19 research outputs found

    Les infections Ă  Pseudomonas aeruginosa au service des maladies infectieuses du CHU YO, Burkina Faso: Ă  propos deux cas

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    Nous rapportons deux cas d'infection à Pseudomonas aeruginosa: un cas de méningite et un cas d'infection urinaire. Les auteurs rappellent qu'à côté des étiologies classiques des méningites et des infections urinaires, des germes résistants comme Pseudomonas aeruginosa peuvent être responsables d'infections à localisation méningées et urinaires et dont il faut connaître pour une bonne prise en charge. Le traitement de ces infections requiert un antibiogramme au regard de la grande capacité de résistance dePseudomonas aeruginosa en milieu hospitalier. La limitation des gestes invasifs et l'application rigoureuse des mesures de prévention des infections en milieu hospitalier contribueront à lutter efficacement contre ces infections en milieu de soins.Pan African Medical Journal 2015; 2

    Effectiveness of Injectable Iron in the Management of Severe Iron Deficiency in Children in Ouagadougou

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    Background: Iron deficiency anemia affects 90% of children in Burkina Faso. These studies on the effectiveness of injectable iron are rare in low-income countries with high infant and child mortality related to anemia. Methods: This has been an observational study to assess the effectiveness of injectable iron in children under five years old admitted to the pediatric ward of the Yalgado Ouédraogo University Teaching Hospital (YO-UTH), in 2019, in Ouagadougou, Burkina Faso. Findings: Thirty-five (35) children with severe iron deficiency anemia (average age 2.5 years), 60 %( n=21) of whom had decompensated anemia and required transfusion, were treated with injectable iron polymaltose hydroxide and followed up for one month. On average, 226.9± 45.5mg of iron were injected over an average treatment duration of three days. The mean hemoglobin count increased from 4.7± 0.95g/dl at baseline to 9.7±1g/dl (an increase of 4.9g/dl) one month later (p<0.001). The mean corpuscular volume increased from 66.7±4.7fl to 81.5±3.7fl (p<0.001), and that of the ferritinemia varied from 0.02±0.005μg/ml to 0.83±0.09μg/ml (an increase of 0.81μg/ml, p<0.001) and the mean sideremia increased from 4.8±2.1μmol/l to 40.4±5.5μmol/l. No side effects were noted. Conclusion: By avoiding transfusion in most patients, the use of injectable iron in proven and severe iron deficiency anemias could be a solution in case of blood deficit

    Détresse vitale du nouveau-né en salle de naissance au CHU-YO de Ouagadougou: intérêt de la réanimation néo natale

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    Introduction: La détresse vitale extra-utérine n'est souvent pas anticipée dans les pays en développement aggravant ainsi la mortalité néonatale. L'objectif de notre étude était de rapporté l'incidence des détresses, de décrire les aspects de la prise en charge et l'évolution à court terme. Méthodes: Nous avons mené une étude transversale descriptive dans le service de gynéco-obstétrique du CHU-YO de Ouagadougou du 15 avril au 15 juin 2015. Les nouveaux nés avec un score d'Apgar inférieur à 6 à la première minute ont été inclus. Les caractéristiques  sociodémographiques des mères, les étiologies ont été décrites. Les gestes vitaux, les médicaments utilisés ainsi que l'évolution ont été notés. Le plateau technique et la qualification des soignants ont été rapportés. Résultats: Quatre-vingt-trois nouveaux nés sur 1266 naissances vivantes ont présenté une détresse vitale, soient 6,55%. La moyenne d'âge des mères était de 25,48 ans. La durée de l'accouchement à excéder 12 heures dans 41 cas (49,40%) et dans 59 cas (71,10%) les mères ont accouché par césarienne. Tout le personnel (100%) en charge des nouveaux nés était des sages-femmes. L'aspiration à la poire a été réalisée dans 69 cas (soit 83,1%). Le massage cardiaque a été effectué chez 16 nouveaux nés (soit 19,3%). Nous avons enregistré 19 décès (22 ,90%). Conclusion: La fréquence des détresses à la naissance est élevée en salle de naissance à la maternité du CHU-YO. Le monitorage technique est insuffisant. La réanimation a abouti à 65 cas (soit 78,30%) de survie dans les dix premières minutes.Pan African Medical Journal 2016; 2

