase uptake
Early antiviral treatment fails to completely prevent herpes-related pain
International audienceObjectives. - Antiviral therapy does not completely relieve herpes zoster (HZ)-related pain, including post-herpetic neuralgia (PHN). The 12-month longitudinal prospective observational ARIZONA study was conducted in primary care in France between November 20, 2006 and September 12, 2008. The ARIZONA study included data from 1358 patients 50 years of age or more, presenting with acute eruptive HZ. This article focuses on the relationship between antiviral therapy and HZ-related pain in this large population.Patients and methods. - Six hundred and forty-four family physicians (FPs) consecutively included all patients 50 years of age or more presenting with acute HZ in the eruptive phase. The FP documented every patient's demographic and medical characteristics, HZ characteristics, and prescribed drugs at inclusion, and the presence of HZ-related pain on day 15 and at months 1, 3, 6, 9, and 12.Results. - One thousand two hundred and fifty-eight (92.6%) of the 1358 included patients (mean 67.7 years [SD 10.7]; 62.2% female patients) were given antiviral drugs. The prevalence of HZ-related pain was 43.6%, 27.0%, 11.7%, 8.7%, 7.4%, and 6.0%, on day 15 and at months 1, 3, 6, 9, and 12, respectively. HZ-related pain was at least as frequent in patients treated by antiviral therapy within 72 hours following HZ-rash onset as in patients treated later or who did not receive antiviral treatment, and more frequent in patients whose diagnosis was made within 24 hours following HZ-rash onset.Conclusions. - Antiviral therapy, even early, does not prevent HZ-related pain and PHN, probably because patients quickly identified and treated were those with severe forms and potentially at high risk of pain. Preventive strategies are thus needed
Coadministration of seasonal influenza and COVID-19 vaccines: A systematic review of clinical studies
International audienceThe lifting of non-pharmaceutical measures preventing transmission of SARS-CoV-2 (and other viruses, including influenza viruses) raises concerns about healthcare resources and fears of an increased number of cases of influenza and COVID-19. For the 2021-2022 influenza season, the WHO and >20 European countries promoted coadministration of influenza and COVID-19 vaccines. Recently, the French Health Authority recommended coupling the COVID-19 vaccination with the 2022-2023 influenza vaccination campaign for healthcare professionals and people at risk of severe COVID-19. The present systematic review examines published data on the safety, immunogenicity, efficacy/effectiveness, and acceptability/acceptance of coadministration of influenza and COVID-19 vaccines. No safety concerns or immune interferences were found whatever the vaccines or the age of vaccinated subjects (65- or 65+). No efficacy/effectiveness data were available. The results should reassure vaccinees and vaccinators in case of coadministration and increase vaccine coverage. Healthcare systems promoting coupled campaigns must provide the necessary means for successful coadministration