    Efficacité de la prévention de la transmission mère-enfant du Virus de l’Immunodéficience Humaine par le protocole 2010 de l’Organisation Mondiale de la Santé au Centre Médical Saint Camille de Ouagadougou (Burkina Faso)

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    L'épidémie du Virus de l'Immunodéficience Humaine en milieu pédiatrique est surtout le résultat de la transmission mère-enfant. Notre étude a pour objectif de décrire l'efficacité de la prévention de la transmission mère-enfant du Virus de l'Immunodéficience Humaine par le protocole OMS 2010 (Option A et trithérapie) au centre médical saint Camille de Ouagadougou. Nous avons mené une étude d'une cohorte d'enfants suivis dans le cadre de la prévention de la transmission mère-enfant du Virus de l'Immunodéficience Humaine au centre médical saint Camille de Ouagadougou sur une période de 2 ans allant du 1er Janvier 2012 au 31 Décembre 2013. Nous avons obtenu l'accord de 4900 femmes enceintes pour le dépistage de l'infection du Virus de l'Immunodéficience Humaine et 238 gestantes ont été diagnostiquées séropositives soit 4,86% de séroprévalence. Les femmes étaient surtout infectées par le Virus de l'Immunodéficience Humaine avec de type I (95,38%)). La majorité était sous trithérapie (74,3%) et (25,7%) sous prophylaxie (option A). Les nouveau-nés (92,5%) ont reçu un traitement antirétroviral à base de névirapine dans les 72 heures après la naissance. L'allaitement sécurisé a été appliquée dans 78% des cas. Le taux global de transmission mère-enfant du VIH était de 3,6% avec 3% de transmission chez les enfants nés de mères sous trithérapie antirétrovirale et 6,3% dans les cas de prophylaxie antirétrovirale. Le facteur de risque de transmission a été le long délai du début d'administration des antirétroviraux chez le nouveau-né. La mortalité infantile à un an était de 3,5%. Cette étude a révélé l'efficacité de l'Option A et conforté celle de la trithérapie, le passage à l'Option B+ serait donc plus bénéfique.Pan African Medical Journal 2015; 2

    Cardiopathies congénitales : Aspects épidémiologiques et échocardiographies à propos de 109 cas au centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de Gaulle (CHUP-CDG) de Ouagadougou, Burkina Faso

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    Notre travail avait pour objectif d'étudier les aspects épidémiologiques et écho-cardiographiques des cardiopathies congénitales au CHUP-CDG afind'y faire l'état des lieux. Pour se faire, nous avons mené sur une période de 27 mois d'aout 2009 à mai 2010 et d'octobre 2011 à décembre 2011,une étude rétrospective des comptes rendus d'échocardiographies Doppler des patients admis dans le service d'imagerie médicale. Nous avons utilisé une sonde cardiaque de 5MHz sur appareil Aloka Prosound 4000 Plus.  Durant la période d'étude, 380 examens écho-cardiographiques ont été réalisés et ont permis de mettre en évidence 109 cas de cardiopathies congénitales avec 138 entités nosologiques différentes. Les cardiopathies congénitales représentaient 0,98 % des 11169 entrées. Les souffles  étaient au premier rang des motifs de demande de l'échographie Doppler cardiaque (121 cas sur 380) soit 39,53%. Les CIV étaient au premier plan des cardiopathies congénitales (28,26%), suivies des CIA (23,19%), des sténoses pulmonaires (19,57%), des Tétralogie de Fallot (9,42%). Dans leur forme isolée, les CIA étaient les plus fréquentes avec 21,95% des cas, suivies des CIV avec 20,73%. Sur 138 cas de cardiopathies congénitales (chez 109 enfants), 53 cas ont été observés chez des enfants de sexe féminin et 56 cas chez des enfants de sexe masculin soit un sexe ration de 1,1. La tranche d'âge présentant une fréquence élevée de cardiopathie congénitale est celle de 1mois- 30 mois avec 55% des cas. Les   cardiopathies congénitales de l'enfant sont une réalité en Afrique, leurs fréquences dans toutes les séries rapportées sont certainement sous  estimées en raison de l'inaccessibilité de l'échocardiographie doppler

    Ostéogenèse imparfaite: à propos de quatre cas à Ouagadougou (Burkina Faso)

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    L'ostéogenèse imparfaite (OI) regroupe un ensemble d'affections constitutionnelles de gravité variable dû à une anomalie de la production du collagène et de la matrice de l'os entraînant une fragilité osseuse. La  présente étude rapporte quatre cas d'ostéogenèse imparfaite suivis aux Centres Hospitaliers Universitaires Charles de Gaulle et Yalgado Ouédraogo. Le but de ce travail était d'analyser les aspects cliniques, thérapeutiques et évolutifs de la maladie. Cette étude souligne la nécessité d'améliorer la prise en charge de cette maladie rare mais non exceptionnelle et handicapante.Key words: Ostéogenèse imparfaite, anomalies osseuses, Burkina-Fas

    Missed Opportunities for Early Access to Care of HIV-Infected Infants in Burkina Faso

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    International audienceObjective: The World Health Organization (WHO) has recommended a universal antiretroviral therapy (ART) for all HIV-infected children before the age of two since 2010, but this implies an early identification of these infants. We described the Prevention of Mother-to-Child HIV Transmission (PMTCT) cascade, the staffing and the quality of infrastructures in pediatric HIV care facilities, in Ouagadougou, Burkina Faso.Methods: We conducted a cross-sectional survey in 2011 in all health care facilities involved in PMTCT and pediatric HIV care in Ouagadougou. We assessed them according to their coverage in pediatric HIV care and WHO standards, through a desk review of medical registers and a semi-structured questionnaire administered to health-care workers (HCW).Results: In 2011, there was no offer of care in primary health care facilities for HIV-infected children in Ouagadougou. Six district hospitals and two university hospitals provided pediatric HIV care. Among the 67 592 pregnant women attending antenatal clinics in 2011, 85.9% were tested for HIV. The prevalence of HIV was 1.8% (95% Confidence Interval: 1.7%-1.9%). Among the 1 064 HIV-infected pregnant women attending antenatal clinics, 41.4% received a mother-to-child HIV transmission prevention intervention. Among the HIV-exposed infants, 313 (29.4%) had an early infant HIV test, and 306 (97.8%) of these infants tested received their result within a four-month period. Among the 40 children initially tested HIV-infected, 33 (82.5%) were referred to a health care facility, 3 (9.0%) were false positive, and 27 (90.0%) were initiated on ART. Although health care facilities were adequately supplied with HIV drugs, they were hindered by operational challenges such as shortage of infrastructures, laboratory reagents, and trained HCW.Conclusions: The PMTCT cascade revealed bottle necks in PMTCT intervention and HIV early infant diagnosis. The staffing in HIV care and quality of health care infrastructures were also insufficient in 2011 in Ouagadougou

    Neonatal azithromycin administration for prevention of infant mortality.

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    BackgroundBiannual mass azithromycin administration reduces all-cause childhood mortality in some sub-Saharan African settings, with the largest effects in children aged 1-5 months. Azithromycin has not been distributed to children <1 month due to risk of infantile hypertrophic pyloric stenosis (IHPS).MethodsThis 1:1 placebo-controlled trial, randomized neonates aged 8-27 days to a single oral dose of azithromycin (20 mg/kg) or equivalent volume of placebo in 5 regions of Burkina Faso during 2019 and 2020. The primary outcome was all-cause mortality at 6 months of age. Infants were evaluated at 21 days after treatment and at 3 and 6 months of age for vital status; family and provider surveillance for IHPS continued throughout.ResultsOf 21,832 enrolled neonates, 10,898 were allocated to azithromycin and 10,934 to placebo. At 6 months of age, 92 infants had died, 42 (0.44%) in the azithromycin group and 50 (0.52%) in the placebo group (hazard ratio 0.85, 95% confidence interval 0.56 to 1.28, P=0.46). A single IHPS case was detected, which was in the azithromycin arm. Serious adverse events, including death and hospitalization within 28 days of treatment, occurred in 0.27% of infants in the azithromycin group and 0.14% in the placebo group, for an absolute risk difference 0.14 percentage points, 95% confidence interval 0.01 to 0.26.ConclusionsOverall mortality was lower than anticipated when the trial was designed, thus limiting its power. The available data do not support the routine use of azithromycin for prevention of mortality in neonates in sub-Saharan African settings similar to the one in which this trial was conducted.Trial registrationClinicalTrials.gov NCT03682653
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